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Y’en a marre de la baisse de notre pouvoir d’achat et surtout des mensonges du gouvernement

Posté par ippolito le 8 septembre 2013

La stabilité fiscale vantée par le gouvernement est loin de toucher tous les ménages…

A l’approche de la présentation du projet de Budget pour 2014 en conseil des ministres le 25 septembre, l’exécutif multiplie les prises de paroles pour rassurer les Français sur le niveau des impôts qu’ils devront payer l’an prochain.

Deux à quatre milliards d’impôts en plus

Sensible au ras-le-bol fiscal ambiant, le ministre délégué au Budget, Bernard Cazeneuve, a annoncé jeudi qu’il comprendrait «beaucoup moins de six milliards» d’impôts nouveaux», attendus jusqu’alors. L’addition devrait être comprise entre deux et quatre milliards d’euros de plus. Mais elle s’ajoute à une flopée de taxes annoncée dès la fin 2012, dont l’entrée en vigueur est prévue au 1er janvier. Petit inventaire de ce qui vous attend.

Au rayon bonne nouvelle, l’indexation du barème de l’impôt sur le revenu sera rétablie en 2014. Cette décision va permettre à 12 millions de contribuables de ne plus payer d’impôts par le seul jeu de l’inflation, soit une économie supérieure à un milliard d’euros. Un surcoût compensé par l’intensification de la lutte contre la fraude fiscale dont le manque à gagner frôle les 80 milliards d’euros par an. Le ministre du Budget espère récolter deux milliards d’euros de plus.

Les niches fiscales dans le viseur

Bercy s’attaque aussi aux niches fiscales qui entraînent une baisse des rentrées fiscales de 70,8 milliards d’euros rien que pour 2013. Pour la banque Natixis, il est possible de réduire leur coût de 20 milliards d’euros sans effets dommageables sur l’économie.

Une fois encore, l’exécutif devrait reconduire le plafonnement par ménage à 10.000 euros (au lieu de 18.000 euros en 2012 et 4% du revenu imposable), hors outre-mer et culture. De son côté, la baisse du quotient familial à 1.500 euros coûtera en moyenne 64 euros par mois à 1,3 million de foyers. Gain pour l’Etat: un milliard d’euros.

La réforme de la politique familiale dévoilée en juin prévoit aussi pour les plus hauts revenus de diviser par deux la prestation d’accueil du jeune enfant, 184,2 euros aujourd’hui pour l’allocation de base, et de supprimer l’indemnité perçue en cas de congé parental.

Et après avoir prévu d’en finir avec les réductions d’impôts accordées aux foyers dont les enfants sont au collège et au lycée, la mesure pourrait être étendue aux étudiants pour un gain de 500 millions d’euros. «Cette mesure, limitée aux foyers imposables, va particulièrement toucher la classe moyenne. Par exemple: une famille de trois enfants avec un étudiant en faculté et deux lycéens va voir ses impôts augmentés de 489 euros l’an prochain!», dénonce la CFE-CGC.

Hausse de la TVA

Mais les ménages devront aussi financer les 20 milliards d’euros de baisse du coût du travail prévus pour doper la compétitivité des entreprises. Les taux de TVA de 7% et de 19,6% vont passer à 10% et 20% au 1er janvier prochain contre une baisse à 5% du taux réduit de TVA, aujourd’hui à 5,5%, sur les produits de première nécessité. De quoi faire rentrer selon les calculs de Bercy six milliards d’euros de plus dans les caisses de l’Etat.

Par ailleurs, la réforme des retraites votée par le Parlement d’ici la fin de l’année prévoit pour les actifs une hausse des cotisations retraites l’an prochain soit  2,15 euros par mois de moins pour un salarié rémunéré au SMIC. Quant aux retraités, la fiscalisation de la majoration de 10% des pensions des parents de trois enfants et plus va représenter une hausse d’impôt de 26 euros par mois (315 euros par an) pour une pension mensuelle de 1.700 euros, selon Maximis Retraites.

http://www.20minutes.fr/economie/1219355-20130906-impots-allez-payer-plus-2014

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Y’en a marre du gaspillage de l’argent publique et des subventions accordées par la région Île de France

Posté par ippolito le 8 septembre 2013

La région Ile-de-France a dépensé 140 000 euros pour soutenir le plan climat de la ville de Dakar

A quoi sert la région ? 

