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Y’en a marre des salaires des patrons du CAC 40

Posté par ippolito le 21 novembre 2013

Economie – Le salaire d’un patron du CAC 40 se situe au modeste niveau de 3,96 millions d’euros par an …

 Les patrons ne connaissent pas la crise. 

Ce sont les mêmes qui viennent expliquer que le « coût du travail » est insupportable. Visiblement, leur salaire n’est pas concerné.

La bonne nouvelle est venue du Figaro : « Les patrons du CAC 40 ont diminué leur rémunération ». Fichtre. Va-t-on devoir organiser des collectes de solidarité pour permettre aux grandes familles de passer l’hiver ? Grâce à Dieu (et au veau d’or), on n’en est pas là.

Résumons les données fournies par le cabinet Proxinvest, et présentées de façon fort intéressée par le Figaro, où l’on n’oublie jamais que le patron s’appelle Serge Dassault. Pour la troisième année consécutive, la rémunération totale des PDG des 120 premiers groupes cotées à la Bourse a augmenté en 2012 (+ 6 %).

Chez ces gens-là, la crise est une aubaine. Le salaire moyen d’un patron d’une grande entreprise est de 2,84 millions d’euros par an, soit 236 000 € par mois, autrement dit 197 Smic mensuel. Par parenthèse, ce sont les mêmes qui viennent expliquer que le « coût du travail » est insupportable. Visiblement, leur salaire n’est pas concerné.

Mais il y a mieux – ou pis, tout dépend de quel côté de la barrière sociale on se situe. Il s’agit du cas très particulier des dirigeants du CAC 40, la crème de la crème, le gratin de l’élite financière. Certes, leur rémunération moyenne a effectivement baissé. Mais elle se situe cependant au modeste niveau de 3,96 millions d’euros par an, soit 330 000 € par mois, ou encore 275 Smic.

Comme il s’agit d’une moyenne, il en est qui font exploser les statistiques. Tel est le cas de Bernard Charlès, directeur général de Dassault Systèmes (14,9 millions d’euros), de Carlos Ghosn, PDG de Renault-Nissan (13,4 millions), ou de Bernard Arnault, qui dirige LVMH (9,5 millions), dignes représentants d’une caste où l’on aime prôner les sacrifices pour les autres.

On se consolera en notant que l’on ne s’éloigne pas trop des normes établies par le « code de gouvernance » adopté par le Medef, avec l’accord tacite du gouvernement. En vertu de ce document, qui a la valeur éthique d’une OPA, le « maximum socialement acceptable » est de 240 fois le Smic. Il faut se faire à l’idée que l’égalité s’arrête à la porte des entreprises.

http://resistanceinventerre.wordpress.com/2013/11/21/economie-le-salaire-dun-patron-du-cac-40-se-situe-au-modeste-niveau-de-396-millions-deuros-par-an/

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Y’en a marre de l’affaire Apollonia et surtout des banques

Posté par ippolito le 21 novembre 2013

Affaire Apollonia: quand banques riment avec escrocs 

Cet homme-là était un heureux propriétaire. Un chalet dans la station suisse huppée de Crans-Montana, une autre propriété dans la région, une maison à Cassis, quatre-vingts appartements acquis via des SCI, ainsi qu’un jet privé, une Porsche Cayenne et une Maserati: il avait su capitaliser les fruits de l’arnaque dont la justice le soupçonne d’être le cerveau. 

Devant les flics, le patron d’Apollonia avait d’ailleurs fini par avouer: «En fait, je suis dans l’impossibilité de vous dire à ce jour et de façon absolue le montant de mes avoirs.» Au moins, les choses étaient claires…

Mais pour ce proprio gavé, combien de gogos roulés dans la farine? Un bon millier. Faut dire qu’Apollonia ne donnait pas dans le détail. Cette société serait la cause, selon ses victimes, de la première escroquerie immobilière et financière de France; un bon milliard d’euros de préjudice grâce à 7500 logements vendus dans des conditions plus que sulfureuses, grâce aux ficelles de la location meublée. 

