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Y’en a marre du salaire de jack Lang à l’institut du monde arabe

Posté par ippolito le 23 novembre 2013

Jack Lang : son salaire à l’Institut du monde arabe fait débat

Le magazine Jeune Afrique révèle que Jack Lang, à l’écart de la politique, aurait exigé un salaire conséquent pour présider l’Institut du monde arabe alors que ses prédécesseurs n’étaient pas payés pour le job.

Jack Lang aurait fait des pieds et des mains pour être rémunéré en tant que président de l’Institut du monde arabe. C’est le magazine Jeune Afrique qui révèle l’information. Retiré de la politique, laissant relativement en paix ses camarades du Parti socialiste et les membres du gouvernement, l’ancien député toucherait un salaire de 10 000 euros par mois pour ce que d’aucuns appellent un « strapontin ». Jack Lang avait pris ses fonctions à la tête du prestigieux Institut culturel situé à Paris le 25 janvier 2013, après avoir perdu les législatives dans les Vosges ne juin 2012.

L’ancien ministre de l’Education et de la Culture aurait été jusqu’à appeler Laurent Fabius pour exiger un salaire. L’Institut dépend en effet du ministre des Affaires étrangères. Mais ce dernier ne rémunérait pas jusqu’à présent ses présidents, Dominique Baudis et Bruno Levallois ayant seulement été défrayés lors de leurs mandats respectifs. Mediapart avait cependant mis en cause Dominique Baudis en 2011 pour des notes de frais de 36 000 euros. Une partie aurait depuis été remboursée.

http://www.linternaute.com/actualite/politique/jack-lang-son-salaire-a-l-institut-du-monde-arabe-fait-debat-1113.shtml

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Y’en a marre des magouilles de nos élus

Posté par ippolito le 23 novembre 2013

L’affaire Teulade va-t-elle contraindre François Hollande à participer à un procès? 

Protégé par le statut pénal du chef de l’Etat, l’actuel président de la République ne peut durant son mandat « être requis de témoigner » devant une juridiction. Or, des avocats souhaitent qu’il participe au procès en appel de René Teulade, sénateur PS de Corrèze, qui s’ouvre ce mercredi. 

Cet élu a été condamné à 18 mois de prison avec sursis et 5000 euros d’amende pour abus de confiance dans le cadre de l’affaire de la Mutuelle retraite de la fonction publique (MRFP).  

Les avocats des adhérents de la MRFP souhaitent que François Hollande s’explique sur son rôle d’ex-trésorier de l’association « Cause commune », hébergée par la MRFP sans avoir à payer de loyer, d’où une ardoise de 24 000 euros.  

Or, Le Parisien révèle ce vendredi qu’un huissier a remis une assignation au chef de l’Etat. En mai dernier, les mêmes avocats avaient déjà tenté une pareille manoeuvre. En vain, même s’il a depuis fait savoir qu’il contribuerait au procès sans forcément se rendre à la barre.  

S’il n’est pas tenu de répondre à cette assignation, François Hollande pourrait se sentir obligé de s’y soumettre dans la mesure où il s’était engagé pendant la campagne présidentielle à réformer le statut pénal du chef de l’Etat. Cette réforme n’a pu être menée faute de majorité suffisante au Congrès.  

Lors du débat d’entre-deux tours, Hollande le candidat avait également réservé une partie de son anaphore « Moi président » au cas qui se présente ce vendredi: « Je ferai réformer (le statut pénal du chef de l’Etat) de façon à ce que, si des actes antérieurs à ma prise de fonction venaient à être contestés, je puisse, dans certaines conditions, me rendre à la convocation de tel ou tel magistrat ou m’expliquer devant un certain nombre d’instances. » 

En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/actualite/politique/l-affaire-teulade-va-t-elle-pousser-hollande-devant-la-justice_1302100.html#ptrzCATi8EDK6HQV.99

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Y’en a marre des défaillances d’entreprises en France

Posté par ippolito le 23 novembre 2013

Défaillances d’entreprises : un « niveau historiquement élevé » en 2013 et 2014, selon Coface

L’assureur-crédit français estime que la France connaître 62.500 défaillances d’entreprises cette année. C’est 2.000 de plus qu’en 2012 et surtout un niveau « historiquement élevé ». Certains secteurs comme la construction seront toujours fragiles.

