Y’en a marre des casseroles judiciaires de Nicolas Sarkozy

Posté par ippolito le 31 mai 2014

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Les casseroles judiciaires de Nicolas Sarkozy

Bygmalion, Karachi, le financement libyen… le nom de Nicolas Sarkozy est associé à de nombreuses affaires politico-judiciaires. Tour d’horizon des ennuis judiciaires de l’ancien chef d’Etat.

L’ancien avocat passera-t-il de l’autre côté des prétoires? Depuis la fin de son immunité diplomatique, Nicolas Sarkozy a été cité dans plusieurs grands scandales politico-financiers. Dernier en date: l’affaire Bygmalion, du nom de cette boite de com’ qui aurait émis de fausses factures à la demande de l’UMP. Retour sur ces dossiers qui pourraient compliquer le retour de l’ancien président aux plus hautes fonctions.

L’affaire Bygmalion

La boite de com’ Bygmalion -créée par deux proches de Jean-François Copé- aurait fait à la demande de l’UMP des factures pour des meetings ou conventions politiques qui n’ont jamais eu lieu. Ces fausses factures ont pour la plupart été émise lors de la campagne de Nicolas Sarkozy de 2012.

A quoi a donc servi cet argent s’il n’a pas été utilisé dans des meetings? Pour l’heure, deux hypothèses sont avancées: celle d’un enrichissement personnel de Jean-François Copé, ou la création d’une « caisse noire » à son intention, ou bien celle de frais de campagne déguisés pour Nicolas Sarkozy. Son plafond autorisé a en effet été largement dépassé.

Où en est l’enquête? Elle ne fait que commencer. Une enquête préliminaire a été ouverte le 5 mars mais pour l’heure aucune garde à vue ni mise en examen n’a eu lieu. Lundi, Jean-François Copé a porté plainte contre X en tant que président de l’UMP.

Le financement « libyen » de la campagne de 2007

Ce n’est pas la première fois que des soupçons pèsent sur les comptes de campagnes de Nicolas Sarkozy. Depuis avril 2013, les juges Serge Tournaire et René Grouman enquêtent sur un financement illégal de sa campagne de 2007 par l’ancien dictateur libyen Mouammar Kadhafi. Cette aide financière avoisinerait les 50 millions d’euros.

L’affaire a été révélée par Mediapart, qui avait publié en 2011 une note secrète. Celle-ci s’est avérée fausse, mais le sulfureux intermédiaire en armements Ziad Takkiedine affirme détenir des preuves…sans jamais les avoir fourni à la justice.

Où en est l’enquête? Les deux magistrats ont placé sur écoute l’ancien président ainsi que deux de ses anciens ministres de l’Intérieur, Claude Guéant et Brice Hortefeux. Sans obtenir d’informations sur cette enquête. Pour l’heure, les investigations se poursuivent.

L’affaire Bettencourt

Le juge Jean-Michel Gentil cherchait à savoir si Nicolas Sarkozy avait profité du fait que l’héritière de L’Oréal ne disposait plus de la totalité de son jugement pour lui soutirer d’importantes sommes d’argent. Celles-ci auraient notamment servi à financer illégalement sa campagne de 2007, dans des proportions largement supérieures à ce qui est autorisé par la loi.

Où en est l’enquête? Mis en examen pour abus de faiblesse, il a finalement bénéficié d’un non-lieu en octobre 2013. La cour de cassation a validé la quasi-totalité de la procédure en mars dernier: un procès pourront donc s’ouvrir très bientôt.

Trafic d’influence

Mais de cette affaire a accouché d’un nouveau dossier très gênant pour l’ancien chef d’Etat. Les conversations téléphoniques enregistrées dans le cadre de l’affaire libyenne ont révélé que Gilbert Azibert, avocat général près la Cour de cassation, renseigne directement le camp Sarkozy.

En effet, si l’ancien chef de l’Etat a été mis hors de cause, il avait lancé un pourvoi pour invalider la saisie de ses agendas privés et officiels. Pourquoi vouloir à tout prix récupérer ces agendas? Car ils ont leur importance dans l’affaire Tapie (voir ci-dessous).

