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Y’en a marre des nouvelles taxes sur les smartphones

Posté par ippolito le 13 septembre 2013

Redevance : Filippetti annonce une taxe sur les smartphones fin 2013

La ministre de la culture, Aurélie Filippetti, a annoncé vendredi sur BFMTV la mise en place à la fin de l’année d’une taxe sur les objets connectés à Internet (téléphones, tablettes, ordinateurs). « Cette contribution sera payée une fois, lors de l’achat, a-elle précisé. Son taux sera très très faible, le plus faible possible. Elle sera indolore pour le consommateur », a-t-elle précisé.

Elle a rappelé qu’une redevance est déjà prélevée sur certains de ces appareils pour financer la copie privée, et « les fabricants la répercutent [déjà] sur leur chiffre d’affaires ». Mais « il n’est pas normal » que seulement une partie des appareils acquittent aujourd’hui une taxe, a estimé la ministre.

Comme le proposait Pierre Lescure dans son rapport sur l’acte 2 de l’exception culturelle, l’argent récolté servira à « abonder un fonds, qui permettra de financer les disquaires en difficultés », d’ »aider la filière musicale et les photographes ». 

La ministre a précisé que ce fonds ressemblerait à celui existant pour le livre. Selon BFMTV, cette taxe intégrée à la loi de finances 2014 pourrait rapporter 80 millions d’euros.

UNE REDEVANCE BASÉE SUR LA « CONSOMMATION DE SERVICE PUBLIC »

Afin d’élargir la redevance audiovisuelle aux nouvelles technologies, Aurélie Filippetti a également évoqué la piste d’une « déclaration » du contribuable qui indiquerait s’il « consomme du service public de la télévision », quel que soit le support. La ministre a précisé que la consommation concernerait l’ensemble des supports technologiques.

« Si quelqu’un ne regarde jamais la télévision, n’écoute jamais la radio publique, il peut toujours déclarer sur sa taxe d’habitation qu’il ne consomme pas », a-t-elle ajouté, mettant en avant que « ça peut être une solution ». 

Jusqu’à présent, le contribuable paie la contribution à l’audiovisuel public s’il déclare disposer d’un poste de télévision. « C’est déclaratif », a précisé la ministre, reconnaissant qu’il serait impossible de vérifier la véracité de cette déclaration. « Il est toujours mieux de faire confiance aux gens ».

La ministre de la culture avait évoqué l’an dernier l’hypothèse d’une contribution imposée aux écrans d’ordinateurs pour les foyers qui n’ont pas de téléviseurs, mais cette option avait été exclue par le ministre du budget d’alors, Jérôme Cahuzac. 

Depuis, cette piste d’un élargissement de la redevance à tous les supports y compris ordinateurs et tablettes est à nouveau à l’étude, dans le cadre d’une réflexion pour pérenniser le financement de France Télévisions, qui fait face à une baisse de sa dotation publique et de ses ressources publicitaires.

Aurélie Filippetti a annoncé début juin la constitution d’un groupe de travail parlementaire chargé de réfléchir à l’évolution des recettes du service public et de la redevance. La redevance télévisuelle est de 131 euros en 2013 en métropole, et de 84 euros dans les départements d’Outre-mer.

http://www.lemonde.fr/actualite-medias/article/2013/06/21/redevance-tv-le-contribuable-pourrait-declarer-s-il-consomme-du-service-public_3434203_3236.html

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Y’en a marre de la hausse des impôts et surtout de la gauche

Posté par ippolito le 13 septembre 2013

Hausses d’impôts: la gauche a-t-elle frappé trop fort?

Alors que les avis d’imposition arrivent dans les boîtes aux lettres des Français, des voix s’élèvent au sein de la majorité pour demander un allègement de la pression fiscale. Les impôts vont pourtant continuer d’augmenter en 2014.

