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Y’en a marre de la situation catastrophique du système carcéral

Posté par ippolito le 19 octobre 2013

Prisons : la loi des cités

Laxisme. Plaques tournantes de trafics et lieux de grande violence, les prisons françaises sont au bord de la rupture. La rançon de la lâcheté et de l’aveuglement.

« L’autorité des personnels est quotidiennement bafouée. […] Nos détentions se sont “ghettoïsées”. [Elles] subissent la guérilla banlieusarde sous des formes insidieuses. » 

Ces propos sont d’Emmanuel Gauthrin, secrétaire général de FO pénitentiaire, dans une lettre ouverte adressée à François Hollande, en mai. « Situation catastrophique », « déroute carcérale », « démantèlement de la sécurité » sont des formules qui reviennent régulièrement dans la bouche des agents de l’administration pénitentiaire, à l’occasion de faits divers spectaculaires et parfois tragiques.

L’évasion de Redoine Faïd, le 13 avril, de la prison de Sequedin, avec explosifs et prise d’otages, avait soulevé l’émotion. Mais Faïd a été repris et de telles évasions restent rares. Dans les prisons, c’est la vie quotidienne qui est souvent intenable — pour les gardiens.

 À Bonne-Nouvelle, la prison de Rouen, à Villepinte, en Seine-Saint-Denis, et même à Alençon (Orne), pourtant, selon Christiane Taubira, la « prison la plus sûre de France ». Maxime [le prénom a été changé, NDLR] est gardien à la prison des Baumettes, à Marseille : 

« Agressions, insultes, provocations, menaces… Partout, c’est notre lot quotidien », confie-t-il à Valeurs actuelles. Une pression qui conduit certains aux pires extrémités, comme cette jeune surveillante de la prison de Fresnes retrouvée pendue le 12 octobre.

Les faits divers tragiques ne se comptent plus : « un collègue égorgé avec une lame de rasoir », un autre ébouillanté avec un cocktail à base d’huile, des tentatives de strangulation sur une gardienne. La violence est aussi forte entre détenus : 

« Les nouveaux venus subissent les pressions du caïd, les récalcitrants se font planter dans les douches », raconte un autre gardien. « En cas de bagarre entre détenus, nous n’intervenons que si nous sommes en nombre suffisant. »

Comment en est-on arrivé là ? Première raison : la densité carcérale. Il y a trop peu de places (57 473 au 1er septembre) au regard du nombre de détenus (67 088). Trop peu de gardiens aussi. Il leur est impossible de connaître chaque détenu. 

Dans certains établissements, ils sont 2 ou 3 surveillants pour 150 prisonniers. « Cet été, on était même 6 pour tenir 500 détenus, raconte Maxime. Les gardiens craquent, posent des arrêts maladie. On doit s’occuper de tellement de mecs ! Certains détenus ont la gale. On ne le sait même pas ! Parfois, on croit qu’un détenu est calme mais il “pète les plombs” quand une collègue lui donne un ordre : c’est un musulman radical… Et puis il y a les bipolaires : on ne sait jamais dans quel état on va les trouver. »

La question des fouilles est au coeur du malaise des personnels pénitentiaires. Le 18 juin, ils ont bloqué des prisons et manifesté pour réclamer l’abrogation de l’article 57 de la loi de 2009, qui interdit les fouilles systématiques au profit de fouilles “motivées”, qui ne peuvent viser toujours un même détenu. 

Dans les faits, cette interdiction était souvent contournée pour les prisonniers les plus dangereux. Certains ont porté plainte. Le Conseil d’État leur a donné raison, le 6 juin, en condamnant la centrale de Fleury-Mérogis. Et Christiane Taubira reste sourde aux demandes des syndicats : elle ne reviendra pas sur l’article 57.

 « Pour elle, rien n’est négociable, déplore Emmanuel Gauthrin. C’est un mur. » Le secrétaire général de FO pénitentiaire ne cesse de dénoncer « le laxisme généralisé » et la « politique de victimisation des détenus », conséquences de l’« idéologie » de la garde des Sceaux. 

Celle-ci ne s’en cache pas : elle milite pour « la fin du tout-carcéral ». « Madame Taubira s’est engluée dans une seule perspective : vider les établissements pénitentiaires à n’importe quel prix », conclut Emmanuel Gauthrin.

