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Y’en a marre des prix des transports urbains

Posté par ippolito le 24 décembre 2013

POURQUOI LES TRANSPORTS URBAINS FRANÇAIS COÛTENT TROP CHER

Les transports urbains français coûtent 30% plus cher qu’ailleurs. Comment expliquer un tel coût ?

La France est le premier marché européen pour les bus urbains, devant l’Allemagne. En Allemagne, aux Pays-Bas, en Pologne ou en Suède, les villes se mettent d’accord pour acheter les mêmes bus, interchangeables, leur permettant ainsi de passer commande ensemble afin de réduire les coûts. 

Les élus français réclament quant à eux des bus uniques, spécialement désignés pour leur ville, privilégiant l’esthétique au détriment des raisons économiques.

De plus, la France est la championne de l’aménagement de la cabine du conducteur. Le personnel a ses habitudes: la position de chaque mécanisme, de chaque bouton sur le tableau de bord, peut être différente d’une ville à l’autre, tout comme le sens d’ouverture de la porte du conducteur. Les élus se plient donc aux exigences du syndicat des conducteurs de bus. Des exigences qui coûtent cher !

Ainsi, dans une ville du sud de la France, le maire exigeait un bus doté d’une baie vitrée arrondie à l’avant, entraînant un surcoût de 50 000 euros par véhicule. 

Au total, cette exigence a coûté 1 million d’euros pour les 20 bus de cette ville. Autre exemple avec une capitale de Région qui avait voulu changer ses bus pour des bus hybrides avant les élections. Le prix d’un bus hybride s’élève à 400 000 euros l’unité, contre 250 000 euros pour un bus traditionnel.

D’après un commercial du constructeur allemand Heuliez, les élus français ne jurent que par des bus de prestige, dits « à haut niveau de service », avec des designs spécifiques, des espaces « lounge », etc… Rares sont les collectivités françaises qui acceptent de mutualiser leurs achats. 

Cette customisation systématique des bus français engendre un surcoût avoisinant les 30% du prix de base… Une situation qui ne profite qu’aux constructeurs, au détriment des contribuables et des utilisateurs qui continuent, encore et toujours, de payer pour l’incompétence de leurs élus…

source: lemonde.fr

http://www.observatoiredessubventions.com/2013/pourquoi-les-transports-urbains-francais-coutent-trop-cher/

Publié dans Y'en a marre des gaspillages de l'argent public | Pas de Commentaire »

Y’en a marre du chômage

Posté par ippolito le 24 décembre 2013

Manipulation des chiffres du chômage: une bataille gagnée?

Économie, Politique, Inversion Courbe Du Chômage, Emploi et Chômage, Croissance, Emploi-Et-Chomage, François Hollande, Gouvernement Ayrault, Hollande, Actualités

Les assertions du Gouvernement sur l’inversion de la courbe du chômage, la « bataille gagnée », laissent un sentiment amer. La première tentation est de dénoncer leur indécence.

Si le nombre de chômeurs de catégorie A – ceux qui n’ont pas du tout travaillé dans le mois – a baissé de 20 500, le nombre total de chômeurs recensés atteint un record inégalé depuis 15 ans: 5 millions de personnes. 

Non seulement, les autres catégories de chômeurs ont connu une très forte hausse, mais le nombre de radiations administratives a fortement augmenté (+ 23% en un mois). Nous sommes donc naturellement tentés de dénoncer une manipulation des chiffres de chômage, manipulation aidée par le recours aux emplois aidés.

Pour autant, soyons honnêtes, le problème est plus profond que les agitations médiatiques du Gouvernement. À l’UDI, nous sommes favorables aux contrats aidés notamment pour les jeunes puisque le travail est toujours préférable à l’inactivité. Nous ne saurions donc accuser le Gouvernement de recourir à ce type d’emplois.

Nous regrettons surtout que les actions structurelles ne soient pas engagées. La bataille du chômage sera véritablement gagnée quand la France créera des emplois et formera utilement. 

L’année 2013 est une année noire pour l’emploi: 132 500 destructions d’emplois à ce jour, notamment dans l’industrie ( – 14 600 postes en trois mois), une industrie qui ne cesse de s’effondrer depuis 2001.

 L’année 2014 ne s’annonce pas meilleure, notamment en raison de la forte progression de la population active ( + 113 000 en 2014). Il est donc illusoire de croire que l’année 2014 verra une réelle inversion du chômage. Nous avons un problème structurel économique: les charges globales sont trop importantes par rapport au positionnement de notre production.

Plus grave: les chômeurs de longue durée et le chômage des séniors battent tous les records. La relégation sociale devient un phénomène de masse. Une relégation qui s’explique en premier lieu par les défaillances du système éducatif: 150 000 jeunes sortent du système scolaire sans diplôme chaque année. Autre réalité ignorée: notre système éducatif est celui de l’Ocde où l’origine sociale des parents influence le plus les résultats scolaires. 

