• Accueil
  • > Archives pour le Mercredi 5 mars 2014

Y’en a marre des mensonges du gouvernement sur les chiffres du chômage

Posté par ippolito le 5 mars 2014

Manipulation comptable : ces chiffres qui prouvent que le chômage des jeunes ne baisse pas, contrairement aux annonces du gouvernement

Le gouvernement assure que le chômage des jeunes a baissé en 2013, en se basant sur des chiffres qui incluent les étudiants, les stagiaires… Chez les jeunes considérés comme actifs, la réalité est bien différente.

Jean Marc Ayrault répondait à une interview du Parisien ce dimanche, et notamment à la douloureuse question du chômage. Le parisien : « C’est si dur de dire « on a échoué » ? Jean Marc Ayrault : « On a mis le paquet là où c’était le plus difficile : sur le chômage des jeunes. ».

En quelques mois, et malgré l’aggravation générale des chiffres de l’emploi, le gouvernement est parvenu à se faire entendre sur un point : le chômage des jeunes a baissé. Selon les données Eurostat, la catégorie en question est passée de 26,1% en janvier 2013 à 25,4% en janvier 2014. Ce qui permet déjà de se faire une idée de ce que veut dire « on a mis le paquet ».

Mais le chômage des jeunes, c’est-à-dire des moins de 25 ans, n’obéit pas exactement à la même logique que pour le reste de la population. En effet, alors que la catégorie plus âgée des 25-49 ans est considérée comme population active à plus de 90%, les jeunes ne sont actifs que pour moins de 40% d’entre eux. Les jeunes sont « à leurs études », en formation, en stage, mais ne sont actifs qu’à hauteur de ces 40%.

Le taux de chômage ainsi considéré de 25%, correspond alors à un chiffre proche de 10% de la classe d’âge. Cette difficulté statistique rend la mesure du taux de chômage un peu plus aléatoire et il convient dès lors de vérifier les chiffres dans leurs détail. Cet exercice peut être réalisé en s’intéressant au nombre de « jeunes » au chômage, chiffre publié mensuellement par la DARES. (Direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques, dépendante du ministère de l’emploi)

Depuis le début du quinquennat Hollande, et malgré une baisse sensible du nombre de jeunes chômeurs au printemps 2013, le nombre de personnes concernées ne semble pas avoir baissé pour la catégorie A. La recrudescence du chômage jeune atteint en réalité un point haut en janvier 2014 avec 592 000 personnes représentées. Il est vrai en baisse par rapport aux 600 000 de janvier 2013. Soit une baisse de 1,33% (« on a mis le paquet »).

La communication gouvernementale semble alors se baser sur la baisse effectivement du printemps, mais comme nous pouvons le constater dans le graphique ci-dessous, cette baisse « conjoncturelle » s’opère chaque année.

Il est alors plus pertinent de s’intéresser à la tendance réelle de la courbe, notamment en prenant les mêmes chiffres en glissement annuel, ce qui permet d’en évacuer la « saisonnalité ». Ici encore, l’inversement de la courbe n’est ni effective, ni perceptible.

Cette réalité est la même en considérant l’ensemble des catégories ABC du chômage :

Rien à faire. La répétition des annonces ne semble pas provoquer l’effet escompté.

Reste à s’intéresser à la situation des plus fragiles, censés être le cœur de cible d’un pouvoir prêt à en découdre. Il s’agit des jeunes chômeurs de longue durée, voir même de très longue durée. Le graphique suivant permet de se faire une idée de l’impact de la politique menée sur les personnes de moins de 25 ans et qui sont au chômage depuis plus de 3 ans. Car le record absolu est atteint en janvier 2014 soit 84 300 personnes.

