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Y’en a marre des mensonges de François Hollande

Posté par ippolito le 11 novembre 2013

Non monsieur le président, les dépenses ne baisseront pas !

Comme on pouvait le craindre, le plan d’économies «historique» annoncé par le gouvernement est surtout un gros coup de com.

Square Desaix dans le XVe arrondissement, à deux pas de la tour Eiffel, les fonctionnaires de l’Agence nationale des services à la personne (ANSP) font leurs cartons. Le ­téléphone sonne dans le vide et le site Internet n’est plus mis à jour. 

Et pour cause, l’Etat a décidé de fermer cette structure et de rapatrier ses personnels et ses activités au sein du ministère de l’Economie, son organisme de tutelle. Bilan pour les finances publiques : environ 2 millions d’euros de moins à verser en loyers et frais de fonctionnement à partir de 2014.

Voilà au moins un exemple d’économies que le président de la République pourra mettre en avant ! Cela fait des semaines qu’avec son Premier ministre il tente de persuader l’opinion de sa farouche volonté de tailler enfin dans la bête pour résorber les déficits. 

D’accord, jusqu’à présent, il a surtout fait valser les impôts, il en convient. Mais, à partir de maintenant, promis juré, tout va changer : c’est en rabotant les dépenses publiques qu’il ira chercher les marges de manœuvre budgétaires, et tant pis si ça ne plaît pas à tout le monde ! 

«Jamais notre pays n’a entrepris un tel effort», s’est ­exclamé avec des accents churchilliens Jean-Marc Ayrault en présentant le projet de loi de finances 2014. Et c’est vrai que, sur le papier, le budget de l’an prochain en jette : les crédits ­publics devraient y être guillotinés de 15 milliards d’euros.

Le problème, c’est que ce prétendu coup de machette tient surtout du coup de bluff. Car à y regarder de près, le gouvernement ne va pas du tout réduire les dépenses de 15 milliards : il va juste éviter qu’elles… n’augmentent de 15  milliards. Nuance… 

Pour comprendre cette finesse, il faut se rappeler que, d’une année sur l’autre, les sommes engagées par l’Etat et la Sécurité sociale gonflent mécaniquement : les prestations ­sociales et les achats sont renchéris par l’inflation, les salaires des fonctionnaires progressent à l’ancienneté, les remboursements de santé s’accroissent ­naturellement du fait du vieillissement de la population, bref, la barque se charge toute seule. 

«Si l’on ne faisait rien, elle s’alourdirait de 13 à 15 milliards», confesse le socialiste Christian Eckert, rapporteur général de la commission des Finances de l’Assemblée nationale. 

Pour autant qu’on les réalise, les économies «historiques» annoncées pour 2014 serviront, pour l’essentiel, à compenser cette dérive. Et le peu qui reste sera mangé par de nouvelles dépenses.

Le budget 2014 prévoit ainsi une saignée au ministère de la Défense, mais il programme en parallèle une hausse des ­crédits et des créations de postes à celui de l’Education nationale. L’Ecologie va être rabotée de son côté, mais l’Emploi comptera de nouveaux fonctionnaires. Et ainsi de suite. 

Au total, le gouvernement imposera l’an prochain 1,8 milliard d’économies et 13 123 suppressions de postes à ses actions non prioritaires, mais il accordera 2,2 milliards de nouveaux crédits et près de 11 000 emplois supplémentaires pour celles dont il entend encourager l’activité.

Si bien que, en fait de 15 milliards, la vraie baisse de la dépense de l’Etat se limitera à 100 millions d’euros, autant dire une poussière au regard des 370 milliards d’euros du budget et de la formidable campagne de communication orchestrée par l’exécutif. «On se moque de nous», s’insurge Agnès Verdier-Molinié, la directrice du think tank libéral iFrap.

A la décharge de François Hollande, ce microrésultat est tout de même meilleur que les piètres performances enregistrées par son prédécesseur. 

