• Accueil
  • > Archives pour décembre 2013

Y’en a marre des effets de la crise en banlieue

Posté par ippolito le 19 décembre 2013

Les effets de la crise se sont concentrés en banlieue

La crise s’installe durement et durablement en banlieue. Les données statistiques relevées par l’Observatoire national des zones urbaines sensibles (Onzus) dans son rapport 2013, et rendues publiques mercredi 18 décembre par le ministre délégué à la ville, François Lamy, le confirment crûment. Comme une piqûre de rappel à l’heure où la loi sur la ville est discutée au Parlement.

L’écart de revenus entre les quartiers classés en ZUS et les autres territoires urbains « continue à se creuser », remarque ainsi l’Observatoire. Plus inquiétant : cette dégradation s’opère alors que le revenu moyen est reparti à la hausse dans les villes voisines comme dans l’ensemble du territoire. La courbe du chômage montre les mêmes inflexions.

Le décrochage dû à la crise depuis 2009 est bien réel. On savait qu’une plus grande précarité sociale sévissait dans les ZUS : la proportion des personnes y vivant sous le seuil de pauvreté (977 euros mensuels) y est trois fois plus importante que dans le reste du territoire : 36,5 % des habitants contre 12,7 % hors ZUS. Avec 50 % des moins de 18 ans qui vivent au-dessous du seuil de pauvreté, les jeunes sont les premières victimes de ce dénuement. C’est aussi dans ces banlieues qu’on retrouve le plus grand nombre d’allocataires du RSA (31,7 %) et de la couverture maladie universelle (un assuré sur cinq).

Mais ce que montrent pour la première fois les statistiques de l’Observatoire, c’est que l’écart entre ces ZUS et les autres quartiers des mêmes agglomérations se creuse toujours plus. Le revenu moyen par unité de consommation (qui tient compte de la taille des ménages) avait augmenté de 6,2 % entre 2004 et 2008, soit 2 points de moins que le reste du territoire. Mais il grimpait. En 2008, le revenu moyen a cessé d’y progresser tandis que, dans le même temps, il est reparti à la hausse tant dans les unités urbaines voisines que pour l’ensemble de la France métropolitaine.

DÉCROCHAGE RAVAGEUR

En clair, contrairement à l’assertion courante qui prétend que, depuis le déclenchement de la crise de 2008, la situation s’est dégradée partout, cela va encore plus mal dans les quartiers populaires alors que cela ne va pas si mal ailleurs. Et même s’il existe des disparités entre les quartiers prioritaires, les banlieues dévissent alors que le reste du pays s’en sort.

Deuxième enseignement de ce rapport, les effets de la crise, notamment le chômage, sont concentrés sur les quartiers populaires. Après une progression forte entre 2009 et 2010, qui s’est ralentie entre 2010 et 2011, le taux de chômage en ZUS a brusquement grimpé après 2011, pour s’établir à 24,2 % en 2012, soit près de 6 points supplémentaires en trois ans ! Dans les autres quartiers, si la situation de l’emploi se dégrade, elle le fait dans une proportion bien moindre (+ 0,5 %).

Ainsi, là encore, l’écart se creuse avec le reste du pays. Alors que de 2006 à 2009 le différentiel se situait à 9 points, il atteint dorénavant 14,5 points. Malgré les exonérations pour les entreprises qui s’implantent dans les quartiers et les dispositifs d’emplois aidés, on y est deux fois et demi plus au chômage. Ce décrochage cumulatif est ravageur sur les populations, soulignent les élus de banlieue.

