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Y’en a marre du coût d’un dossier de candidature au JO

Posté par ippolito le 9 septembre 2013

Combien coûte un dossier de candidature pour les JO?

Présenter un dossier de candidature pour les Jeux olympiques a un coût qui, à l’instar des budgets d’organisation, ne cesse de s’envoler.

Qui aura le privilège d’accueillir les Jeux olympiques de 2020? Tokyo, Madrid et Istanbul, les trois dernières villes candidates en lice, connaîtront la décision finale ce samedi soir à Buenos Aires (Argentine). 

L’aboutissement de longs mois de compétition entre les trois capitales pour décrocher l’organisation de l’un des événéments sportifs les plus populaires au monde. Car monter un dossier de candidature s’avère être un véritable parcours du combattant et présente un coût non négligeable pour les villes.

Selon les chiffres publiés dans son dossier technique, Tokyo, favori des boomakers pour organiser les Jeux olympiques de 2020, a dépensé un peu plus de 83 millions de dollars, soit environ 62 millions d’euros, pour faire acte de candidature. 

Une somme qui sera financée à 51% (42,2 millions de dollars) par le secteur privé et le reste (41,1 millions de dollars) par le gouvernement métropolitain de Tokyo (TMG). Istanbul et Madrid suivent avec respectivement 55 millions (42 millions d’euros) et 30 à 35 millions de dollars de budgets de candidature. 

«Aujourd’hui, pour être considéré comme un candidat sérieux, une ville doit investir au moins 100 millions de dollars», affirme un expert du marketing olympique. C’est 4 fois plus que les 22 millions dépensés par Athènes en 1997 pour obtenir les JO de 2004.

Comment explique-t-on de tels montants pour un simple dossier de candidature? Face aux exigences toujours plus élevées du Comité international olympique (CIO), les comités d’organisation doivent s’entourer des meilleurs experts et autres communicants pour «vendre» leur dossier auprès du CIO. Et celà a un coût. 

Surtout pour Tokyo, où subsistent des craintes de contamination des eaux après les récentes fuites radioactives de la centrale nucléaire de Fukushima. «Les documents sont beaucoup plus élaborés qu’il y a vingt ans, explique Thierry Zintz, professeur à l’Université de Louvain et vice-président du Comité olympique belge. 

Le CIO ne se contente plus de promesses mais exige des garanties concrètes que les sites seront bien construits à temps. De leur côté, les villes candidates sont prêtes à tout pour organiser les Jeux olympiques. Istanbul communique sur l’événement depuis sept ans». 

Outre le financement des infrastructures, le dossier technique des villes candidates doit également préciser le nombre de sites construits et ceux à bâtir, les lieux d’hébergement des membres du CIO, de la presse et des sportifs ou encore apporter des éléments sur l’état de la circulation des transports de la ville. Ainsi, 80% des installations de Madrid sont déjà prêtes et tous les sites de Tokyo sont soit construits, soit leur terrain est acquis. 

«Le CIO ne pousse pas à la dépense, bien au contraire, il essaie de limiter au maximum le risque d’inflation, affirme un ancien membre du comité national olympique français. Mais les candidats doivent montrer au CIO pourquoi choisir telle ou telle capitale est important pour le monde et l’olympisme».

Le précédent d’Annecy 2018

La ville d’Annecy l’a appris à ses dépens. Il y a deux ans, le comité d’organisation, présidé par l’homme d’affaires Charles Beigbeder, n’avait déboursé «que» 28 millions pour espérer les JO d’hiver 2018, contre 40 millions pour Munich et 120 millions pour Pyeongchang, en Corée du Sud. 

A l’arrivée, c’est la ville sud-coréenne qu’il l’avait emporté haut la main, Annecy n’obtenant que sept voix sur 95. Cent-vingt millions, c’est exactement le montant que la France a investi au total pour ses quatre derniers dossiers de candidature aux Jeux olympiques (Lille 2004, Paris 2008 et 2012, et Annecy 2018). 

Pour autant d’échecs. «Les sommes dépensées pour déposer des dossiers de candidature aux JO ne sont pas nécessairement des budgets à fonds perdus, affirme Frédéric Bolotny, économiste du sport. Tout dépend de l’héritage, en matière d’image et d’infrastructures, qu’a laissé la ville. 

En démontrant son savoir-faire, Madrid a pris date. Il me paraît moins déraisonnable de dépenser 100 millions pour obtenir l’organisation d’un événement sportif planétaire plutôt que pour un joueur sans palmarès (Gareth Bale, NDLR)».

