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Y’en a marre du coût d’un député européen

Posté par ippolito le 20 mai 2014

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Un député européen coûte 613.000 euros par an

Les élections européennes ont lieu dans une semaine. Parfois inaudibles, accusés d’être trop éloignés des citoyens, les eurodéputés ont un coût. Mais comparé aux parlementaires français, celui-ci n’apparaît pas excessif.

Après les prochaines élections européennes, le 25 mai, le Parlement comptera 751 députés au total. La France en élira 74. Si leur pouvoir de décision est souvent remis en question, leur coût, lui, est bien réel.

Pour 2014, le budget de l’Union européenne s’élève à 135,5 milliards d’euros. Le Parlement représente environ 1,3% de cette somme, avec un budget de 1,756 milliard. « Les dépenses des parlementaires européens, y compris leurs salaires, frais de voyage, bureaux et rémunérations des assistants représentent environ 27 % du budget 2014″, écrit l’institution sur son site internet. Soit un total de 474,12 millions d’euros.

La France verse 77 millions pour les eurodéputés

Dans le détail, les parlementaires européens bénéficient d’un salaire brut de 7.956,87 euros par mois (imposé par l’Europe, puis par les Etats). Ils touchent également une indemnité pour frais de 4.299 euros par mois, à laquelle il convient d’ajouter une indemnité journalière d’un peu plus de 300 euros (304 euros en 2011). Au total, donc, le coût annuel d’un eurodéputé s’élève à 613.318 euros.

La France, de son côté, contribue au Budget de l’UE à hauteur de 22 milliards d’euros, dont environ 285 millions pour le Parlement. Soit 77 millions pour les seuls parlementaires (102.000 euros par député). La contribution par Français s’élève donc à un peu plus d’un euro par an.

595.000 euros pour un parlementaire français

A titre de comparaison, les dépenses de l’Assemblée nationale française pour les députés s’élèvent à 305 millions d’euros par an environ, selon les comptes de 2013, sur un budget total de 579 millions. Soit un total de 529.000 euros par député.

Du côté du Palais du Luxembourg, 246 millions annuels sont destinés aux parlementaires, sur un budget total de 335 millions. Ce qui ramène le coût à 707.000 euros pour chacun des 348 sénateurs.

En résumé, le coût moyen d’un parlementaire français représente 595.000 euros par an, intégralement financé par le contribuable.

http://www.bfmtv.com/economie/un-depute-europeen-coute-613-000-euros-an-775845.html

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Y’en a marre de la crise

Posté par ippolito le 20 mai 2014

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La France à l’arrêt, le déficit risque de déraper

Le PIB a fait du surplace au premier trimestre, selon l’Insee.L’objectif d’une croissance de 1 % sur l’ensemble de l’année s’éloigne.

L’économie française a de nouveau calé en début d’année. L’Insee a annoncé hier que le PIB avait fait du surplace au premier trimestre, alors que l’institut, les économistes et la Banque de France tablaient sur une croissance, même très légère.

Aucune des composantes n’affiche une progression, exceptés les stocks.
La consommation des ménages a chuté de 0,5 % comme l’investissement des entreprises, et le commerce extérieur a pesé sur la richesse nationale, les importations progressant plus vite que les exportations.

Certes, il s’agit en partie d’un contrecoup après une fin d’année 2013 relativement bonne. Certes, l’activité en zone euro reste atone, à l’image de l’Italie qui a vu son PIB reculer de 0,1 %. Seule l’Allemagne et l’Espagne sont en forme. L’économie a crû de 0,8 % outre-Rhin au premier trimestre (lire page 4).

Mais pour le gouvernement, c’est la douche froide. « La France n’est pas du tout dans une phase de retournement. Aucun signal ne valide ce scénario. L’activité économique reste fragile. Les questions de compétitivité des entreprises françaises restent entières », considère Philippe Waechter, directeur des études économiques chez Natixis Asset Management.

« Convalescence longue »

N’en déplaise au ministre des Finances, Michel Sapin, pour qui l’objectif d’une croissance de 1 % cette année reste « parfaitement raisonnable », cette stagnation complique largement une équation budgétaire qui était déjà complexe. A la fin du premier trimestre, l’acquis de croissance (c’est-à-dire si le PIB devait rester stable jusqu’à la fin de l’année) est de 0,3 %.