En tenant compte de la Sécurité ­sociale et des collectivités ­locales, la dépense publique corrigée de l’inflation a progressé en moyenne de 1,4% par an entre 2008 et 2011. L’an prochain, on peut s’attendre à seulement 0,4% de hausse, suivi d’un modeste + 0,2% en 2015. Les Français vont donc assister à un «freinage accentué de la dépense publique», comme l’écrit joliment la Cour des comptes. N’oubliez pas de ­boucler votre ceinture…

Si encore François Hollande avait profité de l’occasion pour entreprendre de vraies réformes ! Réorganiser en profondeur l’administration, reca­librer notre Etat providence, redéfinir notre modèle social tout entier, comme l’a fait ­Gerhard Schröder en Allemagne il y a dix ans… 

Par-delà les comptes d’apothicaire et les poignées de milliards, c’est cela, le véritable enjeu de cette affaire de dépenses. Et cela suppose de bousculer pas mal de monde et d’idées reçues.

Au lieu de quoi, toute la ­stratégie de l’Elysée consiste aujourd’hui à faire le moins de vagues possible. Le remplacement de la RGPP (révision ­générale des politiques publiques) par l’actuelle MAP (modernisation de l’action publique), dès le début du quinquennat, en est sans doute la meilleure illustration. 

La nouvelle méthode de réorganisation de l’administration se veut non violente, en rupture complète avec la «brutalité» de ­Nicolas Sarkozy, qui a laissé de mauvais souvenirs aux fonctionnaires. Avec la MAP, point de souffrance et peu de sacrifices : chaque idée d’optimisation doit «remonter» des ministères concernés vers les services du Premier ministre, et non être «imposée» d’en haut.
 
Résultat : on ne fait rien, ou presque. Et on évite comme la peste les sujets qui fâchent. Le dynamitage du millefeuille ­administratif, qui coûte des fortunes au contribuable ? Rayé des préoccupations. La remise à plat de notre système de retraite ? 

Définitivement écartée du programme. Le reprofilage des prestations d’assurance-maladie, afin d’équilibrer durablement la Sécu ? Pas du tout à l’ordre du jour. La remise en cause des 35 heures pour les agents de l’Etat, qui pourrait nous faire gagner des milliards ? Elle tient de la grossièreté. 

Quant à la refonte du statut de la fonction publique, qui génère tellement de gaspillages et nuit tant à la productivité de notre administration, elle reste le ­tabou absolu. Pour économiser 2 milliards d’euros sur la masse salariale, Jean-Marc Ayrault a simplement prévu de geler le point d’indice (les agents de catégorie C auront des compensations) et d’accorder moins de mesures catégorielles.

Pour le reste, les quelques économies imposées sur le terrain ressemblent davantage à une addition de bouts de chandelle qu’à un tour de force historique. L’annonce de la baisse de 2% 
sur le fonctionnement courant des ministères devrait, par exemple, rapporter tout au plus entre 200 et 400 millions d’euros en 2014. 

Pour atteindre cet objectif, le gouvernement table sur la dématérialisation des procédures (la télédéclaration de vos impôts, par exemple) et la mutualisation des achats d’ordinateurs, imprimantes, voitures ou timbres de tous les ministères et établissements publics par le Service des achats de l’Etat (SAE). Ce dernier a ainsi réussi à négocier un rabais de 46% sur des modèles Renault.

 Astucieux, mais toutes les entreprises pratiquent ce genre de chasse aux coûts depuis longtemps. Quelques simplifications viendront s’ajouter à ce pseudo-programme de modernisation : la carte d’identité sera bientôt valable quinze ans au lieu de dix, et il sera possible de payer en ligne les cartes grises…

Il faudra aussi compter avec quelques coupes plus hasardeuses, comme celle qui touche le budget des douaniers : leurs véhicules ne sont plus remplacés à neuf au bout de quatre ans comme c’était l’usage. Résultat, «lors des chasses sur l’autoroute, on a du mal à suivre les trafiquants», ­regrette Vincent Thomazo, ­secrétaire général du syndicat Unsa-Douanes. 

