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Y’en a marre du déficit public

Posté par ippolito le 29 mars 2014

Au lendemain des municipales, le déficit public 2013

Entre revers électoral annoncé et indicateurs économiques en berne, les prochains jours s’annoncent difficiles pour le gouvernement…

Après les mauvais chiffres du chômage et au lendemain de la gifle annoncée aux municipales pour la majorité, le gouvernement va devoir encaisser une autre mauvaise nouvelle : celle d’un déficit public supérieur à 4 % du PIB en 2013. L’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) publie lundi matin la première évaluation du déficit public (État, Sécurité sociale et collectivités territoriales) mais aussi des ratios de dette publique, prélèvements obligatoires et dépense publique par rapport au produit intérieur brut (PIB).

On connaît déjà le déficit de l’État pour 2013 : 74,9 milliards d’euros, soit un peu plus que ce que le gouvernement escomptait. Le déficit de la sécurité sociale a lui été moindre que prévu, à 12,5 milliards au lieu des 13,3 milliards prévus. Reste à confirmer ces chiffres et à savoir si les collectivité territoriales ont dérapé, juste avant une année d’élections municipales.

Soucieux de ne pas se montrer trop optimiste, le gouvernement a prévu lors de son dernier texte budgétaire, à la mi-novembre, un déficit public à 4,1 %. Selon Michel Martinez, économiste à la Société générale, il sera très légèrement supérieur. « C’est l’épaisseur du trait », explique-t-il à l’AFP, estimant que « désormais l’enjeu, c’est 2014, puis 2015″, sachant que la France s’est engagée à passer sous la barre des 3 % d’ici là.

Explosion de la dette

« Les dernières nouvelles sur la croissance au dernier trimestre 2013 laissent penser qu’après les petits écarts qu’on a eus sur les recettes, on va coller de très près aux objectifs », confirme Olivier Passet, économiste chez Xerfi. De la même façon, il estime que « le gros du problème, à vrai dire, sur le déficit, ce n’est pas 2013, c’est 2014″. Côté dette, le gouvernement table sur une nouvelle explosion, passant de 90,2 % du PIB en 2012 à 93,4 % en 2013, avant de refluer en 2015 seulement.

L’exécutif est également très attendu sur deux indicateurs moins connus, mais qui traduisent la politique économique qu’il a choisi de mener, pour la première fois en année complète, et surtout le degré de rigueur qu’il a imposé aux Français. Le taux de prélèvements obligatoires d’abord, qui a donné lieu à moult contestations à la rentrée. Ce chiffre est annoncé officiellement à 46,3 % de la richesse nationale, un des plus élevés d’Europe, après 44,9 % en 2012. Le taux de dépenses publiques ensuite, que le gouvernement s’attache à faire baisser pour financer ses mesures économiques et sociales tout en poursuivant le redressement budgétaire. Il est escompté à 56,9 % du PIB, soit un peu plus qu’en 2012 (56,6 %).

Au delà, comment le gouvernement, affaibli de surcroît après les municipales, va-t-il pouvoir répondre à la demande de baisser les impôts, tant des entreprises que des ménages, et financer l’équivalent de 30 milliards d’euros de baisse de cotisations patronales, le tout en réduisant le déficit public de plus de 1 point de PIB (environ 20 milliards) d’ici deux ans ? Le président Hollande a prévu de financer ces mesures grâce à 50 milliards d’euros d’économies d’ici 2017. Un chiffre qui laisse Michel Martinez perplexe. « Si on baisse les prélèvements d’un point de PIB (10 milliards de baisse de cotisations supplémentaires, 5 milliards de baisse de la fiscalité sur les entreprises et disons, autant pour les ménages) », détaille l’économiste, « et qu’on doit réduire le déficit de 1,4 point de PIB : on est déjà dans les 50 milliards d’ici 2015, alors qu’on est censé les trouver en trois ans ! »

Officiellement, la France ne négocie pas de nouveau délai avec Bruxelles. Mais dans ses prévisions d’hiver, la Commission européenne s’est montrée très réservée sur la possibilité que Paris arrive à 3 % en 2015. Début mars, elle a même décidé de placer la France sous surveillance.

http://www.lepoint.fr/economie/au-lendemain-des-municipales-le-deficit-public-2013-28-03-2014-1806525_28.php

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Y’en a marre de la hausse des dépenses publiques locales

Posté par ippolito le 29 mars 2014

Neuf mesures pour réduire les dépenses publiques locales

En France, le nombre très important de communes engendre un surplus de dépenses publiques par les collectivités territoriales. Le groupe de réflexion Ligne15 propose neufs mesures pour résoudre ce problème.

La décentralisation de compétences a fait des collectivités locales des acteurs essentiels du service public de proximité, alors que l’État se tient désormais en retrait. Mais l’organisation territoriale n’est pas efficace: les collectivités sont émiettées(61 % de la population réside dans 5 % des communes) et la responsabilité financière des gestionnaires locaux n’est pas suffisamment encadrée.

La dépense publique locale a fortement cru au cours des dix dernières années, passant de 154 milliards d’euros en 2002 à 242 milliards en 2012. La pression fiscale pesant sur les contribuables locaux a donc logiquement augmenté(+7% par an de 2002 à 2011).

Nous proposons neuf mesures concrètes qui permettront d’améliorer immédiatement l’efficacité des services publics locaux, en les rendant davantage responsables et attentifs aux usagers.

