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Y’en a marre du cumul des mandats et des promesses non tenues

Posté par ippolito le 19 novembre 2013

Les députés rétablissent le cumul des mandats

Le Sénat avait voulu se débarrasser de l’interdiction pour un parlementaire d’exercer à partir de 2017 une fonction exécutive locale.

Lors de la seconde lecture du projet de loi organique sur le non-cumul des mandats, les députés ont rétabli à une large majorité l’article premier qui dresse la liste des fonctions incompatibles avec le mandat de député ou sénateur : maire ou adjoint, président ou vice-président d’une intercommunalité, d’un conseil départemental ou régional, d’une société d’économie mixte, d’un établissement public local ou de « toute autre collectivité territoriale créée par la loi ».

Le vote sur cette seconde lecture dans son ensemble aura lieu mercredi avant une nouvelle lecture par le Sénat. L’Assemblée aura ensuite le dernier mot, le texte devant être voté à la majorité absolue de ses membres. 

Sans surprise, les opposants au texte (UMP, UDI et radicaux de gauche) ont utilisé les mêmes arguments qu’en première lecture, principalement la nécessité d’un ancrage local, pour maintenir le cumul pratiqué par six parlementaires sur dix. « Vous allez créer des députés hors sol », a dit le député-maire UMP d’Altkirch (Haut-Rhin) Jean-Luc Reitzer. « Vous allez supprimer les députés de terrain », a ajouté son homologue du Touquet (Pas-de-Calais) Daniel Fasquelle ».

Colère des députés non-cumulards

Ces réactions ont suscité la colère des députés de la majorité non-cumulards, comme l’écologiste du Morbihan Paul Molac qui a dit ne pas avoir « besoin de mandat local » pour connaître la circonscription dont il est originaire et où il a été agriculteur et professeur d’histoire. 

Il a également affirmé que le non-cumul lui permettait de traiter les 72 communes de sa circonscription sur un plan égal, « sans conflit d’intérêt ». Plus inattendus comme arguments, Daniel Fasquelle a estimé que le cumul permettait de faire des économies de « voitures de fonction » tandis que le radical du Calvados Alain Tourret accusait le PS de vouloir « plumer la volaille radicale », faite de nombreux députés-maires.

Pour l’UDI Michel Piron, le texte ne traite pas des « causes » du cumul qui n’est que « l’effet naturel de la centralisation ». Les parlementaires « seraient les seuls à être incapables de faire deux choses à la fois », s’est interrogé l’UMP Jean-Frédéric Poisson, en soulignant qu’aucune disposition ne concernait le cumul des mandats locaux. Il a estimé que « la volonté de contrevenir au vote du Sénat serait un motif d’inconstitutionnalité ».

 Des arguments qui ont été balayés par le ministre de l’Intérieur Manuel Valls. « Bien sûr le Sénat représente les collectivités territoriales, mais représenter une collectivité, ce n’est pas en diriger une », a-t-il dit en rappelant qu’il leur serait toujours possible d’exercer un mandat local non exécutif

« Il y a 79 sénateurs qui n’ont aucun autre mandat », a-t-il souligné en citant des personnalités comme Jean-Pierre Chevènement, Jean-Pierre Raffarin ou le président du Sénat Jean-Pierre Bel. « Sont-ils illégitimes ? », a-t-il demandé. Même si le cumul ne s’appliquera qu’en 2017, « dans toutes les villes, les candidats aux municipales sont interrogés sur leurs intentions. 

Cette question est une première victoire », a dit le ministre, prédisant que personne ne reviendrait sur la réforme. Pour le Front de gauche Marc Dolez, la réforme constitue une « réponse urgente et nécessaire à la crise de la représentativité ». « Cette réforme attendue mettra fin à une exception bien française », a plaidé le rapporteur du texte, Christophe Borgel (PS), rappelant les missions d’un parlementaire : « voter la loi, contrôler l’action du gouvernement, évaluer les politiques publiques ».

http://www.lepoint.fr/politique/les-deputes-retablissent-le-cumul-des-mandats-19-11-2013-1758469_20.php

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Y’en a marre de la crise

Posté par ippolito le 19 novembre 2013

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Chômage, pauvreté, salaires… Portrait social de la France en 8 chiffres

Dans l’édition 2013 de son « portrait social », l’Insee dessine le visage d’une société française confrontée à une crise qui n’en finit pas.

Emploi, salaires, logement, santé…

L’Insee a livré mercredi 13 novembre l’édition 2013 de son « portrait social » de la France. Grilles, tableaux, courbes et colonnes de données statistiques dessinent le visage d’une société française confrontée à une crise qui n’en finit pas.