Les conversations entre Nicolas Sarkozy et son avocat Me Thierry Herzog démontrent que les deux hommes sont particulièrement bien informés sur la procédure judiciaire en cours. Gênant. D’autant qu’en échange de ce service, l’avocat général aurait demandé un coup de pouce de Nicolas Sarkozy pour obtenir un poste de conseiller d’Etat à Monaco (qu’il n’a finalement pas eu).

Où en est l’enquête? Une information judiciaire pour trafic d’influence a été ouverte.

L’affaire Tapie

Dans cette affaire, les juges soupçonnent Nicolas Sarkozy d’avoir eu un rôle décisif dans l’arbitrage particulièrement favorable dont a bénéficié Bernard Tapie dans le contentieux qui l’oppose au Crédit Lyonnais depuis 1993. Au coeur de cette suspicion: le fait que Nicolas Sarkozy a rencontré au moins six fois l’homme d’affaires avant son élections en 2007 et à une douzaine de reprises une fois à l’Elysée. Les agendas privés et officiels de Nicolas Sarkozy en attestent.

Où en est l’enquête? Depuis un an et demi, les mises en examen pleuvent dans cette affaire mais Nicolas Sarkozy n’a jamais été auditionné. L’étau autour de l’ancien chef de l’Etat s’est cependant resserré d’un cran cette semaine: son ancien bras droit, Claude Guéant a été placé en garde à vue.

L’affaire Karachi

Le nom de Nicolas Sarkozy a aussi été évoqué dans le cadre du volet financier de l’enquête sur l’affaire Karachi. Une enquête a été ouverte pour déterminer si l’ancien président s’est rendu complice d’une violation du secret de l’instruction lors de la diffusion d’un communiqué par l’Elysée le 22 septembre 2011.

Ce texte affirmait que « s’agissant de l’affaire dite de Karachi, le nom du chef de l’Etat n’apparaît dans aucun des éléments du dossier ». Des familles de victimes avaient porté plainte pour « violation du secret de l’enquête et de l’instruction », et « violation du secret professionnel ». C’est donc bien en marge du dossier Karachi pour une question de procédure, plus que de fond, que Nicolas Sarkozy est inquiété.

Où en est l’enquête? Les juges ont demandé la saisine de la Cour de justice de la République (CJR) pour enquêter sur l’ancien Premier ministre Edouard Balladur et son ministre de la Défense, François Léotard. Leur position sur Nicolas Sarkozy, alors ministre du Budget et porte-parole de campagne d’Edouard Balladur, est plus floue: « il appartient à la CJR d’entendre Nicolas Sarkozy comme témoin assisté, en qualité de ministre du Budget », écrivent-ils. Autrement dit, les juges ne disent pas que la CJR est obligée de l’entendre.

Les sondages de l’Elysée

Dans un rapport publié en 2009, la Cour des comptes a épinglé la présidence de la République sur plusieurs sondages commandés par l’Elysée. Non seulement ces derniers n’ont pas été faits à la suite d’un appel d’offre, mais ils ne concernaient pas seulement la perception de l’action du chef de l’Etat. Un sondage portait par exemple sur la grossesse de Rachida Dati, un autre sur son mariage avec Carla Bruni ou sur les candidats probables du PS à la présidentielle.

Où en est l’enquête? Une enquête préliminaire a été ouverte après une plainte de l’association de lutte contre la corruption Anticor pour délit de « favoritisme » (car il n’y a pas eu d’appel d’offres) et « détournement de fonds » dans l’affaire des sondages de l’Elysée. Si cette plainte a été déposée « contre X », elle vise en réalité indirectement Nicolas Sarkozy et son entourage.

En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/actualite/societe/justice/les-casseroles-judiciaires-de-nicolas-sarkozy_1546897.html#qCZ8Zkb4i3vwVi5i.99

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Y’en a marre des Balkany

Posté par ippolito le 31 mai 2014

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Les Balkany bientôt SDF ?

Au programme des juges : levée de l’immunité de Patrick Balkany et saisie des biens du couple.

