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Y’en a marre du chômage

Posté par ippolito le 31 janvier 2014

Chômage : une dramatique erreur de calcul

Mais que s’est-il passé? Comment diable un président de la République et son gouvernement, conseillés par la fine fleur de l’administration et des techniciens de haut vol, ont-ils pu croire à  l’inversion de la courbe du chômage, en faire l’objectif premier de leur action politique, l’annoncer et… se tromper?

Sur le papier, l’exécutif était convaincu et convaincant. Son raisonnement était limpide. L’an dernier, la hausse de la population active devait avoisiner 100.000 personnes. Autant de candidats à l’embauche qui allaient pointer à Pôle Emploi. 

En augmentant le nombre de contrats subventionnés par l’Etat, à hauteur des 100.000 emplois d’avenir, il était mathématiquement possible de contenir cette vague. Mieux, en fin d’année, la croissance allait quelque peu redémarrer, et les entreprises créer des postes. De quoi, donc, faire reculer le chômage. En théorie.

Pas assez d’emplois aidés

Où fut l’erreur? Les commentaires ont mis l’accent sur la faiblesse de la conjoncture. La croissance fin 2013 n’était pas assez forte pour inciter les employeurs à recruter, a-t-on entendu. 

Cette analyse est erronée. L’activité économique a été un peu meilleure en fin d’année et les petites annonces ont augmenté. Pôle Emploi en a recensé environ 240.000 en décembre, alors qu’elles étaient tombées à 200.000 en juin. La faille n’est pas là.

En fait, le gouvernement a été pris en défaut sur deux plans. D’une part, les emplois aidés n’ont sans doute pas atteint le niveau escompté. Fin décembre, l’Insee a estimé le nombre de nouveaux bénéficiaires à 116.000 sur l’ensemble de 2013. Six mois plus tôt, l’Institut  tablait sur 126.000. En fin d’année, les experts du gouvernement ont réalisé que la cible ne serait pas atteinte, les structures administratives locales étant incapables d’atteindre les objectifs jugés trop élevés sur un temps trop court.

Mauvaise anticipation

D’autre part, les statisticiens se sont trompés. Ils ont mal anticipé l’évolution de la population active, une erreur récurrente. Depuis juin 2011, les chômeurs s’inscrivant à Pôle emploi pour la première fois (« premières entrées ») étaient environ 25.000 par mois. 

On compte dans cette catégorie les jeunes qui sortent du système éducatif et les personnes n’ayant jamais travaillé qui décident de chercher un job. Pas les fins de contrats, les licenciements, les reprises d’activité ni les démissions.

Or, ce motif d’inscription a bondi durant les six derniers mois de 2013. En décembre, ils étaient plus de 35.000. Un phénomène surprenant et pour l’heure inexpliqué, qui fait l’objet d’une analyse en cours à Pôle Emploi. 

La moitié serait des jeunes de moins de 25 ans, l’autre moitié des actifs de 25 à 49 ans. D’ordinaire, ce type d’afflux sur le marché du travail se produit quand la croissance économique est vigoureuse… Imprévisible, cette déferlante a englouti l’objectif du Président.

Une chose est sûre, le gouvernement a pêché par optimisme. Et par excès de confiance dans l’art économétrique.

http://www.lejdd.fr/Economie/Chomage-une-dramatique-erreur-de-calcul-650756

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Y’en a marre des taxes

Posté par ippolito le 31 janvier 2014

En finir avec ces taxes que seule la France pouvait inventer

Gage de bonne volonté, Matignon aimerait, à l’occasion des Assises de la fiscalité, offrir au patronat la suppression de 150 taxes souvent ubuesques et qui rapportent peu. Pas si simple.

Le poids des prélèvements obligatoires atteint 46,3% du PIB de la France. La suppression de ces taxes très peu rentables pour le fisc ne ferait pas baisser pas beaucoup ce niveau, mais elle aurait une forte valeur symbolique. 

