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Y’en a marre des privilèges de nos élus

Posté par ippolito le 23 décembre 2013

Municipales à Paris : la liste des élus de droite et de gauche qui ont un logement social

Et si le meilleur moyen pour obtenir un logement HLM à Paris était de se faire élire ?

C’est la question qu’on peut se poser à la lecture des différents articles recensant tous les élus qui bénéficient d’un logement social dans la capitale. 

Même si dans de nombreux cas, ces élus avaient obtenu ces logements avant leur élection, on peut se demander s’il est légitime qu’ils y restent. Car Paris manque cruellement de logements sociaux. 

Selon des chiffres publiés par Lemonde.fr, « en 2011, on comptait 387 000 demandeurs de logements sociaux en Ile-de-France.

Seuls 75 000 à 80 000, soit 20 % environ du total, en ont obtenu, dont 11 000 à 12 000 à Paris ». Anne Hidalgo (PS) et Nathalie Kosciusko-Morizet (UMP), candidates à la mairie de Paris en 2014, se sont engagées à ce qu’aucun conseiller de Paris ne soit locataire d’un logement attribué par la ville de Paris. Mais ça, c’est pour l’année prochaine. 

En attendant, plus d’une dizaine d’élus bénéficie d’un logement social, en toute légalité. Et tous les partis politiques sont concernés :

Majorité de Delanoë (PS et PC)

- Claudine Bouygues, adjointe PS aux droits humains et à l’intégration (56 m² dans le 17e arrondissement, 696 euros euros par mois).
- Liliane Capelle, adjointe PS aux seniors (100 m² dans le 11e arrondissement, 1 800 euros par mois).
- Pierre Mansat, adjoint groupe PC chargé de Paris métropole (75 m² dans le 12e arrondissement, 1 100 euros par mois).
- Didier Guillot, adjoint PS à la vie étudiante (113 m² dans le 18e arrondissement, 1 900 euros par mois).
- Jean Vuillermoz, adjoint PC chargé du sport (53 m² dans le 20e arrondissement, 300 euros par mois, hors charge).

Opposition municipale UMP

- Geoffroy Boulard, adjoint à la sécurité du 17e arrondissement (74 m², 1 170 euros par mois). Le bail est au nom de son épouse.
- Jean-Jacques Giannesini, tête de liste UMP (80 m² dans le 19e arrondissement, 1 200 euros par mois). Il a promis qu’il allait quitter l’appartement.
- Jacques-Yves Bohbot, tête de liste UMP (88 m² dans le 4e arrondissement, 1 500 euros par mois). Il a promis que le bail bénéficierait à son épouse et ses quatre enfants.

Les autres partis politiques également touchés

D’autres élus sont concernés, mais la presse n’a pas trouvé les chiffres : c’est le cas des centristes avec l’UDI Edith Gallois (qui assure avoir aujourd’hui résilié son bail) et la membre du Modem, Fadila Mehal. 

Parmi les heureux élus, on trouve également Alexis Corbière, premier adjoint du 12ème arrondissement (et secrétaire national du Parti de Gauche de Mélenchon), Fabienne Giboudeaux (EELV) ou encore Gérard d’Aboville, conseiller du 15e arrondissement (et qui a promis de résilier son bail… s’il est élu !).

Selon une enquête de la mairie de Paris, datant de 2010, 17 élus du Conseil de Paris vivent dans un logement social.

*** Sources
- S. Laurent, « L’interminable liste des élus en logement social », Lemonde.fr, 05.12.2013
- M. Hajdenberg, « Cinq adjoints de Delanoë vivent dans des logements sociaux », Mediapart, 04.12.2013
- V. Vantighem, « Un élu UMP occupe un logement social de 74 m² », 20minutes.fr, 04.12.2013
- Sophie de Ravinel, « NKM et Hidalgo souhaitent imposer plus de transparence aux élus », Le Figaro, 03.12.2013
- T. Pézerat, « Jack-Yves Bohbot, locataire d’un logement social de 88 m2″, Le lab, 13.11.2013
- MA. Gairaud, « Logement social à Paris : les élus toujours dans la tourmente », Le Parisien, 16.12.2013

http://www.politique.net/2013122301-municipales-paris-logements-sociaux.htm

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Y’en a marre de Claude Guéant

Posté par ippolito le 23 décembre 2013

Guéant avoue 4.000 euros mensuels en cash

Il a régné sur la police, comme directeur de cabinet de Nicolas Sarkozy de 2002 à 2007, puis comme premier flic de France lui-même de 2011 à 2012. 

Mais mardi, Claude Guéant s’est retrouvé du mauvais côté du bureau, en garde à vue dans les locaux de la direction nationale des investigations financières. Une garde à vue de plus de quinze heures, de 8h30 à 23h 30. « L’audition proprement dite n’a duré que cinq ou six heures, pas plus », pondère son avocat Me Philippe Bouchez El Ghozi. 

