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Y’en a marre de la crise

Posté par ippolito le 9 novembre 2013

Et si la reprise était déjà finie ?

Et si Standard & Poor’s avait raison ? Publiées par l’Insee et les Douanes, les statistiques du jour sont très maussades. La production manufacturière a recule de 0,7% en septembre, le commerce extérieur reste dans le rouge. L’investissement dans l’industrie devrait se replier de 7% cette année et de 2% en 2014.

Le gouvernement a-t-il vendu la peau de l’ours ? Après avoir martelé cet été que la France était sortie de la crise, que la reprise était devenue enfin une réalité, l’exécutif devrait afficher davantage de prudence au cours des prochains. Après être brièvement passé dans le vert, la plupart des indicateurs son repassés dans le rouge. La dégradation de la note souveraine de la France par Standard & Poor’s symbolise toutes les incertitudes pesant sur l’économie tricolore.

En septembre, la production manufacturière a reculé de 0,7%. Au troisième trimestre, elle affiche un recul de 1,1%. La consommation des ménages n’est guère plus vaillante, celle-ci ayant cédé 0,1% en septembre mais aussi au troisième trimestre.

Quant au commerce extérieur, malheureusement, il reste encore et toujours dans le rouge. Les Douanes ont indiqué ce vendredi que le déficit commercial avait atteint 5,8 milliards en septembre. Il dépasse les 16 milliards au troisième trimestre. Certes, le gouvernement n’espère pas parvenir à équilibrer le solde des échanges manufacturés avant 2017. L’horizon est donc lointain. Toutefois, il serait bon, pour que cet objectif soit atteint, que la tendance au creusement de la balance commerciale s’inverse.

Au regard de ces éléments, les statistiques portant sur la croissance au troisième trimestre, que l’Insee communiquera jeudi prochain, seront donc très attendues Probablement avec un peu d’angoisse à Bercy. L’Insee anticipe une stabilité du PIB.

En 2013, l’investissement est très mal orienté…

Alors que le gouvernement vise une croissance de 0,9% -1% l’année prochaine, le millésime 2014 ne s’annonce pas vraiment flamboyant. Selon l’enquête de conjoncture dans l’industrie réalisée après des chefs d’entreprises, l’investissement devrait chuter de 7% cette année. « En 2013, la baisse des dépenses d’équipement reste soutenue dans le secteur du matériel de transport (-20 %) avec une forte diminution dans le secteur automobile (-27 %) », précise l’Insee.

Bis repetita en 2014

Et l’année prochaine ? L’investissement est anticipé en baisse de 2% l’année prochaine. Selon les prévisions de l’Institut, la moitié des investissements soutiendrait le renouvellement et la modernisation des équipements (53 %) légèrement au-dessus de la moyenne sur vingt ans (de 2 points). La part des investissements destinés à l’extension des capacités de production ou à l’introduction de nouveaux produits (27 % en 2014) resterait légèrement plus faible que sa moyenne sur vingt ans (-3 points).

Un effet prochain du CICE ?

La morosité de la demande intérieure et extérieure n’explique pas à elle seule ce recul de l’investissement. « La perte passée de compétitivité se traduit par un recul des montants des résultats qui pourrait durablement brider le potentiel relatif d’investissement de l’industrie », avancait la récente enquête de l’institut COE-Rexecode sur la compétitivité française. A moins que les effets du crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) sur l’investissement ne soient bientôt perceptibles.

http://www.latribune.fr/actualites/economie/france/20131108trib5c28d7927/et-si-la-reprise-etait-deja-finie.html

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Y’en a marre des agences de notation et surtout de la politique de François Hollande

Posté par ippolito le 9 novembre 2013

L’agence de notation Standard & Poor’s sanctionne le ras-le-bol fiscal

Pour l’agence de notation, les gouvernements successifs ont usé jusqu’à la corde les hausses d’impôts, au point de menacer le redressement des comptes.

Un manque de réformes pour retrouver une croissance digne de ce nom, une incapacité à réduire les dépenses publiques et une marge de manoeuvre réduite pour encore augmenter les impôts. Standard & Poor’s n’y va pas par quatre chemins pour justifier sa nouvelle dégradation de la note de la France. 

