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Y’en a marre des gaspillages de la commission européenne

Posté par ippolito le 14 novembre 2013

LES SCANDALEUX GASPILLAGES DE LA COMMISSION EUROPÉENNE

Les auditeurs de la Cour des comptes qui ont vérifié les dépenses budgétaires de la Commission européenne ont relevé de nombreuses irrégularités, comme lors de chaque contrôle.

Les auditeurs de la Cour des comptes européenne qui ont vérifié les dépenses budgétaires de la Commission européenne ont relevé de nombreuses irrégularités, comme lors de chaque contrôle.

Alors que Bruxelles appelle sans relâche les pays membres ainsi que les Européens à faire des économies dans un contexte de crise, les gaspillages de la Commission européenne ne cessent d’augmenter. D’après la Cour des comptes européenne ( 28 auditeurs indépendants), la Commission européenne dilapide l’argent du contribuable en l’allouant à des projets « hors programme ». 

Ainsi, les dépenses « hors programme » de la Commission européenne ont augmenté de 3,9% à 4,8% entre 2011 et 2012, soit une hausse de 23% en 1 an, et 6,6 milliards d’euros ont été dépensés « par erreur ».

La Commission européenne a gaspillé 1,2 milliard d’euros par erreur sur les 15 milliards alloués au développement des régions rurales et la protection de l’environnement en 2012, soit 7,9%. En 2011, ce gaspillage s’élevait à 7,7% du budget alloué à ce secteur.

Près de 3 milliards d’euros ont également été dilapidés par erreur sur le budget de 40,7 milliards consacré aux dépenses pour la politique, l’énergie et le transport régionaux, soit 6,8%.

La Cour des comptes européenne avait déjà tiré la sonnette d’alarme sur ce problème récurrent l’année dernière. La Commission européenne promet quant à elle, comme chaque année, de mettre fin à ces gaspillages. Nul doute que rien ne changera l’année prochaine…

source: fr.ria.ru

http://www.observatoiredessubventions.com/2013/les-scandaleux-gaspillages-de-la-commission-europeenne/

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Y’en a marre de la hausse des impôts

Posté par ippolito le 14 novembre 2013

La hausse des impôts a réduit les écarts entre riches et pauvres en 2012

En 2012, prestations et prélèvements sociaux ont divisé par deux les écarts de richesse, selon l’Insee. En particulier, la hausse de l’impôt sur le revenu a été supportée à hauteur de 30% par les classes moyennes.

Les hausses d’impôt de 2012 ont réduit les inégalités… en nivelant vers le bas les revenus des Français les plus aisés. C’est ce qui ressort d’une étude de l’Insee parue ce jeudi. En 2012, «la contribution des prélèvements à la réduction des écarts de revenus progresse de 2 points», relève l’organisme. 

C’est principalement la hausse des recettes générées par l’impôt sur le revenu qui explique ce phénomène. Gel du barème, nouvelle contribution exceptionnelle sur les hauts revenus, diminution de 10% du montant d’une partie des crédits et réductions d’impôts… Ces mesures sur l’impôt sur le revenu expliquent plus de trois milliards d’euros de recettes supplémentaires en 2012 pour l’État.

Qui a payé plus? 60% de ces hausses d’impôts a été supporté par les 20% des ménages les plus aisés tandis que les classes moyennes ont dû assumer 30% de cette hausse, notamment via le gel du barème. 

L’impact a d’autant plus resserré l’écart des niveaux de vie que l’impôt sur le revenu est le plus «progressif» des prélèvements. En clair, il pèse plus fort sur les ménages les plus aisés que sur les plus pauvres, pour la bonne raison que ces derniers en sont pour la plupart exemptés.

Les écarts de niveau de vie divisés par deux

Plus globalement, les écarts de niveau de vie sont réduits d’une part par les prestations sociales à hauteur de 63% (aides au logement, minima sociaux,…) et d’autre part par les prélèvements (CSG, impôts,…) pour 37%, explique l’Institut national des statistiques. 

Au total, les transferts sociaux, prélèvements et prestations compris, divisent par deux les écarts de niveau de vie en France. Concrètement, les 20% les plus aisés ont un revenu 7,6 fois plus élevé que les 20% les plus modestes, à 55.300 euros contre 7.300 euros. Après redistribution par l’État, ce rapport tombe à 4. Dit autrement, les revenus des plus modestes ont augmenté en moyenne de 55% en 2012 grâce à la redistribution, et ceux des plus aisés diminué de 18,8%.

Côté prestations, «l’importance des minima sociaux dans le niveau de vie des 20% des personnes les plus modestes est en progression ces quatre dernières années», observe l’Insee. 

En 2012, ils se sont élevés à 1406 euros pour les 20% des ménages les plus modestes, contre 1338 euros l’année d’avant et 920 euros en 2008. Ceci s’explique par les revalorisations, supérieures à l’inflation, du minimum vieillesse et de l’allocation adulte handicapé décidées par Nicolas Sarkozy avant qu’il ne quitte le pouvoir. C’est aussi l’effet de la crise économique, «les minima sociaux jouant un rôle d’amortisseur en cas de perte de revenu», rappelle l’Insee.

http://www.lefigaro.fr/impots/2013/11/14/05003-20131114ARTFIG00304-la-hausse-des-impots-a-reduit-les-ecarts-entre-riches-et-pauvres-en-2012.php

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Y’en a marre des défaillances d’entreprises

Posté par ippolito le 14 novembre 2013

Défaillances d’entreprises : le pire est-il à venir ?