Depuis les lois de décentralisation de 1982, cette collectivité territoriale n’a eu de cesse d’avoir ses pouvoirs renforcés. Ses recettes sont composées en grande partie par des dotations de l’Etat (pour assumer les transferts de compétence comme par exemple la gestion des lycées) et par une fiscalité locale en direction des entreprises (Contribution sur la valeur ajoutée des entreprises), des particuliers (énergie, carte grise). 

Cette fiscalité évolue sans cesse puisque depuis 2011, les régions ne touchent plus, par exemple, le produit de la taxe foncière.

Côté dépenses, la région a des compétences en matière d’aménagement du territoire, de gestion des transports régionaux (TER, financement des lignes de TGV), de développement économique (gestion des aides aux entreprises). 

Dans le domaine de l’Éducation, la région gère le fonctionnement et l’entretien des lycées, elle s’occupe de la formation professionnelle. Et depuis 2002, ses compétences ont été élargies à la protection du patrimoine, au développement des ports maritimes et des aérodromes et à la mise en œuvre d’un plan régional pour la qualité de l’air.

Autant de missions qui devraient suffire à ses finances. Et pourtant, les régions peuvent également subventionner des projets hors-sol. Cet été, Le Point avait par exemple relevé que la région Ile-de-France, présidé par le socialiste Jean-Paul Huchon, avait subventionné une association pour promouvoir l’olive palestinienne. 

Ce n’est pas la seule incongruité. D’après le magazine, le conseil régional est « solidaire avec la région de Dakar. Huchon a ouvert le porte-feuille pour soutenir le plan climat de la capitale sénégalaise, qui vise, entre autres, à réduire les émissions de gaz à effet de serre ». 

Montant de cette subvention ? 140 000 euros. Interrogé en décembre 2012, Jean-Paul Huchon avait déclaré que « la région a vocation à intervenir dans tous les domaines qui intéressent la vie des gens ». La vie des gens au Sénégal ? 

Si le montant de 140 000 euros est une goutte d’eau pour une collectivité dotée d’un budget de 4,7 milliards d’euros, est-ce une raison pour utiliser de l’argent public dans un projet qui ne concerne pas la région ? Une question que ne manqueront d’exploiter les adversaires politiques, non sans arrières-pensées. Faut-il pour autant s’interdire de la poser ?

*** Sources
- « Quelles sont les compétences des collectivités territoriales ? », Vie-publique.fr, 11.04.2012
- Emmanuel Berreta, « Jean-Paul Huchon, profession Père Noël », Le Point n°2136, 22.08.2013

http://www.politique.net/2013090501-ile-de-france-dakar.htm

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Y’en a marre des augmentations des impôts et surtout des mensonges du gouvernement

Posté par ippolito le 8 septembre 2013

Le gouvernement veut récupérer un milliard sur les salariés

Une partie des avantages liés à la souscription d’une complémentaire santé collective pourrait être supprimée : une nouvelle augmentation d’impôts.

Les contrats collectifs touchent 13 millions de salariés et doivent être étendus à ceux qui n’en bénéficient pas encore dans le cadre de l’accord sur le marché du travail. 

Le gouvernement envisage de réduire le taux d’impôts sur les sociétés, qui pourrait être ramené à 30 % même si l’ampleur de cette réduction n’a pas été arbitrée, affirme Les Échos dans son édition vendredi. 

Cette baisse s’accompagnerait d’une réforme plus globale des impôts pesant sur les entreprises qui doit permettre à l’État d’engranger plusieurs milliards, ajoute-t-il sans avancer de source.

Il indique qu’une taxe assise sur l’excédent brut d’exploitation doit venir remplacer des contributions sur le chiffre d’affaires, décrié par les entreprises.

Vers la fin des avantages fiscaux pour les complémentaires santé des salariés ? 

