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Y’en a marre de la suppression des niches fiscales pour les frais de scolarité et surtout de la hausse des impôts et de la baisse de notre pouvoir d’achat

Posté par ippolito le 5 septembre 2013

Près de 500 millions économisés sur les niches fiscales pour frais de scolarité

L’exécutif va également supprimer la niche bénéficiant aux familles ayant des enfants scolarisés dans le supérieur.

La réduction d’impôt concernant les étudiants de l’enseignement supérieur bénéficie à 1,15 million de ménages. 

C’est une somme qui n’a pas été prise en compte dans les calculs évaluant le coût de la rentrée scolaire pour les ménages… Pourtant, elle s’élèvera à près de 440 millions d’euros l’an prochain. 

Le gouvernement compte en effet supprimer dans le budget 2014 deux niches fiscales bénéficiant aux familles ayant des enfants scolarisés dans le secondaire et le supérieur. Ces dernières bénéficient d’une réduction d’impôt sur le revenu non négligeable : 61 euros par enfant au collège, 153 euros par enfant au lycée et 183 euros par enfant étudiant dans l’enseignement supérieur.

12 euros par mois

Dans le cadre de la réforme des prestations familiales, le gouvernement avait annoncé début juin son intention de supprimer la niche concernant les élèves scolarisés dans le secondaire. Montant affiché alors de l’économie : 235 millions d’euros.

 Pour justifier cette mesure, alors passée relativement inaperçue, l’exécutif avait expliqué que cet avantage fiscal « ne bénéficiait qu’aux foyers imposables et donc pas aux familles les plus modestes, qui sont celles qui ont besoin d’être aidées pour faire face aux dépenses liées à la scolarisation de leurs enfants ». 

Dans son argumentaire, Matignon lui préférait l’allocation de rentrée scolaire, plus ciblée, une « prestation familiale qui vise précisément à aider les familles, sous condition de ressources, à faire face à ce type de dépenses ».

Selon les documents budgétaires, la niche bénéficiant aux enfants scolarisés au collège et au lycée concerne 2,2 millions de ménages. Pour ceux-là, l’impôt sur le revenu devrait augmenter en moyenne de 12 euros par mois.

Une rallonge bienvenue

A la recherche d’argent, l’exécutif a toutefois décidé au cours de l’été d’élargir le champ de la mesure. La réduction d’impôt concernant les enfants scolarisés dans l’enseignement supérieur, dont bénéficient 1,15 million de ménages, devrait du coup être elle aussi supprimée. 

Avec, à la clef, 210 millions d’euros de recettes supplémentaires, portant le total de la somme à 445 millions d’euros, pour la suppression de ces deux avantages fiscaux. Une rallonge fort bienvenue, alors que l’Etat cherche à boucler son budget 2014 en minimisant le recours à de nouveaux impôts et en privilégiant les suppressions de niches.

Pour les familles concernées, la suppression de ces deux niches se traduira bien par une hausse de l’impôt sur le revenu. Qui s’ajoutera au milliard d’euros de recettes supplémentaires attendues de l’abaissement de 2.000 à 1.500 euros du plafond de l’avantage lié au quotient familial. Le rendement de la suppression des deux niches sera affecté au financement de la branche famille.

Par Elsa Conesa 

http://www.lesechos.fr/economie-politique/france/actu/0202983392287-pres-de-500-millions-economises-sur-les-niches-fiscales-pour-frais-de-scolarite-601499.php

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Y’en a marre du chômage et surtout des statistiques de l’INSEE

Posté par ippolito le 5 septembre 2013

En modifiant ses questionnaires, l’Insee fait virtuellement baisser le chômage

S’il a de l’humour, François Hollande peut dire merci à l’Insee. L’Institut national de la statistique a annoncé, jeudi 5 septembre, que le président de la République était parvenu à inverser – virtuellement – la courbe du chômage. Une inversion qui se serait miraculeusement produite début 2013. 

Alors que le taux de chômage au premier trimestre avait été annoncé en mai à 10,8 % pour la France entière, l’Insee estime désormais qu’il était plus proche des 10,5 %.
Lire notre enquête : « Qui sont les chômeurs ? »

Mais, malheureusement pour le président de la République, cette inversion ne traduit aucune réelle amélioration sur le marché du travail. De simples changements de formulations dans les nouveaux questionnaires, introduits depuis janvier, ont créé un tel changement dans les réponses des Français interrogés que le taux de chômage a artificiellement reculé de 0,3 point par rapport à l’ancien questionnaire. En mai, l’Insee avait été contraint de décaler la publication de plusieurs indicateurs détaillés en raison de ces anomalies.

Un enquêteur de l’Insee ne vous demandera plus, par exemple, si vous étiez « à la recherche d’un emploi, même à temps partiel ou occasionnel « , mais si vous étiez « à la recherche d’un emploi » tout court. 