La stratégie économique de François Hollande est clairement dans le collimateur. Après avoir perdu la meilleure note possible (AAA) en janvier 2012 dans la grille de Standard & Poor’s, l’Hexagone tombe du coup encore d’un cran, à AA, une note qui reste toutefois parmi les meilleures.

Une croissance qui devrait rester anémique

Malgré la promesse du président d’inverser la courbe du chômage d’ici à la fin de l’année, l’agence de notation américaine considère désormais que les politiques économiques menées depuis sa dernière décision de notation en novembre 2012 (maintien de la note avec perspective négative) n’ont pas significativement réduit le risque que le chômage se maintienne au-dessus de 10 % d’ici à 2016. Son niveau actuel réduirait d’ores et déjà la capacité du gouvernement à mener de nouvelles réformes et réduirait la croissance potentielle du pays à long terme. 

Après une année de progression de l’activité proche de zéro en 2013, Standard & Poor’s s’attend à la voir remonter à seulement 1 % en moyenne en 2014 et 2015, un niveau sensiblement inférieur aux espérances du gouvernement de 1,7 % pour 2015.

Pas assez d’efforts sur la baisse des dépenses 

Sur le plan des finances publiques, Standard & Poor’s s’inquiète de voir le gouvernement repousser sans cesse ses objectifs de baisse du déficit. De 3 % en 2013, la cible a d’abord été révisée à 3,7 %, puis 4,1 %. Et l’ajustement réalisé s’est opéré presque exclusivement via des hausses d’impôts, alors que le poids des prélèvements obligatoires était déjà élevé. 

Standard & Poor’s s’inquiète manifestement du ras-le-bol fiscal qui a obligé le gouvernement à reculer à plusieurs reprises. Le risque serait d’autant plus grand pour le redressement des comptes que les mesures prises et envisagées à l’avenir pour baisser les dépenses sont considérées comme « relativement modestes ». Résultat, Standard & Poor’s s’attend à voir la dette continuer à augmenter.

« Jamais un gouvernement n’avait conduit autant de réformes » (Moscovici)

Autant de jugements que Pierre Moscovici a immédiatement qualifiés de « critiques et inexacts ». Le ministre de l’Économie et des Finances « rappelle que le gouvernement a mis en oeuvre au cours des dix-huit mois écoulés des réformes d’envergure pour redresser l’économie du pays, ses finances publiques et sa compétitivité grâce à une méthode fondée sur l’écoute et le dialogue ». 

Il considère surtout que « jamais un gouvernement n’avait conduit autant de réformes en un temps si court, et dans un contexte conjoncturel aussi difficile ». Il cite notamment « le pacte pour la croissance, la compétitivité et l’emploi, la loi sur la sécurisation de l’emploi, le chantier en cours de la modernisation de l’action publique, la réforme des régimes de retraite, la création de Bpi France, la réforme bancaire ».

Standard & Poor’s reconnaît que l’accord sur la réforme du marché du travail du 11 janvier dernier ou encore le crédit d’impôt compétitivité-emploi et d’autres réformes sectorielles sont positifs, mais pour autant elle ne les considère pas moins comme insuffisantes pour revigorer la croissance. 

L’agence américaine regrette le manque de flexibilité de l’économie française en comparaison avec ses grands concurrents européens. Elle a toutefois assorti son jugement d’une perspective stable, c’est-à-dire que le risque d’une nouvelle dégradation dans les deux ans est inférieur à un sur trois, tout comme la perspective d’une remontée de la note. 

http://www.lepoint.fr/economie/l-agence-de-notation-standard-poor-s-sanctionne-le-ras-le-bol-fiscal-08-11-2013-1753532_28.php

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Y’en a marre des magouilles des Balkany

Posté par ippolito le 9 novembre 2013

Le couple Balkany visé par une enquête pour «blanchiment de fraude fiscale»

Patrick Balkany, le député-maire UMP de Levallois (Hauts-de-Seine), et son épouse Isabelle sont encore une fois dans le collimateur de la justice. Selon les informations du Monde, le parquet de Paris a ordonné mercredi une enquête préliminaire à leur encontre pour «blanchiment de fraude fiscale». 

 Les juges soupçonnent le couple d’avoir caché au fisc une partie de son patrimoine pendant de nombreuses années. Selon le quotidien, l’Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (OCLCIFF) est chargé de l’enquête des investigations.