Les clients floués, salariés, cadres, professions libérales, ont été appâtés par les avantages de la défiscalisation, voire envoûtés par ses sirènes, au point de se faire avoir comme jamais. Aveuglés, ficelés par la confiance accordée à Apollonia au point de confier des procurations sans vérifier derrière, ils pensaient autofinancer l’achat d’appartements par les revenus locatifs et les avantages fiscaux. 

Ces niches fiscales très attractives ont eu un effet d’attrape-nigauds, d’autant plus que ces petits naïfs se sont vu refourguer des apparts beaucoup plus chers que leur valeur — par exemple 13 302 euros du mètre carré pour un studio en banlieue parisienne. Une fortune!

Résultat, ils se sont retrouvés englués jusqu’au cou dans le surendettement, au point de ne plus pouvoir rembourser leurs emprunts et de voir les apparts saisis par les banques. «Nous voyons des taux d’endettement actuellement de 100 à 500%, aggravés par le fait que les loyers ne sont plus versés par les locataires», raconte Claude Michel, le président de l’association des victimes d’Apollonia (ASDEVILM).

Les responsables d’Apollonia, cinq notaires (dont certains ont fait de la prison), des courtiers en crédit, tous sont mis en examen, alors que les banques, qui ont joué un rôle clé, semblent étrangement épargnées. 

BPI, par exemple, qui aurait, selon une lettre de Jacques Gobert, l’avocat de l’association, «cherché à tirer sciemment un profit maximum» de «l’ignorance» des victimes sur l’étendue exacte de leurs engagements. Il explique encore que «BPI faisait souscrire ces prêts à des taux extrêmement rémunérateurs pour elle et proches ou dépassant le seuil de l’usure». 

Parfois, les taux dépassaient d’un point, voire plus, le taux légal maximal. 

Hélas pour les victimes, le juge a annulé la mise en examen de la banque, réduisant son rôle à celui de témoin assisté, antichambre probable du non-lieu… 

Seuls quelques-uns de ses responsables physiques sont encore poursuivis. La faillite récente du Crédit immobilier de France, sa maison mère, ne va pas aider à ce que justice soit faite… Quatre autres banques ont elles aussi vu leur mise en examen annulées: elles n’auraient pas une connaissance suffisante, au moment des faits, de l’escroquerie présumée. Ah bon…

Le droit, quel droit?

Pourtant, les exemples de violation des règles sont légion dans cet énorme dossier: des fiches de renseignements bancaires et demandes de prêt, toutes complétées de la même main, mais jamais de celle de l’emprunteur; des documents bancaires souvent non signés et non datés, des offres de prêt envoyées par les banques directement à Apollonia et non aux emprunteurs, etc. Les banques se sont allègrement assises sur le droit de la consommation…

L’affaire s’enlise aujourd’hui, instruite par un énième juge, Julien Retailleau, noyé dans un dossier gigantesque de plus de 70000 cotes. «Pendant ce temps, les uns et les autres, responsables de cet état de fait, continuent à exercer, ainsi que les notaires mis en examen; certains collaborateurs d’Apollonia ont même recréé des sociétés», s’énerve Claude Michel. 

Comme les victimes, étranglées, ne remboursent pas les prêts, les banques saisissent les biens, les vendent aux enchères, quitte à les racheter elles-mêmes à 30% de la valeur, tout ça sur la base d’actes de notaires mis en examen pour «complicité d’escroquerie en bande organisée» et «faux en écriture publique». Mais tout ça ne gêne aucunement le business des banques… 

Laurent Léger

http://www.charliehebdo.fr/news/apollonia-1054.html

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Y’en a marre du changement des rythmes scolaires et surtout du coût

Posté par ippolito le 21 novembre 2013

Rythmes scolaires : « Jean-Marc Ayrault n’a fait aucune annonce nouvelle » devant les maires

Jacques Pélissard, le président de l’Association des maires de France (AMF), réunis en congrès à Paris, a répondu en direct à vos questions sur l’application de la réforme des rythmes scolaires.

Visiteur : Certaines communes pratiquent la gratuité des nouvelles activités périscolcaires. Quel est le coût pour ces communes ?

Jacques Pélissard : Le coût médian est de 150 euros, mais l’analyse par strates révèle les différences pour les communes de plus de 10 000 habitants. Et peut atteindre 200 euros pour 25 % d’entre elles. Et 300 euros pour 10 % d’entre elles.