Au moment où le ministre de la ville réforme la géographie prioritaire et met sur le même plan des territoires ruraux et des banlieues populaires – au nom de « l’égalité des territoires » –, le rapport de l’Onzus met en lumière le caractère exceptionnel de la situation sociale en banlieue. Et vient opportunément rappeler cette spécificité de relégation territoriale et de stigmatisation qui plombe ces quartiers dits sensibles.

http://www.lemonde.fr/societe/article/2013/12/18/les-effets-de-la-crise-se-sont-concentres-en-banlieue_4336211_3224.html

Publié dans Y'en a marre de la crise | Pas de Commentaire »

Y’en a marre des subventions du conseil régional d’île de France

Posté par ippolito le 18 décembre 2013

LES SUBVENTIONS DU CONSEIL RÉGIONAL D’ ILE-DE-FRANCE ONT ÉTÉ MULTIPLIÉES PAR 9 EN 10 ANS

En 2009, le montant des subventions versées par le Conseil régional d’Ile-de-France s’élevait à 253 millions d’euros.

En 2009, le montant des subventions versées par le Conseil régional d’Ile-de-France s’élevait à 253 millions d’euros. Et parmi ces subventions, certaines sont plus qu’aberrantes.

Ainsi, 48 000 euros ont été dépensés pour former les élus analphabètes issus du scrutin municipal dans le cercle de Nioro du Sahel au Mali. 

11 000 euros ont été distribués pour la pratique du football dans des écoles de la province de Gauteng en Afrique du Sud. 

32 900 euros ont été versés pour un programme de recherche sur les dangers liés à l’expansion des populations de tortues à tempes rouges en Ile-de-France. 

Une subvention de 10 000 euros a été accordée pour « plantes médicinales et savoir ancestraux des femmes Aymara au Chili ». 

Enfin, une subvention de 400 000 euros a également été accordée au musée Salvador Allende à Santiago du Chili !

source: economiematin.fr

http://www.observatoiredessubventions.com/2013/les-subventions-du-conseil-regional-d-ile-de-france-ont-ete-multipliees-par-9-en-10-ans/

Publié dans Y'en a marre des déficits et de la dette, Y'en a marre des gaspillages de l'argent public | Pas de Commentaire »

Y’en a marre de Claude Gueant

Posté par ippolito le 18 décembre 2013

Les sept casseroles de Claude Guéant

A nouveau entendu dans l’affaire des primes du ministère de l’Intérieur, l’ancien secrétaire général de l’Elysée est également cité dans six autres affaires. Claude Guéant doit avoir hâte que 2013 se termine. Cette année aura été particulièrement difficile pour l’ancien ministre de l’Intérieur. Pas un mois sans que son nom ne soit cité par la presse, ou par un magistrat, dans une affaire liée à un détournement d’argent public.

Dernière inquiétude en date, un placement en garde à vue, mardi 17 décembre, dans l’affaire des primes en liquide versées par la place Beauveau. Si le nom de l’ex-secrétaire général de l’Elysée de Nicolas Sarkozy revient dans plusieurs dossiers suspects, il n’a pour autant jamais été mis en examen.

Francetv info revient en détail sur les démêlés avec la justice de Claude Guéant.

1 L’affaire des primes du ministère de l’Intérieur

Que lui reproche-t-on ? C’est tout un système que les Français ont découvert en juin. A la suite d’une perquisition menée fin février dans le cadre de l’affaire Tapie, les enquêteurs découvrent chez Claude Guéant des traces de paiements de factures en liquide.  L’ancien ministre se justifie en évoquant des « primes de cabinet », versées entre 2002 et 2004, alors qu’il était directeur de cabinet de Nicolas Sarkozy au ministère de l’Intérieur. Or ces primes sont censées avoir été supprimées en 2002 par Lionel Jospin.

Pour s’expliquer, Claude Guéant évoque des compléments de salaires provenant des FES, des fonds destinés à financer les dépenses des policiers pendant les enquêtes. La justification fait rire, un peu jaune, les services de police. Où en est la procédure ? Deux rapports d’inspection interne à l’administration ont révélé que les primes de cabinets avaient bien perduré place Beauveau, et que les FES étaient bien utilisés à ces fins.