Les contrôleurs des impôts à qui l’on demande de ne plus aller vérifier les comptes des entreprises situées trop loin des ­bureaux pour économiser sur les frais de déplacement ne sont pas très contents non plus. Mais dans l’ensemble, Jean-Marc ­Ayrault n’a pas cassé beaucoup d’œufs pour faire son omelette. L’an dernier, il nous promettait une baisse de 5% des dépenses de fonctionnement. Or, à fin juillet, celles-ci étaient encore en progression de 3% !

Pour repasser le mistigri aux voisins, par contre, le chef du gouvernement est un champion. Car ses chers ministères et sa chère administration, prétendument pressurés comme des citrons, ne supporteront en réalité pas même la moitié de l’effort. 

Le reste ? Matignon l’a transmis avec ses compliments à d’autres acteurs de la vie publique. D’abord, les collectivités locales, dont l’Etat réduira l’an prochain la dotation et qui devront se débrouiller pour économiser la différence. Au regard de leurs 200 milliards d’euros de budget, ce sacrifice peut paraître bien léger. Mais rien n’est facile quand il s’agit de tailler dans le dur.

Le comité des finances locales, qui représente les élus locaux, a donc exprimé sa «vive préoccupation» et demandé à ce que cette mesure soit réversible – autrement dit que l’on puisse envisager une hausse équivalente dans deux à trois ans. 

Mais rien ne dit que les édiles auront la patience d’attendre. Une fois passées les municipales de mars, beaucoup d’entre eux seront sans doute tentés de compenser la pingrerie de l’Etat par une hausse de leurs propres impôts, taxe d’habitation, taxe foncière ou d’enlèvement des ordures ménagères… La prétendue baisse des dépenses se transformera alors en hausse des prélèvements.

Pour réaliser «sa» prouesse d’économiser 15 milliards, le gouvernement compte aussi beaucoup sur les opérateurs de l’Etat (BNF, Météo-France, Cned…). 

Entre 2007 et 2012, ces 556 organismes publics (440 000 employés, 50 milliards de budget) ont été traités comme des rois, leurs moyens financiers ont progressé de 15% et leurs ­effectifs de 6%. Ils vont désormais devoir se mettre au régime sec et rendre près de 1,2 milliard à l’Etat. 

Chez certains d’entre eux, par exemple le Centre national du cinéma (CNC), Bercy ira de lui-même se servir dans la trésorerie. Dans d’autres, comme l’Agence de l’environnement (Ademe) ou les CCI, il prélèvera une dîme sur les taxes dites «affectées», que les opérateurs collectent pour leur compte propre. 

Une taxe sur la taxe, en quelque sorte. Mais, comme toujours dans ce genre de situation, ces organismes font jouer leur réseau, passent des coups de fil dans les cabinets ministériels, font planer un risque pour l’emploi et menacent d’abandonner certaines missions. Grâce à quoi, jusqu’à maintenant, ils ont toujours réussi à éviter d’être tondus. Et rien ne dit qu’ils ne s’en sortiront pas encore cette fois-là.

Enfin, le gouvernement prévoit de faire contribuer la Sécu à hauteur de 6 milliards d’euros. Au menu de cette cure d’austérité, le décalage de la date de ­revalorisation annuelle des pensions du 1er avril au 1er octobre – 
il devrait permettre d’économiser 600 millions en 2014 –

 les déremboursements de ­médicaments, la baisse des tarifs de certains professionnels de santé, bio­logistes ou radiologues, et la renégociation des prix pratiqués par les cliniques privées. Bref, une louche supplémentaire de petites grattouilles, comme on nous en sert depuis quarante ans. On est loin, très loin des grandes ambitions réformatrices affichées.