C’est la désagréable surprise de la rentrée: comme chaque année au retour de vacances, les Français vont recevoir dans les prochains jours leurs avis d’imposition. Les premiers à destination des contribuables mensualisés partent dès demain, les autres arriveront mi-septembre, de même que les avis de paiement de l’impôt de solidarité sur la fortune.

La pilule risque d’être amère pour les quelque 36 millions de ménages qui vont devoir s’acquitter du solde de leur impôt sur le revenu de 2012 ainsi que pour les 300.000 ménages assujettis à l’ISF. Ils vont prendre à cette occasion la pleine mesure des hausses d’impôts votées par le gouvernement à l’automne dernier dans la loi de finances 2013.

La facture fiscale s’alourdit

Les ménages les plus aisés vont particulièrement devoir mettre la main au portefeuille. Une nouvelle tranche d’imposition à 45% pour les ménages dont les revenus dépassent 150.000 euros par part a été créée par la gauche au pouvoir. Elle concerne environ 50.000 contribuables et doit rapporter cette année 320 millions d’euros. 

S’ajoute, pour les ménages déclarant plus de 250.000 euros de revenus, la  » surtaxe Sarkozy  » de 3% et de 4% pour les ménages gagnant plus de 500.000 euros (soit un taux marginal d’imposition de 49%). Cette taxe a concerné 30.000 ménages en 2012 et rapporté 630 millions d’euros.
L’ISF a également été alourdi : l’ancien barème avec un taux marginal de 1,8% a été restauré, contre 0,5% sous le quinquennat de Nicolas Sarkozy. 

Résultat : le rendement de l’ISF devrait rapporter plus de 5 milliards d’euros cette année contre 4,3 milliards en 2012. Les plus valus values mobilières sont désormais taxées à 24% contre 19% auparavant. La plafond des niches fiscales a quant à lui été raboté de 15%, à 18.000 euros majorés de 4% du montant du revenu imposable.

Les riches ne sont pas les seuls concernés par les hausses d’impôts. Les classes moyennes aussi. La mesure la plus douloureuse prise par le gouvernement Ayrault est la poursuite du gel du barème de l’impôt sur le revenu décidé pour 2011 et 2012 par la précédente majorité. 

La non indexation des taux d’imposition sur l’inflation a un impact fort et touche tous les ménages. En 2012, près d’un million de contribuables ont ainsi été soumis à l’impôt alors qu’ils ne l’étaient pas auparavant. Même si les ménages les plus modestes – ceux soumis aux deux premières tranches de l’IR – seront épargnés, le gel du barème va se traduire par une hausse d’impôt de 2% pour près de 16 millions de foyers fiscaux.

Enfin, le plafond du quotient familial, la réduction d’impôt liée à chaque enfant, a été abaissé de 2.336 à 2.000 euros jusqu’au deuxième enfant (4.000 au-delà). Cette baisse va toucher 2,5% des ménages, soit quelque 883.000 foyers sur un total de 7 millions bénéficiant du quotient, et rapporter 490 millions d’euros. Au total, ces hausses d’impôts vont induire une hausse des cotisations et des impôts payés par les ménages de l’ordre de +1,1 point de revenu en 2013, selon l’Insee. Une ampleur comparable à 2012.

La hausse va se poursuivre en 2014

Et ce n’est pas fini. Les impôts vont continuer d’augmenter l’an prochain. La promesse de stabilisation de la pression fiscale a été repoussée à 2015. Pour tenir l’objectif de ramener le déficit public sous 3% du PIB dès 2014, six milliards d’euros d’impôts nouveaux sont prévus et six autres devront être trouvés pour compenser la fin de certains dispositifs fiscaux.

Au menu : alourdissement de la fiscalité du capital, taxation des plus-values de cession, nouveau coup de rabot sur le plafond des niches fiscales, abaissement du quotient familial, suppression de la réduction d’impôts pour frais de scolarité. A cela s’ajoutera une hausse de la TVA pour financer le crédit d’impôt compétitivité et emploi pour les entreprise. La CSG devrait elle aussi augmenter pour financer les retraites, de 0,2 à 0,5 point.

