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Y’en a marre du gaspillage de l’argent public

Posté par ippolito le 5 mai 2014

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Fourmies : le redéploiement police-gendarmerie aura coûté 10 M€… en guise d’économies

C’est symbolique. Alors que la remise des clés de la nouvelle caserne vient d’avoir lieu, il y a juste deux ans (le 26 avril 2012), le commissariat de Fourmies fermait ses portes. Les 56 policiers laissaient leur place à 36 gendarmes dans le cadre de la révision générale des politiques publiques (RGPP) qui visait au non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux. L’objectif ? Faire des économies pour un État surendetté. C’est le contraire qui s’est produit : la facture de ce redéploiement est particulièrement salée.

Précisons-le d’entrée, il ne s’agit pas ici d’opposer policiers et gendarmes qui ont assuré ou assurent leurs missions avec compétences. Mais de revenir sur un tour de passe-passe qui devait s’annoncer comme une source importante d’économies alors que c’est l’inverse qui s’est produit. Nous n’irons pas jusqu’à parler de gabegie mais…

Retour en arrière. En 2011, la révision générale des politiques publiques (RGPP) bat son plein : l’État est surendetté et, démarche louable à l’origine, il faut économiser des fonctionnaires. À Fourmies, il existe un « doublon », un commissariat (56 policiers) et une caserne (8 gendarmes). Et la police est un « îlot » en zone gendarmerie. En même temps, Fourmies a « l’habitude » qu’on lui supprime les services publics depuis quelques décennies déjà…

L’occasion est donc trop belle et on imagine assez bien la réunion en préfecture : on va remplacer les 56 policiers par 36 gendarmes – ce sera effectif le 26 avril 2012. Même la calculette a dû sourire ! C’est acté. L’économie sur la masse salariale est réelle, pense-t-on en haut lieu : avant,la ville possédait, au total, 64 forces de l’ordre ; après, il n’y en aura plus que 36. Cela fait 28 postes en moins.

Ça, c’était sur le papier. Car la réalité est tout autre. D’abord, il a fallu payer le « départ » des policiers (primes, mutations, déménagements, promotions, indemnisations quand l’épouse travaillait, etc.). Cela a représenté plusieurs centaines de milliers d’euros.

Ensuite, il a fallu payer « l’arrivée » des gendarmes et les loger dans le parc privé pendant deux ans, c’est-à-dire 864 loyers de quelques centaines d’euros, dans l’attente de la construction d’une nouvelle caserne. Enfin, justement,il a fallu construire une nouvelle caserne de gendarmerie : 9 M € !

Tout cela additionné, le reploiement police-gendarmerie aura finalement coûté près de 10 M €. Par conséquent, les 28 postes supprimés ne seront amortis que dans environ 20 ans. Vous avez dit économies ?

La nouvelle caserne ouverte au public le 21 mai

Le directeur de l’office public d’HLM Fourmies Habitat, Franck Berteaux ; l’ancien (puisque le projet avait été initié par l’ex-municipalité) et le nouveau maires, Alain Berteaux et Mikaël Hiraux, ainsi que les représentants des entreprises et de la gendarmerie étaient présents. Il s’est agi, en fin de semaine dernière, de remettre les clés de la caserne neuve de gendarmerie, implantée rue d’Anor à Fourmies. Les 36 gendarmes, qui étaient logés dans le parc privé depuis leur arrivée il y a deux ans, vont pouvoir enfin bénéficier d’un bel « outil de travail » et d’un lieu digne de leur fonction de militaire qui requiert un casernement (contrairement aux policiers qui se logent par leurs propres moyens).

Cette nouvelle caserne est composée de deux parties. La première, ce sont les logements individuels, au nombre de 35, du type III à VI, pour les familles. La seconde, c’est la brigade territoriale autonome, soit 400 m2 : d’accueil du public, de bureaux, de cellules de garde à vue, etc. Des lieux qui vont être équipés avec le transfert du mobilier et des matériels qui se trouvent actuellement dans l’ancien commissariat, rue Gambetta, là-même où travaillaient les gendarmes.

