Y’en a marre des promesses et des mensonges de François Hollande

Pas de hausse d’impôts pour le football, promettait le candidat Hollande

François Hollande, alors candidat à l’élection présidentielle, avait promis le 31 janvier 2012 à des dirigeants de clubs de football professionnels qu’ils seraient exemptés de hausse d’impôts, selon un document vidéo diffusé mercredi 6 novembre par i-Télé.

Mais le chef de l’Etat avait réaffirmé le 31 octobre que les clubs de football seraient soumis à la taxe à 75 % sur les hauts revenus – un prélèvement exceptionnel sur la tranche supérieure des revenus de plus de 1 million d’euros par an versés en 2013 et 2014. Les clubs de football français de Ligue 1 et Ligue 2 menacent, en réaction, d’une grève pour le week-end du 29 novembre.

Dans une brève vidéo réalisée durant la campagne présidentielle, à l’occasion d’une rencontre dans un hôtel parisien avec des représentants du football professionnel, selon i-Télé, le candidat socialiste formule l’engagement de ne pas surtaxer les clubs. « Je vous promets qu’il n’y aura pas d’augmentation d’impôts sur les clubs sportifs, c’est déjà un engagement », déclare-t-il.

Le président de l’Union des clubs professionnels de football (UCPF) a estimé sur i-Télé que François Hollande était désormais « prisonnier d’annonces un petit peu faites à l’emporte-pièce ». Cette vidéo, « ce n’est pas totalement une surprise », a commenté Jean-Pierre Louvel. « D’ailleurs, je l’avais un petit peu évoqué auprès du président de la République, je lui avais rappelé ce qu’il avait dit effectivement le 31 janvier [à l'occasion de la rencontre du 31 octobre à l'Elysée] » , a-t-il poursuivi.

« C’était une promesse et j’ajouterai à cela qu’il avait bien différencié les clubs de football des autres entreprises. Ce qu’il ne fait plus aujourd’hui », a relevé Jean-Pierre Louvel. « Ça veut dire que son analyse était bonne, mais que ses diagnostic ou ses remèdes sont très mauvais », a-t-il jugé. Les dirigeants du football professionnel sont « ouverts au dialogue », mais « pour dialoguer il faut être deux », a conclu le président de l’UCPF.

http://www.lemonde.fr/sport/article/2013/11/06/pas-de-hausse-d-impot-pour-le-football-promettait-le-candidat-hollande_3508806_3242.html

Y’en a marre des salaires de l’équipe de campagne de Sarkozy

Les salaires de l’équipe de campagne de Sarkozy : Henry Guaino (17 710 euros par mois), Emmanuelle Mignon (15 000 euros par mois)

Nicolas Sarkozy est généreux. Selon les comptes de campagne 2012, que Le Canard enchaîné a pu consulter, les cadres de son staff étaient très bien payés.

« Sur les 27 collaborateurs qui usinaient au QG de campagne, rue de la convention à Paris, le plus gros salaire était versé à l’un des quatre conseillers études du candidat. Il percevait net 17 710,55 euros ! Presque autant que le salaire de Sarkozy au château », s’étonne l’hebdomadaire.

Et qui est l’heureux bénéficiaire de cette belle rémunération ?

Henri Guaino. On comprend mieux pourquoi l’ancien conseiller s’est plaint de son salaire de député : comme nous vous l’avions indiqué, il gagnait 24 000 euros par mois à l’Elysée. Devenu conseiller du candidat, il n’émargeait donc plus qu’à 17 000 euros. Aujourd’hui, il est à 7 000. Un vrai déclassement.

Avec un salaire de 16 911 euros mensuels, le directeur de campagne, le préfet Guillaume Lambert, était le deuxième plus gros salaire du staff. Vient ensuite Emmanuelle Mignon, la responsable du projet avec 15 000 euros mensuels.

Et pour mettre en scène le projet d’Emmanuelle Mignon et les discours de Henri Guaino, l’UMP a sorti le grand jeu : le discours de la place de la Concorde, le 15 avril 2012, a coûté 1,07 million d’euros. Celui du 1er mai, au Trocadéro, 660 000 euros. Ses deux plus gros meetings ont été organisés par la société Agence Publicis, qui s’occupe désormais des réunions de l’Association des Amis de Nicolas Sarkozy… sans Sarkozy.

*** Source
- « Les mécomptes de Nicolas Sarkozy », Le Canard enchaîné n°4853, 30.10.2013

http://www.politique.net/2013110501-salaires-staff-sarkozy.htm

Y’en a marre de la dette de l’UMP

L’UMP, plombée par une dette de plus de 108 millions d’euros, selon le Canard

Le Canard enchaîné assure ce mercredi que la dette de l’UMP est deux fois plus importante qu’annoncée par le parti. 

L’addition est salée. Si l’on en croit Le Canard enchaîné en kiosques ce mercredi, l’UMP afficherait plus de 108 millions d’euros de dettes au lieu des 55 millions prévus par le premier parti d’opposition. 

Le journal satirique détaille ensuite la structure de cette dette colossale. Une bonne partie est un héritage du RPR: à sa création, en 2002, l’UMP avait récupéré une note de 31 millions d’euros, réduite à 9 millions après la campagne présidentielle de 2007.  

Mais durant le quinquennat de Nicolas Sarkozy, les dépenses augmentent à nouveau et la dette aussi: 41 millions d’euros au 31 décembre 2011. 

On connaît la suite: les défaites électorales font chuter le montant du financement public et les dépenses liées aux campagnes de 2012 gonflent les dépenses. Résultat: près de 40 millions d’euros de dette pour la seule année 2012.  

108 millions d’euros de dettes. Vite, un nouvel UMPthon? 

En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/actualite/politique/ump/l-ump-plombee-par-une-dette-de-plus-de-108-millions-d-euros-selon-le-canard_1297149.html#PrhrZHreoPfaQmZx.99