Conséquence: le taux des prélèvements obligatoires va atteindre 46,5% du PIB en 2014, contre 46,3% cette année et 45% en 2012. Un niveau record qui commence à inquiéter au sein de la majorité et même du gouvernement.

La majorité prend conscience du « ras-de-bol fiscal »

Pour les Français, la coupe est pleine. Ils en ont « ras-le-bol ». Le mot a été lâché par Pierre Moscovici. « Je suis très sensible à ce ras-le-bol fiscal que je ressens de la part de nos concitoyens, qu’ils soient des ménages, des consommateurs ou qu’ils soient des entreprises », a reconnu lundi 20 août le ministre de l’Economie et des Finances au micro de France Inter.

« Il y a un point limite lorsque le système fiscal donne le sentiment que ceux qui travaillent et investissent ne le font plus que pour payer des impôts », a déclaré Julien Dray, vice-président PS de l’Ile-de-France, dans une interview ce jeudi à L’Opinion. « Il faut faire attention parce qu’il y a un niveau [en matière de fiscalité] au-delà duquel on ne doit pas monter », a renchérit aujourd’hui sur RMC-BFMTV le numéro deux du gouvernement, Laurent Fabius. Le ministre des Affaires étrangères , qui fut ministre de l’Economie et des Finances de 2000 à 2002 dans le gouvernement de Lionel Jospin, ne rate jamais une occasion de mettre son grain de sel dans les questions budgétaires.

Des voix s’élèvent pour alléger la pression fiscale

Dans un billet mis en ligne sur son blog mardi 20 août, le député socialiste de l’Essonne Thierry Mandon, porte-parole du groupe PS à l’Assemblée, suggère de revenir partiellement la fin de l’exonération fiscale des heures supplémentaires, mesure phare de l’ère Sarkozy abrogée par le gouvernement à son arrivée au pouvoir, à l’été 2012. Il propose de créer une mesure de franchise des heures supplémentaires exceptionnelles et faiblement rémunérées qui permettrait aux salariés les plus modestes d’être exonérés d’impôt sur le revenu.

Cette initiative a reçu le soutien de Laurent Grandguillaume, député PS de la Côte-d’Or. Les centristes de l’UDI ont renchéri en proposant ce jeudi la défiscalisation des heures supplémentaires pour tous les salariés qui gagnent moins de deux fois le SMIC et pour les PME de moins de 50 salariés. On croyait le débat sur les heures sup’ enterré, il ne l’est pas.

L’UMP fait déjà bataille sur la baisse des impôts

L’UMP, elle, semble avoir trouvé son cheval de bataille pour les prochaines échéances électorales : la baisse des impôts. Laurent Wauquiez, vice-président de l’UMP, a proposé ce jeudi dans une interview jeudi au groupe de quotidiens de province Ebra (Le Progrès, les DNA, etc.) « un pacte » pour les municipales dont le premier point serait le refus de toute augmentation d’impôts.

Dans une interview au Figaro magazine à paraître vendredi, Jean-François Copé, le président de l’UMP, affirme que son camp devra « assumer une baisse massive des impôts » à son retour au pouvoir. Une promesse qui trouvera certainement plus d’écho dans l’opinion publique que celle du gouvernement de stabiliser les impôts.

Par Emilie Lévêque
En savoir plus sur http://lexpansion.lexpress.fr/economie/hausses-d-impots-la-gauche-a-t-elle-frappe-trop-fort_399197.html#AAlPR0kzk4HCJT0E.99 

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Y’en a marre de la baisse de notre pouvoir d’achat

Posté par ippolito le 13 septembre 2013

Consommation: les Français face à la fracture du pouvoir d’achat

Une grande majorité des Français se prépare à réduire ses dépenses cette année plus encore qu’en 2012, selon 60 millions de consommateurs. Les plus modestes ne sont plus les seuls en première ligne face à la perte de pouvoir d’achat.