Jean-Marc Ayrault a reçu, mercredi 29 janvier à Matignon, le patronat pour le coup d’envoi des Assises de la fiscalité. Les desiderata du Medef sont connus: alléger les lourdes taxes sur la production et baisser l’impôt sur les sociétés. Or le gouvernement a bien peu de marge de manœuvre en ces temps d’austérité budgétaire, car il a déjà promis 30 milliards de baisse de charges sociales aux entreprises d’ici à 2017.

Le ministre du Budget a cependant trouvé un cadeau de bienvenue à bon compte : « Il y a à peu près 150 petites taxes dont les entreprises sont redevables qui rapportent des recettes très faibles. J’ai demandé qu’on en fasse l’inventaire », a déclaré Bernard Cazeneuve, qui veut les rationaliser, voire les supprimer.

La taxe sur les films X rapporte moins de 500.000 euros

Le maquis est tel que Bercy a dû commander un rapport à l’inspection des Finances pour les recenser, se concentrant sur celles qui rapportent moins de 10 millions –et même moins de 500.000 euros pour une trentaine, comme celles sur les concessionnaires de mines d’or de Guyane, les films pornographiques, les sodas alcoolisés, ou les ferrys touristiques visitant des îles protégées…

 Certaines coûtent même plus cher à collecter que ce qu’elles rapportent, telle la taxe sur les jeux de bars (flipper, baby-foot, billard…), où les contrôleurs des douanes doivent vérifier si les vignettes sur chaque appareil, de 5 euros par an, sont à jour !

Cette myriade de menues ponctions s’accumulent –90 différentes pour certaines sociétés de télécoms– et assomment les entreprises sous des tonnes de paperasserie. Pour des secteurs, comme l’agroalimentaire (taxe sur la viande, les produits de la mer, les farines importées, le lait, le sucre, les appellations d’origine…), la pharmacie (droits d’enregistrement, dépenses de promotion, taxe sur les médicaments vétérinaires…), la note est très salée.

Un grand nettoyage compliquée

« La France est un vieux pays d’une inventivité fiscale constante. Résultat: un empilement sans logique de taxes hétéroclites, dit-on au Medef. Nous n’avons pas l’une ou l’autre dans le viseur, mais nous voulons des quick wins, c’est-à-dire moins de taxes, plus lisibles, sans transferts d’impôts ni nouveautés à l’avenir. »

Les entreprises gardent un mauvais souvenir du budget 2014. Elles ont alors dû batailler contre des projets d’impôts sur l’aspartame, l’huile de palme, le rosé pamplemousse, les vapoteuses ou les smartphones, les tablettes…même si, au final, une seule taxe, sur les boissons énergisantes, a été votée. « Gare aux excès de la fiscalité incitative qui font fleurir des taxes au nom de l’écologie ou de la santé, prévient la CGPME. Derrière la bonne conscience, il y a peu de souci d’efficacité. »

Le chantier ne s’annonce pas facile à mener. Nombre de ces microtaxes alimentent les caisses des collectivités territoriales (taxe de balayage, de trottoir, sur les affiches publicitaires et les enseignes, sur les pylônes et les antennes, sur les remontées mécaniques, sur les eaux minérales…), ou sont affectées à des opérateurs, agences et offices de l’Etat, qui ne veulent pas voir la « simplification » s’exercer à leurs dépens.