Le journal affirme par ailleurs que le gouvernement envisage de supprimer une partie des avantages qui bénéficient aux contrats collectifs de complémentaires santé souscrits par les salariés dans les entreprises, soit une augmentation d’un milliard d’euros d’impôts sur le revenu. Selon Les Échos, les contrats collectifs couvrent 76 % des salariés, soit 13 millions de personnes, qui bénéficient d’avantages fiscaux et sociaux.

Dans ce mécanisme, la participation de l’employeur au financement des contrats est partiellement exemptée de cotisations sociales, ce qui coûte 1,6 milliard d’euros par an, selon le quotidien. 

Mais dans le même temps, la participation des salariés aux contrats est déduite de leur revenu imposable même si l’entreprise en prend en charge une partie. 

C’est cette seconde niche que l’exécutif entend raboter en supprimant l’exonération fiscale qui bénéficie aux salariés sur la part abondée par l’employeur, soit une économie de près d’un milliard d’euros, selon Les Échos. Cette proposition est contenue dans le rapport du Haut Conseil pour l’avenir de l’assurance-maladie, publié au début de l’été, souligne-t-il.

Selon Les Échos, la totalité des avantages fiscaux et sociaux accordés aux contrats collectifs représente un manque à gagner de 3,5 milliards d’euros par an pour l’État et la Sécurité sociale, soit 260 euros en moyenne par contrat. 

Cette charge doit mécaniquement s’alourdir avec la loi sur l’emploi qui prévoit de généraliser les complémentaires santé dans les entreprises, d’où la nécessité pour l’exécutif de réagir, explique le journal.

Par Pauline Jacot

http://www.lepoint.fr/economie/le-gouvernement-veut-recuperer-un-milliard-sur-les-salaries-06-09-2013-1721738_28.php

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Y’en a marre de la réforme des retraites

Posté par ippolito le 8 septembre 2013

Réforme des retraites : « Notre pays va droit dans le mur », prévient le Medef

Le nouveau président du Medef, Pierre Gattaz, a ouvert l’université d’été de la plus grande organisation patronale de France en infligeant une volée de bois vert au gouvernement, qui a dévoilé mardi les détails de la réforme des retraites.
Par Stéphanie ANTOINE 

« Notre pays va droit dans le mur ». Le tout nouveau patron des patrons, Pierre Gattaz, a ouvert l’université d’été du Medef, mercredi 28 août, sur le campus d’HEC à Jouy-en-Josas, en tapant du poing sur la table. La cause de son courroux : la réforme des retraites présentée la veille par le gouvernement Ayrault.

 
« Monsieur le président de la République, monsieur le Premier ministre, mesdames et messieurs les ministres, si vous ne prenez pas les bonnes décisions, la France s’enlisera dans le marasme, verra ses jeunes et ses talents continuer de quitter le pays, ses entrepreneurs et ses forces vives se désespérer », a déclaré, alarmiste, le successeur de Laurence Parisot, élu en juillet à la tête de la plus grande organisation patronale de France.
 
Pour le président du Medef, il faut « supprimer l’ISF, […] la taxe à 75% sur les hauts revenus qui font tant de dégâts en France, en Europe, à l’international, pour notre image et pour l’attractivité de notre pays ».
 
À l’issue de deux journées de concertation avec le patronat et les syndicats, le Premier ministre Jean-Marc Ayrault a annoncé mardi 27 août une augmentation des contributions salariales et patronales de 0,15 % en 2014, puis de 0,05 % au cours des trois années suivantes. Parallèlement, la durée de cotisation devrait s’allonger d’un trimestre tous les trois ans, pour atteindre 43 ans en 2035, contre 41,5 ans aujourd’hui.

Un discours très offensif
 
Une aberration, aux yeux de Pierre Gattaz, qui avait pourtant salué lundi la volonté de Jean-Marc Ayrault de s’attaquer au coût du travail. Il a estimé mercredi que le marché de l’emploi en France souffrait d’un coût du travail beaucoup trop élevé.