Les défaillances augmenteront-elles en 2014 ?

Selon les données publiées par la Banque de France, le nombre de faillites d’entreprises sur les douze mois achevés fin août a augmenté de 4,2% par rapport aux douze mois précédents. Au total, 62.206 entreprises ont fait faillite entre août 2012 et août 2013. L’exercice 2014 s’annonce très délicat.

La Banque de France souffle le chaud et le froid. Ce mardi, la banque centrale a indiqué tabler sur une amélioration du climat des affaires au quatrième trimestre. La semaine dernière, à l’Hôtel de Toulouse où siège la Banque de France, on redoutait une accélération des défaillances d’entreprises en septembre, en hausse de 5,2% en glissement annuel. Un rythme supérieur à celui observé en août.

En effet, à cette date, le nombre de faillites d’entreprises sur les douze mois achevés avait progressé de 4,2% par rapport aux douze mois précédents. Au total, 62.206 entreprises ont fait faillite entre août 2012 et août 2013.

A titre de comparaison, 65.000 entreprises avaient fermé leurs portes en 2009 entraînant la destruction de 256.100 emplois selon Pôle emploi. Ce record étant à portée de fusil en 2013, l’accélération des défaillances peut-elle se prolonger à la fin de l’année et au début de l’année prochaine ? Réunis lors de « la cinquième journée de la prévention », les experts-comptables, les commissaires aux comptes et les représentants des administrateurs judiciaires ont fait part de leur inquiétude.

Le rôle de la commande publique

« Les carnets de commandes des TPE et les PME dépendent énormément de la commande publique. Or, le dynamisme de celle-ci est directement influencé par les échéances électorales. Les prochaines élections, municipales, ayant lieu en mars, les nouveaux projets sont gelés. Résultat, les dégâts dans la construction et le second-œuvre devraient assez dévastateurs », redoute Joseph Zorgniotti, le président du Conseil Supérieur de l’Ordre des Experts-Comptables (CSOEC).

Des effets de diffusion limités

Jean-Jacques Drummen, le président de la Confédération générale des juges consulaires de France (CGJCF) n’est guère plus optimiste. La prochaine réforme du code des marchés publics annoncée lors du Plan Innovation du gouvernement tombe à pic. « A ces indéniables difficultés conjoncturelles s’ajoutent les obstacle psychologiques à la croissance. L’environnement économique actuel est si morose qu’il paralyse », constate-t-il. « Le contexte est actuellement si peu porteur que lorsqu’une industrie est dynamique, elle ne parvient pas à stimuler les autres acteurs du territoire dans lequel elle est implantée », regrette Denis Lesprit, le vice-président de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes (CNCC).

Les travaux publics dans la tourmente

Dans ce contexte, l’exercice 2014 s’avère très délicat. La Fédération nationale des travaux publics (FNTP) tire d’ores et déjà la sonnette d’alarme. Elle estime que les 8.000 entreprises du secteur devraient perdre 1,2 milliard d’euros de chiffre d’affaires, entraînant la destruction de 12.000 emplois l’an prochain. Marc Sénéchal, le président du Conseil National des administrateurs judiciaires et des mandataires judiciaires (CNAJMJ) redoute une augmentation des défaillances d’entreprises de taille conséquente. « Le nombre de grosses PME et d’ETI en difficultés est plus important qu’en 2008. Comme les mesures de prévention n’ont pas toutes été prises à temps, les dégâts en terme d’emplois pourraient être très importants l’année prochaine », explique-t-il. En clair, des acteurs aussi majeurs dans leurs secteurs que Fagor, Doux, Gad et Petroplus pourraient se retrouver en redressement judiciaire en 2014.

Prévenir avant de guérir

Face à cette situation, les auditeurs légaux des entreprises que sont les experts comptables, les commissaires aux comptes, les juges des tribunaux de commerce se mobilisent pour que la prévention des difficultés soit mieux anticipée par les chefs d’entreprises, un sujet au centre de la prochaine réforme du droit des entreprises en difficultés et de celle portant sur la justice consulaire. « La prévention doit être un réflexe, à chaque stade de la vie des entreprises. C’est valable lorsque les premières difficultés apparaissent mais aussi en amont. Il faut parvenir à convaincre les chefs d’entreprises que cette démarche peut leur permettre d’anticiper les problèmes futurs mais aussi qu’elle peut offrir la possibilité de rebondir avant qu’il ne soit trop tard « , explique Jean-Jacques Drummen.

L’objectif de 1% de croissance dans le viseur

Dans son étude datée d’octobre, l’assureur-crédit Euler Hermès envisageait un léger repli de la sinistralité l’année prochaine avec 61.800 entreprises qui feraient défaut. « Ce volume coûterait 0,22 point de PIB  en 2014 et la destruction de 165.000 emplois, soit un demi-point de chômage en plus. Cette poussée des défaillances s’est très largement diffusée dans tout le tissu économique national notamment sur les PME. Selon nos estimations, il est nécessaire d’atteindre un palier de +1% de croissance du PIB pour espérer un vrai reflux des défaillances », expliquait Nicolas Delzant, le président du directoire d’Euler Hermes France. Le gouvernement tablant sur une croissance de 0,9% du PIB en 2014, les entreprises n’ont plus qu’à espérer que cette prévision sera dépassée.

http://www.latribune.fr/actualites/economie/france/20131112trib000795314/defaillances-d-entreprises-le-pire-est-il-a-venir-.html

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