• Accueil
  • > Archives pour le Vendredi 27 septembre 2013

Y’en a marre qu’on nous prenne pour des cons surtout au niveau du chômage

Posté par ippolito le 27 septembre 2013

Chômage: les étranges chiffres du mois d’août

Alors que le nombre d’inscrits diminue fortement, le nombre de radiations a explosé et beaucoup de chômeurs de longue durée sont sortis des statistiques.

Le nombre de chômeurs en France vient de reculer pour la première fois en deux ans. Pôle Emploi a enregistré 50.000 demandeurs d’emploi en moins au mois d’août pour la catégorie A. En prenant en compte les données concernant les catégories B et C, autrement dit les chômeurs en activité réduite, ce sont même 62.700 inscrits en moins en 31 jours (-1,3%). Le président François Hollande serait-il sur le point de réussir son pari d’inverser la courbe du chômage avant la fin de l’année ?

A l’annonce de ces chiffres, le ministère du Travail s’est bien gardé de tout triomphalisme hâtif. Et pour cause. Derrière cette baisse apparente du nombre de chômeurs, on note quelques contradictions dans les chiffres.

Recul du chômage chez les jeunes

Du côté des bonnes nouvelles, trois catégories sur cinq sont concernées par le mouvement de repli. Le nombre de demandeurs d’emploi recule de 1,5% sur un mois dans la catégorie A pour atteindre 3,236 millions d’inscrits. De même pour la catégorie B, qui concerne les personnes qui ont une activité réduite de moins de 78h par mois (-2,6% par rapport à juillet). 

Même les inscrits dispensés de recherche d’emploi sans être immédiatement disponibles (la catégorie D) sont moins nombreux (-0,9%). Alors que les données pour ceux qui sont pourvus d’un emploi (catégorie E) augmentent très légèrement (+0,1%). Enfin, le nombre d’inscrits en catégorie C (c’est-à-dire ayant eu une activité de plus de 78h dans le mois) progresse un peu (+0,5%).

Toutes catégories confondues, le nombre de demandeurs d’emploi diminue de 1,2% sur un mois pour atteindre 5,397 millions. Autre point positif, le chômage des jeunes de moins de 25 ans est en recul pour la catégorie A (-3,6%) et celui des seniors de plus de 50 ans stagne.

Pôle emploi a multiplié les radiations

Mais derrière ces données plutôt encourageantes, quelques chiffres feront tiquer plus d’un analyste. Le premier qui saute aux yeux, c’est l’explosion du nombre de radiations pour défaut d’actualisation. Tous les mois, les chômeurs doivent déclarer leur situation auprès de Pôle Emploi. S’ils ne le font pas, ils sont automatiquement radiés.

Mais difficile d’interpréter ces données puisque derrière cette définition se cachent à la fois des gens qui abandonnent la recherche d’un job, les étourdis ou ceux qui ont retrouvé un CDD ou un CDI sans le mentionner à Pôle Emploi. Reste que, sur le mois d’août, il y a eu 277.500 radiations de ce type, alors qu’il y en a 200.000 au maximum en temps normal. Soit environ 77.000 de plus qu’en moyenne.

Contrats d’avenir et ancienneté

Ensuite, le système des contrats d’avenir est en train de monter en régime. Le ministère indique que le cap des 60.000 contrats signés a été franchi. Or, ce sont des emplois aidés dans le secteur non marchand. Ils peuvent donner la fausse impression que l’économie du secteur privé s’améliore (en faisant baisser les chiffres du chômage).

Enfin, élément inquiétant, les chômeurs qui sont sortis des catégories A, B et C ont tendance à rester au chômage de plus en plus longtemps. L’ancienneté des « sortants » était de 287 jours (soit 9 mois et demi) en moyenne en août, contre 263 jours un mois plus tôt et 253 jours il y a un an.

En parallèle, le nombre de demandeurs d’emploi inscrits depuis plus d’un an a reculé au cours du même mois (-0,2%). Cela pourrait indiquer que les personnes qui sont sorties des statistiques étaient des chômeurs de longue durée. Ceux qui sont généralement les moins susceptibles de retrouver un travail mais qui, au contraire, auraient pu abandonner leurs recherches. Là encore, il faut prendre ces données avec des pincettes et attendre les prochains mois pour voir si cette tendance se confirme avant d’en tirer d’éventuelles conclusions.