Claude Guéant en aurait retiré 10 000 euros en liquide chaque mois. C’est sur cette base que l’ancien directeur de cabinet a été placé en garde à vue, mardi matin à 8 heures, au siège de la direction centrale de la police judiciaire à Nanterre. Il y a rejoint le préfet Michel Gaudin, directeur général de la police nationale à l’époque des faits.

2 L’affaire Tapie

Que lui reproche-t-on ? C’est par cette affaire Tapie que les ennuis ont commencé pour Claude Guéant. L’ancien secrétaire général de l’Elysée est soupçonné d’avoir servi d’intermédiaire pour que Bernard Tapie obtienne, en 2008, un arbitrage favorable dans le conflit financier qui l’opposait au Crédit Lyonnais.  Où en est la procédure ? Rejetant toute responsabilité, Claude Guéant pointe du doigt le cabinet de Christine Lagarde, à l’époque ministre de l’Economie. Mais l’audition de Stéphane Richard, le directeur de cabinet de Christine Lagarde mis en examen en juin, consolide la thèse d’un arbitrage faussé lors de réunions à l’Elysée, en présence de Claude Guéant.

A nouveau interrogé par les enquêteurs le 6 décembre, Stéphane Richard atténue cependant l’importance de ces entrevues élyséennes.

3 La Libye et les tableaux à 500 000 euros

Que lui reproche-t-on ? C’est Le Canard enchaîné qui a révélé le premier l’affaire. Lors de la perquisition liée à l’affaire Tapie, est découvert un versement de 500 000 euros effectué depuis un compte bancaire malaisien sur le compte de Claude Guéant.  Le journal fait le lien avec les soupçons d’un financement libyen de la campagne de Nicolas Sarkozy. Face aux interrogations, Claude Guéant dément publiquement toute malversation.

En direct au 20 heures de France 2, l’ancien ministre évoque la vente de deux tableaux d’un peintre hollandais, conclue en 2008, pour une somme qui étonne beaucoup les spécialistes. Où en est la procédure ? L’identité de l’acheteur des tableaux a été dévoilée par L’Express, début novembre.

Le magazine révèle également qu’une commission rogatoire a été lancée pour interroger cet acquéreur, un malaisien amateur d’art. Selon les journalistes de L’Express qui se sont rendus à Kuala Lumpur, les enquêteurs se demandent si le cabinet de cet avocat malaisien à la retraite ne serait pas une « simple boîte à lettre », destinée à cacher « des mouvements de fonds suspects ». 

4 Les 25 000 euros jordaniens

Que lui reproche-t-on ? Les policiers enquêtant sur l’affaire Tapie ont également découvert 25 000 euros venus de Jordanie, versés en 2012, sur les comptes de Claude Guéant. Dans un premier temps, l’origine de ces fonds reste inexpliquée, selon L’Express qui ressort le lien avec le financement libyen de la campagne de 2007.

D’après l’hebdomadaire, des noms de personnalités liées à cette affaire ont été retrouvés dans le portable de l’ancien ministre.  Où en est la procédure ? Questionné par les juges sur ce versement de 25 000 euros, l’ex-ministre a présenté un contrat « passé avec une société jordanienne dans laquelle Claude Guéant assure la fonction de président du comité d’orientation », selon ses avocats. Une justification qui n’a pas empêché les deux juges chargés de l’enquête sur le financement libyen, de lancer, au mois de juillet, une commission rogatoire internationale.

5 L’emploi fictif du ministère du Logement

Que lui reproche-t-on ? Trouver une place à un proche n’est pas un délit. Sauf si cet emploi n’en est pas un. Ainsi Claude Guéant est soupçonné d’avoir obtenu, début 2008, l’embauche de Philippe Pemezec, ami de Nicolas Sarkozy et maire UMP du Plessis-Robinson, au cabinet de Christine Boutin, alors ministre du Logement, où l’élu est censé produire des rapports.  Or selon Le Monde, « les travaux de M. Pemezec n’auraient été, en réalité, que de pâles plagiats de documents déjà existants ».