Avec une caution de 1 million d’euros à verser avant la fin juin, la fête ne fait que commencer pour Isabelle Balkany. Et pour son mari, Patrick, qui pourrait très bien vite voir arrivée une demande levée de son immunité parlementaire sur le bureau de l’Assemblée. Les juges anticorruption Renaud Van Ruymbeke et Patricia Simon ont mis Isabelle en examen pour blanchiment de fraude fiscale, le 22 mai.

Ils envisagent, en prime, de saisir tous les biens du couple, pour garantir le paiement d’éventuelles amendes et pénalités. Une loi votée… sous Sarkozy leur en donne la possibilité. La splendide villa Pamplemousse, sise dans l’île antillaise de Saint-Martin, pourrait être la première victime de cette rafle judiciaire. Ce nid douillet était officiellement propriété d’une société du Liechtenstein. Mais les juges ont appris que le véritable propriétaire n’était autre qu’Isabelle Balkany.

Bienfaiteur persécuté

La saisie de Dar Guycy, le grandiose palais de Marrakech découvert par « Le Canard », où le couple a l’habitude d’aller se prélasser, sera peut être plus délicate. Cette propriété pour mégalos est censée appartenir à une société panaméenne.

En fait, les enquêteurs ont établi qu’elle avait été achetée, via une fiducie suisse, par un certain Jean-Pierre Aubry. Ancien directeur de cabinet de Patrick Balkany, Aubry est aujourd’hui directeur général de la Semarelp, la société d’économie mixte municipale chargée des chantiers immobiliers de Levallois.

Mis à son tour en examen, l’ami obligeant se trouve dans la seringue. Soit il balance les véritables propriétaires, soit il prend tout sur lui, et risque de se voir condamné lourdement pour blanchiment de fraude fiscale. Dans ce cas, notre homme devra aussi expliquer au tribunal sous le sabot de quel cheval il a trouvé les 5,5 millions d’euros nécessaires à l’achat du gourbi Dar Guycy…

Les magistrats sont également sur la piste d’un magot encore plus gros, planqué à Singapour. C’est ce trésor qui aurait permis à Patrick et Isabelle Balkany de mener, entre les Antilles, le Maroc et leur moulin de Giverny, l’incroyable train de vie qui a stupéfait les enquêteurs.

Reste à savoir de quelle poche provient ce bel argent Au cours de sa garde à vue, la Thénardier de Levallois n’a cessé de répéter, avec sa gouaille habituelle, qu’elle avait acheté la villa Pamplemousse avec l’héritage de ses riches parents. Mais les juges ne sont pas convaincus. Selon leurs premières recherches, le produit de cette succession a été dépensé très rapidement, et il ne suffit pas à expliquer l’opulence du couple.

A tout hasard, d’autres investigations ont été lancées. Aussi bien sur les marchés publics passés à la mairie de Levallois que sur les périples africains de Patrick Balkany, qui est soupçonné d’avoir servi d’intermédiaire entre Areva et le président centrafricain dans le dossier uranium.

Avec un compteur Geiger et un détecteur de pognon…

http://resistanceinventerre.wordpress.com/2014/05/29/les-balkany-bientot-sdf/

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Y’en a marre des mesures qui ont aggravé le chômage

Posté par ippolito le 31 mai 2014

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Chômage : les 9 mesures qui ont aggravé le problème depuis 2 ans

Après un mois de légère accalmie, le nombre de demandeurs d’emplois est reparti à la hausse en avril (+0,4% soit 14 800 personnes). Le souhait du gouvernement d’inverser la courbe du chômage ne semble donc pas sur la bonne voie. Les politiques mises en œuvre depuis deux ans ont d’ailleurs contribué à ce que la situation s’aggrave.

Que ce soit sur le thème de la lutte contre le chômage, ou, plus généralement, sur les grandes orientations économiques du pays, le gouvernement a, depuis deux, pris une séries de mesures au mieux inefficaces, au pire nuisibles sur la question de l’emploi. Le point sur les décisions les plus contre-productives.