Selon Coface, la france enregistrera 62.500 défaillances d’entreprises cette année, et à peine moins en 2014.

Ce n’est pas une surprise totale… les annonces répétées de plans sociaux ou de difficultés d’entreprises ne laissent aucun doute sur le fait que l’année en cours sera une mauvaise année pour le tissu des entreprises française.

L’assureur-crédit Coface a estimé ce jeudi l’ampleur de la dégradation de la situation. Selon Coface en effet, la France enregistrera 62.500 défaillances d’entreprises en 2013, un niveau « historiquement élevé » pour une année calendaire. En 2012, ce sont 60.500 défaillances qui avaient été recensées.

D’ores et déjà, entre novembre 2012 et octobre 2013, le nombre de défaillances recensé a été de 62.431, soit une hausse de 4,3%, et un chiffre qui correspond à 196.564 emplois menacés.

Coface, qui juge que le troisième trimestre 2013 « ressemble de manière préoccupante » à la même période en 2009, qui avait marqué le pic de la crise pour les entreprises françaises, a prévenu qu’en 2014, le chiffre devrait « se stabiliser » au niveau « très élevé » de 62.000 défaillances.

Les PME en première ligne

Pour Coface, ce sont les PME qui sont désormais les plus touchées ce qui correspond à « un retour à une situation plus traditionnelle des défaillances françaises », avec un plus grand nombre d’entreprises touchées, mais un coût financier ainsi qu’un impact en termes d’emploi orientés plutôt à la baisse.

Ces dernières années en effet, Coface avait constaté une montée en puissance des défaillances de « grosses PME » ce qui avait pour corollaire un coût social et en emplois plus élevé.

La construction et la distribution toujours à risques

Derrière ces tendances générales, Coface discerne toutefois des différences selon les secteurs. Ainsi, « la construction, la distribution et le textile-habillement continuent d’être porteurs de risques » et pèsent pour la moitié environ des défaillances.

Coface constate en particulier une explosion « en nombre et en coût » des défaillances dans le textile-habillement et la distribution, à cause de la consommation déprimée.

Si la construction ne représente qu’un sixième des entreprises françaises, elle concentre à elle seule près d’un tiers (32,9%) des faillites, une surreprésentation alarmante qu’a étudiée de près l’assureur-crédit, qui publie depuis fin 2007 son baromètre sectoriel des risques de non remboursement des crédits.

Au contraire, la situation s’améliore un peu pour quelques secteurs industriels, dont la chimie, qui n’a pas connu de nouvelle défaillance majeure comme celle de Petroplus, ou le papier-bois.

http://www.lesechos.fr/economie-politique/france/actu/0203140488576-defaillances-d-entreprises-un-niveau-historiquement-eleve-en-2013-et-2014-selon-coface-631315.php

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Y’en a marre du chômage surtout pour les jeunes

Posté par ippolito le 23 novembre 2013

2012, une année noire pour l’emploi des jeunes

Le taux de chômage des jeunes atteignait 18% en 2012

L’emploi des jeunes s’est singulièrement dégradé en 2012. Le taux de chômage des jeunes s’établissait à 18 %. Et un tiers des jeunes occupés étaient en emploi précaire.

2012, sale année pour l’emploi des jeunes ! les données publiée par la Dares (services statistiques du ministère du Travail) montrent en effet que l’année dernière, les 15-29 ans ont vraiment pris la crise en pleine face. Si 53,7% de ces jeunes sont sur le marché du travail, en réalité, 44% occupent un emploi et 9,7% sont au chômage. 

Quant au taux de chômage, qui mesure la proportion de chômeurs parmi les jeunes actifs, il s’établissait à 18%. Il convient aussi de noter que 15,1% des jeunes âgés de 15 à 29 ans sont sans emploi et ne suivent aucune formation, initiale ou continue….

Des données vraiment mauvaises. Mais c’est la très rapide dégradation de la situation qui choque encore plus. Au cours de la seule année 2012, le taux d’emploi des jeunes a baissé de 0,8 point et la part de ceux au chômage a augmenté de 0,9 point et celle des jeunes ni en emploi ni en formation de 0,5 point. Le taux de chômage des 15-29 ans a lui bondi de 1,5 point. A noter tout de même que cette progression reste moins forte que celle enregistrée entre la mi-2008 et la fin 2009 (+ 4,6%).