Par Guillaume Errard

http://www.lefigaro.fr/sport-business/2013/09/07/20006-20130907ARTFIG00274-combien-coute-un-dossier-de-candidature-pour-les-jo.php

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Y’en a marre de la hausse des impôts et surtout de ceux à venir

Posté par ippolito le 9 septembre 2013

Budget 2014: Comment le gouvernement prépare ses hausses d’impôts

 À quelques semaines de la présentation du budget, chaque jour connaît son lot de « fuites » dans la presse autour des pistes envisagées par le gouvernement. Après l’évocation d’un retour de la défiscalisation des heures supplémentaires mardi, l’éventuelle suppression de la niche fiscale pour les étudiants à charge mercredi, voilà que Les Echos en dévoilent deux d’un coup vendredi 6 septembre.

Selon le quotidien économique, le gouvernement réfléchirait à réduire le taux d’impôt sur les sociétés, de 33,3% à 30%. Dans le même temps, Bercy envisagerait aussi de réduire les avantages fiscaux des salariés dont la complémentaire santé s’insère dans un contrat collectif. 

Pour la première, Bercy nous a effectivement confié vouloir « simplifier et alléger la fiscalité des entreprises ». Pour la seconde, les services de Bernard Cazeneuve n’ont pas souhaité faire de commentaires. Peut-être en attendant d’observer la réaction de la majorité ou de l’opinion…

L’évocation du retour des heures supplémentaires en est l’exemple parfait. Lancée par Europe 1 mardi matin, l’information a suivi son petit bout de chemin. Défendue par le député Thierry Mandon, proche d’Arnaud Montebourg, et le secrétaire national PS François Kalfon dans Le Figaro, l’idée a ensuite été fortement contestée par Bruno Le Roux, chef de file des députés PS à l’Assemblée. 

Michel Sapin aurait également réaffirmé son refus catégorique. En fin de journée la sentence tombe: contactés par Le HuffPost, les services de Budget démentent le projet, « qui n’a jamais été envisagé ». Rideau, la mesure ne sera pas au programme.

Plus tôt, c’est la question de l’augmentation de la CSG qui avait suivi un trajet similaire. Evoquée tout l’été par des fuites dans la presse, ce point de la réforme des retraites a été écarté au dernier moment par le gouvernement, « car elle pèserait sur l’ensemble des ménages ». 

Pour quel résultat? Une réforme « juste », partagée entre salariés et employeurs avec la hausse des cotisations (mais aussi les retraités, même si le gouvernement ne s’en vante pas).

La réduction de l’impôt sur les sociétés, ou la suppression de la niche fiscale sur les étudiants à charge, connaîtront-elles le même sort? Il faudra attendre quelques quelques jours pour savoir…

De 6 milliards à trouver à « beaucoup moins »

L’exécutif est face à un numéro d’équilibriste pour sa loi des finances 2014, à quelques mois des élections municipales. Le président de la République bat toujours des records d’impopularité (32% d’opinions favorables, 38% pour Jean-Marc Ayrault), ce qui le contraint à manœuvrer sur des œufs. D’où ses déclarations en faveur d’une « pause fiscale », répondant au « ras-le-bol fiscal » dénoncé en août par Pierre Moscovici.

Depuis, Bernard Cazeneuve s’est fait annonciateur de bonnes nouvelles, en affirmant que les 6 milliards d’euros de hausses d’impôts, diagnostiquées dès février par Jérôme Cahuzac, seront « beaucoup moins importantes ». « Je veux être le ministre des économies, pas le ministre des impôts », a clamé le ministre du Budget sur jeudi Europe 1. Selon Les Echos, la hausse pourrait être limitée à 0,1% du PIB, soit 2 milliards d’euros.

Cazeneuve veut être « le ministre de l’économie… par Europe1fr

Europe 1 démontre également ce 6 septembre pourquoi la pression fiscale devrait cesser d’augmenter, grâce à un retour miraculeux des évadés fiscaux. 

Selon la radio, les services du Budget auraient en effet enregistré plus de 1100 demandes. Elles devraient rapporter 1,5 milliard d’euros aux caisses de l’Etat, au bénéfice de sa politique préventive. Des bonnes nouvelles, qui rassureront à coup sûr une opinion sous pression.

En effet, le gouvernement n’a pas ménagé le cœur des contribuables en prévision du budget 2014. 

En février, Jérôme Cahuzac balançait le chiffre de 6 milliards à trouver, contredisant ses déclarations de septembre 2012, lorsqu’il avait assuré « qu’il n’y aurait pas d’effort fiscal supplémentaire, car le président de la République s’est engagé à la stabilité fiscale ». En avril, Pierre Moscovici avouait à demi-mot que les prélèvements augmenteraient bien en 2014. 

Au mois d’août, le Journal du Dimanche révélait que Bernard Cazeneuve, remplaçant de Jérôme Cahuzac au Budget, planchait sur 4 à 6 milliards de hausses d’impôt pour boucler le budget 2014…

« Pause fiscale », vraiment ?

