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Y’en a marre des indemnités des député européen

Posté par ippolito le 15 mai 2014

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Combien perçoit un député européen?

Un député européen perçoit 6.250,37 euros par mois d’indemnités.

Comme à chaque élection, locale, nationale ou européenne, les débats et les polémiques se multiplient sur la rémunération des élus. Il a notamment été beaucoup reproché à Marine Le Pen (FN) de percevoir près de 11.000 euros mensuels du Parlement européen alors qu’elle brille par son absence au à Strasbourg (72ème sur 74 députés français s’agissant de son assiduité), tout comme Harlem Désir pour le PS d’ailleurs.

Comment se décompose réellement la rémunération d’un députés européen?
La rémunération mensuelle des députés prévue par le statut unique (modifié en 2009) est, avant imposition, de 8.020,53 euros en 2014. Elle est financée par le budget du Parlement et après déduction de l’impôt européen et de la cotisation d’assurance accidents, elle s’établit à 6.250,37 euros nets mensuels, à comparer aux 5.189,27 euros nets mensuels perçus par les députés français. Cette indemnité est également imposable par les États membres.

Indemnité de frais généraux

A cette rémunération de base, s’ajoutent d’autres indemnités.

Ainsi l’indemnité de frais généraux qui vise à couvrir les frais encourus dans l’État membre électeur, comme les frais de gestion du bureau du député, les frais de personnel, les frais de téléphone et postaux et l’achat, l’utilisation et la maintenance d’équipements informatiques et télématiques, etc. Elle correspond en fait à l’indemnité de fonction perçue par un député national. Mais attention, l’indemnité est réduite de moitié pour les députés qui, sans justification valable, n’assistent pas à la moitié des séances plénières d’une année parlementaire (de septembre à août).

Le montant de cette indemnité en 2014 est de 4.299 euros par mois.

Frais de voyage

La majorité des réunions du Parlement européen, comme les séances plénières, les réunions de commissions ou les réunions de groupes politiques, ont lieu soit à Bruxelles soit à Strasbourg…. Du moins pour l’instant, car, justement, pour réduire les frais, certains Etats membres militent pour l’abandon de Strasbourg et une concentration des travaux à Bruxelles.

Le coût réel des titres de transport achetés par les députés pour assister à ces réunions leur est remboursé sur présentation des pièces justificatives à concurrence du prix du billet d’avion en classe affaires, du billet de chemin de fer en première classe ou d’un forfait de 0,50 euro au kilomètre pour les trajets en voiture, en sus des indemnités forfaitaires calculées en fonction de la distance et de la durée de la mission et destinées à couvrir les autres frais liés au voyage (péages autoroutiers, excédents de bagages ou frais de réservation, par exemple).

Indemnité annuelle de voyage

Mais il n’y a pas que Bruxelles et Strasbourg, les députés doivent souvent voyager à l’extérieur de leur État membre d’origine dans l’exercice de leurs fonctions.

Les députés peuvent alors bénéficier du remboursement d’une indemnité annuelle de voyage pour leurs déplacements, leur hébergement et les dépenses connexes. Le remboursement est effectué sur la base du tarif aérien ou ferroviaire réel sur présentation des bons de voyage concernés et des pièces justificatives requises.

Pour 2014, ces remboursements ne peuvent pas excéder un plafond de 4.243 euros.

Indemnité journalière

Le Parlement verse une indemnité forfaitaire de 304 euros pour couvrir l’hébergement et les coûts annexes pour chaque jour de présence des députés européens lors des périodes d’activités parlementaires, à condition qu’ils signent un registre pour attester de leur présence. Au moins, on peut être sûr que Marine Le Pen ou Harlem Désir, par exemple, n’ont pas du percevoir souvent cette indemnité là !

L’allocation couvre les frais d’hébergement, les repas et toute autre dépense liée à ladite présence. L’allocation est réduite de moitié si les députés ne prennent pas part à plus de la moitié des votes par appel nominal les jours des votes en plénière, même s’ils sont présents. Pour les réunions organisées en dehors de l’Union européenne, l’allocation est de 152 euros (toujours sous réserve de la signature d’un registre), les frais d’hébergement étant remboursés séparément.

http://www.latribune.fr/blogs/la-tribune-des-europeennes/20140512trib000829408/combien-percoit-un-depute-europeen.html

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Y’en a marre des impôts

Posté par ippolito le 15 mai 2014

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Impôts : les gagnants et les perdants

Globalement, l’impôt sur le revenu va augmenter puisqu’on en attend environ 3 milliards d’euros de recettes supplémentaires.

Il vous reste quelques jours pour remplir la déclaration de revenus 2013. Les décisions prises l’an dernier vont saler la facture pour certains, l’alléger pour les autres. Explications.

