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Y’en a marre de la hausse des prix des péages

Posté par ippolito le 13 avril 2014

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Vérifiez si le prix de votre autoroute a augmenté cette année

Comme chaque année, VotreArgent a étudié le coût des péages sur une centaine de destinations. A la veille des départs en vacances, à quelle hausse les usagers doivent-ils donc s’attendre précisément ? Sans surprise, certains trajets, particulièrement fréquentés, augmentent plus vite que la moyenne, et l’inflation !

Comme nous l’avons déjà annoncé, les tarifs des péages ont progressé en moyenne de 1,14%, au 1er février dernier. Mais, sur la centaine de trajets que VotreArgent a pris l’habitude de scruter, il n’est pas rare de voir cette moyenne allégrement dépassée. Et ce alors même que l’inflation est au plus bas (+0,90%) !

Il faut dire qu’aux réévaluations habituelles des sociétés d’autoroutes, s’est rajoutée cette année la hausse de la TVA au 1er janvier, de 19,6 à 20%… Mais quelle qu’en soit la raison, le résultat est le même : le portefeuille des usagers des autoroutes en prend un nouveau coup.

Sur la très fréquentée autoroute A6, le Paris-Lyon est ainsi passé de 32,90 à 33,30€ (+1,22%). Idem sur le Lyon-Marseille, avec un relèvement plus rapide que l’inflation (+1,24%).

Sur certains parcours, certes moins fréquentés, on assiste carrément à de jolies flambées ! Notamment sur les ouvrages, comme sur le Viaduc de Millau, concession Eiffage, sur lequel le péage a grimpé de 7 à 7,30€ (+4,29%), pour ce qui est de la basse saison, et qui doit passer de 8,90 à 9,10, pour les seuls mois de juillet et août (+2,25%).

Coup de chaud également chez Vinci, pour ce qui est du tunnel du Prado, à Marseille (+3,70%), comme du duplex de l’A86 à certaines heures, notamment de pointe (+5,56% de 8h à 9h et de 18 h à 20h du lundi au jeudi). Cela dit, les ouvrages non concédés ne sont pas épargnés : l’aller sous les tunnels de Fréjus et du Mont-Blanc a pris ainsi 3,67% et l’aller/retour, 3,73%.

Et l’on pourrait continuer comme cela longtemps… Car c’est bien simple, sur l’ensemble des itinéraires étudiés, il y en a moins de vingt qui n’ont pas augmenté, et à part ceux-là, moins de quinze qui n’ont pas progressé plus vite que l’inflation !

En savoir plus sur http://votreargent.lexpress.fr/consommation/votre-autoroute-est-elle-plus-chere-cette-annee_363972.html#OwfQxMhJdYhGhDOB.99

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Y’en a marre du coût du travail en France

Posté par ippolito le 13 avril 2014

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Coût du travail en France : malgré une baisse en 2013, il reste le plus important des pays développés

Dans l’Hexagone, la fiscalité sur les salaires s’est allégée de 1,2 % en 2013, selon le dernier rapport de l’OCDE.

Léger rayon de soleil pour l’économie française. Le dernier rapport de l’OCDE apporte en effet une bonne nouvelle. En effet, les experts de cette organisation indiquent que la fiscalité sur les salaires en France s’est allégée de 1,2 % en 2013, comme l’indique Le Figaro.

A l’inverse, l’OCDE note que pour le reste des pays développés cette fiscalité est en hausse de 0,2%. Pour arriver à de telles statistiques, le quotidien explique que l’OCDE prend pour base de référence un salaire moyen pour un travailleur célibataire sans enfant et compare le niveau de l’impôt sur le revenu en intégrant les allocations familiales, les cotisations salariales et les charges patronales.

« La baisse pour la France s’explique essentiellement par la mise en place du Crédit impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) dont l’effet sera encore plus marqué en 2014 », assure au Figaro Pierre Leblanc, l’un des auteurs. Ainsi, la part des cotisations patronales dans le coût du travail a diminué de 1,9 % alors que le poids des cotisations salariales et de l’impôt sur le revenu est en augmentation.

Une bonne nouvelle donc mais dont la France ne peut se satisfaire. En effet, toujours selon ce rapport de l’OCDE, la France demeure en queue de peloton chez les pays riches en matière de coût du travail.

Ainsi, Le Figaro remarque que « l’Hexagone affiche de loin le taux le plus élevé de cotisations patronales dans l’ensemble de l’OCDE, à 28,7 % contre une moyenne de 14,3 % et 16,2 % pour son voisin allemand ». Ce qui fait dire à Pierre Leblanc que « la France doit mette l’accent sur la baisse des charges patronales surtout dans un contexte de chômage élevé. Le pacte de responsabilité va dans le bon sens mais il reste beaucoup à faire pour réduire la charge fiscale ».

De plus, la France fait partie des pays où la charge fiscale sur les salaires est la plus élevée, en cinquième position derrière la Belgique, l’Allemagne, l’Autriche et la Hongrie.

Autre donnée de ce rapport, « lorsque l’OCDE analyse le coût annuel du travail – salaire et charge – la France arrive à la huitième place ». Ainsi, Le Figaro note que « le coût annuel pour un salarié – toujours pour le même profil du célibataire qui perçoit un salaire moyen- est de 61 648 dollars contre 68 317 en Suisse, 72 974, le plus élevée en Belgique, et 13 964 le plus bas au Mexique ».

Read more at http://www.atlantico.fr/pepites/cout-travail-en-france-malgre-baisse-en-2013-reste-plus-important-pays-developpes-1040805.html#4B9Wm3AzROgDcgEe.99

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Y’en a marre de l’académie française

Posté par ippolito le 13 avril 2014

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Académie française : être Immortel, combien ça coûte ?

