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Y’en a marre des subventions aux partis politiques

Posté par ippolito le 16 février 2014

SUBVENTIONS AUX PARTIS POLITIQUES 2014

Les montants des subventions aux partis politiques pour 2014 viennent d’être publiées au Journal officiel. Quels sont les partis politiques qui touchent les plus grosses subventions en 2014 ?

Le montant total de l’aide publique aux partis politiques s’élève à 63 099 073,55 euros pour 2014. Le PS est le parti bénéficiant de la plus grosse subvention, avec une aide publique de plus de 25 millions d’euros, devant l’ UMP avec 18 millions et le Front National avec  5 millions d’euros.

La première fraction de la subvention aux partis politiques est attribuée en fonction des résultats obtenus lors des législatives de juin 2012, avec une minoration pour les partis n’ayant pas respecté la parité des candidatures. Elle est attribué à tout parti ayant présenté, dans au moins 50 circonscriptions ou dans au moins un département ou une collectivité d’outre-mer, des candidats ayant obtenu au moins 1 % des suffrages exprimés.

La seconde fraction de la subvention aux partis politiques est répartie en fonction du nombre de parlementaires ayant déclaré se rattacher à chaque parti au cours du mois de novembre 2013 : elle est donc réservée aux partis représentés au Parlement, qui touchent environ 40 000 euros par député ou sénateur.

Voici les plus grosses subventions aux partis politiques en 2014

- Subvention de 25 498 419,81 euros au PS

- Subvention 18 133 814,91 euros à l’ UMP

- Subvention de 4 997 613,65 euros Front National

- Subvention de 3 167 918,32 euros à EELV

- Subvention de 2 935 953,47 euros au PCF

- Subvention de 2 321 897,13 euros à l’ URCID ( Parti radical valoisien et alliés)

- Subvention de 1 547 040,01 euros au Parti Radical de gauche

- Subvention de 1 041 933,24 euros au Nouveau Centre

- Subvention de 837 791,17 euros au Centre pour la France ( Modem)

- Subvention de 585 330,81 euros à Forces de gauche ( Front de gauche hors PCF)

source: Le Monde

Publié par Rédaction le 10/02/14

http://www.observatoiredessubventions.com/2014/subventions-aux-partis-politiques-2014/

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Y’en a marre de la réforme des impôts locaux

Posté par ippolito le 16 février 2014

Impôts locaux : cette réforme qui inquiète

Le gouvernement souhaite modifier la taxe d’habitation et la taxe foncière. Les élus de tous bords s’inquiètent d’une réforme qui coûtera cher à beaucoup de contribuables.

C’est l’une des nombreuses bombes à retardement posées sur le bureau de François Hollande. Entre autres chantiers, le président de la République entend réviser de fond en comble les déterminants de la fiscalité locale, devenue au fil des ans obsolète et opaque pour les contribuables.

 «La fiscalité locale est devenue injuste, admet Laurent Wauquiez, ex-ministre de Nicolas Sarkozy et maire UMP du Puy-en-Velay. Une maison au Puy revient quatre fois plus cher qu’un appartement avec vue sur Seine dans le XVIe arrondissement de Paris. J’ai même des retraités qui ont travaillé toute leur vie et n’arrivent plus à payer leurs impôts locaux.»

L’enjeu financier de l’opération est tout sauf anecdotique: les collectivités lèvent chaque année 120 milliards d’impôts et taxes sur les ménages et les entreprises. Des prélèvements qui visent à financer 230 milliards de dépenses et qui complètent les dotations, en baisse, qu’elles reçoivent de l’État.

Le sujet de la refonte de la fiscalité locale est si explosif que Jean-Marc Ayrault a mandaté le Comité des finances locales (CFL), chargé de défendre les intérêts des mairies, des départements et des régions, de faire des propositions avant la fin de l’été.

 «Quand on parle de clarification de la fiscalité locale, on a le sentiment que le gouvernement veut la rétrécir, s’inquiète André Laignel, maire PS d’Issoudun et président du CFL. Cela suscite notre méfiance car nous sommes déjà à la limite de ne plus pouvoir financer les services locaux dont nous avons la charge.»

L’élu PS craint en fait que le gouvernement cherche à remettre en cause les exonérations et abattements qui sont de la responsabilité des maires. Ce qui augmenterait mécaniquement les impôts localement… «Il faut clarifier ce qui relève des initiatives de l’État et des décisions prises par les maires, justifie Christian Estrosi, maire UMP de Nice et vice-président de l’Association des maires de France (AMF). Le contribuable doit savoir qui est responsable de quoi.»

Progressivité de l’impôt

Le dossier explosif de la refonte de la fiscalité locale est au programme du groupe de travail n° 3 des Assises de la fiscalité des entreprises, dont la première réunion s’est tenue mardi après-midi à Bercy. 

L’objectif est assez simple: arrêter de premières mesures avant l’été – le groupe doit rendre ses conclusions d’ici avril, donc après les élections municipales – pour qu’elles puissent être intégrées dans le projet de budget 2015.

