• Accueil
  • > Archives pour le Dimanche 2 février 2014

Y’en a marre du chômage

Posté par ippolito le 2 février 2014

A qui profite le crime du chômage d’abondance ?

Le chômage ne cesse d’augmenter avec des conséquences dramatiques pour notre pays : exclusion d’une partie de la jeunesse, alourdissement des dépenses publiques, difficulté à financer les retraites… Comment revenir à 5% de chômeurs ? Extrait de « Libérez l’emploi pour sauver les retraites », de Michel Godet, aux éditions Odile Jacob (2/2).

Ceux qui depuis des décennies annoncent la fin du travail et de l’emploi se sont largement trompés car l’emploi total a massivement augmenté ces quarante dernières années ( +3,5 millions). 

En effet, la chute des emplois industriels a toujours été plus que compensée par la création d’emplois tertiaires. La théorie du déversement chère à Alfred Sauvy est exacte. Naturellement, la création d’emploi est sensible aux fluctuations de croissance. Et le chômage augmente d’autant plus vite en période de récession que l’augmentation de la population active est soutenue.

La France se distingue par ses multiples exceptions qui ne sont pas seulement culturelles, mais concernent aussi le marché du travail, l’emploi des jeunes et des seniors, la politique industrielle… 

Ces exceptions ne sont pas des remparts mais plutôt des boulets face à la mondialisation. Les contraintes de compétitivité sont les mêmes pour tous les pays, mais certains de nos voisins s’en sortent beaucoup mieux que nous du point de vue du chômage.

En ouvrant  les yeux sur la réalité des pays à chômage faible nous découvrons : une première clé principale : l’insertion précoce des jeunes et l’emploi tardif des seniors ; une deuxième clé : le temps partiel, antidote du chômage ;une troisième clé : c’est l’activité qui crée la richesse et donc l’emploi. Celle-ci est l’occasion de découvrir que le mirage du temps de travail par actif, masque l’essentiel : le temps de travail par habitant.

Les trois clés suivantes ne sont pas moins surprenantes : le salaire élevé n’est pas l’ennemi de l’emploi ; le chômage est d’autant plus faible que les étrangers actifs sont plus nombreux ;  la réduction des inégalités par les transferts sociaux est un atout pour la performance économique. Au passage nous relevons qu’il n’y a pas de lien évident entre dépenses publiques et compétitivité.

Nos gouvernants pilotent à vue depuis 30 ans à grands renforts de dettes et de gaspillages publics. L’emploi en France,  n’a cessé de se dégrader depuis que nous laissons filer les déficits publics. 

Le dernier budget à l’équilibre fut  celui de Raymond Barre en 1980 et nous étions aussi à 5% de chômeurs ! A se demander si les deux phénomènes, à savoir chômage faible et équilibre budgétaire, ne sont pas des vertus liées. Depuis, la dette publique qui était de 20% du PIB est passée à plus de 90%. Hélas, rien n’a changé dans le diagnostic : nos gouvernants en savent plus qu’avant sur les causes du mal et ses remèdes mais ils restent incapables d’agir efficacement.

A qui profite le crime du  chômage d’abondance ?

Il y a 20 ans je publiais : Emploi, le Grand mensonge ( Ed Fixot 1994). Depuis, rien n’a changé, ni dans le constat ni dans le diagnostic : des relations sociales gouvernées par les seuls rapports de forces, un marché du travail où la sécurité des uns se nourrit de l’insécurité des autres, et finalement un consensus sur le chômage de mauvaise gestion de l’abondance puisque le PIB a doublé depuis 1975 alors que le chômage a quadruplé. 

La France en panne de dialogue et de concertation sociale a fait grand cas de l’ANI (l’accord national interprofessionnel) qui représente une (petite) avancée sur le chemin de la flexi-sécurité.