Le sondage 60 millions de consommateurs/Mediaprism publié ce lundi montre les conséquences au quotidien de la crise économique couplée à des politiques austéritaires. 

Selon cette étude d’opinion, 79% des Français estiment que leur pouvoir d’achat a baissé en 2012 et 77% s’attendent à ce que celui-ci diminue encore en 2013.

 Une bien mauvaise nouvelle pour le gouvernement, qui espère toujours 0,1% de croissance en 2013 quand tous les autres prévisionnistes tablent sur une année de récession.

Remises en cause drastiques

« L’heure n’est plus aux petits ajustements, elle est aux remises en cause plus drastiques. Les Français ont déjà réduit leurs achats plaisir, leurs dépenses inutiles, en 2013, ils vont resserrer leur ceinture d’un nouveau cran et taper dans l’essentiel », souligne Thomas Laurenceau, rédacteur en chef de 60 millions de consommateurs.

En cause: l’augmentation des impôts et taxes, citée par 71,6%, mais également la hausse de prix de plusieurs dépenses contraintes comme l’énergie (85,6%), les produits de grande consommation (72,9%) et le carburant (69,5%). 

Résultat: près d’un quart des Français déclare avoir désormais « de plus en plus de mal à joindre les deux bouts en fin de mois » (48,4% chez les personnes gagnant moins de 1.500 euros), et plus de quatre sur dix annoncent « avoir supprimé certaines dépenses et se priver plus qu’avant ».

Pacte social rogné

Ce sentiment de devoir rogner sur tout devrait particulièrement se faire sentir chez les plus modestes. « Il y a désormais une vraie fracture entre ceux qui ont encore un peu de marge de manoeuvre, et les autres qui ont déjà réduit tout ce qu’ils pouvaient et qui vont désormais devoir tailler dans les besoins de base », souligne Thomas  

Parmi les personnes gagnant moins de 1.500 euros par mois, 91% déclarent avoir déjà profondément modifié leurs habitudes de consommation, réduisant aussi bien leurs dépenses d’alimentation (65,3%) que celles de santé (33,4%). 

En 2013, elles vont encore accentuer cette tendance. Alors que seules 5% des ménages gagnant plus de 3.000 euros envisagent de réduire ses dépenses de santé, elles sont 32% chez celles en dessous du Smic

« Dans les ménages les moins aisés, une personne sur deux (52%) renonce à préserver sa santé: elle n’en a pas les moyens », remarque Thomas Laurenceau.

  »On est loin de la chasse aux dépenses futiles. Derrière la question du pouvoir d’achat, ce sont désormais des éléments constitutifs de notre pacte social qui se jouent », conclut-il.
Les solutions face à la perte de pouvoir d’achat:

Plus de la moitié des Français a globalement réduit sa consommation, tandis que 67,7% ont repoussé certains achats. Ces comportements vont se poursuivre voire s’accentuer en 2013, notamment la réduction de la consommation (58,4%) ou le fait de casser sa tirelire pour équilibrer son budget (61%).

plus d’un Français sur deux se trouve ainsi contraint de mettre moins d’argent de côté (54,5%), voire de puiser dans son épargne (52,9%)
près de huit Français sur dix (76,4%) déclarent également avoir modifié leurs habitudes de consommation. 

C’est ainsi que 70% des sondés font plus attention aux gestes simples de la vie quotidienne qui leur permettent de faire des économies, comme limiter leur consommation d’électricité ou adopter une conduite automobile moins gourmande en énergie. La comparaison des prix des produits (67,4%) ou la recherche effrénée de promotions (61,9%) sont également devenus courants.

les loisirs (65,9%), les vacances (62,9%) ou l’habillement (64,9%) sont le spostes les plus impactés par les réductions de consommation. Mais les dépenses automobile, d’énergie ou de télécommunications, relativement préservées jusqu’à maintenant, feront à leur tour l’objet de coupes sévères en 2013.