Sur l’action du gouvernement dans sa lutte contre le chômage

1 – L’accord sur la sécurisation de l’emploi, entraînant une hausse du coût des CDD, la généralisation de l’obligation de mutuelles de salariés, et l’instauration d’un plancher pour le temps partiel à 24 heures
Selon le gouvernement mais aussi les partenaires sociaux, cet accord devait être une pièce majeure de la lutte contre le chômage.

Or, c’est probablement plutôt le contraire : quelques facilités sont accordées aux entreprises, surtout grandes, pour la mise en œuvre de plans sociaux, tandis que les syndicats ont obtenu en échange de nouveaux « droits » pour les salariés.

Renforçant ainsi un peu plus la dualité du marché du travail entre « insiders » bénéficiant de protections et « outsiders » qui n’ont pas ou rarement accès à l’emploi, en tout cas à l’emploi stable. Le comble étant atteint avec la mesure sur le temps partiel « minimum », dont il a fallu repousser l’entrée en vigueur tant elle pourrait menacer des emplois.

2 – Les emplois d’avenir et le soutien général aux contrats aidés (au détriment par exemple de l’apprentissage qui a été fortement diminué)

D’une manière générale, le pari a été de privilégier ce qui était censé faire baisser rapidement les statistiques du chômage. Quitte à amoindrir l’apprentissage, probablement en considérant que les jeunes concernés restent dans le circuit de la formation initiale et pas sur le marché du travail. Difficile de connaître le véritable impact de ces emplois aidés sur le chômage, une fois pris en compte leur coût et tous les effets de substitution et d’éviction attachés. Mais on sait d’expérience que ce type d’emploi, justement, prépare assez mal « l’avenir ».

3 – Les contrats de génération encourageant les binômes « un jeune + un senior » contre une aide de Pôle Emploi

Ces contrats sont un échec cuisant pour le gouvernement, avec moins du tiers de l’objectif de départ rempli à la date anniversaire. Visiblement, le dispositif était mal calibré voire mal pensé pour attirer aussi peu d’entreprises. Et encore, il semble qu’il y ait eu beaucoup d’effets d’aubaine dans les contrats conclus qui ont pu concerner des projets d’embauche déjà existants. En période de difficultés importantes sur le marché du travail, de tels dispositifs sont trop contraignants et peu attractifs pour vraiment faciliter des embauches.

4 – La refonte de l’Association pour la formation professionnelle des adultes (AFPA) dont le fonctionnement est critiqué par la Cour des comptes

L’Afpa est un sujet lancinant, et une préoccupation régulière pour les finances publiques. On peut d’ailleurs s’interroger sur la pertinence d’une organisation publique en matière d’offre de formation alors qu’il existe un marché pour cela. Plus globalement, c’est toute l’approche de la formation professionnelle en France qui reste à réformer en profondeur et à libéraliser là où on continue de gérer l’existant, comme le dernier accord interprofessionnel sur la formation l’a hélas de nouveau confirmé.

5 – La « garantie jeunes » proposant le versement de l’équivalent du RSA aux 18-25 ans sur une sélection d’une dizaine de territoire
Ce genre de dispositif spécifique, pour des populations ciblées, s’assimile plus à des mesures de solidarité et de réinsertion « pré-emploi » qu’à de véritables instruments de la politique de l’emploi.

Ils peuvent être utiles si l’accompagnement est vraiment au rendez-vous, pour justement favoriser l’entrée ou le retour à l’emploi ou en formation. A l’inverse, ils ne sont que de simples « patchs » s’ils ne vont pas au-delà du versement d’allocations.

Sur l’action du gouvernement sur la vie économique française

6 – La hausse des prélèvements obligatoires en début de mandat et leur impact sur les entrepreneurs supérieur aux baisses de charges annoncées

C’est probablement ce qui a été le plus négatif en ce début de mandat pour le climat économique et donc l’emploi. Le sentiment que, dans la continuité des décisions de la fin du quinquennat précédent, tout l’ajustement des finances publiques passerait par davantage de recettes et non moins de dépenses.

Ce « choc fiscal », sans ambiguïté pour les personnes physiques, est pourtant moins clair pour les entreprises si on met le CICE dans la balance. Mais les hausses d’impôt et de cotisations (retraite notamment) se sont accumulées rapidement, tandis que le CICE apparaissait lointain et conditionnel, au point d’en brouiller la perception et d’en amoindrir l’impact.