 Le crime profite aux acteurs dominants du jeu social, les politiques et les partenaires sociaux. Le maillon faible des rapports de force, ce sont toujours les chômeurs, qui se contentent des miettes du banquet. Leur silence est assourdissant comparé au bruit que font les nantis du système dès qu’on veut toucher à leur os à moelle. Les quatre France sont toujours là : celle qui rame, celle qui brame, celle qui se pâme et celle du drame Même constat de permanence du côté des barrières à l’emploi, que ce soit le coût du travail ou les illusions sur le partage du travail.

Rien n’a changé non plus du côté de la maladie du diplôme avec la surabondance de diplômés et la pénurie de professionnels. La massification de l‘enseignement supérieur a produit ses effets : le diplôme protège de moins en moins et  exclut.de plus en plus .

Mais il y a du nouveau, on découvre que le chômage des jeunes est d’abord un problème d’échec scolaire et d’insertion trop tardive dans le monde du travail. Ainsi s’affirment le rôle clé du savoir être et de l’apprentissage à l’école primaire, l’alternance comme une voie d’avenir. 

Malheureusement cette dernière qui est trois fois plus développée en Allemagne que chez nous se développe surtout au profit de l’enseignement supérieur et régresse en formation initiale.

Comment briser le consensus sur le chômage ?

Pour commencer, il faut changer les règles de gouvernance politique et syndicale. Il ne faut plus de syndicats sans syndiqués qui vivent de mannes publiques plus ou moins transparentes ou de fonds partiellement détournés comme la formation professionnelle. 

C’est la raison pour laquelle nous proposons un chèque syndical, payé par le patron, pour renforcer la représentativité. Ce chèque serait aussi donné aux chômeurs ce qui améliorerait certainement la défense de leurs intérêts par les syndicats en place.

Pour briser le consensus sur le chômage, il faudrait : instaurer un contrat unique de travail  pour tous, développer  fortement l’apprentissage et  le permettre à tout âge ;  remplacer le salaire minimum par  un revenu minimum complétant par une prime à l’emploi les salaires insuffisants ; rendre l’indemnisation du chômage plus incitative à la reprise d’activité ; lever les freins à l’embauche ; enfin, sortir par le haut des 35 heures et du débat sur les retraites en instaurant un système à points et à horloge : 70 000 heures de travail et de cotisations au cours de sa vie (42 ans X 1 650 heures).  Avec des surcotes et décotes  pour ceux qui font plus ou moi

Avec un peu de courage et un minimum de bon sens, il est possible de construire l’avenir autrement. Il n’est de richesses que d’hommes, éduqués, épanouis, dans une société de confiance et de projets. La société de projets se situe à l’opposé d’un projet de société, imposé d’en haut ; elle s’appuie sur la confiance et la liberté, qui permettent le développement de mille et une initiatives individuelles et collectives, autant de ruisseaux qui viendront grossir le fleuve du changement global espéré.

Je reste optimiste pour l’avenir à construire autrement, car notre histoire a connu des périodes plus sombres. Ford disait : « Prenez-moi tout, mais laissez-moi mes hommes et je reconstruirai ! ».

Le salut est dans un changement de paradigme où la confiance dans les initiatives et expérimentations locales l’emporte sur les procédures et réglementations paralysantes. Ce salut est aussi dans la récompense des efforts, des talents et des prises de risques. Dans l’encouragement des fourmis plus que des cigales, bref dans l’effort, l’épargne solidaire et le souci du temps long et responsable vis-à-vis des générations futures

Comment revenir à 5% de chômeurs ?

La France recule en croissance du PIB/habitant, en compétitivité, elle progresse en dépenses publiques et détient le record des dépenses sociales de l’Europe (33% du PIB).

Après avoir fait le constat de l’impuissance du modèle jacobin et relevé les dangers de l’arithmétique du temps de travail (ce n’est pas en ramant moins qu’on avance plus vite) C’est l’activité qui créé la richesse et l’emploi, il faut donc travailler plus pour travailler tous. Il faut aussi tirer parti des leçons de l’étranger, notamment de l’Allemagne, des Pays-Bas ou du Danemark.

Il faut certainement agir en même temps sur les trois leviers classiques de l’emploi: la croissance par l’innovation compétitive, le coût du travail, l’incitation au travail et à l’insertion des plus démunis.