Patrick Balakany est déjà soupçonné d’avoir employé un chauffeur de la mairie à des fins personnelles aux frais du contribuable et son nom est aussi évoqué dans une affaire d’emploi fictif. Cette nouvelle procédure fait suite aux déclarations de Didier Schuller, ancien collaborateur et ami de Patrick Balkany. 

Schuller, qui dirigeait l’Office des HLM du 92 quand Balkany en était le président, tente de prouver que ce dernier a détourné de l’argent public dans les années 1990. Le 23 octobre, il a soumis aux juges d’instruction anti-corruption Renaud Van Ruymbeke et Roger Le Loire quatre documents prouvant, selon lui, que l’édile levalloisien a «blanchi 33 millions de francs (6,47 millions d’euros, ndlr) et qu’il possède un patrimoine caché.»

Des transferts d’argent suspects

Balkany aurait effectué une série de montages financiers à cette époque pour placer de l’argent blanchi dans des paradis fiscaux. Selon un document bancaire daté de 1991 et soumis aux deux juges, une société offshore baptisée Lecaya, et dont Balkany était l’ayant-droit, a versé 11,025 millions de francs (2,3 millions d’euros) à une holding suisse baptisée Supo. Or, au même moment, cette holding a versé 31,5 millions de francs (4,8 millions d’euros) en trois fois entre 1989 et 1991 sur le compte de l’ancien président de l’Office des HLM, selon un  rapport de police datant de juin 1998. 

Cet argent avait officiellement été versé au titre du rachat de près de 50% de la société de prêt-à-porter de la famille Balkany, Laine et Soie Rety. Mais l’auteur du rapport de police avait émis un doute, écrivant que cette opération commerciale pouvait «avoir servi à masquer le versement de fonds à M. Patrick Balkany, alors président de l’Office départemental HLM du 92».

Villa avec piscine sur l’île Saint-Martin

Parmi les documents que Didier Schuller a soumis aux magistrats, alors qu’ils l’interrogeaient sur une toute autre affaire (celle du financement de la campagne de Balladur en 1995), figure également un document bancaire attestant l’ouverture d’un compte en Suisse auprès de l’agence zurichoise d’ABN Amro en 1994, dont l’existence a déjà été révélée par Le Point début octobre. Ce compte, dont on ne sait s’il a été déclaré au fisc français, était crédité de 1,6 millions de francs suisses (1 million d’euros) en 1996, selon les informations du «Parisien-Aujourd’hui en France».

Les juges Van Ruymbeke et le Loire ont également pu lire un rapport de police de 2001 montrant que Patrick Balkany «possède un compte bancaire dans la partie hollandaise de l’île» de Saint-Martin (Antilles françaises), «qu’il utilise pour ses besoins personnels» et dont on ne sait pas non plus s’il a été déclaré au fisc français. Le rapport indiquait en outre que le maire de Levallois possédait sur l’île antillaise une villa avec piscine baptisée «Maison du soleil».

http://www.leparisien.fr/faits-divers/le-couple-balkany-vise-par-une-enquete-pour-blanchiment-de-fraude-fiscale-08-11-2013-3298493.php

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Y’en a marre des promesses et des mensonges de François Hollande

Posté par ippolito le 9 novembre 2013

La retraite au Flamby

De reculades en abandons, à coup de promesses non tenues, François Hollande a finalement gelé la nouvelle taxe, appelée à tort l’écotaxe, se refusant provisoirement à l’abandonner malgré les pressions de la rue en colère.

Mais quels vont être les prochains pas de coté ?

Alors rien d’étonnant à ce que le nombre de ceux qui soutiennent encore le président en exercice soit le plus bas qu’ait jamais connu cette république. lien

Au terme de 18 mois de mandat, le bilan n’est pas brillant.

Bien sur la crise est là, les emplois continuent à s’envoler, à coup de délocalisations, de faillites, et on constate que les patrons préfèrent d’abord sauvegarder leur capital, peu émus semble-t-il par le sort de ceux qui vont être condamnés à la lente descente en enfer social.

