• Accueil
  • > Archives pour le Dimanche 18 mai 2014

Y’en a marre de la politique de François Hollande

Posté par ippolito le 18 mai 2014

8               8               8

Croissance : zéro pointé pour la politique de Hollande

Le chiffre de la croissance pour le premier trimestre 2014 est tombé hier matin : le PIB de la France n’a pas progressé, ce qui signifie aussi que le PIB par habitant a reculé. Un mauvais chiffre à rebours des annonces du président de la République et qui démontre la faillite de sa politique.

Le retournement, ce n’est pas maintenant

Ce zéro pointé de croissance au premier trimestre est d’autant plus inquiétant pour plusieurs raisons. Outre le fait que la croissance démographique de la France implique une baisse de la production par habitant, il faut noter que la performance de l’hexagone est inférieure à la moyenne européenne (0,2%) et à celle de notre cher voisin allemand (0,8%).

Pire, quand on étudie le détail des statistiques, on constate que la consommation a baissé, que les investissements ont baissé et que le commerce extérieur a une contribution négative, les importations ayant plus progressé que les exportations. En clair, nous n’avons échappé à une baisse du PIB que grâce à une augmentation des stocks, phénomène temporaire qui finira tôt ou tard par être compensé à l’avenir et pénalisera donc la croissance prochaine.

Ce résultat n’est pas vraiment surprenant devant l’inanité de la politique gouvernementale. Notre ouverture à tous les vents mauvais de la mondialisation pousse le gouvernement à réduire les déficits pour gagner la confiance des marchés et baisser le coût du travail pour gagner en compétitivité.

Mais une telle politique est suicidaire pour un pays comme le nôtre. La baisse des déficits pèse sur la consommation, et par ricochet sur les investissements. Et la quête de compétitivité pèse également sur la consommation, outre le fait d’être totalement illusoire puisque le coût du travail est 5 à 20 fois plus bas en Europe de l’Est, en Afrique du Nord ou en Asie. On voit bien ici que le CICE n’a rien apporté. Et menée partout en Europe, la baisse du coût du travail pénalise les importations de nos clients… Un suicide collectif !

Quelle implication pour l’avenir ?

On pourrait facilement céder à un pessimisme noir et voir dans les chiffres du premier trimestre l’annonce d’une possible nouvelle récession, le risque que notre croissance ne parvienne même pas à atteindre le très modeste objectif de 1% que s’est fixé le gouvernement pour cette année. Cependant, un tel pronostic est sans doute exagérément pessimiste.

En effet, il faut quand même rappeler ici que les prévisionnistes s’accordaient sur une prévision de 0,1% de croissance pour le premier trimestre. Nous ne sommes pas très loin malgré tout. En outre, certains secteurs vont un peu mieux, notamment la production industrielle, en hausse. Et ce n’est pas uniquement à cause d’un phénomène de stockage puisque dans l’automobile, les ventes sont en hausse, et notamment celles des constructeurs français.

Bref, malgré tout, le scénario d’une croissance de 1% n’est pas remis en cause pour cette année, d’autant plus que la baisse des taux est un élément fort de soutien à l’économie. Toute reprise du crédit a un effet important sur l’activité.

En outre, le ralentissement de la baisse des déficits et la fin des hausses d’impôts devraient également permettre une légère accélération de l’économie. En outre, les objectifs restent modestes puisque le PIB a progressé de 0,4% en 2013. En outre, un tout petit peu plus de croissance ne règlera pas tous nos problèmes car, comme on pouvait l’anticiper, cette croissance sera donc limitée, inégale et temporaire (puisque de plus en plus de signes de bulles s’accumulent, avec la montée des opérations de rachats d’entreprise, indicateur solide en la matière).

Le premier trimestre sanctionne logiquement la mauvaise politique économique du gouvernement. Il n’est pas inutile de rappeler le 5,9% de croissance du Japon, qui montre que les Abenomics, mélange peu orthodoxe de relance monétaire et budgétaire, sont bien plus sensés que les Eurhollandomics.

http://www.agoravox.fr/actualites/politique/article/croissance-zero-pointe-pour-la-151962

Publié dans Y'en a marre de François Hollande, Y'en a marre de la crise | Pas de Commentaire »

Y’en a marre des syndics

Posté par ippolito le 18 mai 2014

7               7               7

L’UFC-Que choisir dénonce « le matraquage des copropriétaires » par les syndics

Alors que la loi Duflot est censée offrir aux copropriétaires plus de transparence dans la gestion de leur bien immobilier, les syndics prennent le prétexte de ces nouvelles obligations pour augmenter leurs tarifs, dénonce ce 15 mai l’association de consommateurs.

« Il y a urgence à mettre fin à cet enfumage des syndics de copropriété autour de loi Alur » a exhorté Alain Bazot, le président de l’UFC-Que choisir, ce 15 mai, lors de la présentation du 2eme observatoire sur les pratiques tarifaires et contractuelles des syndics.

Selon l’association de consommateurs, les professionnels profitent du flou autour de la date d’application de la loi portée par l’ex-ministre du Logement Cecile Duflot pour augmenter leurs tarifs. Car si le texte a bien été promulguée en mars dernier, elle nécessite la parution d’environ 200 décrets d’application pour prendre effet. Et aucun calendrier n’est pour l’instant fixé.

Faire payer les comptes séparés

L’abus le plus courant relevé parmi les grands réseaux nationaux (1) audités par l’association consiste à faire payer au prix fort la création d’un compte séparé. Cette mesure doit permettre aux copropriétés d’avoir une transparence totale sur leurs finances et de sécuriser les sommes qui y sont déposées. La loi Alur précise que cette création de compte doit être gratuite.