  »Tout le monde sait qu’on va devoir revenir sur cette réforme dans quelques mois », a fustigé Pierre Gattaz, qui a par ailleurs rappelé qu’il fallait encore combler « le déficit cumulé du système de retraites de 200 milliards en 2020. »
 
« Le discours de Pierre Gattaz a été très offensif contre les propositions de la réforme des retraites de Jean-Marc Ayrault. On s’oppose ici [au Medef] absolument à la hausse des cotisations », commente Stéphanie Antoine, journaliste spécialisée en économie à FRANCE 24, qui assiste à l’université d’été du Medef. « Ici, ce qu’on dit, c’est ‘0,1 point de cotisation en plus, c’est 5000 chômeurs en plus’ ».
 
Selon Stéphanie Antoine, Pierre Gattaz a exhorté les ministres à se mobiliser pour l’emploi. « Pour le président du Medef, trois mesures sont nécessaires [pour relancer l’emploi] : baisser les cotisations sociales de 50 milliards d’euros, baisser la fiscalité des entreprises de 50 milliards d’euros et simplifier les procédures ».
 
Le nouveau patron des patrons aura l’occasion d’exposer directement ses vues au ministre de l’Économie Pierre Moscovici, attendu jeudi à l’université d’été du Medef pour un débat sur le thème « Faire gagner la France ».
             
D’autres membres du gouvernement sont attendus, notamment Arnaud Montebourg (Redressement productif), Bernard Cazeneuve (Budget), Fleur Pellerin (PME, Innovation, Économie numérique) et Sylvia Pinel (Artisanat, Commerce, Tourisme).

Avec dépêches

http://www.france24.com/fr/20130828-france-retraites-reforme-medef-pierre-gattaz-critique-augmentation-cotisations-ayrault-universite-ete-jouy-en-josas

 

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Y’en a marre du taux du livret A

Posté par ippolito le 8 septembre 2013

Livret A : comment les épargnants français vont perdre 5 milliards d’euros en 2013

Le taux du livret A est descendu si bas qu’il rapporte nettement moins que d’autres placements aussi sûrs. Mais les Français lui restent fidèles. Les sommes ainsi perdues sont colossales.

Mots-clés : Livret A, assurance vie

Avec un taux qui se limite désormais à 1,25%, le livret A n’a jamais aussi peu rapporté depuis sa création en 1818. 

La baisse du taux du livret A et de ses petits cousins (livrets développement durable, livret d’épargne populaire…) depuis le 1er août ne fait pas vraiment les affaires des épargnants. 

Le « petit livret rouge », placement préféré des français (il y a 63 millions de détenteurs, soit plus de 95% de la population) ne rapporte plus que 1,25% par an, son taux le plus bas depuis sa création en 1818. Effet immédiat, la collecte nette a bien ralenti cet été avec seulement 380 millions d’euros au mois de juillet contre 2,1 milliards en juillet 2012 (-82%).

Les Français restent viscéralement attachés au livret A

Mais depuis le début de l’année, la collecte du livret A totalise 15,5 milliards d’euros de plus qu’en 2012 et dans un sondage réalisé fin juillet, près de la moitié des français déclarent ne pas avoir l’intention de transférer leurs placements vers des produits plus rémunérateurs. 

Un attachement qui peut s’expliquer par les autres avantages qu’offrent les livrets réglementés : liquidité, facilité d’utilisation, défiscalisation et surtout la garantie de l’Etat, car les épargnants continuent à se méfier du système bancaire. Ils craignent toujours de voir tout ou partie de leur épargne disparaître en cas de faillite de la banque, malgré les mécanismes de protection qui garantissent les dépôts jusque 100.000 euros par client.

Mais cette inertie est contre-productive pour l’épargne, car même s’ils ne sont pas soumis au barème progressif de l’impôt sur le revenu contrairement aux autres produits d’épargne, les livrets réglementés sont désormais loin d’être imbattables. En ces temps de pouvoir d’achat en berne, les français se privent donc -volontairement ou sans le savoir- de revenus complémentaires. 

Voici comment les 365 milliards déposés sur les livrets réglementés pourraient rapporter jusqu’à 9,6 milliards d’euros d’intérêts au bout d’un an au lieu des 4,5 milliards qu’ils vont générer en dormant sur un livret A. 