Pour tenir l’objectif de 1 %, il faudrait que la croissance progresse de 0,5 % sur chacun des trois prochains trimestres. Si la croissance s’élève seulement à 0,2 % au deuxième trimestre comme l’attend la Banque de France, alors il faudrait que le PIB progresse de 0,7 % par trimestre par la suite. « Ce n’est pas impossible, mais cela va être très difficile », prévient Denis Ferrand, directeur général de COE-Rexecode. Ce serait en tout cas du jamais vu depuis début 2007, avant la crise.

Or l’effort de réduction du déficit public va encore constituer un frein pour l’activité. Comme le fait remarquer Jean-Paul Betbèze, économiste chez Deloitte, « les sorties de crise liées à un surendettement sont toujours compliquées car il faut se désendetter et faire redémarrer l’activité en même temps. La convalescence sera longue et douloureuse ».

Les enquêtes de conjoncture ne laissent pas présager d’une accélération de la croissance. Le moral des chefs d’entreprises stagne depuis plusieurs mois, en dessous de sa moyenne de long terme, sauf dans l’industrie.
C’est donc toute la trajectoire de redressement des comptes publics qui est fragilisée.

Et ce, alors que Paris vient d’envoyer son nouveau programme de stabilité à la Commission européenne. L’objectif d’un déficit ramené à 3,8 % de PIB en 2014 nécessite déjà le vote de 4 milliards d’économies supplémentaires dans le collectif budgétaire de juin.

Et pour tenir les 3 % de déficit l’an prochain, la France fait le pari d’une croissance de 1,7 % et compte réaliser un effort sans précédent de 21 milliards d’économies. « Ralentissement de la croissance et difficulté de contrôler les dépenses des collectivités locales » font douter les experts d’Exane-BNP Paribas. Le FMI a souligné hier les risques pesant sur l’exécution du plan (lire page 3).

Reste surtout à savoir ce que va en dire la Commission, qui a mis la France sous surveillance renforcée et doit valider, ou non, le plan le 2 juin. En théorie, elle « pourrait exercer plus de pression sur le pays si elle le souhaitait », poursuivent les économistes d’Exane. Mais ces derniers n’y croient pas. Alors que l’accent est mis sur l’effort structurel (hors effet de la conjoncture), « l’Europe est susceptible d’accepter un léger dérapage budgétaire en France tant que les réformes sont sur ​​la bonne voie ».

Guillaume de Calignon

http://www.lesechos.fr/economie-politique/france/actu/0203499952943-la-france-a-l-arret-le-deficit-risque-de-deraper-671308.php

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Y’en a marre des privilèges des fonctionnaires

Posté par ippolito le 20 mai 2014

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Les fonctionnaires sont des privilégiés: que faut-il penser de ces cinq idées reçues?

Ils ont choisi la grève pour fêter les deux années de François Hollande à l’Elysée. Tous les syndicats -contrairement au rassemblement du 1er mai- appelaient en effet les fonctionnaires à descendre dans la rue ce jeudi 15 mai pour protester contre la politique d’austérité de la majorité.

Constatant « que le gouvernement demeure sourd à leurs exigences en matière de salaires et d’emploi public », sept syndicats (CFDT, CFTC, CGT, FA-FP, FSU, Solidaires et Unsa) ont lancé un appel commun aux plus de 5 millions d’agents pour qu’ils se mobilisent « massivement ». FO les a aussi appelés de son côté à cesser le travail.

Et les fonctionnaires de l’Hexagone se sont mobilisés avec des cortèges plutôt fournis, pour dire qu’il « faut que cesse » le gel de leurs salaires, bloqués depuis 2010. En début d’après-midi, Jean-Marc Canon (CGT, premier syndicat de fonctionnaires) a assuré que la mobilisation était « très importante ».

Selon le sondage Yougov pour iTélé et le HuffPost, cette manifestation est soutenue par une petite moitié des Français. Peut-être la conséquence de clichés persistants. Sont-ils pour autant pertinents?

Il n’ y a jamais eu autant de fonctionnaires en France

Durant son quinquennat, Nicolas Sarkozy avait instaurée la RGPP pour révision générale des politiques publiques dont l’un des piliers était le non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite. D’où la réduction de 150.000 du nombre de postes dans la fonction publique d’Etat. A son arrivée à l’Elysée, François Hollande a mis fin à cette règle, lui substituant la Map pour modernisation de l’action publique.