Les fondements de la République sont fragilisés dès la maternelle. En deuxième lieu, le système de formation professionnelle, malgré la manne financière de plus de 30 milliards d’euros qui lui est attribuée, ne parvient pas à accompagner les reconversions professionnelles.

Ayons l’honnêteté de reconnaître qu’il faudra du temps pour résoudre durablement la question du chômage. Ayons le courage d’inverser notre logiciel de pensée.

Inverser pour donner la priorité à l’investissement sur la consommation. Il est urgent de sauver nos entreprises. Nous préconisons à l’UDI une profonde réforme fiscale afin notamment de mettre en place une TVA sociale substantielle. 

Nous recommandons également un passage à 39 heures sans compensations. Ces mesures ne sont pas populaires, ni démagogiques, mais elles sont urgentes. Elles sont urgentes car elles sont préférables à une baisse des salaires préconisée par certains libéraux. Elles sont urgentes car le chômage est le passage obligé vers la pauvreté. Plus encore, reconnaissons que la religion de la consommation ne fait pas le bonheur. 

Les grandes campagnes de communication sur « les prix les plus bas », « faites vous plaisir en consommant » ont pour seul effet de tirer les rémunérations vers le bas. Et je vous invite, si vous doutez, à relire les conclusions des travaux de J Stiglitz et A Sen. Notre pays a toujours été le défenseur de l’Être sur l’Avoir. Nous ne devons pas pervertir notre pensée fondatrice, mais au contraire les revendiquer.

Mais soyons provocatrice, la question des coûts de main d’oeuvre est secondaire. L’un des principaux défis est celui de la maîtrise des ressources stratégiques. 

Dans l’industrie, le coût de l’exploitation des ressources est presque le double de celui de la main d’œuvre. Nous importons la moitié des ressources que nous exploitons. L’indépendance énergétique, une énergie décarbonnée, est possible en thermique et en électrique si nous acceptons d’investir beaucoup plus dans les énergies du futur renouvelables.

L’Europe doit aussi se doter d’un plan de maîtrise des ressources stratégiques (zinc, cuivre, acier, tantale, gallium, terres rares….) notamment par la constitution de stock stratégiques en s’appuyant sur l’industrie du recyclage. 

La France et l’Union européenne doivent lancer un plan d’investissements d’avenir beaucoup plus massif, tout particulièrement dans l’économie « verte » et le « big data ». Ce nouveau positionnement sur des secteurs à haute valeur ajoutée, riches en intelligence, permettra à la France et à l’Europe de ne plus subir la mondialisation. Nous serons sur notre terrain, avec nos atouts.

Enfin, et nous y consacrerons l’essentiel des travaux de l’UDI, ayons le courage de remettre en question le système global de formation. L’enjeu n’est pas de réduire les dépenses du système éducatif ou de formation professionnelle mais d’oser repenser notre pédagogie. Il est nécessaire d’augmenter le niveau culturel global de la société, d’inscrire la formation « tout au long de la vie » comme un objectif souhaitable.

Il y a donc derrière le chômage et son cortège de malheurs, de pauvreté, de relégation, une réalité plus structurelle. Le mensonge n’est pas de croire en l’inversion de la courbe du chômage, mais d’affirmer que cet objectif est réalisable en moins d’un an.

 Sur le fond, les réformes ne sont pas si compliquées mais il faudra soulever les limites démocratiques du paritarisme, le culte de la consommation, la concentration de la grande distribution, l’absence de renouvellement des entreprises du CAC 40, les conflits d’intérêt et plus encore la nécessité d’une Europe Fédérale….autant de sujets tabous.

http://www.huffingtonpost.fr/chantal-jouanno/manipulation-chiffres-chomage-hollande_b_4493651.html?utm_hp_ref=france

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Y’en a marre des cumulards

Posté par ippolito le 24 décembre 2013

A l’Assemblée, le match des cumulards

DÉSINTOXQui a le plus de députés-maires ? Qui cumule quatre mandats, qui n’en a qu’un ? UMP, PS, UDI, ou d’autres ? Désintox fait les comptes.

«- Ce qui est paradoxal, c’est que les champions du cumul sont plutôt sur la gauche de l’hémicycle. Quand nous voyons le nombre de députés-maires…
- Il y a plus de députés-maires de droite que de députés-maires de gauche.
- Ça mérite d’être compté.»

INTOX. Promesse phare de la campagne de François Hollande, la loi sur le non-cumul des mandats a été adoptée fin novembre en deuxième lecture à l’Assemblée nationale, en attendant d’être réexaminée par le Sénat mi-janvier. 

Ce texte prévoit qu’en 2017, députés et sénateurs ne pourront pas être, dans le même temps, maire ou maire adjoint, président ou vice-président de conseil général ou régional, ou d’une intercommunalité, ou de toute autre collectivité territoriale (société d’économie mixte par exemple). 