Malgré la réalité des chiffres, le gouvernement persiste à communiquer sur le chômage des jeunes, et sur la prétendue efficacité de ses réformes en cette matière. Cette communication a été suffisamment bien menée pour permettre d’installer l’idée d’une réussite sur ce front et d’en faire une sorte d’étendard prouvant que « tout n’est pas perdu ». La décence n’est vraiment pas de mise. « On a mis le paquet ».

http://www.atlantico.fr/decryptage/ces-chiffres-qui-prouvent-que-chomage-jeunes-ne-baisse-pas-contrairement-aux-annonces-gouvernement-nicolas-goeztmann-998372.html

Publié dans Y'en a marre des mensonges, Y'en a marre du chômage | Pas de Commentaire »

Y’en a marre du pacte de responsabilité et surtout de François Hollande

Posté par ippolito le 5 mars 2014

4               4               4

Lui, président du renoncement

Quelles contreparties au Pacte de responsabilité ? Création d’emplois contre allègement du coût du travail? Négociation aujourd’hui entre partenaires sociaux.
Lui, président de la République, aurait pu annoncer la construction de dizaines de milliers de logements sociaux. Lui, président de la République, aurait pu ouvrir des dizaines de commissariats de proximité et créer un minimum social pour les jeunes.

Il en a décidé autrement. Lui, président de la République, préfère embrasser le représentant des «pigeons». Il va donner 30 milliards d’euros par an aux entreprises via son «pacte de responsabilité» qui va diminuer les cotisations patronales familiales. Les patrons applaudissent.

Pourquoi une telle mesure fait-elle l’objet de si peu d’opposition ? Rares sont les citoyens qui mesurent ce que 30 milliards d’euros annuels signifient. Cela représente presque la moitié du total des dépenses du budget 2014 de l’éducation, ou 100 fois le montant du plan annoncé en janvier pour les zones d’éducation prioritaires.

Ce pacte est l’équivalent de 3 fois le budget de la police nationale et 4,8 fois celui de la justice. 20% des dépenses qui y seront consacrées auraient suffi pour accorder un minimum social au 1,1 million de jeunes en difficulté. Un dixième aurait permis d’ouvrir 200 000 places de crèche.

La liste est longue des besoins sociaux qui demandent des réponses urgentes. Qui peut dire aujourd’hui qu’il ne faut pas davantage de moyens pour assurer une fin de vie décente aux personnes âgées dépendantes ? Que nos prisons ne sont pas dans un état de délabrement qui fait honte à la France ? Que les conditions d’étude dans les universités sont satisfaisantes ? Que la police assure correctement la sécurité dans certaines cités de banlieue ?

En contrepartie, on aura donc le pacte. Il réduira le coût du travail de 4% et devrait permettre de créer des emplois. L’Observatoire français des conjonctures économiques estime que l’actuel «crédit d’impôt compétitivité emploi» aboutirait, au plus, à 150 000 emplois pour un coût de 20 milliards par an, soit plus de 130 000 euros l’emploi créé.

Avec le même montant, au moins 3 fois plus d’emplois associatifs auraient pu être développés par les régions ou les départements, mêlant fonds publics et privés. Les mesures de réduction du coût du travail opérées par le passé, comme la réduction Fillon, ont plombé les comptes publics sans relancer l’emploi. Et encore, elles étaient concentrées sur les bas salaires : la suppression des cotisations familiales finance aussi l’emploi des cadres supérieurs.

Seul l’Elysée croit aux effets du «pacte», pour lequel les entreprises refusent de s’engager. Personne n’est dupe du pittoresque «observatoire des contreparties», tout droit sorti du chapeau d’un chargé de communication. Car personne ne peut contraindre une entreprise à embaucher. Heureusement d’ailleurs.

Au bilan, il servira à grossir les profits, qui augmenteront de 10%, alors que les entreprises auraient besoin d’une relance de l’activité. Les patrons ont bien davantage besoin d’un cadre stable, d’une économie qui reprenne et qu’on s’attaque enfin à la bureaucratie que de quelques pourcentages en moins sur le coût du travail.

Comment peut-on en être arrivé là ? Ce pacte est un «coup» politique imaginé par des communicants et quelques technocrates. Le Président mène la politique de l’opposition pour la gêner. «Malin», ont noté la plupart des commentateurs, sans imaginer qu’en politique on pouvait avoir des valeurs. Les électeurs du changement en seront pour leurs frais. Ce pacte marque un désintérêt face aux besoins sociaux concrets de la France contemporaine.