 D’autant que certaines taxes profitent aux entreprises elles-mêmes, en finançant des chambres de commerce et d’industrie, des centres techniques, des actions de formation professionnelle, des caisses de retraite sectorielles… Le grand nettoyage, s’il a lieu, ne fera pas que des heureux.

http://www.challenges.fr/economie/20140129.CHA9769/en-finir-avec-ces-taxes-que-seule-la-france-pouvait-inventer.html

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Y’en a marre du pacte de responsabilité

Posté par ippolito le 31 janvier 2014

Pourquoi le pacte Hollande va accroître le chômage

Des réformes de structures sont possibles, mais pas dans l’environnement macro-économique actuelle: le pacte de responsabilité va accentuer le marasme économique et faire monter le chômage. par Jean-Pierre Raugel, docteur en économie

 En décembre 2011 et février 2012 la Banque Centrale Européenne a prêté environ mille milliards d’euros aux banques commerciales pour trois ans au taux privilégié de 1 % dans le cadre du programme LTRO1. L’espoir qu’une partie de cette somme serait prêtée aux entreprises et aux ménages a été déçu2. La BCE a constaté que la « restriction des conditions d’accès au crédit » de la part de ces établissements était « restée stable », mais a reconnu qu’en tout état de cause la demande de crédit avait significativement baissé3.

Un véritable piège à liquidités

Ce type de comportements manifeste l’existence de ce que les macroéconomistes appellent un « piège à liquidités ». Il y a plusieurs explications à cette réticence à investir ou à consommer qui freine la circulation de la monnaie à la sortie de graves crises financières : 

certains ménages, entreprises et institutions financières pensent principalement à se désendetter, les perspectives financières de certains autres sont trop sombres pour qu’ils puissent envisager d’investir ou d’accroître leur consommation, la faiblesse de l’inflation réduit l’incitation de tout le monde à dépenser. 

Cette prudence vertueuse à l’échelle de chaque agent économique a des conséquences collectives fort dommageables, puisque la prudence des uns fragilise les autres et conduit à une interminable stagnation telle que celle que le Japon a subie à partir du milieu des années 1990.

Les taux d’intérêt zéro ne relancent ni la consommation ni l’investissement

On reconnaît un piège à liquidités au fait que même un taux de refinancement des banques par la banque centrale de 0% ne suffit pas à relancer la consommation et l’investissement. C’est ce qui se passe actuellement dans la zone euro, où le PIB de la locomotive allemande n’a crû que de 0,4 % en 2013, bien que la BCE ait porté son taux à 0,5 % puis 0,25 % au cours de cette année.

Ce rappel historique permet de juger des perspectives de succès du pacte de responsabilité proposé aux entreprises par François Hollande. Au nom de quoi peut-on espérer que les entreprises seront plus disposées à investir la manne qui leur est offerte en 2014 qu’en 2012, que le piège à liquidités est moins implacable qu’il l’était alors ?

Certes, Mario Draghi a protégé les marchés des dettes souveraines des pays de la zone euro des conséquences de leurs piteuses performances macroéconomiques. Mais, pour le reste, la gestion de la crise de la zone euro a encore plus enfermé notre pays dans un piège à liquidités : 

le chômage n’a cessé de croître, la poursuite des mesures d’économie budgétaire a aggravé le moral des ménages à revenus petits et moyens et les a conduits à encore plus de prudence, la locomotive allemande est presque aussi poussive qu’elle l’était en 2012 et la situation des autres pays membres est globalement aussi détériorée.

Pourquoi embaucher sans perspective débouchés?

Pourquoi devrions-nous croire dans ces conditions que les chefs d’entreprise français seront assez naïfs pour investir et embaucher massivement alors que les perspectives d’accroissement de leurs débouchés sont limitées ? Il ne suffit pas pour cela que le chef de l’État tienne un discours qui leur plaise. Ce ne sont pas des corbeaux et François Hollande est un piètre renard.

Rien à voir avec l’Allemagne

Mais, nous dira-t-on, François Hollande ne fait qu’appliquer les recettes de son camarade Schröder. Il n’y a donc aucune raison pour que ce qui a marché en Allemagne échoue en France. 

Que nenni ! Il y en a une, et de taille ! Quand le chancelier allemand a mis en œuvre son Agenda 2010, la consommation et les importations des autres pays de la zone euro augmentaient régulièrement. À tel point que la part des exportations dans le PIB est passée de 36 % en 2002 à 48 % en 2008, et celle de la balance courante de 2 % à 7 %. 