Le matin de ce vote, sur LCP, deux adeptes du mandat unique – député et rien d’autre – devisaient sur le sujet. Sébastien Huyghe, député UMP du Nord, ironisait sur ce projet de loi socialiste : «Ce qui est paradoxal, c’est que les champions du cumul sont plutôt sur la gauche de l’hémicycle. Quand nous voyons le nombre de députés-maires…» 

Son homologue socialiste des Hauts-de-Seine, Jean-Marc Germain, ne le laisse pas terminer sa phrase et s’offusque : «Il y a plus de députés-maires de droite que de députés-maires de gauche.» Réponse de Sébastien Huyghe : «Ça mérite d’être compté.» A Désintox, nous sommes là pour ça.

DESINTOX. Au Palais-Bourbon, les cumulards sont partout : à gauche, à droite, au centre et ailleurs. Seuls 108 des 577 députés, soit moins d’un sur cinq, n’ont que ce mandat à leur actif. 

L’immense majorité en possède donc deux ou trois, et une grosse poignée – 33 exactement – en ont même quatre (1). A ce jeu-là, difficile donc, entre l’UMP et le PS, de féliciter l’un ou l’autre. Mais puisqu’il faut bien départager Jean-Marc Germain et Sébastien Huyghe, faisons-le : l’UMP compte beaucoup plus de députés-maires que le PS. 

Y compris en valeur absolue, alors que le premier parti d’opposition compte bien moins d’élus à l’Assemblée que celui de la majorité : 99 députés-maires pour l’UMP, soit un sur deux, contre 86 pour le PS, soit un sur trois. Sur le coup, Sébastien Huyghe aurait donc mieux fait de ne pas s’avancer autant…

Pourtant, ce constat a tout du trompe-l’œil. Car la question du cumul des mandats ne peut pas se résumer au cas d’école du député-maire. Ainsi, si les députés socialistes comptent moins de maires dans leurs rangs, c’est surtout parce qu’ils ont davantage anticipé cette loi sur le non-cumul des mandats. 

En 2017, maire ou adjoint au maire sera incompatible avec député, mais pas conseiller municipal : du coup, depuis qu’ils ont été élus en juin 2012, de nombreux députés PS ont troqué leur mandat de maire contre celui d’adjoint – pour une transition en douceur – ou de simple conseiller municipal. Ils sont aujourd’hui 75 députés socialistes dans ce cas de figure, contre seulement 33 à l’UMP. 

Et à l’arrivée, les deux partis comptent une proportion à peu près comparable de députés siégeant au sein de conseils municipaux, comme maire ou conseiller : 68% pour l’UMP, 57,9% pour le PS.

Le tableau est à peu près identique pour les communautés de communes ou d’agglomération. Tous partis confondus, 42,5% des députés siègent également au sein d’une de ces intercommunalités. Ce ratio est plus faible au sein du PS (37,4%) que de l’UMP (51%). Et là encore, les députés socialistes ont mieux anticipé la future loi avec 29 présidents pour 75 conseillers, contre 41 présidents et 58 conseillers pour l’UMP. 

Car comme le mandat de maire, celui de président d’intercommunalité sera incompatible avec un siège à l’Assemblée en 2017… Il en ira de même avec les mandats de président de conseil général ou régional. Mais là, les doubles casquettes sont moins courantes : six présidents pour le PS (et 68 conseillers) contre seulement quatre à l’UMP (49 conseillers).

Dans l’ensemble, les députés socialistes font donc un peu plus d’efforts que leurs homologues de l’UMP. En quantité : environ 60% des députés PS n’ont qu’un seul ou pas de mandat supplémentaire, alors qu’ils sont à peu près autant à l’UMP à en cumuler trois ou quatre. 

Mais aussi en légalité, puisque davantage d’élus socialistes sont déjà dans les clous pour 2017 par rapport à ceux du premier parti d’opposition. Ce qui est quand même heureux pour un camp qui a voté cette loi à la quasi-unanimité après avoir traîné les pieds suffisamment longtemps pour repousser son application de 2014 à 2017.

Quant au reste de l’hémicycle, les situations sont très disparates : de l’UDI, où l’on cumule volontiers et en quantité, au FN, dont les deux députés sont au mandat unique, en passant par EE-LV, le Front de gauche ou les radicaux. Pris tous ensemble, 23,8% de ces 105 députés n’ont pas d’autre mandat. 

Mais si l’on retire les écologistes, ce ratio tombe à 17,8%, car les députés d’Europe Ecologie – les Verts sont de loin les plus exemplaires en la matière. 

Et pourtant : même si le mandat unique était une promesse de campagne d’Eva Joly en 2012, seuls neuf députés écolos sur quinze en ont fait une réalité. Preuve que le non-cumul, c’est dur pour le monde. Et ce n’est pas près de s’arranger. Les municipales, en mars, permettront à quelques députés d’ajouter un mandat à leur collection…

http://www.liberation.fr/politiques/2013/12/16/a-l-assemblee-le-match-des-cumulards_966925

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