Lire aussi: « Les contrats aidés favorisent l’insertion professionnelle »

La grande précarité de l’emploi

Sans surprise, la Dares explique aussi que le taux de chômage des jeunes actifs peu diplômés est très sensible à la conjoncture. 16% des jeunes actifs en 2012 ayant terminé leur formation initiale en 2011 ont ainsi, au plus, le brevet des collèges. 

A l’opposé, seuls 20% des actifs de 15-24 ans sont diplômés du supérieur. Et quand les jeunes ont un emploi, c’est loin d’être toujours la panacée : 5% sont en intérim contre 3% pour l’ensemble de la population en emploi ; 27% sont en CDD (10% pour l’ensemble de la population).

Mais, attention, si on neutralise les contrats d’apprentissage, la part des CDD dans l’emploi salarié privé des 15-29 ans tombe à 19%.  En outre, toujours chez les 15-29 ans, 4,5% des hommes et 11,3% des femmes sont en situation de sous-emploi (elles souhaiteraient pouvoir travailler davantage) contre respectivement 2,8% et 7,9% pour l’ensemble de la population en emploi.

642.000 jeunes en contrats aidés

Et encore, sans l’aide de l’Etat, la situation de l’emploi des jeunes serait encore davantage dégradée. Ainsi, 25,2% des emplois (y compris les contrats en alternance) occupés par un jeune de moins de 26 ans bénéficient d’une aide de l’Etat fin 2012, contre 3,3% pour l’ensemble des actifs. Une part a peu près stable depuis 2008. Concrètement, fin 2012, 642.000 jeunes occupent un emploi aidé, soit 16.000 de moins que fin 2011.

http://www.latribune.fr/actualites/economie/france/20131122trib000797333/2012-une-annee-noire-pour-l-emploi-des-jeunes.html

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Y’en a marre du coût de la formation professionnelle et surtout de ces résultats

Posté par ippolito le 23 novembre 2013

Formation professionnelle : un magot gaspillé

La France consacre plus de 30 milliards par an à la formation professionnelle pour des résultats décevants. Le temps d’une vraie réforme est-il enfin venu ?

On n’en parle pas. Ou si peu. Une réforme essentielle pour la compétitivité des entreprises et la lutte contre le chômage est depuis fin septembre sur la table des partenaires sociaux (patronat et syndicats). 

Cette réforme, c’est celle de la formation professionnelle. L’enjeu est considérable, y compris sur le plan financier. En France, la formation professionnelle aspire plus de 30 milliards d’euros par an (un point et demi de la richesse nationale annuelle tout de même) pour des résultats pour le moins médiocres.

« Le système français de formation professionnelle est caractérisé par une grande complexité, propre à décourager ses utilisateurs, qu’il s’agisse des salariés, des employeurs ou des demandeurs d’emploi », écrivent l’économiste Gilbert Cette et l’avocat Jacques Barthelemy, dans leur note* rédigée pour l’Institut de l’entreprise, un think tank financé par les grands groupes français. Les deux auteurs dénoncent « une usine à gaz » faite de « termes abscons à connotation technocratique ». Un diagnostic largement partagé. 

Un marché « éclaté et pléthorique »

Qu’on en juge. Plus de 50 000 prestataires proposent des formations, selon un rapport du Sénat de 2007. Au point que Gilbert Cette et Jacques Barthelemy décrivent un « marché éclaté et pléthorique, où les professionnels de qualité côtoient des prestataires dont l’efficacité est carrément insuffisante », faute de « certifications efficaces » et « d’évaluations rigoureuses ». 

Selon eux, cette jungle est née de l’obligation imposée aux entreprises de dépenser pour la formation, une spécificité du système français. De 0,5 % de leur masse salariale pour les entreprises de moins de 10 salariés, la facture passe à 1,05 % jusqu’à 19 salariés et 1,6 % au-delà.

Mais la tuyauterie par laquelle passent ces sommes colossales laisse tout autant pantois. Les entreprises, qui financent 40 % de l’enveloppe de la formation professionnelle (le reste étant payé par les collectivités territoriales à destination de l’apprentissage et des demandeurs d’emploi ; par l’État pour l’insertion des jeunes et la formation des fonctionnaires ; mais aussi par les particuliers eux-mêmes), ont le choix entre payer directement les formations pour leurs salariés ou reverser la somme dans un pot commun. 