Si l’on prend le chemin d’une légère augmentation des prélèvements obligatoires, les Français devront toutefois encaisser la hausse de la TVA décidée en novembre 2012.

 À compter du 1er janvier, le taux normal passera de 19,6% à 20% sur la majorité des biens et prestations de services. Avec celle du taux intermédiaire de 7% à 10%, cela procurera une baisse du pouvoir d’achat des Français à hauteur de 3,7 milliards d’euros. La baisse du taux réduit, de 5,5% à 5%, devrait en revanche faire gagner 900 millions d’euros aux Français.

Les Français doivent également s’apprêter à payer plus d’impôts en 2014, notamment à cause de la baisse du quotient familial (de 2000 à 1500 euros par demi-part supplémentaire). Cette mesure devrait apporter 2 milliards d’euros aux caisses de l’Etat, qui touche toutes les familles payant des impôts.

Enfin, le 22 août, le ministre de l’Ecologie, Philippe Martin, a également promis la mise en place d’une contribution climat-énergie, soit une nouvelle taxe carbone, sans en préciser le calendrier. Pour le ministre du Développement, Pascal Canfin (EELV), il ne s’agit « pas d’une augmentation d’impôt ».

Interrogé par nos soins, Bercy préfère évoquer une mesure en faveur du pouvoir d’achat, passé incognito lors de l’annonce des arbitrages sur la réforme des retraites. 

Avec la réindexation du barème de l’impôt sur le revenu sur l’inflation en 2014, le contribuable ne verra plus son imposition augmenter par le seul jeu de la hausse des prix. 

Somme toute un simple retour à la normale puisque c’était déjà le cas avant 2012. Selon le ministère du Budget, « cela permettra de tendre vers une quasi-stabilisation des prélèvements obligatoires ». On attend d’évaluer la balance du projet, qui sera présenté le 25 septembre en conseil des ministres.

Par Grégory Raymond

http://www.huffingtonpost.fr/2013/09/06/budget-2014-loi-finances-hausses-impots-cazeneuve_n_3878867.html?utm_hp_ref=economie

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Y’en a marre des illusions et surtout de François Hollande

Posté par ippolito le 9 septembre 2013

Retraites, fiscalité, chômage… François Hollande l’illusionniste

Sur les grands dossiers de politique intérieure, le président François Hollande feint plus qu’il ne fait. Et, si l’habileté est plus souvent au rendez-vous que l’an dernier, les réformes nécessaires ne sont pas engagées. La chance viendra-t-elle suppléer au courage? 

Un bruit de bottes jamais ne comblera le silence. Que François Hollande affiche dans l’affaire syrienne une clarté de décision méritoire n’efface pas ses hésitations, tergiversations, calculs et compositions dans les dossiers de la rentrée. L’éclair pour l’international, la brume pour le national, telle est la météorologie paradoxale de ce président audacieux au lointain et pusillanime ici. 

Le cas des retraites est le dernier exploit de l’illusionniste Hollande: il fait passer une retouche pour une réforme. Les mesures annoncées affichent une vraie lucidité comptable, qui pose l’équation de l’allongement de la durée de vie, donc des cotisations nécessaires pour les générations à venir.

Mais sous cette cosmétique des chiffres les seules modifications du système, structurelles, entraînent des coûts supplémentaires, telle le « compte-temps pénibilité ».  

Hollande sonne les retraites

La fin des régimes spéciaux, la convergence du public et du privé, la révolution de la retraite par points, le grand effort intergénérationnel pour que les baby-boomers gâtés par la vie aident vraiment les enfants de la crise : rien de cela n’est accompli, ni même amorcé, l’audace n’est nulle part et l’habileté s’infiltre partout.

 La droite, honteuse encore de n’avoir pas fait plus en dix ans, se trompe de cible à concentrer ses tirs sur les hausses de cotisations, car il est logique de payer plus pour vivre mieux.  

La vraie faute de la gauche est ailleurs: elle manque à son devoir de réforme. Or, si elle ne modernise pas le modèle social français, il risque d’être un jour démonté par une nouvelle droite, ultra, aussi injuste que brutale, qui aura renié le vrai paternalisme chiraquien et le faux libéralisme sarkozyste. 

Qui veut la « pause » prépare la guerre

François Hollande sort d’autres lapins de son chapeau. La « pause fiscale » décrétée en cette rentrée n’est que l’ajustement des efforts sur le nouveau calendrier de la rigueur : l’Europe ayant accordé à la France deux ans de plus pour redresser ses comptes, les Français auront leur part de sursis.  

Mais cette pause maintient le pays à un niveau de ponction fiscale qui étouffe le potentiel d’investissement, décourage l’esprit d’entreprise, affaiblit le goût du travail et bridera peut-être demain la capacité de consommation. 