Pour les gardiens, c’est le casus belli : la sécurité est en jeu. La ministre a certes annoncé 33 millions d’euros d’investissements. Mais un détecteur à ondes millimétriques, utilisé dans les aéroports, coûte 160 000 euros… Si l’on ne fouille pas le détenu à la sortie du parloir et que l’on fait passer ses proches dans un détecteur insuffisamment sensible, « ce sera du no limit !, avertit Maxime.

 Franchement, abandonner les fouilles au sortir des parloirs, ça fait peur ». À côté des téléphones portables, de l’alcool, du cannabis, les fouilles révèlent chaque fois leur lot d’armes artisanales : couteaux, ciseaux, lames de rasoir, qui font de la prison un « supermarché criminogène ».

Les contrôles sont déjà déficients derrière les barreaux. Qu’en sera-t-il dehors, dans le cadre des mesures alternatives à l’incarcération, que Christiane Taubira veut multiplier : bracelet électronique, travaux d’intérêt général, prison à la maison ? Si le personnel de contrôle vient à manquer — il manque déjà —, rien n’empêchera le porteur d’un bracelet de commettre d’autres délits, voire des crimes. 

Le braqueur présumé, mis en examen pour le meurtre de Jacques Blondel, le 22 août, à Marignane, faisait l’objet d’un contrôle judiciaire… Pour Xavier Bébin, secrétaire général de l’Institut pour la justice, « le suivi et la surveillance de ceux qui y sont soumis sont quasi inexistants, d’autant plus que la tendance est plutôt à l’éducateur et moins au policier ». 

Quoique fervent militant des politiques de prévention, Thierry Sidaine, président de l’Association nationale des juges de l’application des peines (Anjap), le reconnaît : « Pour surveiller, il faut absolument le concours des forces de l’ordre… »

@MickaelFonton

http://www.valeursactuelles.com/prisons-loi-des-cités20131015.html

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Y’en a marre des emplois fictifs

Posté par ippolito le 19 octobre 2013

La maire d’Avignon aurait salarié son fils à l’Assemblée pour 5 000 € par mois

Marie-Josée Roig, maire UMP d’Avignon et ancienne ministre de la Famille de Jacques Chirac, a salarié son fils en tant qu’attaché parlementaire auprès d’elle alors qu’elle était députée du Vaucluse, de novembre 2007 à août 2012, d’après l’hebdomadaire du Dauphiné, Avi CityLocalNews. 

Jean-Christophe Roig aurait occupé ce poste en toute légalité durant 1 766 jours pour un salaire mensuel de 5 208,99 € bruts mais la nature de son travail reste incertaine.

D’après les documents que s’est procuré l’hebdomadaire, le fils de la maire d’Avignon n’a par ailleurs pris aucun jour de congés durant ses cinq années de travail parlementaire, ce qui lui a valu le paiement de ses congés payés au moment de son licenciement en août 2012.

 «Des indemnités compensatrices qui se montent à 7 660,38 €, sans compter des primes de 2 000 € tous les 6 mois et une prime de licenciement qui avoisinerait les 20 000 € l’ont mis à l’abri du besoin en attendant de trouver un nouvel emploi», assure Avi CityLocalNews. Jean-Christophe Roig touche aujourd’hui une indemnité de chômage d’une valeur de 2 761,80 €.

«Avec tous les mandats que j’ai eus, j’aurais pu le caser ailleurs»

Si l’affaire n’a rien d’illégal, la légitimité du poste occupé par le fils de Marie-Josée Roig est cependant remise en question par les anciens collaborateurs de l’ex-députée UMP.

Interrogé par l’hebdomadaire avignonnais, Fabien Strack, ancien directeur de cabinet de Marie-Josée Roig, assure que «Jean-Christophe Roig n’a jamais travaillé à l’Assemblée Nationale» et qu’à sa connaissance, «il n’a jamais été salarié.» 

Même son de cloche dans la mairie d’Avignon où l’ex-députée assurait que son fils travaillait «dans l’évènementiel.» L’attaché parlementaire, inconnu à l’Assemblée nationale et invisible à la mairie d’Avignon, aurait ainsi bénéficié d’une activité salariale aux frais du contribuable sans que l’on ait une quelconque trace de son travail.