Quelques heures après ces accusations, Christine Boutin confirme que c’est bien Claude Guéant qui a imposé cette embauche. je confirme que ce recrutement m’a été imposé par le secrétaire général de l’Elysée en 2007 Où en est la procédure ? Le parquet de Nanterre a ouvert le 10 mai une information judiciaire contre X, pour « détournement de fonds publics, complicité et recel ». Claude Guéant « est implicitement visé par la procédure », tout comme Christine Boutin, ministre du Logement de 2007 à 2009.

  6 Le contrat ecomouv’

Que lui reproche-t-on ? Une enquête préliminaire est en cours autour de l’attribution controversée du marché public de la collecte de l’écotaxe en 2011 à la société Ecomouv’. Le juge Gelli mène des investigations liées aux déclarations de Stéphane Fouks, un consultant travaillant à l’époque pour un concurrent d’Ecomouv’.  Ce dernier, cité par Le Canard enchaîné, évoque un coup de téléphone anonyme, lié à cet appel d’offre. « Vous ne faites pas ce qu’il faut », lui aurait dit son interlocuteur.

Claude Guéant a alors été auditionné par les juges, mardi 3 décembre, pour lui poser des questions sur ce contrat passé par le gouvernement Fillon, à l’époque où il était secrétaire général de l’Elysée. Où en est la procédure ? C’est en tant que simple témoin que l’ancien ministre de l’Intérieur a été entendu par le juge Gelli, qui a rouvert un dossier vite classé en 2011 par le juge Courroye. Ses avocats affirment qu’il n’a « strictement joué aucun rôle » dans cette affaire, précisant que Claude Guéant avait été auditionné que pour « vérifier les déclarations de certains témoins ».

7 Le tableau offert par Alassane Ouattara

Que lui reproche-t-on ? L’œuvre représente « un couple africain naïf et coloré » et habille aujourd’hui un mur du cabinet Guéant avocats, à Paris. Le tableau signé d’un peintre ivoirien a été offert par le président de la Côte d’Ivoire Alassane Ouattara, en 2011, à Claude Guéant, alors ministre de l’Intérieur. Un cadeau qui aurait dû revenir au patrimoine national, lors du départ du ministre selon une circulaire datant de 2007, comme le relève la presse ivoirienne le 13 mai dernier.

Où en est la procédure ? Aucune procédure n’a été ouverte à l’encontre de Claude Guéant dans ce cas. L’intéressé s’est d’ailleurs défendu de toute appropriation non autorisée. Car, comme il l’affirme à Europe 1, la circulaire de 2007 ne s’applique qu’aux œuvres de valeurs. Or, selon l’ancien ministre, « ce tableau n’a pas de valeur marchande ».  Pour qu’une procédure soit lancée, une plainte doit être déposée devant l’Office central de lutte contre le trafic des biens culturels. Des actions souvent traitées très discrètement, car selon Le Figaro, la disparition des œuvres d’art est monnaie courante dans les ministères.

http://www.francetvinfo.fr/politique/claude-gueant/les-sept-casseroles-de-claude-gueant_484752.html

Publié dans Y'en a marre des politiques | Pas de Commentaire »

Y’en a marre de la pression fiscale en France

Posté par ippolito le 17 décembre 2013

La pression fiscale a augmenté en France en 2012

Le niveau des recettes fiscales a atteint 45,3% du PIB l’année dernière dans l’hexagone, selon les statistiques de l’OCDE communiquées ce mardi 17 décembre, progressant de 1,2%. Seul un pays appartenant à l’organisation est davantage taxé:le Danemar

La pression fiscale est en moyenne de 34,6% au niveau des pays de l’OCDE.

Alors que le gouvernement a promis de respecter la fameuse « pause fiscale », l’OCDE vient rappeler, ce mardi 17 décembre, que la France est l’un des pays où la pression fiscale est la plus intense.