La France a besoin d’un vrai palier de décompression, non d’une pause. Il faudrait pour cela une forte baisse des dépenses de l’Etat, que le magicien Hollande promet pour la loi de finances 2014, où il faudra distinguer les artifices des sacrifices. 

La pause fiscale est d’autant plus une illusion que les collectivités locales s’apprêtent, à leur tour, à facturer leurs déboires budgétaires aux contribuables. 

Le gouvernement les a déjà autorisées à augmenter les droits de mutation, et, passé les élections municipales, le bal des impôts se tiendra dans les campagnes. Les territoires ne se réformeront pas plus que l’Etat, et chercheront des recettes fiscales tous azimuts. Quel marché de dupes si on a la pause en haut et le choc en bas!  

La nouvelle décentralisation en cours inquiète encore plus, avec ses métropoles qui vont ajouter des fonctionnaires aux fonctionnaires en zones urbaines, et ses nouveaux conseils généraux qui vont ajouter des élus aux élus en zones rurales. 

C’est à la gauche de fusionner les communes, de supprimer les départements, de créer de grandes régions et de diminuer le nombre d’élus tout en éradiquant le cumul des mandats, c’est sa mission depuis trente ans : elle ne fait rien de tout cela. 

De même, c’est à elle de relancer l’idéal européen. Hollande vient d’avouer qu’il attendait les élections allemandes pour ouvrir ce chantier: il aura donc passé dix-sept mois à pratiquer l’esbroufe, parlant dans le vide de grands actes qu’il jugeait lui-même inutiles tant qu’un chancelier n’était pas installé dans la durée.  

Pendant ce temps, la situation institutionnelle de l’Union n’a cessé de se dégrader: l’Europe est aujourd’hui sans budget, sans volonté économique et sans unité géopolitique.

 Le pire trompe-l’oeil hollandais est ici: avoir fait carrière au Parti socialiste sur l’européanisme le plus affirmé et se révéler un président si timoré à Bruxelles, qui se plaint dans Le Monde de voir l’Europe obligée de s’excuser, mais n’assume pas, depuis un an, la responsabilité historique de la France sur le continent. Avoir abandonné le delorisme pour le dolorisme ne fait pas une stratégie. 

L’hologramme de la reprise

Le prestidigitateur élyséen a lancé le 14 juillet sa plus belle colombe: elle s’appelle « reprise », et le public a envie de croire à cette apparition. Ni assurée ni impossible, ni réelle ni fictive, la reprise est un hologramme: 

on la voit mais on ne peut la toucher, on la distingue mais elle n’est pas là. En revanche, l’inversion de la courbe du chômage a toutes les chances d’être à l’affiche à la fin de l’année, car, comme le fakir Rabindranath Duval de Pierre Dac, François Hollande est en train de prouver qu’il « peut le faire ».  

Chacun sait que les emplois aidés expliquent les récents chiffres de l’emploi, moins mauvais, mais seul compte le résultat du tour: le public n’est pas dupe face à la femme coupée en deux dont le tronc et les jambes virevoltent sur scène, mais il applaudit, ravi, l’inversion de ses courbes… 

En revanche, après les élucubrations économiques d’Arnaud Montebourg, enfin raisonnable, aucune grande politique de réindustrialisation n’est engagée, et l’on voit mal comment de vrais emplois solvables remplaceraient, demain, ces petits boulots offerts aux chômeurs par les contribuables. 

L’illusionnisme présidentiel est aussi de l’hypnose. En tranchant entre Manuel Valls et Christiane Taubira, Hollande endort les querelleurs, mais avalise une ambition pénale dont il n’a pas les moyens financiers ni politiques. 

Assurer la réinsertion des délinquants et éviter les « sorties sèches » coûte cher, et l’enfermement est la riposte des Etats pauvres; sembler trop indulgent envers les délinquants se paie dans les urnes, et le pouvoir ne peut ajouter ce risque électoral à la longue liste des mécontentements.  

De même, par sa récente gestion des ministres et des parlementaires, le président a créé une impression inédite d’autorité de Jean-Marc Ayrault et d’unité de sa majorité. Néanmoins, les élections locales raviveront les tensions avec les Verts avant que l’approche de la présidentielle ne réveille les querelles idéo- logiques du socialisme. 

L’illusion de l’opposition

Enfin, François Hollande a créé l’illusion d’avoir une opposition. A rappeler sans cesse le bilan de son prédécesseur et à prêter à la droite des dents plus grandes qu’elle n’a, il s’abrite derrière le rideau de fumée de la comparaison. 

Mais la droite n’a rien à proposer ni à opposer, et c’est contre ses propres faiblesses que doit lutter le pouvoir. La décomposition de l’UMP peut inquiéter par les turbulences idéologiques qu’elle entraîne, elle ne valorise en rien l’action gouvernementale. 