Les verrous et les tabous de l’emploi qu’il faut faire sauter ne sont pas seulement dans la  réglementation excessive mais aussi dans nos comportements collectifs et dans nos organisations territoriales. Nous proposons de renverser les tables du jacobinisme qui règne au château de l’Elysée et à la bastille de Bercy et regarde la France à la jumelle.

Dans cette perspective girondine, il convient  de redécouper les cartes des départements et surtout des régions. Quand les acteurs locaux sont compétents et au service de l’intérêt général, il est possible d’avoir 6% de chômeurs comme dans le Pays de Vitré ou de baisser les impôts comme à Chartres.

Retrouver 5% de chômeurs, c’est donc  possible à condition de libérer les initiatives pour l’emploi dans les territoires dont les facteurs développement sont endogènes..Il faut tout faire pour faciliter l’innovation dans les territoires de projets et dans les pôles de qualité de vie (sans lesquels les pôles de compétitivités ne sont pas durables)

Plus généralement il faut faire confiance aux magiciens de la croissance (les entrepreneurs mais aussi les acteurs locaux) pour aider les créateurs à devenir entrepreneurs et employeurs. Il revient à ces magiciens d’organiser la contagion des bonnes pratiques dans les  territoires. Ces magiciens sont aussi des conspirateurs de l’emploi et de la cohésion sociale

Gagner la bataille du plein emploi pour les jeunes et les seniors est une condition nécessaire mais non suffisante pour sauver les retraites par répartition afin qu’elles ne finissent pas sous conditions de ressources.

Les questions d’emploi et de retraite sont souvent dissociées, à tort, car résoudre la question de l’emploi est une condition nécessaire et non suffisante pour équilibrer les régimes de retraite. Nous rappelons l’équation démographique et financière de la répartition, ses injustices les plus criantes et la réforme systémique qu’il faudrait entreprendre pour rendre le système plus juste et assurer les équilibres à long terme.

Les retraites par répartition, pour être sauvées, ont besoin de nouvelles réformes. Mais celles-ci ne pourront  réussir que si l’on parvient à libérer l’emploi. Il y aura plus de retraités, il faudra donc plus de jeunes et de seniors en emploi pour financer les retraites et allonger la durée d’activité. 

Nous montrons notamment que si l’on joue sur ces paramètres ainsi que sur l’allongement de l’âge de départ effectif à la retraite on peut faire remonter fortement le ratio cotisants en emploi /nombre de pensionnés de droits directs. Ce ratio qui était de 1,7 en 2011  pourrait tomber à 1,6 en 2020 ou remonter à plus de 1,9 dans une hypothèse  de remise de la France au travail. On ne sauvera pas les retraites par répartition si on ne libère pas l’emploi et aussi le marché du travail de ses chaînes réglementaires.

Vingt  propositions pour réformer le pays

1°Améliorer la qualité des services publics avec moins d’agents sous statut public.

2°Instaurer un contrat de travail unique assurant la même sécurité pour tous (un CDI plus flexible), ce qui éviterait par exemple la précarisation de l’emploi des auxiliaires dans les administrations.

3°Réduire la dépense publique et diminuer le nombre de fonctionnaires, notamment territoriaux.

4°Généraliser le chèque syndical pour mettre fin au financement public de syndicats sans syndiqués.

5°Donner ce chèque syndical aux chômeurs pour qu’ils soient mieux représentés et défendus.

6°Remplacer le Smic (une barrière à l’emploi)  par un revenu minimum d’activité  territorialisé  et différencié suivant les métiers (plus élevé là où l’on manque  de main d’œuvre).

7° Remettre en cause les 35 heures  et restaurer le système des heures supplémentaires non imposables ( mais soumises au paiement des  charges sociales). Les cigales qui ne sont pas imposées sur le temps libre savent bien qu’elles vivent mieux quand  les fourmis s’activent .

8°Indemniser le chômage de façon plus active et plus  responsable.

9° Professionnaliser la formation professionnelle et mettre fin à sa gestion paritaire.