Visiteur : Qu’attendez-vous de la visite du ministre de l’éducation nationale Vincent Peillon au congrès des maires ?

Les maires attendent de la souplesse dans la mise en oeuvre du décret qui a été mis en place en janvier 2013. Par exemple, s’agissant des normes d’encadrement pour l’ensemble des heures périscolaires, s’agissant de la spécificité des classes maternelles. L’état d’esprit des élus est caractérisé par l’irritation, l’incompréhension, la contestation, mais aussi, parfois, l’approbation de la réforme de M. Peillon.

Visiteur : Ce décret impose aux communes des dépenses non obligatoires et l’AMF ne le réfute pas. Les maires peuvent déjà passer à l’école le mercredi matin s’ils le souhaitent depuis la réforme Darcos…

Je l’ai dit à Jean-Marc Ayrault avant la réforme Darcos qui a prévu le passage à la semaine de 4 jours, la règle était la semaine de 4,5 jours. Il aurait été logique que le retour à la semaine de 4,5 jours soit assumée par la seule éducation nationale. Qui au surplus vient de se voir dotée d’effectifs supplémentaires.

ZorroJuru : Les rythmes scolaires génèrent une grande angoisse chez les maires de France. M. Ayrault a tendu la main hier lors de son intervention au congrès de l’AMF. Mais a-t-il réellement les moyens (financiers notamment) de passer des bonnes intentions aux actes concrets ?

C’est une vraie question. Les communes de France supportent aujourd’hui des charges de plus en plus lourdes. On estime à près de 2 milliards d’euros par an le coût supplémentaire des charges alors que les dotations d’Etat vont baisser pour les seules communes et intercommunalités de 840 millions en 2014 et du double en 2015. De son côté, l’Etat, qui fait face à des contraintes financières, ne compensera qu’à hauteur de 370 millions d’euros les charges des communes pour les rythmes scolaires qui sont chiffrées à au moins 900 millions par an.

Gudule : L’enquête que vous venez de divulguer fait état de 83 % de maires satisfaits de la mise en oeuvre de la réforme. Comment conciliez-vous ce taux de satisfaction et l’inquiétude perceptible sur le terrain ?

Les termes exacts, c’est 83 % de communes satisfaites.  Ils s’appliquent aux communes déjà volontaires pour passer à la semaine de 4,5 jours dès septembre 2013 et qui souvent organisaient des heures d’activités périscolaires. 17 % ne sont pas satisfaites du tout. Ce pourcentage représente plus du double de celui de l’étude du ministère faite par le canal de l’administration de l’éducation nationale et des directions académiques des services de l’éducation nationale.

Gudule : Comment l’AMF se positionne-t-elle sur les demandes de report de la réforme ?

L’enquête fait apparaître que 77 % des communes ont eu des difficultés à financer la réforme des rythmes scolaires, parmis lesquels 17 % n’y sont parvenues que très difficilement. La question qui se pose pour les maires, n’est pas l’intérêt de la réforme. Ils sont tous, quelle que soit leur sensibilité, favorables à des rythmes adaptés aux enfants. Le problème est celui du coût de la réforme, qui impliquerait plusieurs points de fiscalité pour les communes.

L’addition des aides de l’Etat et de la Caisse nationale des allocations familiales (CNAF) ne permet pas de faire face au coût global de la réforme. Pour l’Etat, c’est le coût de 50 euros qui est généré par l’inscription des enfants dans telle ou telle école. Pour la part de la CNAF, c’est la pratique des heures d’activités périscolaires. L’addition n’est donc pas systématique.

MarjoRie : Votre discours a enchanté les maires de France hier au congrès. N’êtes-vous pas déçu, en réponse, par l’absence de propositions concrètes de la part de Jean-Marc Ayrault ?

Si. M. Ayrault a parlé des maires de façon très chaleureuse. Il a relaté les avancées que j’avais démocratiquement saluées au cours des semaines qui viennent de s’écouler. Mais il n’y a eu quasiment aucune annonce nouvelle. Il a seulement accepté une évaluation et une harmonisation des taux d’encadrement de tous les aspects scolaires, mais il faut que la CNAF applique le décret du 2 août 2013…

Mathieu : Un texte serait à l’étude pour ne pas mettre en place le décret pour les communes de moins de 3500 habitants. Est-ce vrai ?