Autrement dit, la cure d’austérité de la fourmi allemande a réussi parce que l’accroissement des achats des cigales a compensé l’asthénie de son marché intérieur générée par la stagnation du revenu de ses salariés et la paupérisation de la fraction la plus vulnérable d’entre eux. Or, tous les pays membres sont devenus entre temps des fourmis. Il n’est donc plus possible de contourner le piège à liquidités en vendant dans les pays voisins.

Une croissance encore timide aux Etats-Unis et au Japon, grâce aux recettes keynésiennes

Certes, la croissance repart aux États-Unis et au Japon, grâce aux dispositifs néo-keynésiens dont François Hollande ne veut pas entendre parler, mais elle y est encore timide. 

Certes, la Chine continue à investir et sa classe moyenne à émerger, mais à un rythme moindre qu’auparavant. Ce n’est donc pas non plus vers ces pays que nous pouvons escompter un accroissement de nos exportations justifiant des embauches et des investissements massifs.

Le pacte de responsabilité ne va pas faire baisser le chômage, il va l’accroître

Quelles seront donc les conséquences du pacte de responsabilité pour les années à venir ? Il va provoquer en 2014 une augmentation du chômage supérieure à celle qui était prévue par l’INSEE et par l’UNEDIC, puisque l’aggravation concomitante de la rigueur budgétaire ne sera pas encore compensée par les maigres effets positifs qu’on peut en attendre. 

Il est certes probable qu’il contribuera à créer quelques emplois en 2015 et en 2016, mais cela ne sera pas suffisant pour contrebalancer l’impact calamiteux de la contraction budgétaire sur le moral des ménages, elle-même d’ailleurs accentuée par la fin du répit de deux ans accordé par la Commission Européenne aux pays dont le déficit budgétaire est supérieur à 3 %4. En fin de compte, le marché de l’emploi ne retrouvera pas son niveau de janvier 2014.

Des réformes de structure, oui, mais avec une autre environnement macro-économique

Cela ne veut pas dire qu’il ne faut pas engager des réformes de structure en France. Mais il s’agit d’un programme microéconomique qui ne peut être entrepris avec succès que dans un environnement macroéconomique aussi favorable que celui dont avait bénéficié l’Agenda 2010.

À cet égard, la plus grave erreur des dirigeants de la zone euro a consisté à croire que l’indéniable succès microéconomique de l’ordolibéralisme rhénan justifiait son application mécanique à la résolution de problèmes macroéconomiques. Cette confusion est comparable, ceteris paribus, à celle qui consisterait à se protéger des inondations fluviales en installant des membranes dépolluantes dans les cours d’eau.

Faire le lit de l’extrême droite

L’échec du pacte de responsabilité pourrait avoir de graves conséquences pour notre pays. Non seulement il privera d’emploi des dizaines de milliers de nos compatriotes et accentuera la sensation de perte de contrôle de leurs propres vies des ménages à petits et moyens revenus, mais encore il les jettera dans les bras de l’extrême-droite.

Des solutions macro-économiques

Or il y a des solutions macroéconomiques à la crise de la zone euro, en partant de ses deux principales caractéristiques : ses membres sont étroitement interdépendants et fortement hétérogènes.

Relancer la consommation et les investissements dans les pays dont la situation est saine en acceptant que l’inflation y atteigne jusqu’à 4 % à 5 %5, afin de :

casser le piège à liquidités dans ces pays en y décourageant l’épargne,

offrir aux pays en difficulté un environnement aussi favorable que celui qui a permis à l’Allemagne de réussir sa propre cure d’austérité.

Appliquer aux pays en difficulté le programme « d’austérité équilibrée »6, dont les auteurs ont montré que la combinaison de deux mesures bénéficierait à chacun des pays membres, puisqu’elle réduirait l’incidence du piège à liquidités :

limiter le taux de réduction annuel des déficits budgétaires à 0,5 % du PIB,

retarder le lancement de ce processus pour certains pays.