10° Développer dès 15-19 ans l’apprentissage et les formations en alternance sous la responsabilité des entreprises comme dans les pays champions  du chômage faible.

11° Arrêter la course au diplôme et le tri d’exclusion sociale qu’elle engendre : plus de bachelors (bac +3) techniques et professionnels et moins de mastères généralistes  sans débouchés avérés.

12° Réorienter les dépenses d’éducation vers le cours préparatoire et le primaire pour améliorer les apprentissages fondamentaux.

13°Réaliser le fameux choc de simplification administrative, notamment pour le code du travail et la fiche de paie.

14°Réviser les décrets d’application de la loi sur l’expérimentation afin de lui permettre de se déployer au mieux des initiatives locales.

15° Mettre en place la réforme systémique des retraites à la carte avec le temps choisi (un système à horloge et à points qui permet de sortir des 35 heures par le haut).

16°Abaisser  l’âge de la majorité électorale à 16 ans, afin de compenser le penchant naturel des élus à s’intéresser aux préoccupations d’un électorat vieillissant. On mettrait ainsi en cohérence la majorité sexuelle avec la citoyenneté.

17°Compter les votes blancs comme des suffrages exprimés et accorder un bonus fiscal à ceux qui remplissent leur devoir électoral .Instaurer un septennat présidentiel non renouvelable.

18°Limiter les inégalités de revenus trop visibles : un écart de 1 à 100 fois  le Smic serait socialement plus acceptable que les sommets indécents atteints aujourd’hui  de 1 à 500 fois  !

19°A défaut de supprimer l’ISF, en faire  une avance sur les droits de transmission des patrimoines.

20°instaurer un bouclier social pour les ménages riches en biens et pauvres en revenus, qui ne peuvent payer les impôts et charges liés aux biens qu’ils possèdent.

En guise de conclusion, nous poserons la question essentielle de la méthode pour réussir le changement.

Le mal est en nous, le salut aussi !  Comment passer des idées aux actes ? La réponse passe par l’appropriation des vérités de bon sens qu’on n’a pas eu jusqu’ici le courage de dire aux Français sur le gaspillage des dépenses publiques, les rigidités du marché du travail,. Il suffirait de reprendre les constats et recommandations de la Cour des comptes pour que le slogan le changement « c’est maintenant » devienne réalité.

Libérez l’emploi pour sauver les retraites ! Tel est le  message  de ce livre, qui entend donner des armes à ceux qui veulent remettre la France  en marche avant.

>>>>>>>>> Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site Laprospective.fr de Michel Godet et son lancement du Grand Prix des Bonnes Nouvelles des Territoires 2014.

Une synthèse de « Libérez l’emploi pour sauver les retraites », Michel Godet, (Editions Odile Jacob), 2014. Pour acheter ce livre, cliquez ici.

Read more at http://www.atlantico.fr/decryptage/qui-profite-crime-chomage-abondance%C2%A0-michel-godet-liberez-emploi-pour-sauver-retraites-editions-odile-jacob-968363.html#FT1AiqO7IsmXGKAO.99

Publié dans Y'en a marre du chômage | Pas de Commentaire »

Y’en a marre des promesses et surtout des mensonges des patrons du CAC 40

Posté par ippolito le 2 février 2014

2               2               2

L’éternel pari du million d’emplois

Hollande veut stimuler l’offre des entreprises en baissant le coût du travail. C’est un paradoxe, car en baissant le coût du travail on baisse la demande potentielle. Il faut donc faire l’hypothèse que, baissant le coût du travail, les producteurs français vont conquérir des marchés extérieurs, donc rapporter de l’argent extérieur, qu’ils distribueront aux locaux.

Et, conquérant des marchés extérieurs, ils vont accroître la taille de leur entreprise, donc embaucher des locaux. S’il n’en est pas ainsi, la baisse des dépenses publiques, censée compenser la baisse des charges sociales sur le travail (en l’occurrence les cotisations familiales, de l’ordre de 30 milliards d’euros, tout simplement annulées de la facture des entreprises — ce qui est énorme: plus de la moitié de l’impôt sur les sociétés, qui tourne autour de 50 milliards), aura un effet dépressif sur l’économie.