7 – La volonté du gouvernement d’augmenter son intervention dans la gestion des plans sociaux

8 – La tendance générale des pouvoirs publics, par des effets d’annonce et la volonté d’être plus présents, à créer une ambiance négative chez les entreprises
C’est dans l’ensemble assez anxiogène pour les entreprises et les investisseurs. Qui amplifient parfois l’importance réelle de ces signaux (on se souvient de bras de fer autour de Peugeot, ou avec Titan au sujet de Continental).

Non seulement ça n’empêche aucun ajustement rendu indispensable dans des entreprises. Mais ça peut parfois les compliquer et les renchérir. Surtout, c’est un frein réel aux investissements nouveaux et à l’embauche. Les pouvoirs publics devraient au contraire assurer la stabilité et la lisibilité de la norme. Et ils auraient intérêt à minimiser l’écho d’éventuelles interventions dans des situations particulières.

9 – Les investissements de la BPI vers des des entreprises « que les banques privées ne veulent pas financer »

Il y a eu des échanges indirectement assez vifs entre les dirigeants de la BPI et certains politiques quand les premiers ont indiqué que cette structure n’avait pas vocation à financer des « canards boiteux ». Si cette doctrine n’était pas respectée et si les investissements devenaient trop « politiques » et pas assez rationnels, alors il y aurait à craindre que des restructurations de certaines entreprises ou filières ne s’opèrent pas comme il conviendrait. Au détriment de l’intérêt de long terme de l’économie et de l’emploi.

http://www.atlantico.fr/decryptage/chomage-9-mesures-qui-ont-aggrave-probleme-depuis-2-ans-jean-charles-simon-1588191.html/page/0/1

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Y’en a marre de Bygmalion

Posté par ippolito le 30 mai 2014

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Bygmalion : un litige de 218 000 € avec la mairie de Saint-Maur

Dans ce qui pourrait être l’affaire Bygmalion du Val-de-Marne, le député-maire UMP de Saint-Maur entend bien obtenir des réponses. Sylvain Berrios a récemment écrit à Idéepole — filiale de la société au coeur du scandale qui a conduit à la démission du patron de l’UMP Jean-François Copé — pour qu’elle lui apporte des précisions sur le marché de communication conclu avec la ville en 2008.

La directrice de communication d’alors avait auparavant travaillé au cabinet du secrétaire d’Etat Jean-François Copé avec les fondateurs de Bygmalion, Bastien Millot et Guy Alvès. Deux ans plus tard, elle était partie travailler chez Bygmalion. Ce marché vient d’être dénoncé mais le maire, élu en mars, ne compte pas s’arrêter là.

Dans un courrier au ton incisif que nous nous sommes procuré, Sylvain Berrios écrit qu’Idéepole a procédé « à la facturation de prestations pour lesquelles nous ne disposons pas d’éléments nous permettant de les rattacher à son exécution normale ». Et de préciser en fin de cette lettre datée du 23 mai qu’il « souhaite disposer d’une réponse dans un délai de quinze jours ».

Un guide facturé deux fois, un autre non publié…

Sylvain Berrios y pointe du doigt une somme de 218 050 € hors taxe présumée litigieuse. Parmi ces prestations : des frais d’exécution en urgence systématique, des prestations de suivi et de conseil post-création, le guide de la ville facturé deux fois en 2009 puis 2010 ou un guide senior « non publié »…

Autant d’étrangetés relevées dès l’an dernier par une poignée d’élus dissidents de la majorité du maire DVD de l’époque Henri Plagnol. L’actuel premier élu de la ville Sylvain Berrios avait alors effectué un signalement auprès du procureur et, le 15 mars 2013, le parquet de Créteil ouvrait une enquête préliminaire pour des présomptions de favoritisme, détournement de fonds publics, prises illégales d’intérêt et faux et usage de faux. Les enquêteurs de la brigade de répression de la délinquance économique n’ont pour l’instant entendu personne dans cette affaire.