L’Institut national de la statistique cette année mettre le focus sur la fécondité des Français et les jeunes décrocheurs du système scolaire. L’œil est pourtant inévitablement attiré vers d’autres éclairages comme le marché du travail ou les conditions de vie. Aussi froids que fascinants, ces alignements de chiffres permettent de mieux appréhender les difficultés que nous traversons. Que retenir de ces travaux ?

Le taux de chômage : +0,6 point

Les données concernant le chômage s’étendent sur 2012. Par rapport à 2011, le taux de chômage subit une hausse de 0,6 points. Il s’élève à 9,8% de la population active. La hausse moyenne annuelle varie en fonction des tranches d’âge : elle est de 1,8 point pour les jeunes actifs de 15 à 24 ans, de 0,7 point pour les 25 à 49 ans et de 0,5 points pour les 50 ans et plus.

Sur 2012, 2,8 millions de personnes sont au chômage au sens du Bureau international du travail (BIT).

Le taux de pauvreté : +0,3 point

Dans la France de 2011, 8,7 millions de personnes vivent en dessous du seuil de pauvreté monétaire (c’est-à-dire avec moins de 977 euros par mois). Un taux de pauvreté qui s’élève à 14,3% de la population. La moitié de ces personnes ont un niveau de vie inférieur à 790 euros par mois.

Certes plus modérée que les années précédentes, (+0,6 point en 2009 et +0,5 point en 2010), la hausse du taux de pauvreté se poursuit avec +0,3 point en 2011.

La consommation des ménages : -0,4%

En 2012, le pouvoir d’achat du revenu disponible brut subit une diminution de -0,9%. Cela se ressent sur la dépense de consommation qui chute de -0,4%. Cette baisse de la consommation touche la plupart des postes mais l’automobile est la principale victime.

Sur les 60 dernières années, la seule autre baisse de la consommation avait été enregistrée en 1993.

Le revenu salarial dans le public : -0,7%

Entre 1995 et 2011, le revenu salarial a augmenté en moyenne de 0,7% par an. Le ralentissement observé à partir de 2008 aboutit pour 2011 à une stagnation dans le privé et une baisse de 0,7% dans le public (une baisse qui s’explique par le gel du point d’indice dans la fonction publique depuis juillet 2010).

Dans le privé, une baisse de revenu salarial intervient aussi pour les jeunes et les séniors : -1,1% pour les plus de 55 ans.

En 2011, le revenu salarial annuel moyen est de 20.050 euros. Un chiffre qui masque des disparités importantes, entre les femmes et les hommes notamment : le revenu salarial annuel moyen des femmes est de 17.250 euros quand celui des hommes s’élève à 22.640 euros.

Les moins de 25 ans sont à 7.060 euros quand les plus de 55 ans sont à 24.930 euros. Le quart des salariés les moins payés est à 4.056 euros et le quart des mieux payés a un revenu salarial moyen de 40.350 euros. En 1956, la moyenne du quart le plus bas était de 3.064 euros et celle du quart le plus haut de 36.779 euros.

La durée d’emprunt des jeunes : 25 ans

La flambée de l’immobilier impacte la hausse des crédits à l’habitat et se répercute sur la hausse de l’endettement des ménages entre 2005 et 2011. La part de l’endettement consacré à l’habitat est ainsi passée de 442 milliards d’euros en 2005 à 800 milliards d’euros en 2011. Mais les mensualités restent stables, ce sont en fait les durées des crédits qui s’allongent, notamment pour les primo-accédants.

En moyenne, un ménage de primo-accédants de moins de trente ans empruntait sur 20 ans en 2005, 24 ans en 2007 et 25 ans depuis 2008.

Le taux d’effort des locataires : 27%

Le logement représente un des postes les plus importants dans les budgets, plus d’un quart des revenus pour les locataires du secteur libre et les propriétaires qui remboursent un emprunt.

Dans le secteur libre, le taux d’effort des locataires en secteur libre atteint 27% en 2011, soit une hausse de 2,5 points depuis 2005.

Les mauvaises conditions de travail : +6%

L’espérance de vie d’un ouvrier reste toujours plus basse que celle d’un cadre. Le lien entre carrière professionnelle et santé demeure un facteur d’inégalité. L’espérance de vie d’un ouvrier de 35 ans est inférieure à celle d’un cadre de 6,3 ans. Effet de la crise économique, les conditions de travail se dégradent. Entre 2006 et 2010, le score moyen des mauvaises conditions de travail a augmenté de 6%.