Espérons au moins que les technocrates de Bercy qui ont phosphoré sur ce programme d’économies n’ont pas été trop généreux dans leurs hypothèses. La surestimation d’un simple quart de point de la croissance (le gouvernement table sur 0,9% en 2014) suffirait en effet à faire perdre des milliards. D’autant que nous ne sommes pas à l’abri d’une sortie d’argent supplémentaire, avec une intervention militaire en Syrie, par exemple. On serait alors bons pour un budget rectificatif avec encore plus de milliards à imaginer… pardon, à économiser.

Pierre Boivigny

http://www.capital.fr/enquetes/economie/non-monsieur-le-president-les-depenses-ne-baisseront-pas-886224/

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Y’en a marre du coût d’entretien des radars et du vandalisme

Posté par ippolito le 11 novembre 2013

Radars: 69 millions d’euros de coût d’entretien en 2014

44 radars ont été vandalisés ces derniers jours en Bretagne. Avant cet épisode, l’Etat avait déjà budgété plus de 69 millions d’euros en frais d’entretien et de réparation pour 2014. La note risque donc d’être encore plus lourde pour le contribuable. BFMBusiness.com fait le point.

Après la révolte anti-Ecotaxe, la fronde anti-radars. Au moins 44 installations ont été vandalisées ces derniers jours en Bretagne. Outre les implications sur l’ordre public et sur la sécurité routière, rappelées, dimanche 10 novembre, par le préfet de région, Patrick Strozda, cette fronde aura immanquablement des conséquences sur les finances publiques. 

Le préfet a évoqué, hier, le chiffre de 33.000 euros en moyenne par radar neuf. En fait, les chiffres apparaissent plus complexes. BFMBusiness entre donc dans le détail des coûts. 

Selon un document annexé au projet de loi de finances 2014, l’Etat avait prévu de dépenser 69,59 millions d’euros l’an prochain pour le « maintien des conditions opérationnelles » des 4.200 radars, c’est à dire en frais d’entretien et de réparation. Le seul vandalisme devait coûter 23 millions d’euros selon Bercy, soit en moyenne 8.000 euros par appareil. 

A ces sommes devaient s’ajouter 25 millions d’euros pour l’acquisition de nouveaux radars destinés à remplacer les plus anciens ou ceux dégradés. Mais tous ces chiffres ne prennent évidemment pas en compte les conséquences des récents évènements de Bretagne

En face, les radars doivent générer 613 million d’euros de recettes affectées en grande partie à la modernisation des infrastructures de transports selon le rapport parlementaire de la députée PS Sandrine Mazetier. 

22,9 milliards le coût de l’insécurité routière

Selon la députée PS, « le coût d’installation des radars fixes est assez élevé. Il peut varier entre 90.000 et 165.000 euros selon qu’il s’agit d’un radar classique ou d’un système de radars calculant la vitesse moyenne sur un tronçon. Les radars embarqués (dans un véhicule de gendarmerie) reviennent moins cher (environ 70.000 euros), sachant que ce coût inclut celui du véhicule. »

Elle ajoute: « le coût d’entretien de ces appareils n’est pas neutre et s’échelonne entre 11.800 euros par an (radars passages à niveau) et 22 000 euros (radars vitesse moyenne). Sur ce montant, le vandalisme représente entre 3.000 et 8.000 euros annuels. Ces chiffres sont à mettre en regard des 22,9 milliards qui représentent, selon le ministère de l’Intérieur, le coût annuel estimé de l’insécurité routière, « conclut-elle.

http://www.bfmtv.com/economie/radars-69-millions-deuros-cout-dentretien-2014-643300.html

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Y’en a marre du coût de la sécurité de François Hollande

Posté par ippolito le 11 novembre 2013

COÛT DE LA SÉCURITÉ DE FRANÇOIS HOLLANDE

Le service de sécurité de François Hollande représentait 26 équivalents-emplois à temps plein en juillet 2013. Pour quel coût ?