Selon les données publiées ce mardi 17 décembre par l’organisation, le niveau des recettes fiscales rapporté au PIB est en augmentation : de 44,1%, en 2011, il passe ainsi à 45,3% en 2012.

Ce dernier chiffre place clairement la France dans le haut du panier, la moyenne des pays de l’OCDE se situant à 34,6%. En fait, seul un pays devance la France: le Danemark avec 48%. Et la Belgique est au même niveau que l’Hexagone.

Israël, plus forte baisse

A l’inverse le Mexique (19,6%), le Chili (20,8%), les Etats-Unis (24,3%), la Turquie (27,7%), la Corée du Sud (26,8%), la Suisse (28,2%) ou encore l’Irlande (28,3%) font partie des pays où la pression fiscale est la plus lâche.

En termes de hausse, l’Hexagone, qui a vu la pression fiscale augmenter de 1,2% par rapport à 2011, pointe au cinquième rang, derrière la Hongrie (1,8%), la Grèce (1,6%), la Nouvelle-Zélande (1,4%) et l’Italie (1,4%).

A contrario, Israël (-1%), le Portugal (-0,5%) et le Royaume-Uni (-0,5%) sont les pays qui ont connu les baisses les plus remarquables.

http://www.bfmtv.com/economie/pression-fiscale-a-augmente-france-2012-669272.html

Publié dans Y'en a marre des impôts et des taxes | Pas de Commentaire »

Y’en a marre de Claude Guéant

Posté par ippolito le 17 décembre 2013

Affaire des primes en liquide : Claude Guéant placé en garde à vue

Deux proches de Nicolas Sarkozy, son ancien ministre de l’Intérieur Claude Guéant et son actuel directeur de cabinet Michel Gaudin, ont été placés mardi en garde à vue dans l’enquête sur les primes en liquide versées Place Beauvau. 

C’est la première fois en France que deux anciens responsables de la police de ce niveau sont entendus sous ce régime. Les faits sur lesquels les enquêteurs entendent les interroger lors de ces gardes à vue, révélées par Europe 1 et confirmées de source judiciaire, remontent à la période où l’ancien chef de l’État était ministre de l’Intérieur. Claude Guéant était alors son directeur de cabinet, avant de le suivre à l’Élysée comme secrétaire général.

Autre homme du premier cercle, le préfet Michel Gaudin était directeur général de la police nationale (DGPN), et donc en charge des fonds d’enquête, dont les policiers cherchent à déterminer s’ils ont été détournés. Il devait ensuite, durant le quinquennat Sarkozy, être nommé au poste très sensible de préfet de police. 

Les deux hommes avaient été convoqués vers 8 heures dans les locaux de l’Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales à Nanterre, a-t-on appris de sources proches de l’enquête.

10 000 euros mensuel de primes

Claude Guéant va être questionné sur les quelque 10 000 euros mensuel de primes non déclarées qu’il aurait perçues entre 2002 et 2004, lorsqu’il dirigeait le cabinet de Nicolas Sarkozy Place Beauvau. Une enquête préliminaire pour détournement de fonds publics, complicité et recel avait été ouverte mi-juin à la suite de la publication d’un rapport des inspections générales de l’administration (IGA) et de la police nationale (IGPN, la « police des polices »), selon lequel ces primes en liquide, puisées dans les « frais d’enquête et de surveillance » des policiers, avaient été remises à cette époque à Claude Guéant.

Ancien préfet de police entre 2007 et 2012, avant d’être limogé par le ministre de l’Intérieur Manuel Valls, Michel Gaudin est entendu parce qu’il était chargé de la gestion des fonds d’enquête en tant que DGPN. 

Claude Guéant, qui fut le plus proche collaborateur de Nicolas Sarkozy à partir de 2002 à l’Intérieur puis à l’Élysée avant de devenir lui-même ministre en 2011, avait, lui, indiqué avoir bénéficié de ces primes, lorsqu’il était place Beauvau. 