Seule l’alimentation, que 50% des Français avait limitée en 2012, sera un peu plus préservée (39,6%). « Il est possible que l’affaire de la viande de cheval ait agi comme le signal qu’un plancher a été atteint », note l’association.

http://www.humanite.fr/m/social-eco/consommation-les-francais-face-la-fracture-du-pouv-522851

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Y’en a marre que les PME soient toujours plus taxées que les grandes entreprises

Posté par ippolito le 13 septembre 2013

Les PME plus taxées que les grandes entreprises en 2013

C’était déjà le cas avant mais l’écart se resserre fortement par rapport à 2012 en raison notamment d’une augmentation de la pression fiscale sur les grandes entreprises.

Les grandes entreprises affichent un indice TTC (total taxes et cotisations) de 10,7% contre 11,6% pour les petites et moyennes entreprises. 

Les petites entreprises restent davantage taxées que les grandes entreprises en 2013 mais l’écart se resserre fortement par rapport à 2012 en raison notamment d’une augmentation de la pression fiscale sur les grandes entreprises, selon une étude publiée mercredi 11 septembre.

Les grandes entreprises affichent un indice TTC (total taxes et cotisations) de 10,7% contre 11,6% pour les petites et moyennes entreprises, selon cet indicateur de référence de la taxation des entreprises réalisé par le cabinet de conseil en management des coûts Lowendalmasaï.

Mais, l’écart de pression fiscale sur les grandes entreprises et les autres passe de 35% en 2012 à 8% en 2013 en raison d’une « multitude de petites retouches sur la fiscalité et les charges sociales », souligne cette analyse menée auprès de 15.000 entreprises d’au moins 50 personnes publiant un chiffre d’affaires minimum de 20 millions d’euros et qui prend en compte l’ensemble des taxes et cotisations qui pèsent sur elles.

Ce resserrement de l’écart de taxation « s’explique davantage par une augmentation de la pression fiscale sur les grandes entreprises que par une baisse de celle-ci sur les PME », selon l’étude qui fait observer que « les grandes entreprises ont ainsi payé près de 500 millions d’euros d’impôt sur les sociétés en plus alors que leur résultat a baissé de 3,3 milliards d’euros ».

En revanche, l’ensemble des taxes hors impôt sur les sociétés sont à peu près au même niveau, précise l’étude.

Près de huit dirigeants sur dix (78%) estiment que les PME payent davantage de taxes (en pourcentage du chiffre d’affaires) que les grandes entreprises, selon un sondage confié dans le cadre de l’étude à l’institut CSA qui a interrogé 303 dirigeants d’entreprises en juin.

http://www.challenges.fr/entreprise/20130911.CHA4148/les-pme-plus-taxees-que-les-grandes-entreprises-en-2013.html

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Y’en a marre de l’impôt sur l’EBE

Posté par ippolito le 13 septembre 2013

Impôt sur l’EBE (excédent brut d’exploitation): la mesure qui va faire hurler les patrons

BUDGET 2014 – On peut reprocher bien des choses au gouvernement, mais pas de manquer d’imagination. Surtout lorsqu’il s’agit de trouver de nouveaux impôts. Mais cette fois, Bernard Cazeneuve a fait très fort en annonçant pour le budget 2014 la création d’un impôt sur « l’excédent brut d’exploitation ». « EBE » pour les intimes. Confirmant ainsi une information donnée par La Tribune le 6 septembre dernier.

Evidemment, à première vue, pour le consommateur lambda, rien de bien révolutionnaire. Erreur! Ce nouvel impôt est du jamais vu et devrait rapidement faire bondir les patrons de tous poils. 

Pour faire simple, c’est un peu comme si en plus de payer l’impôt sur votre revenu net imposable, on créait un nouvel impôt sur votre salaire brut. Vous vous retrouveriez donc à payer de l’impôt sur les charges que vous payez. Bien entendu, le trait est volontairement grossi pour donner un ordre d’idée.