Reste que les signataires de ces factures pourraient être sommés de s’expliquer. Contactés, ni l’avocat de Bygmalion, ni l’ancien maire Henri Plagnol n’ont donné suite à nos sollicitations. Il y a quelques mois, ce dernier estimait à « 10 000 à 25 000 € » les dépenses ne correspondant à aucune publication. « On peut toujours optimiser la gestion mais de là à parler de fausses factures… C’est un mauvais procès », se défendait-il alors.

http://www.leparisien.fr/val-de-marne-94/bygmalion-un-litige-de-218-000-eur-avec-la-mairie-de-saint-maur-29-05-2014-3881083.php

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Y’en a marre de Jean François Copé

Posté par ippolito le 30 mai 2014

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Bygmalion : nouvelles charges contre Copé, « impliqué jusqu’au cou »

Alors que le bureau politique de l’UMP est parvenu à convaincre Jean-François Copé de quitter la présidence du parti, « Le Point » publie de nouvelles révélations.

Il y a eu les premières révélations du « Point » sur une affaire Bygmalion le 27 février. Puis celles de « Libération » le 15 mai dernier. Il y a eu les aveux de l’avocat de la société Bygmalion, Patrick Maisonneuve, lundi 26 mai à 17h. Puis ceux de Jérôme Lavrilleux le même jour à 19 heures. Mardi 27 mai, « Le Point » en remet une louche : l’hebdomadaire apporte de nouvelles précisions sur les ramifications entre Jean-François Copé, les « fausses factures » et la société de communication.

En creux, cette affirmation : Copé ne pouvait pas ne pas être au courant. Poussé à la démission ce matin par le bureau politique du principal parti d’opposition, « Le Point » affirme que le futur-ex-président de l’UMP est « impliqué jusqu’au cou dans le système Bygmalion [et] s’entête à nier l’évidence ».

Pas 11, mais 27 millions

Jérôme Lavrilleux, ancien directeur de cabinet de Jean-François Copé, a nié toute malversation hier lors de sa confession sur BFMTV, même si « environ 11 millions d’euros de dépenses liées à la campagne [ont été] ventilées sur d’autres opérations », selon lui. Dans son édition à paraître le 28 mai « Le Point » parle d’une somme de 26,7 millions d’euros qui aurait été versée entre 2011 et 2012 par l’UMP à Event & Cie, filiale événementielle de Bygmalion.

Le magazine épluche les comptes de la société, détaillant les « 13 virements ». Il affirme que Jean-François Copé a menti lorsqu’il a contester avoir sponsorisé la start-up créée par deux de ses proches, Bastien Millot et Guy Alves. « En 2012, 95% des revenus d’Event [& Cie ont été] assurés par un seul et même client, l’UMP ! » argumente « Le Point ».

L’hebdomadaire estime par ailleurs que des « tarifs exorbitants » ont été versés à la société pour l’organisation d’événements, avec des prestations facturées en moyenne à 257.000 euros, dont de nombreuses « conventions bidon » – qui n’auraient, donc, jamais existé. Hier, Jérôme Lavrilleux a parlé de « dérapage sur le nombre – non pas sur la valeur – mais sur le nombre d’événements qui ont été organisés dans le cadre de cette campagne » nécessitant du coup de les facturer à l’UMP.

Un système de rétrocommissions complexe

Bygmalion ? « Un drôle d’alambic qui redistille l’argent touché par l’UMP » affirme le magazine, qui parle de « myriade de sous-traitants » permettant d’éparpiller les versements du parti pour les redistribuer en douce.

Il cite l’exemple d’une société, Léni, spécialisée dans le son et la vidéo, qui a empoché quatre millions d’euros pendant la campagne de Nicolas Sarkozy. Quatre millions, directement versés par la filiale événementielle de Bygmalion. Un certain Jo Alet, « sexagénaire haut en couleur » et déjà condamné à de la prison pour « escroquerie », aurait participé à la campagne de Nicolas Sarkozy pour la société Léni. S’il affirme ne jamais avoir été payé, sa compagne, elle aurait touché via sa société « 1,2 millions d’euros d’un mystérieux client ».