Si l’institution ne semble pas coûter très cher à l’Etat français, son fonctionnement est toujours très opaque.

Un Immortel s’en va, un Immortel le remplace. Alain Finkielkraut a été élu jeudi à l’Académie française en lieu et place de Félicien Marceau, décédé en 2012. Il rejoindra officiellement les 39 autres membres de l’institution gardienne de la langue française d’ici moins d’un an et il y restera jusqu’à sa mort. Et si on se réfère aux données statistiques de l’espérance de vie de l’Insee, cela pourrait représenter une quinzaine d’années. Être Immortel, ça a donc un coût et Europe1.fr a sorti sa calculette.

# Ce qu’il paye

L’apparat à 35.000 euros… Pour les académiciens, avant même de s’intéresser à l’activité à proprement parler de l’institution, il s’agît de préparer son entrée. Pour cela, deux accessoires sont indispensables : l’uniforme et l’épée.

Le célèbre “habit vert”, surnom donné à l’apparat des Immortels, peut revenir très cher. Dans son livre “Coupole et Dépendance”, sorti début 2014, le journaliste Daniel Garcia révèle qu’il peut coûter environ 35.000 euros quand il est fait “dans les règles de l’art”. Quoi qu’il en soit, la confection de l’habit des membres de l’Académie est à la charge du nouvel entrant.

… L’épée jusqu’à 100.000. L’autre symbole de l’académicien, l’épée, n’est pas, elle non plus, à la portée de tout le monde. Certaines ont coûté une fortune. Celle de Jean Cocteau avait par exemple été dessinée par Cartier. Elle était sertie de diamants. Celle du commandant Cousteau, toute en cristal, avait largement dépassé l’équivalent de la centaine de milliers d’euros à l’époque selon Daniel Garcia.

Pour les fameuses armes qui accompagnent les Immortels, le système de financement est participatif. Pas de cagnotte Leetchi et autre KissKissBankBank, ici, c’est le “comité de l’épée” qui fait office de mécène. A chaque élection, des proches du futur académicien créent une association et récoltent des dons pour payer l’arme qui sera offerte lors de la “cérémonie de l’épée”, une semaine avant l’entrée de l’Immortel dans l’hémicycle du quai de Conti.

# Ce qu’il reçoit

3.180 euros par an ? Concernant la paye à proprement parler des membres de l’Académie française, elle semble être relativement faible. Selon le site officiel de l’institution, les 40 académiciens ne gagnent pas plus de 3.180 euros par an.

Concrètement, ils touchent 114 euros par mois financés par l’Etat selon Daniel Garcia. A cela s’ajoute une prime spéciale pour les 11 membres de la commission du dictionnaire, celle qui a pour rôle de rédiger les versions successives du Dictionnaire de l’Académie française. Ses membres doivent y pointer grâce à des jetons de présence qui rapporteraient selon les sources 120 ou 228 euros par session.

Il faut ajouter à cela une modalité particulière liée à l’ancienneté et à l’âge des académiciens. En effet, selon le site de l’institution, les quatre membres les plus âgés ainsi que les quatre les plus anciens voient leurs rémunérations doubler. On trouve notamment parmi eux l’inoxydable Jean d’Ormesson, né en 1925 et devenu Immortel en 1973.

Un budget opaque. Il est néanmoins difficile de connaître avec précision combien et comment sont rémunérés les membres de l’Académie française. Cette dernière ne s’embarrasse d’ailleurs pas de circonvolutions quand elle affirme sur son site sans plus de précisions que le système d’indemnité académique “obéit à des modalités assez compliquées”.

L’opacité autour des finances de l’Académie française n’est cela dit pas une nouveauté. “Dès qu’on parle d’argent, elle se ferme comme une huître”, confirme Daniel Garcia, interrogé par Europe1.fr. Il est par exemple impossible d’obtenir ne serait-ce qu’un budget général de l’institution, malgré les demandes.

Et si les dotations de l’Etat français pour l’Académie ne représentent que 5% du budget de cette dernière, elle coûte tout de même de l’argent au contribuable. En effet, grâce aux énormes dons dont elle bénéficie depuis près de cinq siècles, l’institution s’est constituée un parc immobilier impressionnant selon Daniel Garcia.

Neuf immeubles dans Paris, des terres agricoles de centaines d’hectares en province, un château et un domaine en Belgique : le tout est peu imposé, puisque l’Académie jouit du statut très avantageux de fondation.

Un nouvel audit ? Dans un rapport de 1999, la Cour des comptes s’était déjà émue de cette situation. Concernant l’organisation financière et comptable de l’Institut de France, dont l’Académie fait partie, les comptables de la République avaient noté qu’elle se caractérisait autant par “le manque de transparence des comptes que par l’insuffisance des contrôles internes”.

Rebelote en 2007 : dans un nouveau rapport, la Cour des comptes souligne que “des obstacles importants limitent encore les prérogatives de l’agent comptable” dont l’action est “limitée en ce qui concerne le recouvrement des créances ou le contrôle des rémunérations”.

Sept ans plus tard, les choses ne semblent pas avoir changé du côté du Quai de Conti. Un nouvel audit, non confirmé officiellement, aurait été réalisé en octobre 2013, mais Le Figaro affirme que l’Institut est serein et qu’il a “externalisé une partie de la gestion de ses sociétés spécialisées et reconnues”. Autrement dit, circulez, il n’y a rien à voir. Immortels, mais pas gâteux.

http://www.europe1.fr/Economie/Academie-francaise-etre-Immortel-combien-ca-coute-1993131/

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