Selon un rapport de la Cour des comptes, le service de sécurité de François Hollande a été revu à la baisse en 2012. Les effectifs dédiés à la présidence s’élevaient à 858 personnes fin 2012, contre 882 fin 2011. Les effectifs au sein du cabinet présidentiel ont également été réduits en 2012, avec 13 agents de moins qu’en 2011.

Grâce à cette réduction de 2,8% des effectifs dédiés à la présidence entre 2011 et 2012, les dépenses de personnel ont baissé de 1,3% en 2012, pour se chiffrer à 69,4 millions d’euros.

source: journaldunet.com

http://www.observatoiredessubventions.com/2013/cout-de-la-securite-de-francois-hollande/

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Y’en a marre de la hausse des prix du tabac et surtout de la hausse de la TVA

Posté par ippolito le 11 novembre 2013

Hausse de la TVA : le paquet de cigarettes à plus de 7€ au 1er janvier

 Avec la hausse de la TVA, les prix des paquets de cigarettes pourraient augmenter de 30 centimes au 1 er janvier 2014.

L’augmentation de la TVA au 1er janvier va mécaniquement pousser les prix du tabac à la hausse. Pour un paquet de Marlboro vendu, aujourd’hui, à 6,80 euros, la hausse sera de l’ordre de 30 centimes, soit un paquet à 7,10 euros. 

Comme les fabricants ne touchent que 10% des recettes sur un paquet, ils doivent répercuter une hausse de 4% pour compenser la hausse de la TVA qui va passer de 19,6 à 20%.   

Selon le JDD, le gouvernement doit se prononcer, cette semaine sur cette mesure. Cependant au mois de septembre, Bernard Cazeneuve, ministre du Budget face au panel des lecteurs du Parisien avait été clair : «Le prix des cigarettes augmente régulièrement pour que le nombre de consommateurs diminue. 

L’an dernier, un changement de fiscalité a été répercuté le 14 juillet dans les prix. Il n’y a pas de hausse supplémentaire prévue avant la fin de l’année. Au 1er janvier 2014, la cigarette se verra appliquer l’évolution des taux de TVA, soit une hausse de 0,4 % du prix».

Cette augmentation intervient dans un marché de la cigarette en baisse sous l’effet de la crise et du développement de la cigarette électronique. Fin septembre, les ventes en France avaient reculé en valeur depuis le début de l’année de 2,6% à 11,529 milliards d’euros et de 9,55% en volume avec près de 36 milliards de cigarettes livrées aux buralistes de l’hexagone. 

Selon le JDD, le gouvernement pourrait consentir, pour convaincre Philip Morris d’augmenter ses prix en passant au dessus de la barre symbolique des 7 euros, à lui accorder un nouveau cadeau fiscal d’environ 30 millions d’euros en bénéficiant davantage de la «taxe spécifique». 

En principe, les fabricants de tabac proposent un nouveau barème de prix tous les trimestres et sont libres de répercuter ou non les hausses. Pour Bercy, une simple hausse de 20 centimes du prix des paquets serait insuffisante et ferait perdre à l’Etat environ 50 millions de recettes fiscales. Reste que les taxes sur le tabac devraient rapporter 14 milliards d’euros en 2014 dans les caisses pour financer la Sécurité Sociale. 

Le tabagisme entraîne, selon l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (Inpes) 75 000 morts par an en France. Si l’on estime généralement qu’une hausse de 10% sur les prix a un effet dissuasif, l’Inpes dans une étude récente a montré que l’augmentation du nombre de fumeurs est en hausse, en Basse-Normandie par exemple : + 9 points par rapport à 2005. Ce sont les régions du Sud de la France, qui sont les plus concernées par la hausse du tabagisme, parmi lesquelles le Languedoc-Roussillon, la Provence-Alpes-Côte d’Azur ou encore l’Aquitaine.