Face aux accusations, Marie-Josée Roig, interviewée par Avi CityLocalNews, ne dément pas avoir aidé son fils : «Oui, j’ai aidé mon fils! Il faut se faire une raison : quand on est mère, on aime ses enfants. Je n’ai pas honte. Mon fils était sans travail, je l’ai aidé comme je l’aurais fait pour d’autres ! Avec tous les mandats que j’ai eus, j’aurais pu le caser ailleurs.» 

Elle assure cependant qu’il s’agissait d’un vrai emploi. «Il faisait la relation avec mon assistant parlementaire à Paris. Il m’accompagnait régulièrement à Paris et faisait remonter les demandes d’Avignonnais, il les rédigeait. Mon fils a un caractère très sociable, il connait beaucoup de monde à Avignon, il m’a fait rencontrer des administrés», assure-t-elle. Quant à la rémunération, elle conteste le chiffre de 5 208,99 € et parle d’un salaire «dans les 3000 €.»

LeParisien.fr

http://www.leparisien.fr/provence-alpes-cote-d-azur/la-maire-d-avignon-aurait-salarie-son-fils-a-l-assemblee-pour-5-000-eur-par-mois-19-10-2013-3241037.php

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Y’en a marre de la hausse des subventions au PSG

Posté par ippolito le 19 octobre 2013

LA SUBVENTION AU PSG TRIPLÉE PAR LA MAIRIE DE PARIS

La mairie de Paris a décidé de tripler sa subvention au PSG. La subvention au PSG passerait ainsi de 170 000 euros à 450 000 euros par an.

La mairie de Paris a décidé de tripler sa subvention au PSG. La subvention au PSG passerait ainsi de 170 000 euros à 450 000 euros par an.

La majorité PS a proposé, lors du Conseil de Paris, de multiplier par 3 le montant de la subvention allouée à la fondation PSG. La mairie de Paris avait versé 170 000 euros de subvention au PSG l’année dernière ( voir Les subventions cachées au PSG), mais souhaite donc désormais 450 000 euros de subvention à la fondation PSG en 2014.

Les élus EELV ont manifesté leur mécontentement quant à la décision d’augmenter la subvention à la fondation PSG. « Une subvention n’est pas acceptable en période de crise budgétaire. Le PSG déclare pour cette saison un budget annuel de 400 millions d’euros. Il a donc très largement les moyens de débourser 450 000 euros par an (0,1% de son budget !) pour financer ses actions sociales, plutôt que d’en confier la responsabilité aux Parisiennes et aux Parisiens » a ainsi déclaré Sylvain Garel, coprésident du groupe EELV au Conseil de Paris.

La fondation PSG sert à « favoriser l’insertion sociale et professionnelle de jeunes en grande difficulté d’emploi » et à « organiser des animations éducatives et sportives pour les enfants des quartiers sensibles et en particulier pour ceux qui ne partent pas en vacances« .

source: 20minutes

http://www.observatoiredessubventions.com/2013/la-subvention-au-psg-triplee-par-la-mairie-de-paris/

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Y’en a marre du coût des déplacements de Michel Vauzelle

Posté par ippolito le 19 octobre 2013

Michel Vauzelle, un président de région qui se déplace en hélicoptère pour un coût de 206 000 euros

Après la voiture de fonction, l’hélicoptère ! Comme en 2003, la chambre régionale des comptes vient d’épingler les dépenses somptuaires du président de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, Michel Vauzelle, également député socialiste. 

En cause : l’utilisation régulière d’un hélicoptère pour ses déplacements en région. « Sur la période du contrôle, c’est-à-dire entre 2006 et 2009, les dépenses atteignent 206 000 euros. Pour la chambre, le recours à ce moyen de transport onéreux ne devrait être qu’exceptionnel, ce qui n’a pas toujours été le cas. Elle a déjà exigé le remboursement de 27 624 euros », explique Le Figaro.