Les patrons des grands groupes sortent grands vainqueurs de la crise, puisque leurs salaires et autres avantages n’ont cessé de progresser, et les inégalités entre les salaires des patrons et des employés ne cessent de se creuser.

En effet, une étude du cabinet Proxinvest à révélé que les plus gros salaires des PDG du CAC 40 était en moyenne de 3,9 millions d’euros, le pompon étant décroché par le PDG de Dassault, Bernard Charlès, avec 14,9 millions d’euros, soit 774 Smic annuels. lien

Quid de la réaction présidentielle, lui qui affirmait « mon ennemi, c’est la finance  », quid des stocks options, des bonus, des parachutes dorés, contre lesquels il n’a pris aucune mesure sérieuse ? lien

Les reculades se multiplient, et on attend en vain que quelque chose soit fait pour réduire l’écart entre les hauts et les bas salaires (lien), pour que les banques d’affaires soient séparées des banques de dépôt, (lien), que des mesures soient prises refusant le dictat des grosses entreprises qui exercent un chantage odieux sur les travailleurs, menaçant de les licencier si elles n’obtiennent pas toujours plus de flexibilité (lien),

Il existe pourtant une alternative.

Si l’on considère à juste titre que « le travail est mort  », ou du moins qu’il sera de moins en moins présent, au vu de la multiplication des robots, et autres machines outil, et de la démographie galopante de la planète, il y a une solution, pour l’instant peu envisagée en haut lieu, même si elle trouve de plus en plus de défenseurs, le Revenu de base.

Qualifiée d’utopique, voire d’immorale, puisqu’il s’agit d’offrir sans contrepartie 1000 euros (ou plus) à chaque citoyen, elle reste l’une des rares portes de sortie de crise permettant un partage équitable des ressources, et en redonnant du pouvoir d’achat au citoyen, elle pourrait relancer la consommation, stoppant les faillites et le chômage. lien

A ceux qui affirment que le financement de cette mesure salutaire serait impossible, Béatrice Parrino, dans les colonnes du « Point  » (n° 2145-octobre 2013) rappelle qu’il est déjà possible pour une personne sans emploi de recevoir plus de 1700 € en cumulant toutes les aides sociales possibles.

D’ailleurs des personnalités politiques, telles Dominique de Villepin, qui le limite à 850 €, des partis, tels EELV, soutiennent d’ores et déjà cette mesure sociale. lien

On peut signer l’initiative européenne lancée sur ce lien, initiative qui se termine début 2014, et qui obligerait l’Europe à s’emparer de la question.

Dans un autre domaine, le nucléaire par exemple, alors qu’officiellement, le président assure vouloir tenir la promesse de tourner la page du nucléaire, en commençant par fermer Fessenheim, puis en réduisant de 75% à 50% la part de l’électricité nucléaire, si l’on en croit Delphine Batho, ce même gouvernement va prendre sous peu la décision de prolonger la vie des vieilles centrales, en les autorisant a fonctionner pendant 50 ans. lien

On essaye de comprendre ?

La décision qui va être prise est grave et comporte des risques, car si des éléments peuvent être remplacés, comme les générateurs de vapeur, d’autres ne peuvent pas l’être, comme par exemple les cuves des réacteurs, et personne ne peut apporter la preuve d’une bonne tenue à plus long terme des matériaux soumis aux irradiations, à la corrosion, d’autant que des doutes existent sur l’état des cuves de réacteurs.

D’ailleurs pour beaucoup d’observateurs, les jeunes centrales nucléaires sont autant dangereuses que les anciennes. lien

On se souvient que des soupçons existent sur les potentielles fissures de 22 réacteurs nucléaires en fonction actuellement dans le monde, même si actuellement les réacteurs français ne semblent pas concernés. lien

55 milliards vont donc être débloqués pour rafistoler les vieux réacteurs : la facture énergétique des français avait fait un bond l’été dernier, et en fera un autre en 2014, et il est probable que la progression continuera au fil des mois. lien

Le « fameux » EPR considéré par les nucléocrates comme le « fleuron nucléaire » ne cesse de prendre du retard, et sa facture s’allonge, passant de 3 milliards initiaux à bientôt 9… pas étonnant que la facture énergétique s’en ressente. lien

On finirait par douter de la volonté présidentielle concernant ce chapitre énergétique, car la décision de prolonger les réacteurs nucléaires est pour le moins contradictoire..