Pour parvenir à ce chiffre impressionnant, nous avons pris comme hypothèse de calcul le taux d’imposition moyen des Français de 14%, auxquels s’ajoutent les 15,5% de prélèvement sociaux, soit un total de 29,5% et nous avons appliqué cette fiscalité aux différents produits d’épargne offrant une sécurité comparable à celle du livret A qu’on peut trouver sur le marché.

Quels sont ces placements aussi sûrs qui rapportent plus ?

Commençons par les promotions sur livrets d’épargne non réglementés comme ceux d’ING Direct ou de BforBank, qui proposent une rémunération boostée de 4 ou 5%  pendant quelques mois.

 Depuis l’an dernier, les constructeurs auto Renault et Peugeot se sont eux aussi diversifiés sur les produits d’épargne, avec des taux d’appels tout aussi alléchants. Sur un an, si l’intégralité des livrets réglementés basculait vers ces produits, ils rapporteraient après impôts 8,1 milliards d’euros, soit 3,5 milliards de mieux que le livret A.

Un des autres placements préférés des français, le fonds en euros de l’assurance-vie, se révèle aussi une option plus rentable. Ce placement est tout aussi sûr que le livret (il est investi en obligations d’Etat et le capital est garanti), et presque aussi liquide, puisqu’on peut disposer de son épargne en cas de besoin.

 Seul inconvénient : on perd l’attrait de l’avantage fiscal réservé à ceux qui ne touchent pas à leur contrat pendant au moins huit années. Mais même avec une fiscalité sans avantage particulier, le gain par rapport au livret A est appréciable. Le taux de rendement moyen pour 2012 était de 2,9% brut et donc de 2.04% (impôts déduits selon les éléments détaillés plus haut).

 Cela revient à 0,8% de mieux que le livret A, soit au total 3 milliards d’euros. Et si on compare au meilleur fonds en euros l’an dernier –celui du Conservateur à 3,75% -, les « intérêts » annuels monteraient même jusqu’à 9,7 milliards d’euros. La morale de l’histoire, c’est que la fidélité ne paie pas toujours !

Damien Pelé

http://www.challenges.fr/patrimoine/20130823.CHA3213/livret-a-comment-les-epargnants-francais-vont-perdre-5-milliards-d-euros-en-2013.html

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Y’en a marre de la hausse de la précarité

Posté par ippolito le 8 septembre 2013

8 embauches sur 10 sont des CDD

Plus de 80 % des contrats de travail signés au premier trimestre 2013 étaient des CDD. 

La part des contrats à durée déterminée ne cesse d’augmenter, en dépit des mesures du gouvernement pour lutter contre la précarité.

La part des CDD dans les embauches a atteint 82,4% au premier trimestre 2013 dans les entreprises de 10 salariés ou plus, selon des données publiées mercredi par le ministère du Travail.

En hausse quasiment ininterrompue depuis fin 2010, la part des embauches en contrat à durée déterminée a connu un nouvelle progression de 0,8 point au premier trimestre. 

Elle atteint un taux jamais enregistré depuis la mise en place de statistiques comparables en 1999, souligne la Dares, chargée des statistiques du ministère. Sur un an, la hausse est de 2,5 points.

La part des CDD dans les embauches progresse notamment dans les entreprises de 50 salariés ou plus (+0,8 point). Elle est aussi en hausse dans celles de 10 à 49 salariés (+0,5 point).

Sur un an, les embauches en CDD ont notamment connu un bond dans la construction (+4 points). Suivent l’industrie (+2,5 points) et le tertiaire (+2,2 points).

C’est toutefois le tertiaire qui a le plus recours aux contrats courts: 83,9% des embauches s’y font en CDD, contre 69,2% dans l’industrie et 58% dans la construction.

Depuis le 1er juillet, en vertu de la loi sur la sécurisation de l’emploi, le coût de certains CDD, notamment ceux de courtes durées, a été surenchéri pour les employeurs via une majoration des cotisations d’assurance chômage. Le gouvernement entend ainsi lutter contre la précarité.

http://www.liberation.fr/economie/2013/09/04/8-embauches-sur-10-sont-des-cdd_929347

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