Syndicats et patronaux se servent au passage 

Résultat, sur 13 milliards de financements apportés par les entreprises, 7 transitent par des structures répondant au doux nom d’organismes collecteurs agréés, les OPCA, gérés par les partenaires sociaux. Il s’agit de mutualiser les fonds pour qu’ils profitent aussi aux salariés des petites entreprises qui ne mettent pas souvent en oeuvre des plans de formation. Jusque-là, rien d’anormal. 

Ce qui l’est moins, c’est qu’une partie de l’argent sert en fait à financer les organisations patronales et syndicales. Celles-ci récupèrent en effet 1,5 % du pactole transitant par les 48 OPCA pour leur propre financement. Gérer ces organismes paritaires leur permet aussi d’employer des permanents, et donc de les rémunérer sur les fonds de la formation professionnelle. « Les frais de gestion des OPCA sont considérables. 

Limités à 9,9 % de la collecte par un arrêté du 4 janvier 1996 (dont 4,9 % pour la gestion administrative et financière et 5 % pour les frais de collecte et d’information), ils représentent donc près de 700 millions d’euros que les OPCA peuvent dépenser pour leur gestion opérationnelle », notent les auteurs de la note en s’appuyant sur le rapport d’une commission d’enquête parlementaire du député Perruchot. 

Un rapport tellement explosif qu’il n’a jamais été officiellement publié (à lire en intégralité sur Le Point.fr). Enfin, ils soulignent qu’une autre partie de l’argent collecté alimente aussi les partenaires sociaux en finançant « des structures de formation pouvant dépendre d’organisations syndicales ou représentatives ».

Un système qui favorise les salariés les mieux formés

Tout cela semblerait peut-être plus acceptable si la formation professionnelle produisait des résultats palpables. Or c’est loin d’être le cas. Le système favorise les gens déjà formés. « Les ingénieurs et cadres ont un taux d’accès moyen de 58,6 %, quand ce taux s’établit à 36 % pour les ouvriers. Ils ne sont que 12,3 % dans les entreprises de 10 à 19 salariés ! » relevait l’ancien président du Sénat, l’UMP Génard Larcher, dans un rapport publié en 2011. Les chômeurs sont particulièrement mal lotis, alors que dans le même temps, des postes vacants ne trouvent pas preneurs faute de candidats formés.

Face à cet état de fait, le gouvernement a donc fait de la réforme de la formation professionnelle l’un de ses principaux objectifs de réforme structurelle. D’autant que François Hollande s’était engagé pendant sa campagne à ce que le financement de la formation soit « concentré sur les moins formés et les chômeurs ».

Mais sa complexité en a déjà retardé le calendrier. Malgré la publication dès juillet d’une feuille de route de négociation pour les partenaires sociaux, les discussions n’ont toujours pas abouti. Mercredi, la Confédération des petites et moyennes entreprises (CGPME) et le Medef ont étalé leur désaccord au grand jour. 

Le Medef entend obtenir la suppression de la cotisation de 1,6 % de la masse salariale imposée aux entreprises pour la remplacer par une contribution de 0,8 % ou de 0,4 % pour les établissements de moins de 10 salariés. Ce que refuse la CGPME, qui craint de voir disparaître la mutualisation des fonds de la formation professionnelle profitant aux plus petites d’entre elles. Le Premier ministre a fait savoir que le gouvernement légifèrerait au début de l’année prochaine si les partenaires étaient incapables de s’entendre avant fin décembre.

Compte de formation tout au long de la vie

La discussion porte notamment sur les modalités d’application du nouveau compte personnel de formation (CPF), créé par l’accord du 11 janvier sur le marché du travail. Ce compte instaure un droit à la formation pour tous et transférable au-delà du contrat de travail, contrairement à l’actuel droit individuel à la formation (DIF), et devra être doté en heures de formation dès son attribution, selon la volonté de François Hollande.

Pour Gilbert Cette et Jacques Barthelemy, une réforme ambitieuse ne pourra aboutir que si elle réforme le mode de financement des partenaires sociaux. Le sujet a été mis sur la table par le gouvernement. Mais il se heurte à la division de ses interlocuteurs.

http://www.lepoint.fr/economie/formation-professionnelle-un-magot-gaspille-21-11-2013-1760524_28.php

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Y’en a marre du logiciel Louvois

Posté par ippolito le 23 novembre 2013

La Défense devra-t-elle payer pour abandonner son logiciel fou?