Jean-François Copé, bientôt cantonné à son mandat de député-maire de Meaux, serait actionnaire de la société Léni selon l’hebdomadaire, de même que l’UMP et homme d’affaire Charles Beigbeder, qui y a fait entrer son fonds d’investissement.

Le magazine détaille les interconnexions, les « sociétés éphémères » créés dans des paradis fiscaux. L’argent qui revient, qui repart, et qui permet parfois d’éviter que les magouilles se retrouvent sur la place publique. Comme lorsque Sébastien Borivent, chargé des finances de Bygmalion, quitte la société en 2012 aidé par le versement de 130.000 euros. « Le prix de son silence ? », s’interroge « Le Point ».

Copé savait

L’hebdomadaire l’admet : « Sans un décodeur, difficile [...] de s’y retrouver dans la nébuleuse Bygmalion. » Sur la fin de l’enquête, « Le Point » charge le président de l’UMP, et, pour l’occasion, renomme l’affaire « Copé-Bygmalion ».

Alors qu’il était ministre du Budget, Jean-François Copé aurait entretenu des liens avec Emmanuel Limido, banquier aux côtés duquel il aurait négocié la vente en 2007 d’un centre de conférence en France à des Qatariens. Une affaire qui « intéresse aujourd’hui les policiers chargés de l’enquête sur les comptes de l’UMP », selon « Le Point ».

D’autant que l’ex-conseiller de Jean-François Copé et actuel PDG de Bygmalion, aurait travaillé pour Emmanuel Limido. Ce dernier détiendrait 45% de la société au travers d’une SARL luxembourgeoise, et aurait créé un fonds d’investissement avec « le frère cadet » de Jean-François Copé. Bref, tout un petit monde interconnecté.

Au vu des relations étroites entre Jean-François Copé et les protagonistes de Bygmalion, « Le Point » affirme sans ambages que le président de l’UMP est « impliqué jusqu’au cou », et que « pour sauver sa tête », il aurait délibérément lâché son bras droit, Jérôme Lavrilleux.

Facile, en effet, de se dédouaner de toute responsabilité, lorsque ce sont les signatures de son directeur de cabinet qui apparaissent sur tous les « ordres de décaissement » du parti.

C.Q. – Le Nouvel Observateur

http://tempsreel.nouvelobs.com/politique/20140527.OBS8602/bygmalion-nouvelles-charges-contre-cope-implique-jusqu-au-cou.html

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Y’en a marre des subventions aux partis politiques

Posté par ippolito le 30 mai 2014

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100 MILLIONS D’EUROS DE SUBVENTIONS PUBLIQUES POUR LES PARTIS POLITIQUES

Les partis politiques sont fortement subventionnés. Quel est le montant des subventions publiques aux partis politiques ? En 2012, ils ont perçu plus de 100 millions d’euros de subventions publiques, ce qui représente plus de 39% des recettes des partis politiques.

Quel est le montant des subventions publiques octroyées aux partis politiques ?

100 millions au total en 2012 !

En 2012, le montant des financements publics pour l’ensemble des partis politiques s’élève à 65 millions d’euros. A ce chiffre s’ajoutent la somme des contributions des élus qui est de 35 millions d’euros. Ces deux sources de financement public représentent 49,2% des recettes des partis politiques qui se sont élevées en 2012 à 204 millions d’euros.*

Quelques chiffres

L’Etat subventionne le PS à hauteur de 22,9 millions d’euros, soit 36,1% du budget du PS.

L’Etat subventionne l’UMP à hauteur de 30,1 millions d’euros de subventions, soit 51,7% du budget de l’UMP.

L’Etat subventionne le Parti communiste français à hauteur de 3,3 millions d’euros de subventions, soit 51,7% du budget du PCF.

L’Etat subventionne le Modem à hauteur de 3,5 millions d’euros de subventions, soit 77,3% du budget du Modem.

Le PS reçoit 9 millions d’euros de cotisations de ses adhérents et l’UMP 1,5 millions d’euros.

*Source : LEGIFRANCE

http://www.contribuables.org/2014/05/28/100-millions-deuros-de-subventions-publiques-pour-les-partis-politiques/

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