Et si Hollande avait raison? 

Ce murmure d’optimisme – cette ritournelle d’automne – dans un pays qui désespère même de son pessimisme sera peut-être validé par les chiffres de la fin d’année. Si la reprise est vraiment là, si le chômage baisse réellement, tant mieux pour la France et tant mieux pour ce président qui aura mis au service de son pays son tempérament joueur et sa baraka. 

Pour l’heure, quand le chef des armées redevient celui de l’Etat, quand il délaisse l’international pour revenir dans l’Hexagone, alors l’odeur de la poudre à canon cède la place, au premier étage de l’Elysée, au parfum de la poudre de perlimpinpin, et l’on craint de voir Jupiter se transformer en Garcimore.  

Par Christophe Barbier
En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/actualite/politique/retraites-fiscalite-chomage-francois-hollande-l-illusionniste_1278573.html#TSXQPRsy7Z6TxqA1.99 

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Y’en a marre des déficits et surtout de la dette

Posté par ippolito le 9 septembre 2013

Réduction du déficit en 2013 : c’est dur, dur, dur !

Malgré tous les efforts que peut faire le gouvernement pour réduire le déficit à 3,7% du PIB dès 2013 , l’entreprise s’avère laborieuse et périlleuse !

La situation mensuelle du budget de l’Etat au 30 avril 2013 vient de paraître. Pour ceux qui ne connaîtraient pas cet indicateur, on peut en toucher quelques mots : c’est un indicateur mensuel qui fait le bilan des dépenses et des recettes de l’Etat.

 Pour faire simple, c’est le compte-rendu de la comptabilité de caisse de l’Etat où l’on inscrit au fur et à mesure ses dépenses et ses recettes. Le solde des dépenses et des recettes, appelé dans le jargon technocratique solde d’exécution budgétaire est l’un des indicateurs mensuels les plus suivis pour anticiper le déficit de l’Etat à la fin de l’année. 

Le solde d’exécution budgétaire diffère légèrement du déficit au sens de Maastricht dans la mesure où des retraitements (que les prévisionnistes anticipent plutôt bien) sont effectués : passage à une comptabilité en droits constatés principalement et apurement des opérations financières (sans effet sur le déficit).

Faire un premier bilan de la situation budgétaire fin avril n’est pas précipité : à cette date, l’Etat a effectué une bonne partie de ses émissions de titres pour le compte de l’année 2013 (si l’on s’en réfère au site de l’AFT, 34 Md€ supplémentaires ont été levés par rapport à la fin 2012 soit à peu près la moitié du déficit budgétaire prévu cette année)

Que dit la note ?

Le déficit d’exécution budgétaire s’établit à -66,8 Md€ contre -59,9 Md€ à la fin avril 2012. On a donc une dégradation de ce solde ce qui n’a à première vue rien de reluisant. Regardons de plus près :

Côté dépenses : elles atteignent 140,4 Md€ contre 133,9 Md€ fin avril 2012. Cette hausse s’explique principalement par une augmentation du capital de la Banque européenne d’investissement (BEI) pour 1,6 Md€ et le versement au Mécanisme européen de stabilité de la troisième des cinq tranches de l’apport en capital que la France s’est engagée à verser, soit 3,3 Md€. 

Ces deux opérations sont neutres pour le déficit au sens de Maastricht : la France a versé du cash et en contrepartie a inscrit un actif dans ses comptes (ce sont des participations).

Au final, si on fait abstraction de ces deux opérations et des prélèvements sur recettes pour l’U.E (en gros, la contribution de la France au budget européen), les dépenses se sont élevées à 135,6 Md€ soit une augmentation inférieure à l’inflation…ce qui est plutôt en phase avec les prévisions du gouvernement…et sa politique d’ensemble (augmenter les recettes, stabiliser les dépenses).

Côté recettes, ça se gâte…

Les recettes s’établissent à 90,8 Md€ contre 91,0 Md€ à la fin avril 2012.

C’est assez exceptionnel comme situation : des recettes qui diminuent alors que les prélèvements obligatoires augmentent tendanciellement et que l’inflation bien que basse soit positive. 

Pour ceux qui n’auraient pas encore compris, on a là un indicateur indirect de la contraction du PIB et de la poursuite de la récession au deuxième trimestre 2013.

Bien sûr, on peut expliquer l’érosion des recettes par la perception en 2012 de 2,6 Md€ de recettes non fiscales liées à l’octroi de licences 4G aux opérateurs de téléphonie mobile. Néanmoins, les antennes n’ayant pas de feuilles, ce ne sont pas des arbres et ils ne pourront cacher la forêt calcinée des recettes fiscales.

