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Y’en a marre du chômage

Posté par ippolito le 19 mai 2014

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La France a encore détruit 23 600 emplois en début d’année

L’intérim, un indicateur avancé de l’état du marché du travail, a enregistré son plus fort repli depuis 18 mois

Le retournement, mais pas dans le bon sens! Après avoir créé 15 100 emplois au quatrième trimestre 2013 – une première après deux ans dans le rouge -, l’économie française a recommencé à détruire des emplois sur les trois premiers mois de l’année: 23 600 exactement, portant ainsi à 57 200 le nombre de postes supprimés sur un an et à plus de 180 000 depuis l’élection de François Hollande, en mai 2012.

Résultat, il y a désormais un peu moins de 15,9 millions de salariés dans les secteurs principalement marchands en France, soit un niveau comparable à celui de début 2005. Ce nouveau recul enregistré sur les trois premiers mois de 2014 ramène donc l’Hexagone neuf ans en arrière…

Selon les chiffres provisoires – ils seront affinés dans un mois – publiés vendredi matin par l’Insee , aucun secteur n’a surnagé au premier trimestre. L’industrie a continué son inexorable descente aux enfers, entamée il y a maintenant près de treize ans, en supprimant encore 9 300 emplois de plus.

Depuis mi-2001, ce secteur – qui fut jadis le poumon économique de la France – aura détruit pas moins de 926 000 postes (dont 51 100 sur la seule dernière année) et n’aura connu, au final sur cette période, qu’une seule hausse trimestrielle début 2011. Un accident de parcours donc, avec 400 emplois créés!

La situation est un peu moins critique dans le secteur de la construction, qui a subi en ce début d’année 2014, avec une hémorragie de 5 100 emplois sur trois mois, son – seulement – neuvième recul trimestriel consécutif.

Le recul sur un an est deux fois moins important que dans l’industrie (avec – 24 200 emplois) mais avoisine les 125 000 destructions depuis le début de la crise, qui correspond pour les entreprises de bâtiment au dernier trimestre de l’année 2008.

L’intérim chute

Le secteur des services, qui représente aujourd’hui plus de 71 % des emplois en France, a lui aussi vu ses effectifs baisser au début de l’année, de 9 200 personnes. Il limite cependant la casse sur un an, notamment grâce à un excellent chiffre de l’emploi salarié fin 2013 (+ 32 500 postes), en affichant une hausse de 18 100 en cumul sur les douze mois.

Mais ce qui est particulièrement inquiétant dans le secteur tertiaire, c’est la chute importante de l’intérim, qui a enregistré sur trois mois un recul de 24 900 emplois et ainsi gommé le sursaut de 24 100 observé au trimestre précédent.

Avec tout juste 520 000 intérimaires, ce sous-secteur – considéré comme un indicateur avancé du marché du travail à l’instar du bâtiment – a ainsi retrouvé début 2014 son niveau d’il y a quatre ans, lui-même en repli de plus de 150 000 par rapport à son plus haut atteint début 2007. Dit autrement, un quart des emplois intérimaires ont été supprimés en France en sept ans…

Ces mauvais résultats confirment que la France est loin d’être sur le chemin de renouer avec la création d’emplois, que les institutions internationales n’envisagent pas avant début 2015 (pour la Commission européenne), voire la fin 2015 (pour l’OCDE). Ils rendent surtout improbable la prévision de l’Insee, publiée il y a deux mois, anticipant une «légère progression» de l’emploi salarié en France au premier semestre 2014.

Pour y parvenir, il faudrait que le nombre d’emplois créés au deuxième trimestre soit supérieur à 25 000, une performance sur trois mois que la France n’a pas connue depuis trois ans. Et ce, surtout après avoir enregistré une croissance nulle au premier trimestre, avec tous ses composantes dans le rouge.

http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2014/05/16/20002-20140516ARTFIG00408-la-france-a-encore-detruit-23600-emplois-en-debut-d-annee.php

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Y’en a marre des impayés de salaires

Posté par ippolito le 19 mai 2014

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Les impayés de salaires atteignent un nouveau record

Entre le 1er avril 2013 et le 31 mars 2014, le nombre de salariés concernés a augmenté de 4,3%, atteignant près de 292.000 bénéficiaires.

Les cessations de paiements se sont encore accrues en France de 3,4% au premier trimestre 2014. Les avances effectuées par le régime de garantie ont atteint 2,21 milliards d’euros.

Les avances effectuées par le régime de garantie des salaires s’élévaient à 2,21 milliards d’euros à la fin du premier trimestre 2014: un nouveau record, s’alarme l’organisme gestionnaire dans son bulletin trimestriel. Pourtant, fin 2013, les impayés de salaires avaient déjà atteint un montant supérieur au pic de 2009: 2,19 milliards d’euros.