Or les syndics n’ont retenu que la première partie des recommandations du texte la loi et poussent les copropriétaires à ouvrir dès maintenant un compte en le monnayant au prix fort. Selon les estimations de l’UFC-Que Choisir, le surcoût atteint 25%. Une estimation qui rejoint celle de la Fnaim.

Autre pratiques déloyales : le manque de transparences des tarifs.

La loi Alur encourage la création de forfaits de prestations. Mais les professionnels ont mis au point des formules à prix très bas pour attirer les clients, mais dans lesquelles ils manquent les services essentiels.

Et naturellement, les prestations annexes sont facturées, elles aussi, au prix fort. Pour exemple, le simple forfait administratif qui comprend la gestion de taches de base comme l’envoi de lettre et les photocopies, revient en moyenne entre 25 à 30 euros par an et par lot.

Du personnel chèrement rémunéré

Autre pratique qui fait gonfler la facture : les vacations horaires du personnel présent lors des assemblées générales par exemple. Foncia a choisi de facturer sans justification l’heure de présence d’une assistante du cabinet 62 euros, et 131 euros si c’est le directeur. De plus, les cabinets appliquent une majoration en cas de présence en dehors des heures ouvrables, qui peut aller jusqu’à 177 % chez Nexity. Foncia détient le record : la présence d’un directeur du cabinet après 19h30 est facturée 225 euros de l’heure. Et toute heure entamée est due !

Pour mettre fin à ce « matraquage des copropriétaires », l’UFC-Que choisir presse le gouvernement de publier les décrets Alurs attendus. Et faute d’être reçue par les ministères du logement et de la justice malgré ses demandes, l’association a envoyé ce jour des préconisations sur le montant plafonds des frais privatifs et sur la limitation des prestations particulières.

http://www.bfmtv.com/economie/lufc-que-choisir-denonce-le-matraquage-coproprietaires-774913.html

Publié dans Y'en a marre de la baisse de notre pouvoir d'achat | Pas de Commentaire »

Y’en a marre des mensonges

Posté par ippolito le 18 mai 2014

images C               images C               images C

Pourquoi le gouvernement nie la panne de croissance

Chaque semaine, Nicolas Prissette, journaliste au service politique du JDD, décrypte les politiques économiques et sociales. Cette semaine, il revient sur les derniers chiffres de l’Insee, plus mauvais que prévus.

La formule est osée. Le ministre des Finances Michel Sapin a estimé jeudi matin que la panne de croissance n’était « pas grave ». Les derniers chiffres de l’Insee, plus mauvais qu’attendu, montrent que le PIB n’a pas progressé cet hiver.

La France peine toujours à sortir de la crise et le chômage continue d’augmenter, quand l’Allemagne et les Etats-Unis donnent des signes de rebond. Mais le gouvernement ne veut surtout pas le reconnaître. Il maintient son objectif à 1% cette année – de plus en plus hors de portée.

Pourquoi? Admettre que la croissance n’est pas au rendez-vous obligerait l’exécutif à inscrire de nouvelles prévisions de PIB et de recettes fiscales dans la future loi de finances rectificative de juin.

Ce texte doit procéder à 4 milliards d’euros de coupes budgétaires. Il faudrait alors en faire davantage, au moins un milliard d’euros, pour tenir le déficit. Un exercice improbable sachant que les économies prévues à la Défense semblent devoir être atténuées après les révélations de Xavier Bertrand…

En outre, le gouvernement a fait adopter dans la douleur, le 29 avril, un programme financier à l’horizon 2017. On s’en souvient, 41 députés socialistes se sont abstenus, protestant contre les 50 milliards d’économies annoncées sur trois ans.

Admettre que la croissance n’est pas au rendez-vous, cela signifierait que l’Assemblée s’est prononcée avec fracas sur un bout de papier périmé seize jours plus tard. Ambiance.

Pression maximale sur le gouvernement

La pression ne va pas retomber pour autant. L’UMP a des arguments pour réclamer une révision des chiffres. Et les institutions internationales vont, elles, faire connaître les leurs. La Commission doit rendre un avis sur le programme de stabilité début juin. Le FMI refera tourner ses calculettes pour juillet.

La suite de la pièce est connue, elle se joue quasiment chaque année. Plus les semaines passeront, plus il sera difficile au gouvernement de défendre son objectif d’une croissance à 1% en 2014. Car l’Insee a non seulement annoncé un PIB gelé au premier trimestre mais aussi réduit son évolution au quatrième trimestre de 2013 (+0,2% au lieu de +0,3%).

Cela n’a l’air de rien, mais les conséquences sont lourdes. Si chaque trimestre suivant tournait à +0,3% (la tendance potentielle de la France), l’année en cours s’achèverait avec une hausse du PIB de 0,7% seulement. Il faudrait une forte reprise dès ce printemps (+0,5%) et jusqu’à Noël pour que le gouvernement atteigne sa cible. Aucune enquête de conjoncture ne la laisse augurer.

Nicolas Prissette – Le Journal du Dimanche

http://www.lejdd.fr/Politique/Pourquoi-le-gouvernement-nie-la-panne-de-croissance-666493

Publié dans Y'en a marre des mensonges | Pas de Commentaire »

 

MesMots |
The World News Times |
Conserver notre cadre de vi... |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | Manger!...Manger!
| sauver mon exploitation
| PASSION OCEAN