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Y’en a marre de l’austérité et des hausses d’impôts

Posté par ippolito le 22 mai 2014

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«La croissance s’écroule à cause de l’austérité et des hausses d’impôts»

La croissance zéro au 1er trimestre s’explique notamment par un fort décrochage de la consommation des ménages.

L’économiste Eric Heyer explique pourquoi la France se retrouve avec une croissance nulle au premier trimestre 2014.

Les chiffres de la croissance pour le premier trimestre 2014 viennent de tomber. La sentence est lourde: +0% pour la France, l’économie stagne. Le gouvernement maintient son (petit) objectif de 1% de croissance sur l’année, jugé «raisonnable» par le ministre des Finances Michel Sapin ce jeudi matin.

Eric Heyer, économiste et Directeur adjoint au Département analyse et prévision de l’OFCE (Observatoire français des conjonctures économiques) revient sur la signification de ce chiffre et sur l’action gouvernementale.

Que signifie ce chiffre de 0% de croissance?

Ce que dit ce chiffre, c’est que la consommation des ménages s’effondre. Elle s’effondre à cause de l’austérité et à cause des hausses d’impôts. Depuis le premier trimestre 2011 on est à 0%, ou presque, de croissance. Et qu’est-ce qui a été mis en place en 2011?

L’austérité. Dans un premier temps, les tentatives de réduction du déficit pesaient sur les ménages comme sur les entreprises. La croissance ralentissait mais ne s’effondrait pas. Sauf que depuis 2013, on fait porter tout l’effort sur les ménages et donc fatalement la croissance s’écroule. A partir du moment où on touche au pouvoir d’achat, il était faux de penser que ça n’allait pas altérer les habitudes de consommation des ménages.

Quel impact sur les entreprises?

La baisse de consommation entraîne inexorablement une chute des investissements des entreprises. Leurs commandes ralentissent et les entreprises basculent dans une sous-utilisation de leurs capacités de production. Comme l’austérité casse la demande, les carnets de commande s’effondrent, en France comme en Europe, et les entreprises qui tournent à 70% de possibilité ne ressentent pas le besoin d’investir. On continue donc dans le même rythme et l’économie ne tourne plus.

Le gouvernement assure pouvoir tenir l’objectif de 1% de croissance d’ici la fin de l’année, une affirmation réaliste?

L’objectif de 1% n’est pas encore perdu. Les chiffres avancés aujourd’hui sont provisoires. Il semblerait que les 0,3% sur l’année soit acquis. Il faudrait entre 0,3% et 0,4% de croissance chaque trimestre jusqu’à la fin de 2014 pour y parvenir. C’est possible dans l’hypothèse où le gouvernement a effectivement pris conscience de la nécessité de mise en place d’un réel virage économique. Le pouvoir d’achat des ménages est le dernier moteur et on ne peut pas le couper.

Pour l’instant peut-on voir une réelle différence entre les politiques économiques de l’ancien et du nouveau gouvernement?

C’est le problème. 4 milliards supplémentaires de réduction du déficit ont été annoncés pour d’ici le mois de juin. Sauf que dans la manière d’y parvenir on ne voit pas beaucoup de différences avec la période Jean-Marc Ayrault. Depuis fin 2012, c’est une stratégie issue du rapport Gallois [l’ex-patron de la SNCF Louis Gallois a piloté un rapport sur la compétitivité française, ndlr] qui prédomine.

C’est-à-dire basée sur le fait que le seul problème vient de l’offre, donc qu’il faut baisser les cotisations des entreprises et que ce financement doit se faire par tous les moyens sauf une augmentation du déficit.

Malheureusement, comme le gouvernement ne peut plus financer, c’est aux ménages de mettre la main à la poche. Aujourd’hui finalement, il n’y a aucun changement: il faut réduire le déficit à tout prix et l’effort pèse toujours essentiellement sur les ménages.

La seule différence pour le gouvernement Valls, sera le contexte économique international plus porteur et favorable. La croissance repart en Europe, et celle de la France pourra s’appuyer dessus.

Ivanhoé GOVOROFF

http://www.liberation.fr/economie/2014/05/15/la-croissance-s-ecroule-a-cause-de-l-austerite-et-des-hausses-d-impots_1018015

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Y’en a marre des banques

Posté par ippolito le 22 mai 2014

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Retraits aux distributeurs concurrents : la note gonfle pour les clients des banques

Combien vous coûtent vos retraits dans les distributeurs concurrents ? Réponse avec notre comparatif, réalisé avec Panorabanques.

Chaque mois, une majorité d’entre nous effectue entre 4 et 7 retraits auprès de distributeurs de banques concurrentes. Des habitudes qui n’ont pas échappé aux banques qui en profitent pour ponctionner davantage ces opérations. Rien que l’an passé, le coût des retraits aux distributeurs concurrents a progressé de près de 9%. Et depuis 2010, la hausse globale même atteint 30% !

Tous les clients ne se font toutefois pas matraqués de la même manière, comme le montre les comparatifs réalisés ci-dessous à l’aide de Panorabanques. Il y a bien sûr les privilégiés, qui échappent à toute facturation. A l’exception de certains Crédit mutuel, la plupart des établissements bancaires ne ponctionnent en effet rien aux détenteurs de cartes haut de gamme (Visa Premier, MasterCard Gold) ou très haute de gamme (Visa Platinum, Visa Infinite ou MaterCard World Elite). Ces derniers ont tout loisir d’effectuer les retraits qu’ils désirent indifféremment – et sans frais – au sein de leur banque, comme auprès de n’importe quel autre établissement.