Associée à d’autres, cette modification a suffi à faire pencher quelques « oui » du côté du « non ». Et à ainsi faire sortir 90 000 Français, virtuellement, des chiffres du chômage. Selon la nouvelle enquête, la France métropolitaine compte ainsi 2 909 000 chômeurs, contre 2 999 000 si l’on prolonge l’ancienne.

 La définition du chômage au sens du Bureau international du travail, qui sert de référence internationale, prévoit qu’un chômeur doit notamment « avoir cherché activement un emploi dans le mois précédent ». Cela laisse des marges de manœuvre pour formuler les questions, et faire varier d’autant les chiffres finaux du chômage.

« HARMONISER LES QUESTIONNAIRES AU NIVEAU EUROPÉEN »

« Le but était de fluidifier les questionnaires et de les harmoniser au niveau européen », explique la direction de l’Insee, qui s’inquiète qu’un tel bug puisse être pris pour une forme de complaisance ou pire, de manipulation favorable au gouvernement, au moment où tout le monde attend de savoir s’il parviendra à inverser la courbe du chômage d’ici à la fin 2013, comme il s’y est engagé.

  »Ces changements ont été décidés depuis longtemps et ils entraînent un décalage marginal : 0,3 point, c’est la marge d’erreur traditionnelle du taux de chômage », défend l’Insee pour écarter les soupçons. 

Par ailleurs, le gouvernement a fondé sa promesse sur les chiffres mensuels du ministère du travail, plus sensibles aux évolutions administratives et aux contrats aidés.

Pour parer aux critiques, l’institut a toutefois décidé de prendre une décision inédite : il publiera désormais, et pour quelques trimestres encore, deux taux de chômage différents, l’un calculé sur le nouveau questionnaire, plus bas, l’autre calculé à partir du taux de chômage de l’ancien questionnaire virtuellement prolongé, plus élevé. 

Au deuxième trimestre 2013, le chômage « ancienne version » a ainsi atteint 10,9 %, contre 10,6 % pour la nouvelle version. Heureusement, l’Insee s’accorde à dire qu’il a augmenté dans les deux cas de 0,1 point par rapport au premier trimestre. 

Cela suffit à satisfaire le ministre du travail et de l’emploi Michel Sapin, pour qui ces chiffres montrent que « la situation du marché du travail s’améliore progressivement », puisque cette hausse est moins forte que celle du premier trimestre (+ 0,3 point).

Il n’est pas sûr que les Français s’y retrouvent, eux qui sont déjà perdus entre le nombre de demandeurs d’emploi selon chaque catégorie diffusé chaque mois par le ministère du travail, et le taux de chômage publié tous les trois mois par l’Insee.

Cela devrait toutefois les encourager à réfléchir avec la plus grande attention à la réponse qu’ils donneront dans les prochains mois aux enquêteurs de l’Insee. Un « oui » qui devient un « non », et François Hollande pourrait grâce à eux tenir sa promesse.

Par Jean-Baptiste Chastand

http://www.lemonde.fr/politique/article/2013/09/05/en-modifiant-ses-questionnaires-l-insee-fait-virtuellement-baisser-le-chomage_3471383_823448.html

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Y’en a marre de jean yves Le Drian et du ministère de la défense

Posté par ippolito le 5 septembre 2013

Déménagement du ministère de la Défense : les services iront en banlieue, le ministre restera dans les dorures de l’hôtel de Brienne

Décidément, les déménagements de ministère ne se passent pas comme prévu. Après le faux déménagement du ministère de l’agriculture qui a coûté 28 millions d’euros pour rien, voici l’histoire du demi-déménagement du ministère de la Défense. 

Selon Le Canard enchaîné, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a décidé de rester à l’hôtel de Brienne alors que tous ces services ont prévu de déménager aux abords du périphérique, à Balard.

Pour quel motif ? « Le Drian préfère – c’est humain – rester au milieu des boiseries dorées, des marbres multicolores et des lustres en cristal du magnifique hôtel de Brienne, qu’agrémente un charmant jardin », ironise Le Canard enchaîné. 

Autre avantage : l’hôtel se situe à deux pas de l’Assemblée et de Matignon alors que le bâtiment de Balard, construit par le groupe Bouygues, se situera… à plus de 5km du coeur du pouvoir. Une délocalisation insupportable pour le ministre.

Un déménagement à 2 milliards d’euros

Décidée par Nicolas Sarkozy en 2010, la construction d’un « Pentagone à la Française » destinée à regrouper tous les services du ministère de la Défense éparpillés dans plusieurs bâtiments, avait été estimée à 2 milliards d’euros. Tous les immeubles de l’îlot Saint-Germain devaient être vendus à l’exception de l’hôtel de Brienne qui n’avait pas encore reçu d’affectation.