Jean-Louis Dell’Oro

http://www.challenges.fr/economie/20130925.CHA4720/chomage-les-etranges-chiffres-du-mois-d-aout.html

Publié dans Y'en a marre des mensonges, Y'en a marre du chômage | Pas de Commentaire »

Y’en a marre des contrats de génération

Posté par ippolito le 27 septembre 2013

LES CONTRATS DE GÉNÉRATION, UN DISPOSITIF INADAPTÉ AUX ENTREPRISES ?

Les contrats de génération ont du mal à se placer. L’idée était d’associer dans une entreprise un jeune de moins de 24 ans et un senior de plus de 57 ans. Ce dispositif est artificiel car il ne correspond pas forcément à la dynamique de gestion…
  
Il y a trois problèmes. Le premier est une vision un peu statique de la vie des entreprises où les jeunes remplacent les vieux qui leur transmettent leur expérience. Les métiers évoluent, et les expériences à transmettre sont de moins en moins importantes.

Ensuite les entreprises n’arrêtent pas de redéfinir leur grille d’emplois avec une tendance très nette à l’externalisation. L’emploi d’hier était un emploi industriel souvent assez répétitif. L’emploi de demain est un emploi de moins en moins salarié, dans des entités économiques avec moins d’effectif et très tourné vers les NTIC.

 L’emploi de demain sera dans des entreprises qui vont émerger si bien qu’il est souvent illusoire de les orienter vers des entreprises anciennes employant de nombreux seniors. A la limite, c’est plus les jeunes qui ont à apprendre aux vieux que les vieux aux jeunes.

Enfin les entreprises ne s’y retrouvent plus dans la multitude de dispositifs et de dispositions juridiques. On ne sait plus à quoi on a droit et à quel titre. Et qui plus est, tout dispositif nouveau conduit du fait de sa complexité à des contentieux sans fin qui rendent les entreprises prudentes. Les idées se multiplient sans que l’on fasse le bilan des dispositifs antérieurs. 

Depuis l’élection de François Hollande, nous avons eu les contrats d’avenir, le Crédit compétitivité emploi,  les contrats de génération. Sans parler des 34 projets d’avenir de la semaine dernière qui doivent créer 480 000 emplois !
C
C’est effectivement le diagnostic de Michel Sapin pour qui le problème principal est que personne ne connaît ce dispositif. On est pourtant en droit de se demander où on en est par rapport au « choc de simplification » ! Surtout, Michel Sapin a déclaré à la fin de l’année dernière : « Face au problème du chômage, il n’y a pas de limite budgétaire ». 

Or la politique de l’emploi coûte cher -90 milliards d’euros-, son efficacité est contestable et son contenu mal maîtrisé. Qui est vraiment capable de mesurer l’efficacité des 30 milliards d’euros de la formation professionnelle ? En outre, cette politique vit à crédit. Qui va rembourser les 19 milliards d’euros de dette de l’assurance chômage ?

Il faut tout reprendre à zéro ?

La complexité de notre code du travail, des interventions publiques en faveur de l’emploi, a créé un tel coût bureaucratique que ce qui pourrait arriver de mieux ce serait un vrai choc de simplification allégeant toutes les contraintes juridiques sur les entreprises. Les dispositifs qui seront les plus favorables à l’emploi sont ceux que l’on supprimera.

http://www.rmc.fr/info/522364/contrats-generation-un-dispositif-inadapte-aux-entreprises/

Publié dans Y'en a marre des mensonges, Y'en a marre du chômage | Pas de Commentaire »

Y’en a marre du système Louvois

Posté par ippolito le 27 septembre 2013

Défense : le chef d’état-major des armées veut la peau du système Louvois

L’amiral Edouard Guillaud ne veut plus travailler avec le système informatisé de paiement des soldes. Fin août, Louvois dépassait encore 50 % d’erreurs, selon le chef d’état-major des armées.

Quel gâchis… Plus de deux ans après sa mise en place, le système informatisé de paiement des soldes Louvois n’est toujours pas opérationnel, explique le chef d’état-major des armées, l’amiral Edouard Guillaud. 

Et loin de là. « Fin août, on a dépassé 50 % d’erreurs ! », a-t-il explosé devant la commission des affaires étrangères et de la défense du Sénat. Et d’expliquer : « nous sommes sûrs que le calculateur lui-même – cœur du système – est déficient. Il y a un an, c’était encore une querelle d’experts. Maintenant, tout le monde est d’accord ». Fermer le ban.