Les recettes de TVA piquent du nez : 44,7 Md€ contre 45,8 Md€ à la fin avril 2012. C’est une diminution 2,3 % des recettes alors que l’inflation s’élève environ à 0,7 % sur un an. Un indice de plus quant à la situation très dégradée de l’économie française et en particulier de la consommation des ménages, moteur naturel de la croissance en France. 

La loi de finance initiale 2013 prévoit une hausse des recettes de TVA de 7,8 Md€ ! Au rythme actuel, le manque à gagner serait supérieur à 10 Md€ !

La TICPE – taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques – voit ses recettes en chute libre de 6,2 % : au rythme actuel, les moindres recettes atteindraient 0,8 Md€ à la fin de l’année.

Les recettes liées à l’impôt sur les sociétés augmentent de 1,5% à périmètre courant pour atteindre 11,5 Md€. A périmètre constant (en ne prenant pas en compte, le rattachement des 2,7 Md€ recettes de recouvrement de l’IS par voie de contentieux autrefois classés dans la catégorie des « Autres impôts »), les recettes dégringolent de 5,8 % : 

c’est un autre signe d’une activité économique atone et de chiffres d’affaires sans aucun dynamisme. Rappelons que le projet de loi de finances 2013 prévoyait sur l’année 53,5 Md€ de recettes générées par l’impôt sur les sociétés grâce notamment à 8,0 Md€ de recettes fiscales nouvelles et une croissance des recettes hors mesures fiscales nouvelles et hors changement de périmètre de 2,5%. Les recettes escomptées ne semblent pas être au rendez-vous…

Le gouvernement ira peut-être chercher son lot de consolation dans les recettes générées par l’impôt sur le revenu (premier acompte de février et prélèvements mensuels) : à la fin avril, les recettes étaient 11% supérieures à celles engrangées à la même époque en 2012 et atteignaient 22,5 Md€. 

Hélas, cette hausse est inférieure au rythme annuel prévu par la loi de finances de 2013 qui attend à la fin de l’année 71,9 Md€ de recettes. Au rythme actuel, la moindre recette dépasserait les 4 milliards d’euros, soit 0,2 % du PIB…

Au rythme actuel, ce ne serait pas moins de vingt milliards d’euros de recettes fiscales qui manqueraient à l’Etat soit presque 1,0 % du PIB ! Ces 20 milliards sont exactement la réduction du déficit de l’Etat que le gouvernement vise…ce serait habiller Paul pour déshabiller Pierre…

Dernier point côté Etat : les comptes spéciaux…

Historiquement, les comptes spéciaux est une dérogation au principe de non affectation d’une recette budgétaire à une dépense budgétaire. Parmi les comptes spéciaux importants, il y a celui des participations financières de l’Etat où l’on inscrit toutes les privatisations, celui des avances aux collectivités locales où l’on note tous les transferts de l’Etat vers les collectivités au titre des recettes qui leur reviennent de droit par exemple.

 Il y a également les prêts aux Etats étrangers (Grèce pour prendre un exemple récent). Les dérapages sont assez rares de ce côté. Au mois d’avril, le niveau n’est pas significatif…les -17,2 Md€ de solde publiés vont sans aucun doute se résorber au cours de l’année…

d’autant plus que l’Etat va vendre des participations qu’il détenait pour un montant de plusieurs milliards d’euros (les recettes sont alors directement affectées au désendettement de l’Etat).

Conclusion : pour tenir au maximum les prévisions de déficits de l’Etat, le gouvernement procèdera très certainement à des cessions de participations assez importantes (EADS, GDF-Suez, EDF, ADP pour un montant de l’ordre de 5 à 10 milliards d’euros). Pour rassurer les marchés financiers et Bruxelles, ils présenteront très certainement des réformes dites structurelles : 

ils s’attaqueront très probablement au poste de dépenses qui croît le plus rapidement, celui des pensions de retraites des fonctionnaires (environ 4 à 5 % par an, en raison du départ massif à la retraite des fonctionnaires baby-boomers). Enfin, le pinaillage continuera à travers des lois de finances rectificatives qui racleront avec une imagination féroce les fonds de tiroirs…

Qu’en est-il de la sécurité sociale ?

La Commission des comptes de la Sécurité sociale a dévoilé hier ses nouvelles prévisions : le déficit de la Sécurité sociale devrait se creuser à 14,3 milliards d’euros cette année pour le régime général, soit 1 Md€ de plus qu’en 2012. Et 2,6 Md€ de plus que ce qui était prévu dans la loi de financement, votée par le parlement l’automne dernier.

En cause les moindres recettes sur les cotisations, conséquence d’une masse salariale moins dynamique que prévu…elle n’augmenterait en 2013 que de 1,3 % soit un point de moins que dans les premières prévisions. Cela représenterait un manque à gagner de 2 Md€.