En revanche pour l’écrasante majorité des clients détenteurs de cartes classiques, le coût des retraits hors distributeur fluctue fortement, selon l’enseigne. Les établissements les moins avantageux – BNP Paribas, LCL, Société générale -, limitent à 3 le nombre de retraits mensuels autorisés dans un DAB concurrent et facturent 1 euro par opération au-delà.

A l’opposé des banques en ligne, comme Monabanq ou Axa Banque, sont plus souples en offrant jusqu’à 10 retraits gratuits. Du côté des réseaux traditionnels, la Banque postale se positionne aussi comme l’une des moins chères (0,65 euro par retrait au delà de 5 par mois autorisé hors distributeurs concurrents)… alors que le service est même totalement gratuit pour les clients HSBC France.

http://www.capital.fr/finances-perso/actualites/retraits-aux-distributeurs-concurrents-la-note-gonfle-pour-les-clients-des-banques-935557

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Y’en a marre des avantages des ex élus

Posté par ippolito le 22 mai 2014

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La République bonne mère avec ses « ex »

Bureau, logement ou voiture… A l’instar de Bertrand Delanoë, certains anciens élus bénéficient d’avantages après la fin de leur fonction.

Bertrand Delanoë, maire honoraire de Paris, doit-il disposer d’un bureau à l’Hôtel de Ville au terme de ses deux mandats? « Cela ne serait pas scandaleux », commente le député socialiste René Dosière, qui ausculte depuis plus de vingt ans le train de vie de la République. « Mais je ne suis pas sûr qu’il soit vraiment nécessaire de créer de nouveaux statuts, comme celui d’ancien maire. Les Français ne supportent plus ce qu’ils considèrent comme des privilèges », poursuit-il, gêné.

À peine éventé, le projet d’Anne Hidalgo a soulevé un vent de polémique. L’opposition municipale a crié au scandale, les communistes se sont offusqués. « Il s’agit d’une délibération dont la lettre et l’esprit sont profondément républicain [...] pour que les anciens maires puissent traiter les demandes et les courriers qu’ils reçoivent, justifie la nouvelle maire de Paris (lire notre interview page I du cahier Paris). Il s’agit d’un bureau inoccupé [...] et de la mise à disposition d’un secrétariat à temps partiel. Cela n’entraîne aucune dépense supplémentaire », affirme-t-elle.

La proposition d’Anne Hidalgo s’inscrit dans une longue tradition. C’est Mitterrand qui, le premier, avait pensé aux conditions matérielles allouées à son prédécesseur. Dès son arrivée à l’Élysée en 1981, il avait demandé à Michel Charasse de s’occuper de trouver un logement à Valéry Giscard d’Estaing. Une situation inédite. Sous la Ve République, il était le premier « ex ». C’est une lettre de Laurent Fabius, Premier ministre, qui fixe en 1984 très précisément les modalités de ce nouveau statut. Ces conditions seront les mêmes pour François Mitterrand, Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy.

Inventaire : un appartement fourni avec meubles et personnel de maison (deux personnes sont affectées au service du logement de fonction), deux policiers, une voiture entretenue et deux chauffeurs et la « gratuité des transports [...] dans la meilleure classe ». Tous les anciens présidents ont converti le logement en bureau, à l’exception de François Mitterrand qui est mort avenue Frédéric-Le-Play où il a vécu neuf mois après son départ de l’Élysée. Un staff de sept personnes prend par ailleurs en charge la vie publique du Président (secrétaire, chef de cabinet…). Cette lettre n’a jamais été rendue officiellement publique…

Quand des ex-ministres oublient de rendre véhicule et chauffeur

Les anciens Premiers ministres ont vu leur sort réglé par un décret signé Dominique Strauss-Kahn, ministre des Finances, lorsque Lionel Jospin était à Matignon en 1998. Ils sont dix, encore en vie, à disposer d’une voiture avec chauffeur et d’une assistante. Le gouvernement de Jean-Marc Ayrault a mis à la disposition de François Fillon, pendant quelques mois, un bureau dans les locaux du ministère de la Santé, le temps que ce dernier retrouve un bureau « convenable » à l’Assemblée.

De leur côté, les anciens ministres de l’Intérieur ont « droit » à un officier de sécurité à une voiture équipée police (avec gyrophare) et à un chauffeur. Un usage. Car ces avantages ne s’appuient sur aucun texte… « Tout le monde comprend que, lorsque l’on a eu à gérer des dossiers de grande criminalité ou de terrorisme international, explique l’un d’eux, il est naturel d’être protégé. » Certes, mais qui souhaite encore en découdre avec Daniel Vaillant, qui a quitté la Place Beauvau il y a douze ans ou François Baroin, ministre de l’Intérieur pendant 51 jours?

Les autres élus ou ministres n’ont en théorie droit à rien. Certains ministres de la Défense auraient oublié de rendre leur véhicule et… leur chauffeur. À l’instar de l’ex-ministre de la Justice, Rachida Dati, qui, en 2009, en quittant la Place Vendôme, avait gardé chauffeur et garde du corps que Brice Hortefeux, son meilleur ennemi à l’UMP, alors ministre de l’Intérieur, s’était fait un plaisir de lui retirer…

http://www.lejdd.fr/Societe/Bureau-logement-voiture-La-Republique-genereuse-avec-ses-anciens-elus-666814

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