Lui, le Président, ne s’intéresse pas aux couches populaires. Sa politique consiste à promouvoir des plans en 20 points et 10 expérimentations territoriales, élaborés par une poignée d’énarques, validés par d’éphémères sondages. Ses ministres en sont réduits à glaner quelques dizaines de millions d’euros que l’on va habiller médiatiquement.

Ainsi, en pleine crise, la nouvelle politique de la ville va réduire les moyens d’une partie des quartiers défavorisés pour investir des miettes dans ceux qui le sont encore plus. Le résultat de cette politique, dopée aux sondages, est un désastre politique comme on en a rarement connu, le vent de l’opinion tournant au fil de la pression médiatique.

Après «Travailler plus pour gagner plus», «Le changement, c’est maintenant» est devenu un slogan dérisoire, potion amère pour ceux qui y ont cru, et dont beaucoup n’ont plus d’autre solution que de se réfugier aux extrêmes s’ils veulent vraiment que cela change. Il faudra des années pour réparer cet immense gâchis au sein des partis du gouvernement qui valident la politique menée.

Il en sera de même demain, quand la droite sera au pouvoir avec les mêmes recettes. Comme le montrent nos exemples, il existe dans un grand nombre de domaines un consensus – qui dépasse de loin les frontières droite-gauche – sur la nécessité d’une action publique concrète et efficace.

Contrairement à ce qui est défendu à gauche, notre pays doit réaliser des économies budgétaires de grande ampleur, notamment au niveau local. Pas seulement parce que le déficit public et la dette l’imposent mais aussi parce que l’argent public est l’argent de tous. Les marges ainsi dégagées devraient être mises au service de la modernisation de la France, non à nourrir les revenus du capital et les profits des pigeons.

http://www.liberation.fr/societe/2014/02/27/lui-president-du-renoncement_983366

Publié dans Y'en a marre de François Hollande, Y'en a marre du chômage | Pas de Commentaire »

Y’en a marre des promesses et des mensonges de François Hollande

Posté par ippolito le 5 mars 2014

3               3              3

Hollande : Fausses promesses, vrai mépris

Économie. Chômage, impôts, retraite, dépense publique, déficits… La liste des mensonges du président de la République s’allonge depuis sa prise de fonctions.

Recul du chômage

« J’inverserai la courbe du chômage d’ici un an », avait annoncé François Hollande le 9 septembre 2012 sur TF1, promesse réitérée lors des voeux du 31 décembre 2012. Pari perdu… Non seulement la courbe du chômage n’a pas été inversée — il aurait fallu pour cela une croissance solide, bien supérieure à 1,7 % —, mais le nombre de chômeurs n’a cessé de progresser pour atteindre 3,3 millions de demandeurs d’emploi en catégorie A à la fin de décembre, soit une hausse annuelle de 5,7 %.

Pourtant, le gouvernement a usé de tous les stratagèmes pour inverser cette fameuse courbe, multipliant le nombre de radiations de chômeur pour défaut d’actualisation — il n’a jamais été aussi haut (plus de 60 000 en décembre) — et les emplois d’avenir, et menaçant d’une taxe de 1 % de leur masse salariale les entreprises qui ne jouaient pas assez le jeu des contrats de génération.

Baisse des impôts

« Il n’y aura pas d’augmentation générale des prélèvements obligatoires hors TVA et réduction des niches fiscales », promettait le gouvernement il y a six mois. Encore raté ! Après 45,3 % du PIB en 2012 contre une moyenne de 34 % pour les pays de l’OCDE, les prélèvements obligatoires ont atteint un record à 46 % en 2013 et ils progresseront encore en 2014 puisque les impôts devraient augmenter de près de 10 milliards d’euros.

Consommateurs (hausse de la TVA), contribuables (gel du barème de l’impôt sur les revenus, tranche à 45 %), salariés (fiscalisation de la part des contrats santé payée par l’employeur), familles (baisse du plafond du quotient familial, suppressions de niches fiscales…), retraités (fiscalisation de la majoration de 10 % des pensions), épargnants (changement de la fiscalité des revenus du capital), entrepreneurs (taxation des plus-values), entreprises (alourdissement de l’impôt sur les sociétés, taxe à 75 %)… Tous sont mis à l’amende pour renflouer les caisses parce que le gouvernement, incompétent, est incapable de faire des économies.