Tout devrait être prêt pour le mercredi 21 mai, date à laquelle la population sera reçue sur place, rue d’Anor. Le coût total de ce chantier, débuté en 2012, s’élève à 9 M€, dans le cadre d’une « vente en l’état futur d’achèvement ». En clair, c’est Fourmies Habitat qui a financé les travaux, l’État remboursant l’investissement par un loyer-acquisition au fil du temps : 50 ans pour le foncier, 35 ans pour les maisons et 15 ans pour les bureaux. Quant à l’ancien commissariat, très vétuste, il va être estimé par les Domaines avant mise en vente.

http://www.lavoixdunord.fr/region/fourmies-le-redeploiement-police-gendarmerie-aura-ia12b0n2113284

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Y’en a marre du régime des retraites des parlementaires

Posté par ippolito le 5 mai 2014

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Députés et sénateurs : des pensions à plus d’un milliard !

Les régimes de retraite des parlementaires sont loin d’être un modèle d’équilibre entre cotisations et prestations…

Juste avant le week-end du 1er mai, la Cour des comptes a publié ses rapports sur les comptes des deux assemblées concernant l’année passée. C’est une grande première. Deux conventions ont été signées le 23 juillet 2013 avec l’Assemblée nationale et le Sénat pour la certification des comptes annuels afin de « mieux répondre à l’exigence de clarté et de sincérité des comptes, dans le respect d’autonomie des assemblées ».

Le résultat relève d’une transparence toute relative. Pas question pour les magistrats de la rue Cambon, séparation des pouvoirs oblige, de commenter le train de vie de nos élus, les petits secrets de la Questure ou même l’utilisation de la fameuse réserve parlementaire. Non, les deux documents ressemblent à des rapports de commissaires aux comptes sans aucune fioriture.

Pourtant, outre la valeur du patrimoine immobilier ou l’inflation des collaborateurs des députés (le nombre de contrats est passé de 2 055 en janvier à 2 246 en décembre), ils contiennent quelques perles instructives sur le régime de retraite des parlementaires.

Très chères retraites

À l’Assemblée nationale, les salaires des députés se sont élevés à environ 50 millions d’euros pour l’année. Les pensions de retraite versées ont atteint, elles, 65,7 millions d’euros.

Comment un régime par répartition peut-il verser des retraites supérieures au revenu global perçu par les actifs ? C’est très simple. Pour 7,5 millions de cotisations, les contributions et subventions versées par l’Assemblée ont atteint plus de 58 millions : près de huit fois plus ! Et les engagements de retraites futures sur les droits déjà acquis représentent près d’un milliard et demi d’euros.

Au Sénat, les éléments fournis sont moins explicites. Il y avait en 2013 348 sénateurs en activité pour 641 en retraite. Comme la pension moyenne est de 4 342 euros par mois selon les derniers chiffres officiels, datant de février 2014, le régime a besoin d’un sérieux coup de pouce, fourni en partie par les produits des placements financiers réalisés par l’institution.

On imagine un tel système appliqué à l’ensemble de la population, où les retraités bénéficieraient de pensions d’un montant huit fois supérieur aux cotisations. Députés et sénateurs ont certes rapproché leur régime de retraite de celui de la fonction publique en 2010, ils conservent néanmoins de nombreux avantages, justifiés selon la majorité d’entre eux par la rupture de leur activité professionnelle. Il s’agit, en l’espèce, d’une rupture avantageuse !

http://www.lepoint.fr/politique/deputes-et-senateurs-des-pensions-a-plus-d-un-milliard-05-05-2014-1819004_20.php

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Y’en a marre du gaspillage de l’argent public

Posté par ippolito le 5 mai 2014

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SUBVENTION DE 165 000 EUROS POUR L’ ÉMISSION TÉLÉ THE BACHELORETTE

La ville de Marseille a accordé une subvention de 165 000 euros aux producteurs américains de l’ émission télé The Bachelorette.

Pour que les producteurs de l’émission américaine The Bachelorette viennent tourner leur télé-réalité sur la Canebière, la ville de Marseille leur a attribué une subvention de 165 000 euros. La subvention de 165 000 euros a été versée à l’Office du tourisme et des Congrès pour accueillir le tournage de cette télé-réalité diffusée sur la chaîne américaine ABC.