Mais regardons un peu plus en détails.

L’EBE pour les nuls

Essayons de faire simple. Une entreprise vend des produits. Cela constitue son chiffre d’affaires. Evidemment, elle doit payer ses matières premières, ses salariés, prévoir un budget pub etc. 

Et bien la différence entre les deux, c’est ça l’EBE. Quelle différence avec le bénéfice alors? En réalité, un tas d’autres dépenses ou recettes entrent en ligne de compte avant d’arriver au bénéfice net. Exemples?

• Des machines, dont le prix d’achat est étalé sur plusieurs années (on parle d’amortissement), 
• Des investissements pour créer une filiale
• Des dépenses exceptionnelles (c’est-à-dire qui ne se répètent pas d’une année sur l’autre, comme la perte d’un procès), 
• Des recettes exceptionnelles (vente d’un immeuble),
• Des provisions (mettre de côté de l’argent en prévision d’un coup dur: hausse des matières, procès en cours, risque d’une forte évolution de l’euro par rapport au dollar…)
• etc.

Bien entendu, les entreprises font tout pour gonfler les charges afin de réduire le chiffre entre l’EBE et le bénéfice net, histoire de minimiser les impôts à payer sur les bénéfices. Un impôt sur l’EBE permettrait donc de sanctionner ces entreprises qui ne jouent pas le jeu.

Plus de détails sur le fonctionnement de l’EBE ici.

Le coup derrière la nuque des start-up

Que les grosses entreprises, qui dégagent de belles marges mais parviennent à réduire leur impôt sur le bénéfice grâce à de subtils stratagèmes financiers, se mettent à payer plus d’impôt, l’idée n’est pas aberrante. Certains gonflent volontairement leurs provisions par excès de prudence ou investissement dans des filiales déficitaires afin de réduire la facture fiscale.

Mais cela va également avoir un fort impact sur les start-up déjà bien développées, mais qui réinvestissent la plus grosse partie de leur marge afin de s’agrandir et changer de braquet. Celles-là vont être les grandes perdantes de ce nouvel impôt. 

Dommage, car dans les nouvelles technologie, c’est une véritable course de vitesse à qui sortira son produit avant le concurrent et s’imposera sur un nouveau marché.

Google n’est jamais parvenu à imposer son réseau social Google+ faute d’être parti en même temps qu’un Facebook ou un Twitter.

Autant dire que les pigeons, poussins ou autres mouvements de gallinacées représentants des entrepreneurs ne vont pas tarder à réagir. On met une pièce sur les dindons cette fois.

Autre catégorie largement touchée: l’industrie, qui s’équipe régulièrement de machines très onéreuses (plusieurs millions d’euros, voire dizaines de millions d’euros dans l’industrie du nucléaire ou de l’aéronautique) et pour lesquelles la stratégie d’amortissement est cruciale. Mais après tout, qui se soucie de l’industrie en France hormis Arnaud Montebourg et les syndicats? Pas mal de travailleurs en fait.

Compensations en vue

D’après les informations qui ont filtré dans Atlantico, Le Figaro, et La Tribune, toutes les entreprises ne devraient pas être impactées.

Le gouvernement a, semble-t-il, un peu réfléchi au problème malgré tout, et devrait exonérer de ce nouvel impôt les petites entreprises (moins de 3 millions d’euros). Ce qui ne résout pas le problème pour nos « pépites » du Web, telles que Dailymotion, Vente Privée, Viadeo, etc. qui s’inscrivent dans une stratégie d’expansion rapide.

Autres compensation: certaines taxes, portant directement sur le chiffre d’affaires seraient supprimées (contribution sociale de solidarité des sociétés (C3S) pour les sociétés au chiffre d’affaires inférieur à 760.000 euros et impôt Forfaitaire Annuel).