Retour aux grands équilibres

« Le déficit public sera réduit à 3 % du produit intérieur brut en 2013. » C’était la 9e promesse du candidat Hollande. Elle ne sera pas tenue… Entre-temps, le gouvernement a dû reconnaître l’importance de la crise, ce qui l’a contraint à aller négocier auprès de Bruxelles un délai supplémentaire de deux ans pour revenir aux 3 %. À la fin de 2012, le déficit représentait 4,8 % du PIB ; en 2013 le déficit a encore dérapé et devrait être supérieur aux 4,1 % de la richesse nationale escomptés, en raison de rentrées fiscales moins importantes.

Le pourcentage définitif sera connu à la fin mars lorsque l’Insee dévoilera ses chiffres. On sait d’ores et déjà que le déficit s’est établi à 74,9 milliards d’euros en 2013, soit un dérapage de 13,3 milliards par rapport au projet de loi de finances initial et non pas, comme le gouvernement essaie de nous le faire croire, 2,7 milliards d’euros sur la base du projet de loi de finances rectificative.

Baisse de la dépense publique

« Nous allons réaliser en 2014 un effort d’économies sans précédent de 15 milliards d’euros qui porteront pour 9 milliards sur l’État et ses agences et sur les collectivités locales, et pour 6 milliards sur la sphère sociale », se sont félicités Pierre Moscovici et Bernard Cazeneuve dans la présentation du budget 2014.

Seul problème, et de taille, ces économies ne sont malheureusement que virtuelles… elles sont en effet calculées par rapport à une évolution tendancielle : parce que les dépenses augmenteront moins que prévu, Bercy estime donc faire des économies.

Sur les 9 milliards annoncés sur l’État, 7 sont gagnés sur le tendanciel. En analysant le budget tel qu’il a été présenté, les dépenses s’élèveront à 379,9 milliards d’euros en 2014 contre 373,3 milliards en 2013… Où sont donc les économies ? L’Ifrap relève par ailleurs que « la méthode retenue par le gouvernement n’est pas homogène en fonction des dépenses », ce qui complique donc un peu plus encore la comparaison.

Cadeaux aux entreprises

Dérouler le tapis rouge aux grands groupes étrangers pour les inciter à venir investir en France en leur promettant une stabilité fiscale et déjeuner dans la Silicon Valley avec les patrons de Twitter, Facebook, Google et Mozilla… Voici résumé le paradoxe de François Hollande qui aime moins les entreprises françaises. Celles-ci — elles sont pourtant les seules à pouvoir créer de la richesse et de l’emploi — sont aujourd’hui assommées par les taxes, le coût du travail, les réglementations tatillonnes, une inspection du travail haineuse et un code du travail à l’épaisseur exponentielle…

Sans compter la loi Florange qui oblige les entreprises à chercher un repreneur dès qu’elles veulent se séparer d’une activité, la passivité du gouvernement qui laisse des syndicalistes prendre en otages des cadres d’une entreprise, la loi sur l’économie sociale et solidaire qui contraint les patrons à informer les salariés de leur intention de vendre leur société, ainsi que la ré forme à venir sur les stagiaires.

Choc de simplification

« Les entrepreneurs ne demandent pas d’argent mais de la liberté. Ils ne demandent pas des facilités, mais des simplifications », a déclaré François Hollande lors de son voyage en Californie. Sur le papier, on ne peut être que d’accord avec lui…

Mais dans les faits, où est la simplification ? Le code du travail et le code du commerce comptent chacun plus de 3 500 pages, celui des impôts, 3 600, et le code des marchés publics, plus de 2000.

Les normes s’accumulent, les effets de seuils jouent à plein entraînant une avalanche de formalités nouvelles, l’instabilité fiscale est à son comble, tandis que les cotisations sociales et patronales alourdissent les fiches de paie en diminuant le pouvoir d’achat. Et que dire, en matière de simplification voulue par François Hollande, du renforcement du pouvoir répressif des inspecteurs du travail et de la création d’un conseil de la simplification. Et si la première consistait en la suppression de toutes ces commissions inutiles ?