Je n’ai pas d’informations sur ce sujet.

Blaise : Les citoyens vont-ils voir les impôts locaux flamber l’année prochaine ?

L’augmentation des frais de fonctionnement des communes, qui sont amenées à recruter des animateurs salariés peut générer deux réponses : alternatives ou cumulatives, augmentation des impôts et/ou baisse des investissements.

Mattea Battaglia et Eric Nunes

http://www.lemonde.fr/ecole-primaire-et-secondaire/article/2013/11/20/jacques-pelissard-jean-marc-ayrault-n-a-fait-aucune-annonce-nouvelle-devant-les-maires_3517323_1473688.html

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Y’en a marre des magouilles et des détournements de fonds publics

Posté par ippolito le 21 novembre 2013

Une plainte vise le budget communication du gouvernement Fillon

L’association de lutte contre la corruption, Anticor, soupçonne des faits de favoritisme et de détournement de fonds publics. Elle s’appuie sur un rapport de la Cour des comptes d’octobre 2011.

Anticor avait déjà porté plainte fin 2012 contre les sondages de l’Élysée. Mercredi, l’association de lutte contre la corruption a annoncé le dépôt d’une nouvelle plainte sur les dépenses de sondages et de communication du gouvernement Fillon. 

Elle soupçonne des faits de favoritisme et de détournement de fonds publics. Cette nouvelle plainte, avec constitution de partie civile, vise à obtenir la désignation de juges d’instruction. «C’est la seule solution pour obtenir des avancées dans l’enquête», affirme l’avocat de l’association, Me Jérôme Karsenti.

Anticor se fonde sur un rapport de la Cour des Comptes d’octobre 2011 qui épinglait des dysfonctionnements dans les dépenses de communication des ministères. L’association pointe des sondages, campagnes de communication, conseils stratégiques ou services de «media training» fournis à des ministères sans publicité ni mise en concurrence, d’où les soupçons de favoritisme. 

Selon Me Karsenti, «il faut mener une enquête pour déterminer des responsabilités» avant une éventuelle saisine de la Cour de justice de la République si des faits sont imputables à des ministres en fonction.

Dans plusieurs cas, la Cour jugeait ces contrats non conformes au code des marchés publics, en dépit des arguments invoqués par les ministères. Pour se justifier, Matignon invoquait l’utilisation d’une «procédure d’urgence», qui permet alors de contourner la loi. 

Mais la raison est jugée insuffisante par les sages. Plusieurs des contrats visés, dont l’un initié pour le compte du premier ministre François Fillon, étaient passés avec la société Giacometti-Péron. Ils ont donné lieu à des paiements de plusieurs centaines de milliers d’euros. 

La Cour soulevait aussi la question du «financement, sur deniers publics, de sondages relatifs à l’image personnelle des ministres ou à des sujets éloignés de l’action du gouvernement», ce qui peut constituer aux yeux d’Anticor des détournements de fonds publics. 

La Cour visait notamment des sondages commandés pour plusieurs dizaines de milliers d’euros par les ministères de la Justice et de l’Écologie sur la popularité de Rachida Dati et de Jean-Louis Borloo, ou des études d’opinion sur des prestations télévisées des ministres de la Défense, Hervé Morin puis Gérard Longuet.

Deux autres plaintes d’Anticor sont à l’origine d’investigations semblables sur les sondages commandés cette fois par l’Élysée pendant le quinquennat de Nicolas Sarkozy. Au terme d’une longue bataille procédurale, le juge d’instruction parisien Serge Tournaire a obtenu en janvier le droit d’enquêter sur la régularité de tous les marchés conclus entre l’Élysée et neuf instituts de sondage, dont la société Giacometti-Peron, sous Nicolas Sarkozy. 

Dans cette affaire, qui pose de nouveau la question de la responsabilité pénale de l’ex-président, des perquisitions ont eu lieu chez Patrick Buisson, à l’époque patron de la société de conseil Publifact et conseiller politique officieux du président de la République.

http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2013/11/20/01016-20131120ARTFIG00371-une-plainte-vise-le-budget-communication-du-gouvernement-fillon.php

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