L’Association pour la gestion du régime de Garantie des créances des Salariés (AGS) souligne:

« Après une année 2013 très destructrice d’entreprises, le début 2014 marque une nouvelle hausse des défaillances ».

Presque 17.000 procédures de défaillances

Selon le cabinet Altares, « le nombre de cessations des paiements s’est accru de 3,4% au premier trimestre 2014 pour se situer à un niveau analogue à celui relevé au 1er trimestre 2009 et menacer directement plus de 60.000 emplois », rappelle l’AGS.

Au premier trimestre, 16.858 procédures de défaillances (sauvegarde, redressement judiciaire ou liquidation judiciaires) ont été prononcées, selon Altares.

292.000 salariés concernés

Sur douze mois, le montant couvert par l’AGS (organisme patronal financé par les entreprises, qui avance le paiement des salaires et indemnités pour celles en difficulté) a augmenté de 7,5%. Entre le 1er avril 2013 et le 31 mars 2014, le nombre de salariés concernés a augmenté de 4,3%, atteignant près de 292.000 bénéficiaires.

De janvier à décembre 2013, le nombre de dossiers ouverts par l’AGS a augmenté de 3,3% précise le bulletin. En décembre, le conseil d’administration de l’AGS a décidé de maintenir le taux de cotisation à 0,3% de la masse salariale: le même depuis avril 2011.

http://www.latribune.fr/actualites/economie/france/20140516trib000830449/les-impayes-de-salaires-atteignent-un-nouveau-record.html

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Y’en a marre des impôts

Posté par ippolito le 19 mai 2014

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La vraie pause fiscale, ce n’est pas maintenant

Bonne nouvelle : un milliard d’euros de réduction dès cette année pour les ménages modestes. Mauvaise nouvelle : les Français dans leur ensemble paieront davantage d’impôt sur le revenu en 2014.

« Les impôts, ça suffit ! Trop d’impôt tue l’impôt ! », lançait dimanche dernier Manuel Valls à la télévision. Il est passé hier de la parole aux actes : un milliard d’euros de réduction de l’impôt sur les revenus de 2013, payé cette année. La mesure bénéficiera à trois millions de ménages, dont 1,8 s’en retrouveront exonérés.

Payé par les comptes en Suisse

Cela tombe évidemment bien, à quelques jours d’élections européennes s’annonçant difficiles pour le pouvoir. « On ne peut pas d’un côté se plaindre de l’augmentation des impôts et considérer que cet acte serait un geste électoraliste », a rétorqué le Premier ministre sur Europe 1.

Cela tombe bien, aussi, après la fronde de 41 députés socialistes contre le pacte de stabilité, fin avril. Elle risquait de se reproduire contre la loi de finances rectificative présentée le 11 juin en conseil des ministres : à lire sur twitter la réaction d’un Laurent Baumel («bonne décision »), la menace est écartée.

Et cela sans rien céder sur le fond. C’est à travers des baisses d’impôt que le gouvernement choisit de soutenir le pouvoir d’achat, sans revenir sur la priorité donnée aux réductions de dépenses. Mieux encore, pour la gauche de sa majorité, il affirme financer la mesure par la lutte contre la fraude fiscale. « Les comptes en Suisse paient la baisse d’impôt des plus modestes », résumait hier un ministre.

Attention au 15 septembre

Tout serait pour le mieux dans le meilleur des mondes possible, s’il n’y avait un gros « mais » : cette baisse d’impôt de dernière minute ne fera qu’adoucir la hausse d’impôt programmée de longue date.

Comme le souligne le président de la commission des finances Gilles Carrez, le gouvernement prend le risque de voir son discours anti-impôt se fracasser sur la réalité des feuilles d’impôt que les Français terminent de remplir, puis vers le 15 septembre, quand ils découvriront sur leur avis d’imposition le solde à payer en 2014.

« Effective » en 2015

L’effet politique peut être dévastateur. Souvenons-nous de l’automne 2013 : les Français avaient découvert que la « pause fiscale » promise fin août par le Président n’était pas au rendez-vous de la feuille d’impôt. Pas de celle de 2013. Et donc pas non plus de 2014, pour une majorité de contribuables.

Jean-Marc Ayrault l’avait avoué à l’époque, la pause fiscale ne serait « effective » qu’en 2015. Et Manuel Valls, malgré sa volonté d’aller « plus vite, plus fort », ne peut accélérer sur ce point.

Dans deux semaines, le 3 juin, la Commission européenne se prononcera sur le programme de stabilité français. Et au vu de la croissance atone du premier trimestre, elle devrait rappeler au Premier ministre français que, s’il veut tenir ses objectifs de déficits publics, il n’a aucune marge de manœuvre sur ses recettes.

http://www.leprogres.fr/economie/2014/05/16/la-vraie-pause-fiscale-ce-n-est-pas-maintenant

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