Lucienne Moreau, la super mamie « geek » de Canal + aura beau se démener, la déclaration en ligne des revenus ne deviendra pas majoritaire en France cette année.

Environ 62 % des contribuables enverront encore du papier à leur centre des impôts. Et comme chaque année, les courriers arriveront cette semaine, la dernière avant la date limite fixée au mardi 20 mai.

Après le coup de bambou sur les revenus de 2012, le portefeuille des 53,5 % de ménages assujettis en France à l’impôt sur le revenu sera encore sollicité cette année. Au nom de l’effort contre les déficits et la dette. Pour la pause fiscale, il faudra patienter. Pas ou peu de baisse à attendre sur les revenus de 2014.

En revanche, François Hollande a promis des allégements en cas de retournement de la conjoncture pour les dernières années du quinquennat.

Globalement, l’impôt sur le revenu augmentera puisqu’entre 3 et 3,3 milliards d’euros supplémentaires alimenteront les caisses de l’État. Mais l’effort ne sera pas réparti entre tous pour deux raisons.

De nombreuses exceptions

Le calcul de cet impôt sur le revenu intègre tellement de particularismes familiaux ou professionnels, tellement de mesures ouvrant droit à des déductions, des réductions ou au contraire entraînant des surtaxations qu’il réserve quasiment autant de cas particuliers qu’il existe de foyers fiscaux !

Après le ras-le-bol fiscal de l’automne 2013 déclenché par les mauvaises surprises des avis d’imposition, le gouvernement a allégé la facture des plus modestes mais a été contraint d’en remettre une couche pour d’autres car les déficits, eux, sont toujours là.

Quand on fait l’inventaire de ce millésime, les contribuables aisés et les familles de la classe moyenne sont les plus sollicités. Une règle fragile tant les exceptions sont nombreuses.

http://www.dna.fr/societe/2014/05/11/impots-les-gagnants-et-les-perdants

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Y’en a marre des conseillers politiques de l’Elysée

Posté par ippolito le 15 mai 2014

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À l’Élysée, le salon des recasés

Avec l’arrivée de Vincent Feltesse comme conseiller politique de François Hollande, l’Élysée se transforme un peu plus en Arche de Noé pour socialistes en déroute.

Il est arrivé hier lundi à l’Élysée pour prendre son nouveau poste : conseiller pour les relations avec les élus et les formations politiques. Cela fait un chômeur potentiel de moins. Car Vincent Feltesse était sans emploi. Suppléant de Michèle Delaunay à l’Assemblée nationale, il a dû rendre son siège à l’ancienne ministre quand elle a été débarquée du gouvernement en avril. Candidat du PS pour les municipales à Bordeaux, il a été battu à plates coutures par Alain Juppé dès le premier tour. Président sortant de la communauté urbaine de Bordeaux, il a cédé la place au même Alain Juppé.

À ce stade, son embauche à la Présidence de la République ressemble à une oeuvre humanitaire. D’autant qu’il y avait déjà des conseillers chargés des dossiers qu’il est censé suivre : Bernard Rullier pour les affaires parlementaires et Bernard Combes, ancien suppléant de François Hollande, auquel il a succédé à la mairie de Tulle pour… les relations avec les élus justement. À l’heure où toutes les administrations sont invitées à faire des économies, ce n’est guère exemplaire.

Des réfugiés à tous les étages

Vincent Feltesse n’est pas le seul recasé de l’Élysée. Faouzi Lamdaoui, chef de cabinet du candidat Hollande pendant la campagne, n’a jamais réussi à être député, ni même tête de liste aux municipales. En 2007, il est battu dans le Val-d’Oise. En 2008, il est même retoqué pour l’investiture socialiste dans la course à la mairie d’Argenteuil. Et en 2012, le PS choisit un autre candidat pour la neuvième circonscription des Français de l’étranger, sur laquelle il avait jeté son dévolu.

Patrice Biancone aussi est un survivant. Chef de cabinet de Valérie Trierweiler, cet ancien journaliste n’avait plus de quoi s’occuper depuis janvier dernier. Il a été promu conseiller du président en charge de la vie associative et des organisations non gouvernementales, un poste certainement fondamental, mais dont il avait été possible de se passer jusqu’au 11 mars 2014, date de sa nomination officielle.

Bernard Poignant, lui, a été repêché par anticipation en quelque sorte. Ami du président depuis 1984, à l’époque où ils militaient tous deux pour Jacques Delors au sein du club Témoin, il occupe un bureau tout proche à l’Élysée. Et il était, jusqu’au 6 avril dernier, maire de Quimper. Il a été battu. Il peut désormais assurer un plein temps.

http://www.lepoint.fr/politique/a-l-elysee-le-salon-des-recases-13-05-2014-1821786_20.php

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