Autre point d’inquiétude, l’Unedic  : elle prévoit un déficit en hausse sur 2013 et qui atteindrait 4,8 Md€ : c’est une conséquence de la hausse du nombre potentiel de demandeurs d’emplois indemnisables sur 2013. Cette hausse continuerait en 2014 et porterait le déficit à 5,8 Md€.

Le gouvernement, toujours dans le but de calmer les marchés et Bruxelles, va s’atteler à d’autres « réformes structurelles » qui toucheront durement ceux qui sont déjà éreintés par la crise et qui approfondiront le mouvement de privatisation de la dépense sociale : 

réforme des régimes de retraites avec allongement des durées de cotisation et des cotisations elles-mêmes, réforme de l’assurance chômage avec des indemnisations moins longues, pinaillage en tout genre comme le déremboursement de médicaments etc. La réforme du quotient familial n’est qu’un avant-goût de ce qui nous attend…

Dernier mot sur les collectivités locales : entre les difficultés de financement auprès des banques (notamment, suite à la faillite de Dexia, pour laquelle une nouvelle levée de la garantie n’est pas impossible), des recettes fiscales qui seront aussi en baisse (taxe professionnelle, droits de mutation du fait de la chute des transactions immobilières, taxe d’habitation, taxe foncière…) et la volonté de l’Etat de contrôler ses transferts, le déficit devrait à nouveau se dégrader.

Retenez le slogan : L’austérité, c’est maintenant !

Lien SMBE Avril 2013 : http://www.performance-publique.bud…
Lien Rapport CCSS sur les prévisions de déficit du régime général : http://www.securite-sociale.fr/IMG/…
Lien Prévisions Unedic pour 2013 et 2014 : http://www.unedic.org/etude-et-prev…

http://www.agoravox.fr/actualites/economie/article/reduction-du-deficit-en-2013-c-est-137016

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Y’en a marre de la précarité et surtout du chômage

Posté par ippolito le 9 septembre 2013

Et si on parlait du chômage ?

A force de parler d’une guerre que nous n’avons pas déclaré, on oublierait la réalité, la vraie. Celle que nous vivons. Et ce chômage, toujours là.

La guerre des symboles… 

L’image était bell e, symbolique à souhait. Un président allemand et son homologue français dans les rues d’Oradour sur Glane, village « mémoire » depuis son éradication par une troupe de Waffens SS le 10 juin 1944. 

Sur France inter, quelques témoignages d’habitants. L’un d’entre eux ne « pardonne » pas. Certaines douleurs mettent plusieurs décennies à se soigner, … quand elles se soignent. 
  
Qu’elles qu’étaient nos positions sur le Syrie, nous pouvions nous souvenir de ce fait-là. La guerre et ses massacres laissent des traces. 
  
Une autre guerre, bien actuelle, agite encore. Ce mercredi, les groupes parlementaires se sont donc succédé à la tribune de l’Assemblée pour exprimer leur position sur une éventuelle intervention militaire. 

Débattre du fond, enfin… ou presque. On entend Christian Jacob (UMP) réclamer une résolution de l’ONU, faut de quoi, son groupe refuse toute intervention en Syrie. 

Aux Etats-Unis, Obama éclaircit un peu le paysage. Un à un les ténors républicains et démocrates se rallient, même publiquement, à l’éventualité d’une attaque. Mais au sein du « House Foreign Affairs Committee », l’affaire semblait moins certaine. Mais elle finit par donner son accord. 
  
En France, personne – insistons sur le terme – personne ne sait s’il y aura vote ou pas. 
  
La Syrie va encore occuper les esprits, le G20 débute ce jeudi à Saint-Pétersbourg dans un sale climat.  
  
… ou le chômage ? 

Les Contis ont gagné, mais trop tard. Les Prud’hommes leur ont donné raison, trois ans et demi après la fermeture de leur site. L’usine de Clairoix était rentable. 

La nouvelle, tombée un vendredi de fin août, est passée trop inaperçue. Même sur les blogs les plus gauchistes, la nouvelle est passée à la trappe. C’est dommage. 
  
L’INSEE confirme un chômage à 10,5% de la population active à fin juin.  
  
Plus grave encore, huit embauches sur 10 au premier trimestre l’étaient pour des CDD. Joli score, un record de précarité  - « un taux jamais enregistré depuis la mise en place de statistiques en 1999. » La ministre Najat Vallaud-Belkacem explique que la courbe du chômage des jeunes s’est inversée, courbe à l’appui. 

Mais cela ne suffit pas. En juillet, le nombre de demandeurs d’emploi indemnisés a encore diminué, cette fois-ci de 1,7 % en juillet par rapport au mois de juin. Le pays compte 5,1 millions d’inscrits à pôle emploi, dont 3,3 millions sans aucune activité. 
  