Il expliquait ainsi le règlement en liquide de plusieurs factures découvertes lors de perquisitions à son domicile et dans son bureau, en février, dans le cadre d’une autre enquête, portant sur les accusations de financement libyen de la campagne présidentielle victorieuse de 2007 de Nicolas Sarkozy.

Versement de 500 000 euros

Les enquêteurs avaient alors également retrouvé la trace d’un versement de 500 000 euros que Claude Guéant justifie par la vente à un avocat malaisien de deux tableaux d’un peintre flamand du XVIIe siècle, Andries van Eertvelt. 

Ce mystérieux avocat n’a pu être joint par l’AFP qui a tenté de le contacter à son cabinet à Kuala Lumpur. Selon une source proche du dossier, deux autres anciens membres du cabinet de Nicolas Sarkozy au ministère de l’Intérieur ont également touché des primes sur le même modèle.

Rendues publiques le 10 juin, les enquêtes de l’IGA et de l’IGPN indiquaient que le versement de primes en liquide aux cabinets ministériels, supprimé par le gouvernement Jospin en 2002, avait « été rétabli » entre 2002 et 2004 au ministère de l’Intérieur.

  »Pendant deux ans », selon le rapport, la dotation attribuée au ministère pour les personnels de cabinet a « été complétée par des versements en provenance des frais d’enquête et de surveillance », à « hauteur de 10 000 euros par mois remis au directeur de cabinet du ministre ».

Manuel Valls avait aussitôt annoncé avoir transmis ce rapport à la justice. Une garde à vue peut durer 24 heures et être prolongée une fois pour 24 heures supplémentaires.

http://www.lepoint.fr/societe/claude-gueant-entendu-par-la-police-17-12-2013-1770419_23.php

Publié dans Y'en a marre des politiques, Y'en a marre des scandales financiers | Pas de Commentaire »

Y’en a marre des subventions à la presse

Posté par ippolito le 16 décembre 2013

36,8 MILLIONS D’ EUROS DE SUBVENTIONS AU FIGARO ET AU MONDE

Le Figaro et Le Monde ont reçu à eux deux plus de 36 millions d’euros de subventions publiques en 2012.

Selon les chiffres publiés sur le site du ministère de la Culture, Le Monde a reçu 18,6 millions d’euros d’aides publiques en 2012, Le Figaro ayant quant à lui bénéficié de 18,2 millions d’euros de subvention en 2012. Le Figaro et Le Monde sont les journaux les plus subventionnés par l Etat.

Voici le classement des aides à la presse en 2012

- Subvention de 18,6 millions d’euros au Monde.

- Subvention de 18,2 millions d’euros au Figaro.

- Subvention de 11,9 millions d’euros à Ouest-France.

- Subvention de 10,7 millions d’euros à La Croix.

- Subvention de 10,3 millions d’euros à Télérama.

- Subvention de 10 millions d’euros à Libération.

- Subvention de 9,3 millions d’euros à Aujourd’hui en France.

- Subvention de 9,3 millions d’euros au Nouvel Observateur.

- Subvention de 7,2 millions d’euros à L’Express.

- Subvention de 6,9 millions d’euros à Télé 7 jours

En tout fin du classement des aides à la presse 2012, on retrouve le site slate.fr avec une subvention de 166 524 euros ( 194ème), ou encore l’hebdomadaire L’Aisne Nouvelle avec une subvention de 158 925 euros ( 200ème du classement des aides à la presse 2012).

source: lexpress.fr

http://www.observatoiredessubventions.com/2013/368-millions-d-euros-de-subventions-au-figaro-et-au-monde/

Publié dans Y'en a marre des gaspillages de l'argent public | Pas de Commentaire »

1...34567...14
 

MesMots |
The World News Times |
Conserver notre cadre de vi... |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | Manger!...Manger!
| sauver mon exploitation
| PASSION OCEAN