Afin de justifier la subvention de 165 000 euros à l’émission The Bachelorette, le conseil municipal a expliqué qu’ « ABC est la première chaîne nationale aux États-Unis. Elle est regardée en moyenne par 13,8 millions de téléspectateurs par semaine. Par la suite, les épisodes sont revendus à d’autres chaînes et diffusés dans 220 pays ». La municipalité estime que cette télé-réalité américaine est une « formidable vitrine pour Marseille ».

Stéphane Mari, porte-parole du PS au conseil municipal, s’est abstenu lors du vote de la subvention: « le problème, c’est que l’on ne sait pas à quoi ces 165 000 € vont servir ? Payer les nuitées de l’équipe, financer les billets d’avion des candidats ? Et surtout, on ignore quelles sont les contreparties pour ABC : le nom de Marseille doit-il être cité, figurer au générique ? ». Des questions auxquelles la majorité n’a pas souhaité répondre…

source: laprovence.com

http://www.observatoiredessubventions.com/2014/subvention-de-165-000-euros-pour-l-emission-tele-the-bachelorette/

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Y’en a marre d’encourager le chômage

Posté par ippolito le 5 mai 2014

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LE TRAVAIL DÉCOURAGÉ, LE CHÔMAGE ENCOURAGÉ !

Des forçats du boulot aux forçats du dodo : le système de protection sociale tricolore est généreux et incite à garder la tête sur l’oreiller plutôt que de se précipiter sous la douche à 6 heures du matin. S’il ne pousse pas les salariés à devenir chômeurs, il peut, en revanche, les inciter à y rester plus longtemps !

Extrait des Enquêtes du contribuable n° 4 : ‘L’assistanat ruine la France, décourage le travail, avilit les Français. »

Longue durée d’indemnisation, taux de remplacement favorable, puis bascule vers le RSA et les minima sociaux, la tentation de ne rien faire est bien là. C’est évidemment le cas avec l’emblématique régime des intermittents du spectacle et ses confortables allocations journalières qui creusent le déficit de l’assurance chômage d’un bon milliard d’euros tous les ans. Ou encore avec celui des travailleurs intérimaires (1,7 milliard d’euros de déficit), épinglé dans un rapport de la Cour des comptes en 2012.

Selon une étude de l’Institut des politiques publiques (IPP) d’avril 2013, des allocations généreuses ralentissent les sorties du chômage. Les chercheurs ont constaté que, lorsque la durée d’indemnisation est passée de 7 à 15 mois, le taux de retour à l’emploi a diminué de 28 %.

La durée de chômage moyenne s’est allongée d’environ deux mois et demi et ni la stabilité de l’emploi retrouvé ni le salaire perçu n’ont été significativement améliorés. Un impact négatif sur la qualité de l’emploi obtenu a même été observé, car, en toute logique, plus la période d’inactivité est longue et, plus le domaine de compétence du chômeur est frappé d’obsolescence.

Jusqu’à 6.160 euros d’indemnités !

Ces données alarmantes sont ignorées par les pouvoirs publics. Une étude de l’Unedic de 2012 confirme néanmoins que le système tricolore reste l’un des plus protecteurs. Tant pour la durée d’indemnisation servie aux allocataires que pour le taux de remplacement (ratio entre les revenus d’inactivité et les revenus d’activité précédemment touchés par une personne).

C’est en France, que l’accès à l’assurance chômage est le plus rapide : la durée minimale d’emploi pour toucher les allocs est de 4 mois contre 12 dans la plupart des pays européens.

C’est en France que l’on perçoit l’indemnité mensuelle la plus importante, jusqu’à 6.160 euros contre 2.215 euros en Allemagne, 1.422 euros en Belgique ou encore 1.119 en Italie.

C’est toujours en France que l’on profite d’une des durées d’indemnisation les plus longues (24 mois) avant de verser dans le système de solidarité (allocation spécifique de solidarité, RSA…). Contrairement à des pays comme le Royaume-Uni, la France ne calibre pas le montant des indemnités en fonction de la situation familiale des chômeurs. Elle leur sert un taux de remplacement moyen de 67 %, ce qui la place dans le peloton de tête (8e rang) des pays OCDE les plus munificents.