C’est ce qu’on appelle le multiplicateur récessif: tu baisses la dépense publique de 10, mais ce faisant tu déprimes l’activité, et au bout du compte tu baisses les recettes de 15; tu croyais avoir baissé ton déficit de 10 et tu l’as augmenté de 5.

Le pari de Hollande est que la baisse des charges sociales (d’environ 6%) aura pour effet de doper l’embauche. On peut toujours rêver (les patrons préféreront, qui sait, consolider leurs marges, rembourser leurs dettes ou se distribuer des dividendes).

On peut ajouter aussi que, pour les entreprises industrielles, cela n’aura pas d’effet. François Lenglet a sorti sous le nez de Michel Sapin un graphique particulièrement vicieux. Sur le coût de fabrication d’une voiture (où le travail ne représente que 20% du prix total), l’effet sera dérisoire. Ce n’est pas ça qui fera vendre des voitures françaises plutôt qu’allemandes. Mais sur les entreprises grosses utilisatrices de main-d’oeuvre (le bâtiment, les supermarchés), l’effet sera fort. Leclerc va embaucher. Il l’a dit.

Déjà, les entreprises ont les allégements de charges sur les bas salaires (25 milliards, jusqu’à 1,6 smic) et la promesse du CICE (Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi), qui baisse de 20 milliards de plus, jusqu’à 2,6 smic. La nouvelle promesse sera fondue avec le CICE (20 milliards du CICE, auxquels on ajoutera 10 milliards).

Or le CICE était calculé après paiement de l’impôt sur les sociétés. La baisse des charges accroît le résultat brut et, mécaniquement, l’impôt: ce qu’on donne d’une main, on le reprend de l’autre. Il faut donc aussi abaisser l’impôt sur les sociétés. Hollande a laissé entendre qu’il le ramènerait au taux allemand (30% au lieu de 35%).

Sapin dit que cette baisse des charges, contrairement à la TVA sociale, n’aura pas d’effet sur le pouvoir d’achat: faux. Dans une économie atone, la baisse de la dépense publique équivaut à un retrait de liquidités de l’économie et à une baisse équivalente du pouvoir d’achat.

Or la baisse de dépense publique va être considérable: 15 milliards en 2014, auxquels s’ajouteront 50 milliards en 2015-2017. Pour que le résultat soit à somme nulle, il faut qu’un bon million de personnes sortent du chômage (calculez ce que fait le salaire d’un million de personnes sur quatre ans: dans les 60 milliards). Un million, c’est beaucoup.

Conclusion: et les salaires? Ça viendra si le chômage baisse. Si j’étais patron, je maintiendrais un bon niveau de chômage…Nota bene: François Lenglet, l’homme qui lit dans les graphiques comme les haruspices lisaient dans la tripaille, présente à Michel Sapin des graphiques particulièrement vicieux et tendancieux! Le premier (voir plus haut) calcule l’effet des mesures sur le coût du travail dans une industrie où le coût du travail est peanuts: c’est assez salaud.

Le deuxième, encore plus vicieux, donne la fourchette du barème de l’indemnité chômage en France! Entre 600 et 7300 euros.

C’est particulièrement dégueulasse, dans la mesure où l’indemnité moyenne du chômeur tourne autour de 1000 euros par mois. Enfin, le troisième identifie le salaire des patrons au salaire des patrons du CAC 40: en fait, le patron moyen ne gagne guère plus qu’un cadre supérieur. Sacré Lenglet!

http://www.charliehebdo.fr/news/leternel-pari-du-million-demplois-1088.html

Publié dans Y'en a marre des mensonges, Y'en a marre des promesses non tenues, Y'en a marre du CAC 40, Y'en a marre du chômage | Pas de Commentaire »

 

MesMots |
The World News Times |
Conserver notre cadre de vi... |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | Manger!...Manger!
| sauver mon exploitation
| PASSION OCEAN