Il n’y a quasi pas un seul jour sans qu’on nous annonce un « incident » sur telle ou telle centrale.

Le 31 octobre, c’est le Tricastin qui faisait des siennes, (lien) suivant l’arrêt d’urgence d’un réacteur le 24 octobre (lien), le 6 novembre, c’était Fessenheim…lien et au mois de septembre, un autre « incident » avait blessé deux travailleurs (lien)…cet incident suivait celui du 2 juillet 2013 avec la panne d’une pompe du circuit primaire. (lien)…à quand le prochain ?

Du nucléaire, on pourrait passer sans transition à la guerre, surtout à celle au Mali, dont les médias n’évoquent quasiment jamais les liens étroits qu’elle a avec le nucléaire et les mines d’Uranium qu’exploite Areva, au Niger, là même où des otages employés par l’entreprise nucléaire avaient été capturés. lien

Il est d’ailleurs probable que la libération de 4 d’entre eux a été possible grâce au versement d’une rançon par Areva, d’environ 20 millions, s’il faut en croire les déclarations de Dorothée Moisan, journaliste à l’AFP. lien

Pour faire bon poids, on pourrait aussi évoquer l’accusation faite par « l’Observatoire du nucléaire  » dénonçant Areva responsable d’après l’ONG de corruption au Niger. lien

Non, le gouvernement préfère parler de terroristes, n’évoquant pratiquement jamais les justes récriminations des habitants d’Arlit, village proche du site d’extraction d’uranium d’Areva.

Les villageois habitants à proximité du site d’extraction nucléaire se plaignent à juste titre du peu de cas fait de leur environnement : la radioactivité est présente partout, et ils s’indignent logiquement que la manne financière dégagée par cette exploitation ne leur profite pas. lien

Selon l’accord signé, l’exploitant n’est pas tenu de verser plus de 5,5% de ses revenus à l’état nigérien, et de toute façon les 22 milliards de dollars perçus ne concernent quasi pas les populations impactées par l’exploitation nucléaire. lien

Alors comment ne pas constater les liens étroits entre cette guerre et la mine d’Areva, puisque la France a terriblement besoin de cet uranium pour faire tourner son parc nucléaire, uranium que nous importons en quasi-totalité, 30% de celui-ci venant du Niger. lien

Tant que la juste répartition des richesses issues de l’exploitation nucléaire n’aura pas été revue, il n’est pas difficile de comprendre que la situation restera instable.

Sur la question « grands travaux inutiles », en relation avec l’écotaxe, le projet Lyon Turin vient d’être validé par une poignée de députés : en effet, malgré le rapport Duron qui a conseillé au pouvoir l’abandon du projet, malgré l’avis de la Cour des comptes (lien), 57 députés, dans une chambre législative quasi vide, ont voté pour la mise en œuvre de ce grand projet inutile, qui coutera près de 30 milliards au pays, censé relier Lyon à Turin, alors que le projet s’arrêtera à 30 km de Lyon. lien

Est-ce bien le moment de jeter l’argent par les fenêtres au moment où le gouvernement racle les fonds de tiroirs pour pallier aux urgences ?

Peut-être pour des questions d’orgueil mal placé, le pouvoir ne peut annuler purement et simplement les mauvais choix qu’il a fait, et préfère « geler » les décisions, mais cela ne reste-t-il pas contre productif.

De Notre Dame des Landes à la taxe qualifiée d’éco, en passant par tous les grands projets inutiles, n’est-il pas temps pour ce gouvernement de reconnaitre tout simplement ses erreurs, et de tourner la page, en appliquant enfin les promesses du fameux discours du Bourget ?

Alors comment s’étonner aujourd’hui de l’étendue de la déception des électeurs, à la hauteur des attentes qu’avaient fait naitre le discours ambitieux du Bourget, et comment ne pas comprendre la montée de la colère citoyenne, laquelle s’est mis des bonnets rouges sur la tête, et s’est mis en tête de ne plus accepter l’inacceptable ?

Comme dit mon vieil ami africain : « qui mendie en silence, meurt de faim en silence  ».

Olivier Cabanel

http://www.agoravox.fr/actualites/politique/article/la-retraite-au-flamby-143366

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