Modifier les statuts de la BCE de telle manière que :

elle puisse intervenir comme prêteur en dernier ressort en faveur des États membres ;

elle ne soit pas autorisée à imposer aux États des taux de dévaluation interne qui compromettent leur sortie de crise dans un délai supérieur à deux ans afin de limiter le risque de généralisation du piégeage des liquidités ;

elle ne décide plus ses interventions enfonction de l’évolution de l’inflation dans la zone euro mais en fonction d’un objectif de croissance annuelle de son PIB nominal7,8, qui réduira la légitimité du recours à des mesures austéritaires en période dépressive, incitera à réduire l’inflation en période de surchauffe et laissera une marge de manœuvre étroite et contrôlée à la prise en compte de l’hétérogénéité des pays-membres.

Pierre-Jean Raugel
Docteur en économie

http://www.latribune.fr/opinions/tribunes/20140130trib000812836/pourquoi-le-pacte-hollande-va-accroitre-le-chomage.html

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Y’en a marre des promesses et des mensonges de François Hollande

Posté par ippolito le 31 janvier 2014

Avec ses 3,3 millions de chômeurs, le chômage en France va-t-il enfin baisser en 2014 ?

La réponse sur un plan économique est simple, NON. Malheureusement.

Du point de vue de la théorie économique, la période dite de contraction que nous vivons et vivrons pleinement en 2014 est connue, et son déroulement est prévisible. 

En effet, depuis plusieurs années la France est sortie de sa phase d’expansion et se trouve, après une période de renversement de tendance, en phase de contraction. Cela relève du simple principe économique qui indique qu’une fois la tendance inversée, la phase de contraction se développe selon un processus cumulatif, par les mêmes causes que celles qui soutiennent l’essor, mais qui jouent cette fois en sens inverse.

La diminution des dépenses d’investissement provoque une baisse de la dépense globale qui entraîne une réduction de l’emploi et des revenus. Le multiplicateur d’investissement opère maintenant à rebours incitant à réduire le capital. La production courante décline sous le double effet de la baisse des commandes aux entreprises et de la baisse des ventes courantes. La diminution des profits, puis leur disparition se manifestent à la suite de la baisse des prix qui est plus rapide que celle des coûts de production. La charge des coûts fixes s’accroît au fur et à mesure que la production diminue, tandis que les salaires demeurent rigides. 

L’estimation de l’efficacité marginale du capital s’en trouve affectée et l’incitation à investir se trouve donc encore réduite par cette voie. La diminution de la production, la baisse des prix, l’accroissement du chômage suscitent des anticipations pessimistes qui renforcent la contraction de l’activité économique.

Du point de vue de l’analyse économique il est à constater que la France est dans une difficulté extrême. Le pays est tenu de faire deux choses en même temps: réduire sa dépense publique de 50 milliards d’Euros en 3 ans et faire un énorme effort de rattrapage au niveau de la perte de compétitivité. 

La conjonction de ces deux contraintes en un contexte économique français plus que morose va impacter négativement toute possibilité de reprise de la croissance en 2014. L’investissement et le chômage seront impactés avec la même force destructrice.

 A titre personnel, je reste très sceptique car les prévisions pour la croissance françaises pour 2014 se positionnent entre 0.5% et 1% pour les plus optimistes. Elles ne sont d’ailleurs pas plus élevées dans le reste de l’Europe, l’Allemagne n’ayant fait que 0.4% l’année dernière, confirmant que nous ne serons pas en 2014 dans un environnement très optimiste.

En conclusion les chiffres nous parlent brutalement: plus de 6% croissance du chômage en France en 2013 (3,3 millions de chômeurs, plus de 100.000 emplois détruits), la croissance à 0% sur un an et un déficit à plus de 4%).