Un temps, afin de ne pas prendre le risque d’être retoqué car il s’agirait d’un impôt sur l’impôt, le gouvernement était censé annoncer une mesure pour contrebalancer cet impôt sur l’EBE. Il s’agissait, d’après les médias, d’une baisse de l’impôt sur les bénéfices (les « vrais » cette fois), avec une tranche qui passerait de 33,3% à 30%. Las, les rumeurs n’étaient pas fondées. Ce mercredi, Alain Vidalies a asséné qu’il n’y avait « pas de baisse de l’impôt sur les sociétés envisagée ».

Selon les simulations réalisées par La Tribune, « 45.000 entreprises seraient perdantes, c’est-à-dire qu’elles verront leur charge fiscale relevée ». Et 200.000 seraient gagnantes. 

Sauf que, d’une part ce seront les entreprises les plus visibles médiatiquement qui seront impactées négativement, et, d’autre part, le but est bel et bien d’augmenter les recettes. Il y a donc fort à parier que les gagnants gagneront peu et que les perdants perdront beaucoup.

Premières réactionsi

Il n’aura pas fallu longtemps pour assister aux premières réactions sur ce tout nouvel impôt tout droit sorti des cerveaux imaginatifs de Bercy. On navigue entre consternation et résignation…

Avec, en tête de file, un Jean-Christophe Fromentin, maire de Neuilly et entrepreneur, pour le moins estomaqué:

http://www.huffingtonpost.fr/2013/09/11/impot-ebe-excedent-brut-exploitation-entreprises-patrons-cazeneuve-buget-2014_n_3905526.html?utm_hp_ref=france

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Y’en a marre de la pauvreté et surtout de la politique d’austérité menée en Europe

Posté par ippolito le 13 septembre 2013

25 millions: le nombre de pauvres en Europe en 2025 si l’austérité se poursuit (Oxfam)

Quelque 10 millions de personnes supplémentaires risquent de tomber dans la pauvreté en raison des politiques de rigueur, selon l’association Oxfam. La Grèce est particulièrement en danger.

Oxfam se préoccupe habituellement plus des pays en développement. Cette fois, l’ONG s’inquiète pour l’Europe. En 2025, près de 10 millions de personnes en Europe risquent de rejoindre les rangs de la pauvreté, portant à 25 millions le nombre de pauvres au sein de l’UE, selon l’association humanitaire. 

L’ONG se fonde sur des recherches du groupe de réflexion Institute of fiscal studies (institut des études fiscales) dans 27 pays des 28 pays de l’UE. Est considérée en situation de pauvreté toute personne vivant avec moins de 80% du revenu médian (soit 14.811 euros annuels en 2011)

« Un remède qui cherche à soigner la maladie en tuant le patient »

L’organisation craint une « décennie perdue » à cause des politiques d’austérité. Évoquant les précédents en Amérique latine, en Asie et en Afrique, dans les années 1980 et 1990 lorsque des pays ont reçu le soutien du Fonds monétaire international, l’ONG fustige les contreparties exigées, autrement dit les plans de rigueur.

  »Ces politiques ont été des échecs : c’est comme un remède qui cherche à soigner la maladie en tuant le patient. Elles ne peuvent être à nouveau autorisées », est-il écrit dans le texte accompagnant le rapport. 

Oxfam craint de devoir renvoyer des secours en Grèce

L’ONG s’inquiète surtout pour les pays les plus touchés par la crise, à commencer par la Grèce. « En 1942 (…) Oxfam a été créé pour pousser le gouvernement britannique à alléger le blocus contre la Grèce occupée par le Nazis », rappelle l’association. 

« Soixante-dix ans ans après, et un miracle européen plus tard, devrions-nous une fois de plus envoyer des secours en Grèce? », s’attristent les auteurs de ce rapport. 

http://www.latribune.fr/actualites/economie/union-europeenne/20130912trib000784646/25-millions-le-nombre-de-pauvres-en-europe-en-2025-si-l-austerite-se-poursuit-oxfam.html

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