Les contrats d’avenir n’accrochent pas. La cible prioritaire du dispositif, les « jeunes de zones urbaines sensibles » n’adhèrent pas. A quelques semaines du 1er anniversaire de cette mesure (adoptée en novembre), à peine 5.000 contrats ont été signés sur les 50.000 prévus.  
  
En cause, les difficultés de financement du monde associatif… Et du côté du privé, c’est pas mieux. Le ministre de la Ville s’excuse: « il y a une certaine réticence à embaucher ces jeunes », à cause de « l’image des quartiers ». 
  
On reste coi. 
  
[La bataille du chômage n'a rien de gagner. Il faut surtout soigner les plaies d'une précarité toujours insupportable, non ? ] 

  http://www.marianne.net/sarkofrance/Et-si-on-parlait-du-chomage_a1262.html

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Y’en a marre de la suppression de certains avantages des contrats collectifs et surtout de Bercy

Posté par ippolito le 9 septembre 2013

Bercy envisagerait de supprimer certains avantages des contrats collectifs

Ce que va coûter la taxation des mutuelles

Le gouvernement espère récupérer un milliard d’euros en s’attaquant à la niche fiscale des contrats collectifs de mutuelles.

Le gouvernement veut s’attaquer à une niche fiscale liée aux cotisations de complémentaires santé. Conséquence : une hausse probable des impôts pour les salariés des grandes entreprises.

Les salariés bénéficiaires d’une mutuelle par leur entreprise risquent d’avoir une mauvaise surprise sur leur prochaine feuille d’impôts. Selon le journal les Échos, le gouvernement envisagerait de réduire les avantages fiscaux liés aux contrats collectifs de complémentaires santé.

Aujourd’hui, 13 millions de salariés environ, surtout dans les grandes entreprises, bénéficient d’un contrat collectif, dont une partie est prise en charge par l’employeur. Cette part payée par l’entreprise pourrait être réintroduite dans le revenu imposable du salarié, alors qu’aujourd’hui elle n’apparaît pas dans le net fiscal en bas du bulletin de paie. 

Prenons un exemple : un cadre dont la cotisation est de 150 euros par mois et dont la moitié est prise en charge par l’employeur. Les 75 euros que paie son employeur chaque mois seront ajoutés au revenu imposable du salarié, soit 975 euros imposables en plus à la fin de l’année pour un salarié payé sur treize mois. L’addition pourra être encore plus salée si la part de l’employeur est plus importante, certaines sociétés prenant en charge plus de la moitié de la cotisation. Avec pour conséquence, le passage éventuel à une tranche supérieure et une hausse du montant de son impôt sur le revenu.

Hausse du net fiscal
Avec cette mesure, Bercy espérerait récupérer un milliard d’euros. Le ministère des Finances n’a fait, hier, aucun commentaire et n’a pas donné suite à nos questions. La piste du gouvernement s’inscrit dans la suite du rapport commandé au Haut Conseil pour l’avenir de l’assurance-maladie (HCAAM) pour réfléchir à la généralisation des complémentaires santé.

L’État aide par deux fois les entreprises, observe le rapport du HCAAM. La première en exemptant en partie de cotisations sociales la participation de l’employeur au financement des contrats (ce qui coûte à l’État 1,6 milliard d’euros par an). La seconde en déduisant la cotisation des salariés de leur revenu imposable, même s’ils sont aidés par leur employeur (coût pour l’État, un milliard d’euros environ). C’est à cette seconde aide que souhaiterait s’attaquer le gouvernement.

Complémentaires pour tous
Étienne Caniard, le président de la Mutualité française, n’est pas « contre le principe », mais s’étonne de « cette mesure isolée qu’on apprend par une fuite dans la presse. »

« L’enjeu n’est pas de diminuer les aides aux contrats collectifs, explique-t-il, mais de réorienter l’ensemble des aides pour permettre l’accès pour tous aux complémentaires santé. Comment le gouvernement entend profiter de ce milliard d’euros pour permettre aux chômeurs, aux retraités ou aux jeunes en difficulté d’insertion sur le marché du travail d’avoir aussi accès à une mutuelle ? »

Car ceux qui sont en dehors du système ont du mal à se payer une complémentaire. Ainsi les retraités subissent une sorte de double peine : une fois sortis du monde du travail, ils doivent acquitter leur cotisation sans participation de l’entreprise… et en perdant un avantage fiscal.

L’accès pour tous à une complémentaire est d’autant plus un enjeu aujourd’hui que pour les problèmes de santé plus fréquents – entorse, angine… – le remboursement par la Sécurité sociale n’est qu’aux environs de 50 %.

par Élodie BÉCU, publiée le 07/09/2013 à 05:02

http://www.dna.fr/economie/2013/09/07/ce-que-va-couter-la-taxation-des-mutuelles

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