Et c’est donc sans surprise que l’amiral Guillaud recommande l’abandon pur et simple de Louvois, qui aura un énorme bug pour le ministère de la Défense. « Il faut faire quelque chose. 

Louvois  coûte cher : on dépasse largement les 100 millions d’euros d’indus ! Un nouveau calculateur coûte plusieurs dizaines de millions d’euros, non budgétés », a-t-il estimé. Et d’affirmer que que l’acquisition d’un nouveau système se fera donc « sous enveloppe ». C’est-à-dire au détriment d’autres programmes. Pour le coup, le ministère de la Défense est reparti pour une période de trois ans pour développer un nouveau système. « Je ne suis donc vraiment pas enthousiaste ! », a-t-il expliqué.

Le secrétaire général pour l’administration est contre

En avril dernier, le secrétaire général pour l’administration (SGA), Jean-Paul Bodin, était contre quand les députés lui avaient posé la question sur un éventuel abandon du système Louvois. « Si on décidait de le faire, on ne pourrait pas avoir de nouveau système avant deux ou trois ans, ce qui nécessiterait, pendant la période intermédiaire, de continuer à utiliser le système actuel. 

De plus, cela aurait de lourdes conséquences en termes financiers et d’organisation : il faut donc par tous les moyens essayer de corriger le système actuel. S’il peut être consolidé, ce que la Direction générale des systèmes d’information et de communication pense possible, nous pourrons le conserver. Nous nous sommes donné encore quelques semaines pour prendre une décision sur ce point ».

Entre 2010 et 2012, le ministère de la Défense a dépensé environ 40 millions d’euros, avant le plan d’intervention de 2012, en cours de mise en œuvre. « Ces dépenses sont prises en charge sur le budget opérationnel de programme (BOP) « systèmes d’information, d’administration et de gestion » au sein du programme 212, géré par le SGA », avait expliqué le SGA. Depuis le BOP rencontre actuellement « de grosses difficultés financières ».

http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/20130926trib000787322/defense-le-chef-d-etat-major-des-armees-veut-la-peau-du-systeme-louvois.html

Publié dans Y'en a marre des promesses non tenues | Pas de Commentaire »

Y’en a marre de Thomas Fabius

Posté par ippolito le 27 septembre 2013

Le fils de Laurent Fabius est soupçonné d’avoir profité d’un effacement de dettes de 700 000 euros par un casino situé à Monte-Carlo. La justice s’est saisie de l’affaire.

Selon les informations de Valeurs actuelles, le procureur général de Monaco aurait ordonné une commission rogatoire internationale sur Thomas Fabius, le fils du ministre des Affaires étrangères. La raison : le jeune homme aurait profité de la part d’un casino d’un effacement d’ardoise, de l’ordre de 700 000 euros. Une dette conséquente qu’il aurait contractée lors d’une soirée passée à Monaco en juin 2012. Selon Valeurs Actuelles, le casino, appartenant à la société SBM (Société des Bains de Mer), aurait pu vouloir effacer l’ardoise du fils du ministre par peur des conséquences qu’auraient pu entraîner la révélation de la dette.

En ordonnant une commission rogatoire internationale à Monaco, les juges d’instruction permettent à la police de réaliser des perquisitions au ministère des Finances monégasque ainsi qu’à la SBM. Thomas Fabius, régulièrement décrit comme un « flambeur » et un amateur des jeux d’argent, est donc une nouvelle fois dans le collimateur de la justice. Une information judiciaire contre X et visant le jeune homme a été ouverte fin juin pour « faux », « escroquerie » et « blanchiment ». L’enquête concerne pour l’heure des « flux financiers » suspects ayant pu transiter par le fils du ministre.

Thomas Fabius a par ailleurs déjà été condamné en 2011 à 15 000 euros d’amendes pour « abus de confiance ». Il avait également défrayé la chronique il y a quelques mois pour avoir acheté un appartement parisien à 7 millions d’euros. Thomas Fabius aurait bénéficié d’un emprunt soutenu par un mystérieux garant pour cette acquisition.

http://www.linternaute.com/actualite/personnalites/thomas-fabius-un-nouveau-scandale-a-monaco-0913.shtml?utm_source=benchmail&utm_medium=mail&utm_campaign=ML8_E10251672&f_u=25434250

Publié dans Y'en a marre des politiques, Y'en a marre des scandales financiers | Pas de Commentaire »

Y’en a marre des cumulards et surtout de michel Delebarre

Posté par ippolito le 27 septembre 2013

Cumul des mandats : le record absolu est détenu par le sénateur Michel Delebarre avec 3 mandats et 23 fonctions !