De leur côté, les buralistes devraient de nouveau alerter les pouvoirs publics sur la baisse de leurs recettes et mettre en avant le risque de voir le marché des cigarettes de contrebande se développer alors que déjà 20% des ventes échappent au circuit traditionnel de distribution. 

http://www.leparisien.fr/economie/cigarettes-le-paquet-a-plus-de-7eur-au-1er-janvier-a-cause-de-la-hausse-de-la-tva-10-11-2013-3302907.php

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Y’en a marre que l’état rogne les pensions des anciens combattants

Posté par ippolito le 11 novembre 2013

Quand l’Etat rogne les pensions des anciens combattants

A quelques jours de la commémoration de l’armistice, des centaines de milliers d’anciens combattants ont appris que l’Etat allait leur raboter un complément de retraite.

Dans son petit village de l’Hérault, Maurice*, 80 ans, vient de recevoir une mauvaise nouvelle. A quelques jours de la commémoration de l’armistice, cet ancien officier du génie qui a passé trente mois à la frontière tunisienne pendant la guerre d’Algérie va voir ses revenus rognés d’environ 150 euros par an. Pas de quoi le mettre dans le rouge, mais largement assez pour lui laisser un goût amer. « Comme la plupart des gens de ma génération, j’ai été appelé en Algérie, lâche-t-il. On m’a proposé ensuite un contrat de retraite mutualiste abondé par l’Etat et, aujourd’hui, les conditions changent…  »

Explication : comme 400 000 anciens combattants, Maurice bénéficie d’une forme de retraite complémentaire, sous la forme d’une rente annuelle et d’un capital qu’il s’est constitué, année après année, grâce à des versements successifs défiscalisés. Lui a démarré en 1998. A l’époque, il a signé un contrat avec une mutuelle qui lui promettait une carotte, sous la forme d’une majoration de l’Etat de 25 % sur une partie de sa future rente. C’est ce taux que le gouvernement vient de modifier par décret et que sa mutuelle lui signale dans un courrier du 25 octobre. « Pour recalculer votre nouveau montant de majoration d’Etat, je vous invite à consulter votre dernier relevé de compte et à déduire 20 % du montant indiqué dans la rubrique majoration d’Etat », stipule la lettre.

« Une rupture avec le devoir de mémoire et de réparation »

Le 4 novembre, l’affaire a mis le feu aux poudres sur les bancs de l’Assemblée. La droite a sommé le ministre des Anciens combattants, Kader Arif, de s’expliquer. « Votre décret qui, pour la première fois depuis 1923, diminue l’aide versée par l’Etat […]. C’est une rupture avec le devoir de mémoire et de réparation vis-à-vis de nos anciens combattants »,a attaqué le député UMP Marc Laffineur. « Avec François Hollande, les anciens combattants deviennent une variable d’ajustement budgétaire », a renchéri son collègue Philippe Meunier, qui note que la mesure dégagera une économie de 30 millions d’euros.

Le ministre Kader Arif s’est défendu en rappelant que les mutuelles avaient été consultées avant la décision et surtout que la mesure est « temporaire ». L’objectif du gouvernement est de stabiliser la dépense, donc rien n’exclut que l’avantage revienne au vu de la diminution prévisible du nombre d’anciens combattants. Son cabinet ajoute que le pire a été évité puisque Bercy souhaitait au départ supprimer la niche fiscale associé à la rente. Ce qui aurait pénalisé bien davantage les anciens combattants.

Une perte de revenus estimée à 50 euros par an et par bénéficiaire

« En moyenne, la perte de revenus va représenter 50 euros par an pour chaque bénéficiaire », temporise l’entourage du ministre qui espère que certaines mutuelles compenseront la baisse. Une perspective qui n’empêche pas Maurice de râler aujourd’hui et plusieurs associations d’anciens combattants d’évoquer une rupture de « dette morale » de la France vis-à-vis de ses anciens soldats. On a connu meilleure façon de commémorer l’armistice…

*Le prénom a été modifié

http://www.challenges.fr/economie/20131111.CHA6819/quand-l-etat-rogne-les-pensions-des-anciens-combattants.html

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