  »Ce bijou du XVIIIe siècle, qui a accueilli Clemenceau durant la Grande Guerre et de Gaulle en 1944″ devait servir à d’hypothétiques réceptions selon Le Canard. 

Le Drian en a finalement décidé autrement en y maintenant son bureau. Du coup, les espaces qui avaient été réservés au ministre et à son cabinet vont être réduits à Balard pour ne conserver qu’un simple « bureau de passage ».

Ce n’est pas la première fois qu’un ministre rechigne à quitter les beaux quartiers. Le Canard rappelle qu’en 1986, le ministre de l’Economie de l’époque, Edouard Balladur avait refusé de s’exiler à Bercy pour rester dans le beau bâtiment du Louvre. 

Et encore aujourd’hui, des ministères comme celui du Logement ou de l’Ecologie, délocalisés dans les tours du quartier de la Défense, ont conservé des immeubles pour les ministres… sur le boulevard Saint-Germain à Paris. Question de standing.

*** Source
- HL et CN, « Balard privé de ministre de la Défense », Le Canard enchaîné n°4845, 04.09.2013

http://www.politique.net/2013090401-demenagement-ministere-defense.htm

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Y’en a marre de la perte de compétitivité de la France

Posté par ippolito le 5 septembre 2013

Compétitivité : la France perd encore du terrain

Selon le classement annuel établi par le Forum économique mondial de Davos, la France recule de deux places, à la 23ème position.

La France continue de reculer dans ce classement de l’Indice global de la compétitivité. 18e en 2011, elle perd deux places cette année et figure 23e sur 148. Mais ce recul s’explique d’abord par l’amélioration des résultats d’autres pays : l’indice pour la France ne varie pas (5,1 sur une échelle de 1 à 7).

Créé en 2004, cet indice est établi à partir d’une centaine d’indicateurs, tels que l’efficacité du marché du travail, la qualité des infrastructures ou encore l’accès aux soins et à l’éducation.

Pour la France, les plus mauvais résultats concernent son système d’imposition (127e), la flexibilité de son marché du travail (116e) ou encore son environnement macro-économique (73e). « La France est pénalisée par la situation de ses comptes publics, son marché du travail très rigide et une relative faible capacité à innover », résume Thierry Geiger, économiste au Forum économique mondial (WEF).

Mais selon le rapport, notre pays « conserve des atouts considérables. » Il se classe ainsi parmi les meilleurs au niveau des infrastructures (4e) et ses résultats en matière d’éducation ou de santé des personnes qui travaillent sont bons, voire très bons.

La Suisse en tête du classement pour la cinquième année consécutive

Comme les années précédentes, le Top 10 est dominé par des pays européens. Parmi les meilleurs élèves, la Suisse arrive en tête du classement pour la cinquième année consécutive. Elle est récompensée notamment pour son marché du travail efficace et sa capacité à innover, mais aussi pour ses institutions « parmi les plus efficaces et les plus transparentes au monde. »

Derrière la Suisse, Singapour se classe deuxième et la Finlande troisième. L’Allemagne progresse de deux places (4e), creusant ainsi l’écart avec la France. Les Etats-Unis remontent également la pente en passant de la 7e à la 5e place. Enfin, Hong-Kong (7e) et le Japon (9e) comblent également l’écart qui les séparait des économies les plus compétitives. A l’inverse, la Suède (6e), les Pays-Bas (8e) et le Royaume-Uni (10e) perdent du terrain.

Au final, « les pays à fort taux d’innovation et disposant d’un réseau d’institutions prépondérantes dominent ce classement. » Par ailleurs, le rapport indique que « les efforts déployés par les pays européens pour lutter contre l’endettement public et l’éclatement de l’euro ont détourné leur attention des problèmes structurels et plus fondamentaux de compétitivité. » 

Le WEF invite les pays du sud, comme l’Italie (49e), le Portugal (51e) et la Grèce (91e) à remédier aux manques d’efficacité et de flexibilité de leurs marchés, à promouvoir l’innovation et à améliorer l’accès au financement afin d’améliorer leur compétitivité.

De même, le WEF incite les grands pays émergents à « encourager leurs secteurs privés et publics ainsi que la société civile à mettre en œuvre des réformes indispensables. » Parmi les BRICS, la Chine reste largement en tête (29e), suivie par l’Afrique du Sud (53e), le Brésil (56e), l’Inde (60e) et la Russie (64e). Seule la Russie parvient à progresser, gagnant trois places. Inversement, le Brésil perd huit places.

http://www.challenges.fr/economie/20130904.CHA3758/classement-du-forum-de-davos-la-france-continue-de-perdre-en-competitivite.html

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