L’équivalent de sept temps plein ! Autant dire que selon le classement de L’Express, le sénateur maire de Dunkerque est un sur-homme. Ou alors l’archétype du cumulard. Ministre socialiste sous François Mitterrand, Michel Delebarre cumule aujourd’hui trois mandats et près de 23 fonctions différentes. Un record absolu.

Peu connu du grand public aujourd’hui, Michel Delebarre, 67 ans, a pourtant occupé toutes les fonctions, ou presque : plusieurs fois ministre sous François Mitterrand (à la ville, à la fonction publique, à l’équipement), député du nord (entre 1986 et 2011), et président du Conseil régional du Nord Pas de calais. 

Aujourd’hui, Delebarre est sénateur de la 13ème circonscription du Nord. Un mandat qu’il cumule avec celui de maire de Dunkerque depuis 1989, et celui de président de la communauté urbaine de Dunkerque. Trois mandats qui correspondent à trois temps plein.

Et pourtant, ces mandats ne lui suffisent pas. Il occupe également… 23 fonctions différentes. La liste, publiée par L’Express, est sans fin :

1. Président du Conseil de surveillance du Centre hospitalier de Dunkerque

2. Président du Syndicat mixte pour le SCoT de la région Flandre Dunkerque

3. Président de l’AGUR, Agence d’urbanisme et de développement de la région Flandre Dunkerque

4. Président de la SPAD, société publique de l’agglomération dunkerquoise

5. Président du SMCO, Syndicat mixte de la Côte d’Opale

6. Président de la S3D, Société de développement du Dunkerquois

7. Président de la Société coopérative de production HLM Le Cottage

8. Président de l’Association des communautés urbaines de France

9. Président de l’Association Cités Unies France

10. Président de TV Côte d’Opale

11. Président de la Mission opérationnelle transfrontalière (MOT)

12. Administrateur de l’association AMORCE, association des collectivités et professionnels dans le domaine des déchets, de l’énergie et des réseaux de chaleur

13. Président de l’Association des Flandres pour l’éducation de la jeunesse et l’insertion socio-professionnelle

14. Président de Dunkerque Promotion

15. Président du SMAERD, syndicat mixte d’alimentation en eau de la région de Dunkerque

16. Président du syndicat intercommunal des Dunes de Flandres

17. Représentant des collectivités territoriales au conseil d’orientation et de surveillance de la Caisse d’Epargne Nord France Europe

18. Membre du conseil d’administration du Conservatoire du littoral

19. Président d’Entreprendre ensemble, entreprise d’insertion

20. Président de Dunkerque Neptune, organisme gestionnaire des ports de plaisance

21. Président du réseau d’élus nordistes Rafhael

22. Président du conseil de surveillance d’Oxalia, réunion de 4 bailleurs sociaux régionaux

23. Président de la conférence de territoire du littoral
Quel est le salaire de Michel Delebarre ?

Au total, L’Express estime que le sénateur-maire de Dunkerque occupe l’équivalent de sept temps plein. Pour quel salaire ? D’après un article de FranceSoir.fr, Michel Delebarre gagne 15 124 euros brut par mois. Un chiffre élevé, notamment parce que Delebarre touche, en plus de ses indemnités, sa retraite de préfet (fonction qu’il n’a jamais exercé sur le terrain, il avait été nommé préfet hors cadre par Mitterrand), soit 4 000 euros brut par mois. 

Petite précision : avec 15 124 euros brut par mois, le très discret Michel Delebarre gagne plus que le président de la République, François Hollande (qui perçoit 14 910 euros brut par mois). Chapeau !

*** Sources
- Yvan Stefanovitch, « Ils n’ont jamais été préfets, mais ils en touchent la retraite », Francesoir.fr, 05.05.2011
- Pierre Falga, « Le palmarès des cumulards de la République », L’Express, 10.09.2013

http://www.politique.net/2013092601-cumul-des-mandats-michel-delebarre.htm

Publié dans Y'en a marre des politiques | Pas de Commentaire »

 

MesMots |
The World News Times |
Conserver notre cadre de vi... |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | Manger!...Manger!
| sauver mon exploitation
| PASSION OCEAN