Le ministère de la Défense a décidé d’abandonner son logiciel de traitement des soldes des militaires, qui bugue depuis deux ans. Alors que le logiciel accuse déjà une ardoise d’environ 470 millions d’euros, le ministère pourrait aussi devoir dédommager la société Steria, qui le lui fournit.

La facture Louvois s’annonce salée. Alors que le logiciel accuse une ardoise d’environ 470 millions d’euros, entre son prix d’achat et le coût de ses dysfonctionnements, et que son remplacement nécessitera un surcoût, le ministère de la Défense pourrait aussi devoir dédommager la société Steria, fournisseur du logiciel, et la myriade d’autres développeurs liés à son intégration (Eurogroup, MC2I…). 

En effet, en abandonnant le logiciel, la Défense effectue une rupture de contrat avec ses prestataires. Et doit, comme toute société dans ce cas, payer le préjudice. Selon nos informations, des négociations seraient déjà en cours entre le ministère et Steria pour évaluer, sauf à trouver «une solution de repli», le montant de «la compensation financière liée à ses obligations contractuelles», explique un proche du dossier.

La rupture de contrat et la compensation financière n’auraient évidemment pas de fondement si la faute technique du prestataire était avérée. Or dans l’échec Louvois, la société informatique a jusque-là limité ses responsabilités, en évoquant la déficience du pilotage de l’ensemble de «l’architecture» Louvois.

 C’est la mauvaise gestion humaine de la technologie au sein du ministère qui aurait provoqué le désastre, créant une «tour de Pise», comme dit la sémantique informatique. «Louvois n’est pas un seul logiciel mais un pack complexe, une énorme suite bureautique, où sont regroupés plusieurs logiciels, explique un expert de Steria. C’est l’empilement de ces couches, sous la main du ministère qui a lui-même développé ce système, qui a fait de Louvois un édifice branlant».

«Il serait scandaleux qu’aucune responsabilité ne soit recherchée»

Rapport d’une commission d’enquête parlementaire sur la réorganisation du ministère de la Défense
Une thèse confortée par le rapport d’une commission d’enquête parlementaire sur la réorganisation du ministère, publié en septembre dernier par les députés Geneviève Gosselin-Fleury (PS) et Damien Meslot (UMP). 

«C’est par une sorte de métonymie que l’on parle de la crise générée par Louvois: en réalité, ce logiciel constitue un élément parmi d’autres d’un système complexe de gestion de la solde des personnels militaires du ministère de la Défense (on parle d’“écosystème Louvois”, NDLR). Louvois intervient, en quelque sorte, “en bout de chaîne”». 

Multiplicité des causes donc, «et dilution des responsabilités, voire impunité qui contribuent à faire de Louvois, à proprement parler, un scandale», critiquent les deux députés . «Il serait scandaleux qu’aucune responsabilité ne soit recherchée. Non qu’il s’agisse de désigner un coupable – ou un bouc-émissaire – à la vindicte de la communauté de Défense; mais il serait inadmissible que l’irresponsabilité devienne la règle dans la gestion des affaires publiques», ajoutent-ils.

Pour autant, l’enquête parlementaire pointe un défaut technique du logiciel: le calculateur de solde. «Tous les acteurs interrogés par les rapporteurs reconnaissent que le calculateur qui constitue le “cœur” du système d’information Louvois présente des défauts intrinsèques», dit le rapport. 

«Si les représentants de la société Steria ont mis en avant, lors de leur audition par les rapporteurs, les difficultés rencontrées par le ministère dans la gouvernance des données, ils n’en ont pas moins reconnu que “le contenu fonctionnel du moteur de calcul de la solde comporterait également des anomalies”, soulignent les députés. 

Pour autant, nuancent-ils, «la société n’a pas à être le bouc- émissaire des déboires de “l’écosystème Louvois”». Lors de son audition devant la commission parlementaire, le général Gérard Lapprend, directeur général des systèmes d’information et de communication du ministère de la Défense, a confirmé que «les services de Steria n’étaient pas en cause dans les dysfonctionnements de Louvois». Un sac de noeuds difficile à démêler mais crucial pour éviter de creuser encore le «déficit Louvois».

http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2013/11/21/01016-20131121ARTFIG00899-la-defense-devra-t-elle-payer-pour-abandonner-son-logiciel-fou.php

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