Inauguration d’une rame TER… en hélicoptère

Le site Marsactu.fr avait déjà relayé les conclusions sévères de la chambre régionale des comptes (CCR) début septembre. Exemple de l’utilisation de l’hélico ? Vauzelle a utilisé ce moyen de transport pour se rendre à l’inauguration… d’une rame de TER :

  »Ce marché a été passé pour des déplacements exceptionnels et/ou nécessitant une présence sur un lieu rapidement, ce qui ne semble pas toujours être le cas s’agissant par exemple de la signature d’une convention, de la rencontre avec une autorité, de l’inauguration d’une rame de TER ou de l’assistance à des obsèques », écrivent les magistrats de la CCR.

« Je n’ai plus mis les pieds dans un hélicoptère depuis trois ou quatre ans, car je sentais que c’était déplacé », s’est défendu Michel Vauzelle. Peut-être, mais cela n’a pas empêché la région PACA de passer, en juillet 2013, un nouveau marché d’un montant de 40 000 euros pour s’allouer les services d’un hélicoptère. Un contrat, pour l’instant, « pas utilisé », assure Vauzelle. Vu que le premier rapport de la CRC, en 2003, n’avait eu que très peu d’effet, on a hâte de lire le prochain rapport. A défaut d’hélicoptère, on peut suggérer l’utilisation d’un sous-marin de fonction, non ?

*** Sources
- A. de Broqua, « 206 000 euros pour des vols en hélicoptère », Le Figaro, 12.10.2013
- J. Vinzent, « Turbulences autour des vols en hélicoptère de Vauzelle », Marsactu.fr, 20.09.2013

http://www.politique.net/2013101201-vauzelle-helicoptere-region-paca.htm

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Y’en a marre de la hausse des impôts locaux

Posté par ippolito le 19 octobre 2013

Classement : ces villes où les impôts locaux (taxe d’habitation et taxe foncière) s’envolent

En 5 ans, la taxation par habitant a augmenté de plus de 40% à Clermont-Ferrand, Rennes, Angers, Metz ou Le Mans. Mais les champions restent Grenoble, Montpellier et Bordeaux.

Notre enquête porte sur les impôts locaux payés par les particuliers (taxe d’habitation et la taxe foncière). Le classement a été réalisé en prenant en compte son montant moyen par habitant. (SIPA)

Après avoir reçu l’addition salée de l’impôt sur le revenu, les contribuables ont jusqu’à ce dimanche 20 octobre pour payer leur taxe foncière sur Internet. Un mois de plus pour la taxe d’habitation. Et toujours cette même inflation fiscale : le niveau des impôts locaux par habitant dans les grandes villes a grimpé en moyenne de 30% depuis 2007.

Non seulement le Parlement a revalorisé les bases d’imposition, mais les élus ont aussi augmenté leurs taux. « Dans l’ensemble des 39 territoires étudiés, les impôts ont progressé, quel que soit leur niveau initial », pointe Stanislas Boutmy, du cabinet d’évaluation PES. La taxation moyenne par habitant a ainsi augmenté de plus de 40% depuis 2007 dans des villes comme Clermont-Ferrand, Rennes, Angers, Metz ou Le Mans. Et de près de 60% à Paris, où le taux était, il est vrai, très bas.

Fâcheuse coïncidence, les collectivités ont aussi vu leurs dépenses déraper, comme le pointe un rapport sévère de la Cour des comptes, publié le 14 octobre. Depuis trente ans, les dépenses locales ont grimpé de 3,1 % par an hors inflation, passant de 8,6 à 11,7% du PIB. Une progression spectaculaire qui ne s’explique que pour moitié par le transfert de nouvelles compétences. Et les élus ont le plus grand mal à inverser la tendance. Les seuls frais de fonctionnement ont encore augmenté de 2,8% en 2011, puis de 3,2% en 2012, regrette la Cour, qui appelle à mettre fin à cette dérive financée par le contribuable.

Une partie de cette hausse n’est pas liée à la gestion municipale

Certes, les collectivités ont des circonstances atténuantes. « Une bonne part des hausses de taxe foncière vient des départements, où le poids des dépenses sociales peut atteindre 60 à 70% du budget, tempère Christian Escallier, du cabinet CMK. L’Etat leur a octroyé des ressources inertes alors que les charges liées au revenu de solidarité active ne cessent d’augmenter avec la crise. »

 Les élus pâtissent aussi des normes imposées par l’Etat. Selon la Cour des comptes, les décisions nationales expliqueraient ainsi 30 à 40% de la hausse des frais de personnel en 2012. Le relèvement du traitement minimum des fonctionnaires et la hausse de la cotisation retraite des collectivités leur ont coûté plus de 700 millions d’euros. Et cela ne va pas s’arranger dans les mois à venir, avec la réforme des rythmes scolaires ou la revalorisation salariale des agents de catégorie C, nombreux au niveau local.