Bien qu’aucune décision n’ait à ce jour été arrêtée, les deux pistes à l’étude – la révision des valeurs cadastrales et la modulation de la taxe d’habitation en fonction des revenus – indiquent que la note sera, au final, plus salée pour les contribuables les plus aisés. 

«Si l’État veut imposer une réforme passant par une progressivité des impôts locaux, cela reviendra à matraquer encore un peu plus les classes moyennes», assure Christian Estrosi. «Cette réforme n’a de sens que si on pose la question d’une plus grande justice des impôts locaux et si on ne se limite pas à la seule révision des valeurs cadastrales, mais on n’en prend pas le chemin»

Même son de cloche chez Xavier Bertrand, maire UMP de Saint-Quentin. «C’est exactement le même sujet que la fusion entre la CSG et l’impôt sur le revenu, accuse-t-il. Sous couvert de justice, la réforme permettra de ponctionner plus à partir des classes moyennes, simplement parce qu’elles ne votent pas à gauche». Et l’ex-ministre de Nicolas Sarkozy de dénoncer «le machiavélisme du gouvernement» sur le sujet. «Une refonte de la fiscalité locale devrait se baser sur des critères techniques, affirme-t-il. Mais ce n’est pas la volonté du gouvernement qui pousse pour une réforme politique afin de faire rentrer plus d’argent dans les caisses de l’État.»

Deux pistes qui s’annoncent très négatives pour les classes moyennes
• Révision des valeurs cadastrales

Bercy travaille à une révision des valeurs locatives cadastrales des 35 millions de logements (et 11 millions de dépendances), qui servent de base de calcul aux taxes foncières et d’habitation. Établies en 1970, elles tenaient compte du marché et des standards de confort de l’époque. Les appartements de centre-ville, pas tous dotés de salles de bain, se sont vu attribuer des coefficients modérateurs alors que les résidences des années 1960, comme les HLM, considérés comme luxueux, héritaient de valeurs locatives plus élevées. Plus de quarante ans après, les écarts demeurent. Les impôts locaux restent souvent moins élevés dans un immeuble ancien prestigieux du centre-ville que dans un bâtiment des années 1960 ou récent d’un quartier moins prisé. Bercy veut donc que les loyers réellement pratiqués dans chaque zone soient pris comme nouvel étalon de calcul.

Pour les habitants des logements anciens, le choc serait si violent que le ministère de l’Économie envisage, pour l’atténuer, d’étaler l’ajustement sur quelques années. Pour éviter une envolée stratosphérique des impôts locaux, les collectivités devraient aussi baisser le taux d’imposition.  Mais certains fiscalistes craignent que cet effort de modération  n’ait qu’un temps, et que les taux d’imposition ne repartent ensuite à la hausse.

• Modulation  de la taxe d’habitation selon les revenus

Parallèlement à la révision des valeurs locatives cadastrales, le gouvernement étudie l’opportunité de moduler beaucoup plus fortement qu’aujourd’hui la taxe d’habitation en fonction des revenus. Cette idée, qui constitue un serpent de mer depuis plus de trente ans, est également défendue par bon nombre d’élus locaux. 

L’objectif est simple: les foyers les plus modestes seraient exonérés de la taxe d’habitation tandis que les ménages plus aisés verraient leur facture fiscale augmenter. Au risque de creuser, d’ailleurs, les inégalités entre les communes. Car les prix de l’immobilier dans les grandes villes sont si élevés que les primo-accédants, aux revenus plus modestes, se réfugient dans les communes limitrophes.

Si la taxe d’habitation variait encore plus en fonction des revenus, les grosses villes seraient avantagées au détriment des communes périphériques, aux populations plus modestes, moins taxées. Il faudrait donc imaginer des systèmes de transfert de ressources entre les unes et les autres pour rétablir l’équilibre. Mais les contribuables – qui estiment bien souvent payer leurs impôts locaux en échange des services rendus par les communes à leurs habitants – risquent de ne pas être du même avis.

http://www.lefigaro.fr/impots/2014/02/14/05003-20140214ARTFIG00007-fiscalite-locale-les-classes-moyennes-feront-les-frais-de-la-reforme.php

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Y’en a marre des prévisions du gouvernement

Posté par ippolito le 16 février 2014

Pessimiste, la Cour des comptes lance un avertissement au gouvernement

L’institution doute des prévisions de l’exécutif, et appelle à « amplifier » l’effort sur la réduction des dépenses jusqu’en 2017.

Des doutes et des préconisations. La Cour des comptes se montre plutôt pessimiste dans son rapport annuel publié mardi 11 février sur la possibilité que la France parvienne sans douleur à réduire son déficit à 3% du produit intérieur brut. Et l’institution de proposer des millions d’euros d’économie en rationalisant la gestion publique. Francetv info vous détaille ce qu’il faut retenir des conclusions de son rapport.