L’actuel gouvernement entend maintenir les effectifs d’ici à 2017, les créations de postes dans les domaines de l’éducation, la police et la justice devant être compensés par des coupes dans d’autres ministères.

Mais tous comptes faits, l’Insee a récemment fait savoir que fin 2012, près de 5,5 millions de Français travaillaient dans la fonction publique. Sur un an, cela représente une hausse de 0,3% car la baisse de 1% dans la fonction publique d’Etat n’est pas compensée par une hausse de 1,6% dans la Territoriale et de 0,7% dans l’Hospitalière.

La France est le pays le plus administré d’Europe

C’est une certitude, il y a en France beaucoup d’emplois publics si l’on compare avec d’autres pays développés. Les dernières statistiques publiées par l’OCDE remontent à 2011 et portent sur des chiffres de 2008. Cette année là, on comptait 21,9% d’emplois publics dans l’Hexagone. C’est nettement plus que la moyenne des 32 pays étudiés (15%).

La France comptait un taux deux fois supérieur à l’Allemagne (9,6%) et largement supérieur à celui des Etats-Unis (14,6%). Mais les pays nordiques ont des taux supérieurs, la Norvège frôlant même les 30%.

La fonction publique c’est l’emploi à vie

La remise en cause du statut des fonctionnaires n’est pas à l’ordre du jour. L’emploi garanti à vie reste bien la norme dans la fonction publique. Mais ce n’est pas le cas pour tous.

Environ 17% des effectifs, soit 900.000 personnes, sont en effet composés de non-titulaires qui ont, comme dans le secteur privé, signé des CDD ou des CDI. Néanmoins, contrairement au secteur privé où la durée totale des contrats précaires ne peut légalement pas excéder 18 mois, ils peuvent s’étirer sur six ans dans le privé.

Le gel du point d’indice est compensé par les primes

L’un des principaux moteurs de la contestation est la décision du gouvernement de geler le point d’indice (qui sert de base au calcul du salaire des fonctionnaires) jusqu’en 2017. Ce point qui n’a pas bougé depuis juillet 2010 (4,63 euros) est multiplié par l’indice de traitement de chaque fonctionnaire qui varie de 300 à 800 selon le grade de celui-ci. En conséquence de quoi, le traitement ne peut être inférieur aux 1445 euros du Smic. S’il s’agit de la majeure partie de la rémunération du fonctionnaire, ce n’est pas la seule. En 2011, environ 20% était constitué de primes et autres indemnités qui varient fortement selon les personnes.

Mais la hausse éventuelle de ces primes n’a pas compensé l’inflation et la hausse des cotisations retraites. Selon l’Insee, les agents de la fonction publique d’Etat ont perdu 0,8% de pouvoir d’achat en 2012 par rapport à 2011. Leurs collègues de la Territoriale ont perdu 0,5% et ceux de l’Hospitalière, 0,6%.

Selon la Fondation Ifrap (Institut français pour la recherche sur les administrations et les politiques publiques), ils ne sont pourtant pas à plaindre. En 2013, la directrice Agnès Verdier-Molinié affirmait à Challenges que « depuis 2007, en euros constants, les agents de l’Etat ont été augmentés de 3%, tandis que les salariés du privé ont perdu près de 1% de leur pouvoir d’achat ».

Les professeurs sont les mieux lotis

Publié début mai, le bilan social du ministère de l’Education 2012-2013 évoque une rémunération moyenne pour les enseignants s’établissant à 2470 euros. C’est, à 20 euros près, le même salaire moyen que dans le secteur privé et à 10 euros près, le même que dans le reste de la fonction publique d’Etat.

Mais selon l’OCDE, « les enseignants français du primaire et du secondaire ont des salaires statutaires nettement inférieurs à la moyenne de pays de l’OCDE et aux salaires des autres diplômés du supérieur… ». En début de carrière, la France se situe 25e sur 36. Et malgré un rattrapage qui s’opère au fil de la carrière, les instituteurs finissent leur carrière à la 16e place.

http://www.huffingtonpost.fr/2014/05/15/fonctionnaires-privilegies-que-faut-il-penser-idees-recues_n_5321400.html?utm_hp_ref=economie

 

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