Mais ces contraintes ne suffisent pas à justifier le laxisme de certains élus, notamment des maires et présidents d’agglomération, qui n’ont pas eu à gérer de nouvelles compétences. Ainsi, sur les 39 villes étudiées par PES (voir à la fin de cet article), les dépenses de fonctionnement par habitant ont grimpé en moyenne de 14% depuis 2007, avec des pics au-delà de 30% pour Brest, Dijon ou Reims.

Des recrutements massifs qui pèsent lourd dans la balance

  »Beaucoup de villes sont encore dans l’idée qu’il faut créer des services (équipements sportifs, crèches…), plus ou moins justifiés selon les territoires, regrette Christian Escallier. Peu d’élus sont conscients que l’on est entré dans une autre époque, qu’il faut désormais se contenter de gérer l’existant, voire de réduire la voilure. »

Dans son rapport, la Cour se montre particulièrement sévère sur la gestion du personnel. Certes, les effectifs globaux ont tendance à se stabiliser. Mais cette modération fait suite à de fortes hausses liées, notamment, à la création des communautés urbaines. Alors qu’elles étaient censées mutualiser leurs services avec les villes, elles ont recruté à tour de bras.

A Carcassonne, les effectifs de la communauté d’agglomération ont triplé depuis 2002, tandis que ceux de la mairie continuaient à progresser de 8%. Surtout, les charges de personnel continuent à progresser vivement, de 3,3 % en 2012. La Cour pointe des régimes indemnitaires trop généreux, avec des promotions accordées de manière systématique et des primes incongrues, à l’image des « primes informatiques » distribuées à 233 agents de Haute-Corse. Elle déplore aussi une maîtrise approximative et coûteuse des heures supplémentaires. A Loos, dans le Nord, elles ont progressé de 40 % entre 2005 et 2010.

Plus choquant, les magistrats ont constaté que la durée légale du travail (1.607 heures) était rarement respectée. La durée effective plafonne à 1.567 heures à Marseille, soit une perte équivalente à 280 postes et 10 millions d’euros par an. A Béziers, on descend même à 1.548 heures pour la communauté d’agglomération, qui accorde à ses agents une demi-journée hebdomadaire de repos, y compris aux cadres.

« Le gouvernement a refusé de s’attaquer au millefeuille local »

Si des efforts évidents doivent être faits au sein de chaque collectivité, la Cour appelle aussi à une remise à plat du paysage administratif local, seule condition pour maîtriser durablement les dépenses. « Une organisation plus rationnelle et plus efficace devrait permettre des économies importantes sans remettre en cause les services fournis », écrivent les magistrats… qui ont peu de chances d’être entendus. Le gouvernement, déjà peu ambitieux dans ses intentions de réformes, a édulcoré son projet de loi sur les collectivités sous la pression des associations d’élus locaux.

« Le rapport de la Cour éclaire d’un jour sombre la réforme de la ministre Marylise Lebranchu, juge Romain Pasquier, chercheur à Sciences-Po Rennes. Le gouvernement a refusé de s’attaquer au millefeuille local et créé une sorte d’usine à gaz autour des conférences territoriales de l’action publique. » Ces conférences, réunissant élus et représentants de l’Etat, devront décider au cas par cas de la meilleure répartition des tâches entre les collectivités. De nouveaux cénacles censés permettre d’enrayer la dérive des dépenses. Pas vraiment de quoi rassurer le contribuable.

http://www.challenges.fr/economie/20131017.CHA5727/la-gestion-locale-provoque-l-indigestion-fiscale.html

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Y’en a marre des subventions douteuses

Posté par ippolito le 19 octobre 2013

Exclusif : le vert Zéribi et la subvention douteuse à 50 000 €

Karim Zéribi, député européen et candidat à l’élection municipale à Marseille sera-t-il la prochaine victime du système Guérini ? « Marianne » s’est procuré un document montrant que l’association Agir pour la citoyenneté du candidat écolo s’est vue accorder une subvention de 50 000 € du conseil général des Bouches-du-Rhône, présidé par Jean-Noël Guérini.