Le marché du travail en France en 2014 va donc continuer à se dégrader, le chômage pouvant atteindre selon les dernières projections bien plus que 11% voire 12% de la population active.

Pas de miracle à court terme.

http://www.huffingtonpost.fr/jean-luc-ginder/33-millions-chomeurs-inversion-2014_b_4688273.html?utm_hp_ref=france

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Y’en a marre de la réserve parlementaire

Posté par ippolito le 31 janvier 2014

La réserve additionnelle du président de l’Assemblée

Claude Bartolone a distribué 5,5 millions d’euros à des institutions ou projets d’« intérêt national ».

L’opération « transparence » sur la réserve parlementaire permet même aux habitués du Palais-Bourbon de faire des découvertes. En l’occurrence, l’existence d’une réserve dite « institutionnelle » d’un montant de 5,5 millions d’euros. Sa répartition est à la discrétion du président de l’Assemblée, avec l’aval du président de la commission des Finances. Elle existait de longue date, souligne-t-on à l’Hôtel de Lassay. 

Et cela expliquait pourquoi, en 2011, le président UMP de l’Assemblée, Bernard Accoyer, avait pu distribuer 11,9 millions d’euros.
OEuvres caritatives

En 2013, Claude Bartolone (PS) a donc bénéficié de 520.000 euros pour sa circonscription, auxquels se sont ajoutés les 5,5 millions distribués à des institutions ou des projets « présentant un intérêt national », explique son entourage. 

Ainsi, le Conseil d’Etat et la Cour des comptes ont-ils reçu à ce titre 250.000 euros chacun, tandis que le Conseil constitutionnel, le Conseil économique, social et environnemental ainsi que le Défenseur des droits ont perçu 50.000 euros. La Cour de cassation en a reçu 30.000. 

Nombre d’oeuvres caritatives sont également financées par cette réserve « institutionnelle » (50.000 euros pour le Secours catholique et le Secours populaire), ainsi que des projets que Claude Bartolone a choisi d’aider, telle la crèche Baby Loup (50.000 euros), à Chanteloup-les-Vignes. Une association de Seine-Saint-Denis, la terre d’élection du président de l’Assemblée, a reçu 6.000 euros, « mais elle n’est pas sur sa circonscription », tient à préciser son entourage.

Les fondations de réflexion politique ont aussi droit à une subvention : 30.000 euros pour Terra Nova et 170.000 pour la Fondation Jean Jaurès, proches du PS ; 15.000 euros pour la Fondation Concorde, de tendance libérale, et 160.000 pour la Fondation pour l’innovation politique, proche de l’UMP. La Fondation Gabriel Péri, créée par l’ex-communiste Robert Hue, a reçu 130.000 euros et Res Publica, de Jean-Pierre Chevènement, 90.000.

http://www.lesechos.fr/economie-politique/politique/actu/0203278164343-la-reserve-additionnelle-du-president-de-l-assemblee-646548.php

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Y’en a marre de la poste

Posté par ippolito le 30 janvier 2014

Pourquoi vous allez payer beaucoup plus cher votre timbre-poste

L’augmentation de 3% du timbre-poste le 1er janvier n’est qu’un début. C’est un des volets du nouveau « plan stratégique » de La Poste.

Mauvaise nouvelle pour l’amateur d’échanges épistolaires : le nouveau PDG de La Poste, Philippe Wahl, qui présente ce mardi 28 janvier son nouveau plan stratégique à l’horizon 2020 à son conseil d’administration, a décidé de taper fort dans le porte-monnaie de ses clients.

Depuis le 1er janvier, déjà, les tarifs postaux ont augmenté en moyenne de 3%. Le timbre rouge (J+1) est donc passé incognito de 0,63 euro à 0,66 euro. Une hausse accordée par l’ARCEP, son autorité de contrôle, l’an dernier, pour répondre à l’accélération de la chute des volumes de courrier. Jusqu’à présent, entre 2006 et 2012, La Poste pouvait augmenter ses tarifs du taux de l’inflation majorée de 0,3 point. Aujourd’hui, c’est un point de plus.