Comportements avec les partenaires sociaux

« Moi président de la République, je ferai en sorte que les partenaires sociaux puissent être considérés. » C’était une des anaphores lancées par François Hollande lors du débat qui l’opposait à Nicolas Sarkozy avant le second tour de l’élection présidentielle. Les récentes négociations montrent que la considération du gouvernement envers les partenaires sociaux est à géométrie variable.

En décembre 2013, alors que les partenaires sociaux négocient sur le financement de la réforme de la formation, Michel Sapin déclare : « Les partenaires avaient dit que le 12 [décembre] serait la dernière réunion, je ne vais pas donner des ordres. Mais ils ont bien compris que la loi serait présentée en Conseil des ministres [le 22 janvier]. »

Principale visée, la CGPME. La négociation autour du pacte de responsabilité s’annonce tout aussi serrée. Jean-Marc Ayrault a souhaité que « M. Gattaz, quand il sera revenu en France, rencontre vite les organisations syndicales comme c’était prévu pour engager le dialogue social vraiment sur le pacte… Je pense que le décalage horaire peut parfois poser des problèmes. » Avant d’ajouter devant les députés PS : « Le dialogue social ne peut pas reposer sur des oukazes. »…

http://www.valeursactuelles.com/fausses-promesses-vrai-mépris

Publié dans Y'en a marre de François Hollande, Y'en a marre des mensonges, Y'en a marre des promesses non tenues | Pas de Commentaire »

Y’en a marre du parlement européen de Strasbourg

Posté par ippolito le 5 mars 2014

images C               images C               4

Le Parlement européen de Strasbourg est vide 89% du temps

Et si on supprimait le Parlement européen de Strasbourg ? En marge des élections européennes qui se profilent, une autre bataille fait rage entre deux villes : Bruxelles, siège des principales institutions européennes et Strasbourg, qui accueille le parlement.

En novembre 2013, les députés européens ont adopté une résolution (483 voix pour, 141 contre) en faveur d’un siège unique… à Bruxelles. Exit le Parlement de Strasbourg ?

Comme le rappelle Le Canard enchaîné, si la majorité des eurodéputés sont favorables à la création d’un parlement à Bruxelles, c’est en raison du non-sens économique du parlement de Strasbourg : un récent rapport a souligné « les surcoûts financiers et écologiques du cirque de la caravane parlementaire, qui transhume une fois par mois entre les deux villes, distantes de 435 kilomètres.

A chaque cession, soit douze fois par an, 2 000 fonctionnaires qui travaillent à Bruxelles déboulent dans la capitale alsacienne, avec les députés, leurs assistants, etc. Pour seulement quatre jours. Après quoi ils retournent à Bruxelles ». Et l’hebdomadaire de calculer que le Parlement de Strasbourg est donc vide… 89% du temps !

D’après un rapport rédigé par un eurosceptique britannique et un vert Allemand, le coût de cette navette mensuelle est estimé entre 156 et 204 millions d’euros par an.

Un chiffre contesté par les pro-Strasbourg, lesquels minimisent le surcoût et l’estiment à 60 millions d’euros. Car au-delà du symbole et de la place de la France dans la construction européenne, les partisans du statu-quo, à commencer par les candidats à la mairie de Strasbourg, insistent sur les retombées financières pour la ville. Hôtels et chauffeurs de taxi font le plein à chaque session du parlement.

Pour les taxis, c’est le tiers, voire la moitié de leur chiffre d’affaires mensuel qu’ils réalisent en quatre jours. Quant aux hôteliers, ils profitent de la session du parlement pour faire flamber les prix avec des augmentations qui avoisinent parfois les +150%. Un argument de plus pour mettre fin à ces dépenses inutiles ?

*** Source
- « Le Parlement de Strasbourg sur un siège éjectable », Le Canard enchaîné n°4870, 26.02.2014

http://www.politique.net/2014030301-parlement-europeen-strasbourg-vide.htm

Publié dans Y'en a marre de l'Europe | Pas de Commentaire »

 

MesMots |
The World News Times |
Conserver notre cadre de vi... |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | Manger!...Manger!
| sauver mon exploitation
| PASSION OCEAN