Karim Zéribi sera-t-il la prochaine personnalité politique marseillaise à se prendre les pieds dans le tapis délité du « système Guérini » ? 

Parti grand favori pour être le candidat des Verts aux élections municipales à Marseille, l’ancien conseiller de Jean-Pierre Chevènement a vu son intronisation gâchée par des révélations du Point.fr faisant état d’une visite de la police au conseil général des Bouches-du-Rhône, il y a plusieurs mois. 

Les fonctionnaires s’intéressent à son Association Agir pour la citoyenneté créée au début des années 2000 par Zéribi. Un soupçon pèse sur l’utilisation à des fins électorales de subventions dont le chroniqueur des Grandes Gueules de RMC aurait pu bénéficier grâce à sa proximité avec le président du Conseil Général, Jean-Noël Guerini et son frère, Alexandre, mis en examen dans le cadre d’un dossier de marchés publics présumés frauduleux.   
  
Révélée le 28 septembre, la curiosité des services de police à l’égard du candidat a eu l’effet d’une bombe : des militants écologistes ont refusé de participer à l’élection de Zéribi  lors de l’Assemblée générale des écolos qui se tenait le même jour. 

Quelque 270 militants ont pris part au vote sur les 380 adhérents écolos marseillais. Les frondeurs conduits par le conseiller municipal et porte-parole d’EELV dans la région, Sébastien Barles, – qui s’était déjà retiré du « processus de désignation mis en place par le parti »  en dénoncant un « clientélisme » et des « adhésions fantômes » de Zéribi  – se donnent deux mois pour constituer une liste dissidente pour faire front face au PS, à l’UMP, au FN… et faire pression sur Zéribi, déjà en campagne.  
  
Pour ce dernier, ces soupçons ne sont rien d’autre qu’un « procès d’intention ». A plusieurs reprise, l’ancien porte-parole de Guerini pour l’élection municipale de 2008 a expliqué n’avoir rien à se reprocher, estimant que « certains [voulaient] inventer une histoire » et martelant qu’il n’avait « jamais eu d’association financée par le conseil général ». 
  
Marianne s’est procuré un document du conseil général des Bouches-du-Rhône qui prouve le contraire. Il y est indiqué que son Association Agir pour la citoyenneté a fait une demande de subvention auprès du service de la vie associative « accordée » le 30 novembre 2007, soit quelques mois avant que Zéribi ne devienne porte-parole de Guérini. Montant : 50 000 euros. 

L’association Agir pour la citoyenneté a pour but – comme l’indique ce document – de « faciliter l’accès des habitants des quartiers populaires et notamment des jeunes à la citoyenneté » en facilitant notamment l’« Action d’inscription sur les listes électorales ». 

La somme débloquée proviendrait du FSI, pour fonds spécial d’intervention du CG13. « A l’origine c’est un fonds à l’utilisation restreinte qui doit permettre de débloquer de l’argent en cas d’urgence – un incendie par exemple – sans passer par les commissions qui attribuent les subventions, explique un conseiller général socialiste. Mais au fil du temps, il a été un peu transformé… » Certains parlent même de « ligne poubelle » destinée à faire marcher le « clientélisme du clan Guérini ». 
  
Le FSI et son usage discrétionnaire à destination d’associations proches du président du conseil géneral a fait l’objet d’un examen par la Chambre régionale des comptes qui pointe dans son dernier rapport un mécanisme servant « notamment à tenir fermement ses élus », selon Libération. 

Joint par Marianne, Karim Zéribi jure qu’il s’agit d’un « fantasme », de « mensonges ». Il assure que « l’association n’a jamais touché un centime ! ». « Si ce document n’est pas un faux, alors il faut croire que cette somme a été détournée », poursuit le député européen qui assure n’avoir rencontré Jean-Noël Guérini pour la première fois qu’en 2008, année de son élection comme conseiller municipal sur la liste Guérini à Marseille. 

http://www.marianne.net/Exclusif-le-vert-Zeribi-et-la-subvention-douteuse-a-50-000_a232877.html

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