Et dans son plan stratégique du jour, Philippe Wahl compte même gonfler encore la formule dès 2016, de trois points. C’est dix fois plus que l’augmentation autorisée jusqu’à présent ! Avec ce calcul, sur la base d’une inflation constante à 1,8%, le timbre rouge passerait à 78 centimes en 2019, soit 30% de plus qu’en 2012 ! A ce prix-là, la France qui figurait en dixième position des pays européens pour le prix de son timbre standard, pourrait grimper à la cinquième place, juste derrière la Finlande (0,80 euro), la Suisse (0,83), le Danemark (1,07) et la Norvège (1,22). Un ancien dirigeant du groupe le concède : « L’ARCEP aide bien La Poste en lui accordant cette largesse ».

Assurer un équilibre économique 

Pourquoi une telle ponction ? L’ex-dirigeant ajoute : « Ce n’est pas pour gagner de l’argent sur le dos des clients, mais bien pour tenter d’assurer l’équilibre économique du service universel du courrier ». Un service (distribution du courrier six jours sur sept sur l’ensemble du territoire) qui coûte fort cher et qui ne s’autofinance plus. Comme dans toute l’Europe, et aux Etats-Unis, la chute vertigineuse du nombre de courriers envoyés a cassé la machine postale. Entre 2007 et 2020, il aura fondu de moitié. Et les recettes pour compenser ce manque à gagner ne sont pas légions.

Il y a bien l’activité colis, en plein essor grâce à l’e-commerce, qui fait aujourd’hui la fortune de la Deutsche Post avec DHL. La Poste n’a pas manqué le virage, investissant 2 milliards d’euros en acquisitions ces dernières années. Si elle compte bien maintenir l’effort, elle demeure un nain face aux mastodontes américains Fedex et UPS. Il y a bien aussi les services financiers, qui ont sauvé la poste italienne assurant près de la moitié de son chiffre d’affaires. Là encore, La Poste s’est engouffré dans la brèche, en développant à marche forcée La Banque Postale. Mais elle est encore loin des standards de productivité des majors : quand une banque « normale » déclare 60 à 65% de coefficient d’exploitation, LBP atteignait près de 85% encore l’an dernier !

Nombreuses entrées en Bourse en Europe

Pour accélérer la cadence de nombreux pays européens ont fini par céder aux sirènes de la Bourse. La Deutsche Post y a fait son entrée dès 2000. Et, depuis quelques mois, c’est la course : bpost (Belgique), Royal Mail (Royaume Uni) et CTT Correios (Portugal) viennent de s’y jeter à corps perdu. Et la poste italienne les imitera cette année. Un appel aux fonds privés que notre Poste nationale n’est pas encore prête à lancer.

Restent les économies. Philippe Wahl ne s’en est pas caché auprès des députés qui l’auditionnaient avant sa nomination en septembre : « Le défi social est très lourd et nous nous y préparons ». Brisant même le tabou de manière explicite : « Nos métiers sont des métiers de main d’œuvre. Dans la maison mère, nos 220 000 postiers pèsent 72% du chiffre d’affaires ! D’où le fait que quand le chiffre d’affaires baisse, on commence par ajuster les effectifs »… 

Mais dans le plan stratégique qu’il présente ce matin, rien de tout ça. Un silence qui inquiète cette représentante CGT du personnel au conseil d’administration : « La baisse des coûts est psalmodiée à chaque page du plan stratégique, mais sans aucune précision. Sans doute pour se donner toute latitude et plus de discrétion ». La hausse des prix du timbre est certes une mesure concrète, précise et tellement plus correcte politiquement. Alors pourquoi se gêner ?

http://www.challenges.fr/entreprise/20140128.CHA9709/pourquoi-le-prix-du-timbre-poste-va-exploser.html

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