Limiter à trois le nombre de mandats successifs à la tête d’un exécutif local pour les collectivités de plus de 50 000 habitants. Immobilisme et clientélisme des équipes dirigeantes peuvent constituer un frein majeur à la dynamisation de la démocratie locale et à la modernisation de la gestion des collectivités.

Systématiser les votations citoyennes sur le lancement de projets d’investissement coûteux et engageant la collectivité à très long terme. De tels projets ne peuvent être décidés par le seul exécutif local, lorsque leur incidence s’étend sur une durée bien supérieure à celle de son mandat. Une consultation des électeurs accroîtrait la légitimité de ces engagements.

Introduire une obligation de transparence dans les décisions d’octroi de subventions ou de prestations sociales, par la publication des critères d’attribution et des listes de bénéficiaires. Qu’il s’agisse du financement d’associations ou d’initiatives locales, ou de l’octroi d’une place en crèche, le processus de décision est souvent opaque. Ces financements sont souvent versés de manière discrétionnaire et parfois clientéliste.

Encourager financièrement la fusion de collectivités locales au cas par cas. Les rapprochements seraient réalisés sur la base d’un projet commun défini par les collectivités existantes et après concertation approfondie. Cette incitation pourrait bénéficier directement aux administrés sous forme de réduction d’impôts locaux.
Accentuer le mouvement de mutualisation des moyens locaux, notamment les infrastructures et les achats, par le biais de groupements. Les équipements collectifs, en particulier, devraient être ouverts au plus grand nombre possible de collectivités.

Fixer un plafond d’emplois par catégorie de collectivités locales et améliorer la transparence des politiques de recrutement. Ce plafond serait déterminé en fonction de la population locale et des compétences exercées par les collectivités. Les collectivités devraient être astreintes à une obligation stricte de transparence sur les conditions de recrutement des agents locaux.

Créer un tableau de bord national permettant la comparaison de la performance des services publics locaux, tant sur la qualité de service, que sur la bonne gestion financière.

Etablir une cible explicite de contribution des collectivités locales à la réduction du déficit public : un moyen simple consisterait à proposer une contribution de chaque collectivité locale à cet objectif au prorata de sa part dans les dépenses publiques.
Rendre obligatoire l’évaluation annuelle de la qualité des services publics locaux par les usagers. Une obligation d’évaluation régulière des principaux services locaux serait introduite (écoles, voirie, transports en commun, services sociaux, équipements récréatifs et culturels), charge à chaque collectivité d’en définir les modalités.

En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/actualite/renforcer-l-efficacite-des-services-publics-locaux-et-le-controle-democratique-des-depenses_1503920.html#iwPAjz5MgbCoHM3Z.99

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Y’en a marre du chômage et surtout pour les séniors

Posté par ippolito le 29 mars 2014

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La vraie explosion du chômage? Chut…

PETITS CALCULS – Chaque semaine, Nicolas Prissette, journaliste au service politique du JDD, décrypte les politiques économiques et sociales. Cette semaine, il revient sur les chiffres du chômage.

C’est un incroyable blackout. L’explosion du chômage est due massivement à l’éviction des seniors. Mais personne n’en parle. Ni le gouvernement, qui serait fondé à lancer un plan d’urgence, ni l’opposition, ni les syndicats, ni les économistes.

Qu’on en juge pourtant. Le nombre de demandeurs d’emploi a bondi de 149.800 personnes en an un, selon les chiffres publiées mercredi par le ministère du Travail. Or, plus de la moitié (55%) de ces nouveaux chômeurs ont plus de 50 ans. Ils représenteront bientôt un inscrit sur quatre à Pôle emploi (23% aujourd’hui, contre 16% pour les moins de 25 ans).

La situation est en passe de s’améliorer pour les autres. Les indicateurs laissent voir une stabilisation des effectifs salariés. Les offres d’emploi sont en hausse. Mais cela ne se voit pas à l’échelle du pays. Car des cohortes de seniors sortent des entreprises et viennent s’inscrire à Pôle emploi – la première fois de leur vie pour beaucoup – afin d’être indemnisés.

Trouver autre chose

Ces nouveaux pré-retraités étaient autrefois dispensés de chercher un travail. Depuis 2012, ils ne le sont plus, en cohérence avec le relèvement de l’âge de la retraite à 62 ans. A la différence des jeunes, leur sort n’est pas le travail mais l’inactivité. La durée moyenne du chômage pour cette catégorie atteint ainsi 459 jours, contre 284 jours pour les personnes entre 25 et 49 ans et 158 pour les moins de 25 ans. Attention, ce chiffre ne tient pas compte de l’exercice de petits boulots occasionnels.

De quoi nourrir le vote aux extrêmes ou l’abstention. Les « jeunes » seniors, entre 55 et 65 ans, font partie de générations secouées par la succession des crises et sont tentés par le FN. A la différence des plus âgés, qui s’abstiennent moins et votent davantage pour l’UMP, et dans une moindre mesure pour le PS. Un distinguo que font tous les politologues et sondeurs.

François Hollande a certes mis en œuvre un « contrat de génération » qui lie l’embauche d’un jeune au maintien en poste d’un senior, une mesure qui figurait dans son programme électoral. Mais ce dispositif n’atteint pas ses objectifs et il paraît sous-dimensionné au regard du drame en cours. L’aide est de 4.000 euros par an pour un temps plein. S’il veut vraiment faire baisser le chômage, l’exécutif doit trouver autre chose, rapidement.

http://www.lejdd.fr/Economie/La-vraie-explosion-du-chomage-Chut-658944

 

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