Le travail ne paie pas

L’IFRAP, un think tank libéral qui propose notamment de fusionner les aides sociales en une seule qui serait plafonnée, s’est penché sur la différence de revenus mensuels dont dispose un foyer type en région parisienne vivant exclusivement d’aides sociales et le même excerçant une activité salariée.

Conclusion : lorsqu’il est peu rémunéré, le travail n’apporte qu’une amélioration modeste des revenus par rapport à l’absence d’activité. Ainsi, pour 838 euros de rémunération mensuelle (3/4 de smic), la différence au final, tous revenus additionnés, n’est que de 199 euros (1.717 euros contre 1.916 euros), note l’IFRAP.

En précisant que si l’on tient compte des revenus procurés par les tarifs sociaux et les aides facultatives, cette différence s’amenuise jusqu’à disparaître presque totalement ! Pour que le travail « paie » davantage que l’assistanat, il faut que le salaire dépasse 1 smic à temps complet, indique l’IFRAP. En dessous, les revenus d’assistance gomment la différence.

Quand on met tous les avantages bout à bout, la tentation d’être indemnisé le plus longtemps possible, tout en bossant de temps à autre est parfois irrésistible. L’Urssaf estime, par exemple, que plus ou moins 6 % des salariés du commerce de détail travaillent au noir. Beaucoup de professions manuelles profitent de cette manne : petits travaux (peinture, électricité, jardinage…), garde d’enfants, réparations automobiles, « extras » dans les bars ou l’hôtellerie…

Selon un sondage Harris Interactive réalisé pour M6 en 2013, 44 % des Français admettent avoir déjà payé des services en liquide afin d’éviter la TVA ou des charges sociales.

Fraudes sociales : l’Etat-nounou ferme les yeux

Ces petits arrangements avec la République fiscale sont facilités pour les bénéficiaires d’aides sociales par la permissivité du système. Bien que soumis à condition de ressources, les minima sociaux (RSA…) comme les droits connexes (tarifs sociaux, aide personnalisée au logement (APL), CMU…), ne sont assortis d’aucune contrepartie. Les bénéficiaires ont le temps nécessaire pour cumuler le beurre et l’argent du beurre, allocations et revenus non déclarés, les contrôles étant presque impossibles dans les zones « difficiles ».

La situation n’est pas près de s’améliorer. En augmentant le nombre d’allocataires touchant les minima sociaux (3,7 millions, mais un peu plus de 6 millions de personnes en vivent), la crise augmente mécaniquement le volume du travail au noir. Une fois l’habitude prise de cumuler aides légales et revenus au noir, on peut se demander combien d’allocataires chercheront à retrouver un job « taxé » lorsque l’économie repartira.

L’échec de Pôle emploi

Si, selon un sondage Ipsos de 2014, 7 demandeurs d’emploi sur 10 se déclarent satisfaits de Pôle emploi, c’est peut être parce que son incapacité à fournir des emplois arrange pas mal de monde. Le manque d’efficacité de cet organisme public, submergé par les vagues de chômeurs (3,3 millions en janvier 2014 en France métropolitaine), est légendaire.

En 2012, la Cour des comptes soulignait l’échec de sa réforme : « La crise est intervenue sans qu’uneréflexion suffisante ait pu être entreprise sur les moyens propres à accélérer la vitesse de reclassement des demandeurs d’emploi ». Depuis, Pôle emploi a déclaré se recentrer sur l’accompagnement des chômeurs « qui en ont le plus besoin ». Les résultats ne sont pas au rendez-vous. Faute de propositions d’emplois, des formations qualifiantes pourraient être proposées aux chômeurs. Elles manquent à l’appel.

Selon l’INSEE, à peine 30 % des chômeurs ont accès à une formation et 55 % des candidats y ont renoncé pour des raisons de coût ou de manque de soutien de Pôle emploi. Les rares élus à avoir profité d’une formation en gardent un souvenir amer. Délais d’attente trop longs, demandes de formation refusées, formations succinctes, manque de débouchés… Les rodomontades élyséennes sur la formation vont-elles changer la donne ? A suivre…

F. D.

http://www.contribuables.org/2014/04/30/le-travail-decourage-le-chomage-encourage/

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