La population française : +0,47%

Petite touche positive dans ce tableau : 822.000 bébés sont nés en France en 2012 et la population française a augmenté de quelque 300.000 personnes cette même année (+0,47%). Au premier janvier 2013, 65,8 millions de personnes vivent en France.

L’étude de l’Insee souligne que cette croissance est très majoritairement due au « solde naturel », c’est-à-dire la différence entre le nombre de naissance et le nombre de décès (+251.000), bien plus qu’au solde migratoire, la différence entre les entrées et les sorties du territoire (+54.000).

http://tempsreel.nouvelobs.com/economie/20131113.OBS5178/chomage-pauvrete-salaires-portrait-social-de-la-france-en-8-chiffres.html

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Y’en a marre de la hausse de prix du timbre

Posté par ippolito le 19 novembre 2013

Pourquoi le prix du timbre augmente ?

 Au 1er janvier 2014, le tarif du timbre normal passera à 66 centimes. Qui décide des augmentations ? Sont-elles justifiées ?

Depuis 2003, le tarif du timbre pour une lettre de 20 grammes en France a été revu à la hausse huit fois, pour atteindre 66 centimes au 1er janvier 2014.  Selon La Poste, « cette dernière hausse représente moins d’un euro par an et par foyer », les Français écrivant en moyenne 50 lettres par an, pour un budget moyen de 30 euros.

Le prix du timbre pour une lettre de 20 grammes a augmenté de 32% en dix ans.

L’augmentation du 1er janvier 2014 s’inscrit dans le cadre du dispositif d’encadrement des tarifs de La Poste fixé par l’Autorité de Régulation des Communications Electroniques et des Postes (ARCEP). 

Depuis 2011, les procédures d’autorisation préalable des tarifs postaux ont disparu avec la fin du monopole sur le courrier de moins de 50 grammes. Mais l’ARCEP conserve la possibilité de fixer un « price cap » (plafond d’augmentation moyenne de la tarification sur une durée de 3 ans), ce qui donne une certaine latitude à La Poste pour aménager ses prix, par exemple en augmentant certains produits plus que d’autres.

Sur la période 2013-2015, le plafond a été fixé à l’inflation + 1%, « ce qui doit permettre à La Poste d’assurer l’équilibre financier du service universel », selon l’ARCEP. Cette dernière anticipe notamment une baisse des volumes de courrier de 4,1% par an, « plus marquée que par le passé ». Depuis 2002, le nombre de plis a déjà chuté de 20%, et La Poste prévoit des baisses de flux de 30% à 40% dans les cinq prochaines années.

D’autre part, il faut prendre en compte l’importance des coûts fixes assumés par La Poste. « 90 000 facteurs distribuent le courrier 6 jours sur 7 en tous points du territoire », fait valoir l’entreprise. Le service universel assuré par La Poste comprend, en plus des obligations auxquelles sont soumis l’ensemble des opérateurs de services postaux, la levée et la distribution assurée tous les jours ouvrables, la péréquation géographique des tarifs et l’accessibilité des points de contact pour le grand public (17 000 sur tout le territoire). Ce coût d’aménagement du territoire est évalué à 247 millions d’euros en 2012 par l’ARCEP.

Enfin, La Poste soutient des investissements conséquents pour moderniser ses centres de tri et rénover ses bureaux de Poste. Entre 2004 et 2012, le groupe a dépensé 3,4 milliards d’euros pour créer 42 plateformes de tri automatisé. Résultat : le taux de lettres prioritaires distribuées à j+1 a atteint 87,9% en 2012, son niveau le plus élevé. 

Le timbre est-il trop cher en France ?

Le prix du timbre français se situe dans la moyenne des tarifs des autres postes européennes, « alors que les engagements de service public et les contraintes géographiques sont plus élevés en France », assure La Poste. 

La hausse de tarif de 4,8% de janvier 2014 apparaît relativement modeste, comparée aux 17% d’augmentation en Italie au 1er janvier 2013 ou de 9 % en Irlande au 2 avril 2013. Et l’ouverture à la concurrence n’est pas forcément source de baisse de tarifs. En Suède, où le marché postal a été libéralisé en 1993, le timbre est plus cher qu’en France, à 6 couronnes (67,3 centimes environ).

Malgré tout, il existe des solutions pour payer ses timbres moins chers, comme l’écopli, à 59 centimes au 1er janvier 2014 et délivré en 2 jours ou plus. Seuls deux tiers des ménages connaissent l’existence de ce tarif économique, et à peine 19% sont capable d’en donner le tarif, selon une enquête de l’ARCEP.  

http://www.journaldunet.com/economie/services/pourquoi-le-prix-du-timbre-augmente.shtml

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