Les policiers, agissant dans le cadre d’une enquête préliminaire du parquet de Paris pour détournement de fonds publics, veulent savoir pourquoi Claude Guéant a perçu des primes de cabinet en espèces alors qu’il dirigeait le cabinet de Nicolas Sarkozy place Beauvau.

Le ministère de l’Intérieur « a maintenu l’exception » des primes…

« Il s’est expliqué longuement sur ce système qui existait depuis 1926, et qui concernait au ministère de l’Intérieur jusqu’à 400 personnes », explique son avocat. Selon lui, Claude Guéant a détaillé aux enquêteurs comment, lorsque Lionel Jospin avait mis fin à l’utilisation des fonds spéciaux pour les primes de collaborateur de cabinet, le ministère de l’Intérieur « a maintenu l’exception ».

« À l’Intérieur, il a fallu trois ans pour mettre les choses à niveau. On ne pouvait pas dire aux gens, du jour au lendemain, que leur traitement était amputé. Les dotations de l’État pour compenser ces pertes de revenus sont passées de 434.000 euros en 2002 à une somme de l’ordre d’1,3 million d’euros en 2005. Entre-temps, le ministère de l’Intérieur, privé de fonds spéciaux, a assuré la transition par ses frais d’enquête et de surveillance (FES) », confie l’avocat. 

Interrogé sur le rôle de Nicolas Sarkozy, s’il avait validé, approuvé, ou décidé ces décisions, Claude Guéant a « pris sur lui », s’employant à mettre hors de cause l’ancien ministre de l’Intérieur. « M. Guéant a expliqué aux enquêteurs que M. Sarkozy ne s’était pas occupé de ces questions qui s’étaient réglées à son niveau à lui », indique Me Bouchez El Ghozi.

… et admis avoir conservé des compléments de salaires

Concrètement, alors directeur de cabinet, Claude Guéant recevait tous les mois une enveloppe de l’ordre de 10.000 euros en espèces puisés des FES de la police et versée par Michel Gaudin, alors directeur général de la police nationale. 

Ce dernier a confirmé le montant lors de sa garde à vue simultanée de mardi. Selon nos sources, Claude Guéant a admis avoir conservé pour lui environ 4.000 euros mensuels au titre des compléments de salaires, de 2002 à 2004. 

Il a également déclaré avoir « redistribué » les 6.000 euros restants entre plusieurs autres membres du cabinet dont le directeur de cabinet adjoint, le délégué police et le chef de cabinet.

 Interrogés par les enquêteurs préalablement à la garde à vue de Claude Guéant, Daniel Canepa, ancien directeur adjoint, Jacques Lamotte, ancien contrôleur général des services actifs de la police nationale, et Michel Camux, ancien chef de cabinet de Nicolas Sarkozy, auraient bel et bien confirmé avoir reçu des espèces. « Chantal Jouanno, Roselyne Bachelot ou Valérie Pécresse ont dit qu’elles n’avaient pas reçu d’espèces, mais c’est normal parce qu’elles n’étaient pas fonctionnaires du ministère de l’Intérieur », plaide Me Bouchez El Ghozi.

Ces explications ont-elles convaincu le parquet de Paris?

  »Le dossier est en cours d’analyse », confie-t-on chez le procureur Molins. Le parquet peut désormais soit classer l’affaire, soit la confier à un juge d’instruction, soit la renvoyer directement devant un tribunal correctionnel. 

Quoi qu’il en soit, Claude Guéant n’en aura pas fini avec les auditions judiciaires. Deux juges, Serge Tournaire et René Gourman, enquêtent sur sa vente suspecte de tableaux, cédés 500.000 euros en 2008 à un avocat de Malaisie, quelques semaines avant l’achat d’un appartement parisien. 

Les juges, qui ont demandé l’audition de l’avocat malais, attendent le retour d’une commission rogatoire en Malaisie pour entendre l’ancien ministre. Selon plusieurs experts, les deux tableaux d’un peintre flamand du XVIIe ont été largement surévalués. « Nous avons remis aux enquêteurs une expertise qui démontre que la vente de ces deux toiles s’est faite à un prix raisonnable », réplique l’avocat du ministre. 

Enfin, autre dossier, celui de l’arbitrage de Bernard Tapie dans le volet Adidas. Persuadés que les 403 millions d’euros donnés à Tapie ont été le résultat d’un « simulacre d’arbitrage », les juges Serge Tournaire et Guillaume Daïeff devraient à leur tour convoquer l’ancien homme fort des années Sarkozy.

http://www.lejdd.fr/Societe/Justice/Gueant-avoue-4-000-euros-mensuels-en-cash-644978

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