Un mauvais point pour le gouvernement : l’excès d’optimisme

Le Premier président de la Cour, Didier Migaud, estime que le gouvernement fait certes des efforts « considérables » de discipline budgétaire, mais qu’il pèche encore par excès d’optimisme, en particulier dans ses prévisions de recettes. Il assène qu’il s’agit là d’un travers « récurrent » en France, et qu’il « serait heureux que ces pratiques cessent ». Didier Migaud juge qu’il existe « un risque significatif » que le déficit public 2013 de la France excède l’objectif gouvernemental de 4,1% du produit intérieur brut. Pour l’année en cours, « l’atteinte de l’objectif de déficit public » du gouvernement, soit 3,6% du PIB, « n’est pas assurée à ce stade », dit-il.

Dans son rapport annuel, une publication toujours très attendue et présentée avec beaucoup de solennité, la Cour, qui ne dispose pas encore des chiffres officiels définitifs du déficit public pour 2013, attendus fin mars, rappelle que le gouvernement avait initialement anticipé une croissance de 0,8% en 2013, quand l’activité de l’économie française n’a en réalité progressé que de 0,1 ou 0,2%. La Cour déplore que l’exécutif ait du coup surestimé ses recettes de 16 milliards d’euros par rapport à ce qui avait été prévu en loi de programmation, en 2012. La perte de recettes « explique, pour l’essentiel, que la réduction du déficit se soit limitée à 0,7 point de PIB en 2013 par rapport à 2012, au lieu de 1,5 point dans la loi de programmation », commente la Cour.

Un avertissement : des recettes fiscales surestimées et pas assez d’économies

Pour 2014, la Cour estime que les recettes fiscales pourraient être très inférieures aux prévisions, jusqu’à 6 milliards d’euros. Dans leur réponse, les ministres de l’Economie, Pierre Moscovici, et du Budget, Bernard Cazeneuve, assurent que cette crainte n’est pas fondée puisqu’ils s’attendent à une période de reprise qui, en général, se traduit par des rentrées plus importantes. La Cour regrette par ailleurs dans le budget 2014 « l’absence de marges de sécurité pour faire face à des dépenses imprévues ».

Les magistrats préviennent qu’avec le « retard pris » en 2013 et 2014, les efforts pour réduite le déficit public devront être poursuivis entre 2015 et 2017. « Le cumul des économies nécessaires sur la période 2015-2017 dépasse 50 milliards d’euros », soit l’objectif du gouvernement, écrivent-ils. Le gouvernement présentera au printemps à Bruxelles une programmation budgétaire actualisée pour cette période, où il doit confirmer la réduction du déficit public à 2,8% du PIB pour l’année prochaine.

En attendant, la Cour des comptes suggère des pistes d’économies déjà connues, comme la poursuite du gel du point d’indice des fonctionnaires ou un ralentissement de la croissance des dépenses d’assurance-maladie, une idée reprise par François Hollande.

De nombreux bonnets d’âne…

Comme à son habitude, la Cour épingle aussi un certain nombre d’abus ou de dysfonctionnements. Au premier rang, elle relève l’insuffisance des contrôles effectués par le ministère de l’Agriculture sur la sécurité sanitaire des aliments. Elle critique également le manque de dynamisme de la Guadeloupe, de la Martinique, de la Réunion et de la Polynésie française pour développer leur potentiel touristique.

L’échec à plus de 200 millions d’euros de la coopération franco-britannique sur la construction d’un porte-avions, mais aussi l’empilement inutile de 64 mesures d’allègement fiscal (4 millions d’euros) à destination des personnes handicapées sans que celles-ci en bénéficient réellement, sont dénoncés. La Cour des comptes recommande aussi de se poser la question de la suppression du Centre national de documentation pédagogique (budget de 135 millions d’euros annuels, près de 2 000 agents), afin de financer le service public du numérique éducatif.

Elle envisage également de rayer de la carte la Chancellerie des universités de Paris, qui « n’a pas démontré sa capacité à remplir efficacement » sa mission de gestion des biens mobiliers et immobiliers reçus par legs notamment, et la Sovafim, chargée à l’origine de la gestion des biens immobiliers de Réseau ferré de France. 

La Cour des comptes épingle encore dans son rapport les « facilités de circulation » de la SNCF, gratuité ou tarifs préférentiels accordés à ses personnels et à leurs proches, qui « posent problème au regard de l’égalité d’accès au service public ferroviaire ».

… et quelques bons points

Suffisamment rare pour être noté : la Cour est à l’inverse satisfaite de la renaissance de la Cinémathèque française, mais aussi de l’amélioration de la gestion des amendes de circulation et de stationnement, qui a permis notamment « une hausse de la verbalisation », donc davantage de recettes pour l’Etat.

http://www.francetvinfo.fr/economie/transports/la-cour-des-comptes-epingle-la-sncf-pour-ses-billets-gratuits-offerts-aux-proches-des-cheminots_527013.html

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