• Accueil
  • > Archives pour le Vendredi 23 mai 2014

Y’en a marre des opticiens

Posté par ippolito le 23 mai 2014

images V               images V               images V

Alerte à la fraude sur le prix des lunettes

L’UFC a enquêté chez les opticiens, au moment où le gouvernement veut plafonner les remboursements.

Après avoir dénoncé les marges trop élevées des opticiens en 2013, l’UFC-Que Choisir s’attaque à leurs pratiques frauduleuses. L’association de défense des consommateurs publie, mardi 20 mai, une nouvelle enquête sur l’optique. Le sujet préoccupe les 33 millions de porteurs de lunettes.

Cette enquête est aussi un bon moyen pour l’UFC de tenter de peser sur le gouvernement, au moment où celui-ci finalise un décret visant à limiter les remboursements des complémentaires santé pour faire baisser les prix. Une paire, selon l’association, coûte en moyenne 470 euros.

L’UFC-Que Choisir a envoyé des enquêteurs chez 1 188 opticiens, soit 10 % des magasins. Se faisant passer pour des clients venant se renseigner, ils devaient sélectionner une monture plus coûteuse que le maximum remboursable par leur complémentaire, informer le vendeur de cet état de fait, et observer sa réaction.

Dans 17,9 % des cas, soit près d’un sur cinq, l’opticien a proposé de falsifier la facture pour que le client soit mieux remboursé par sa mutuelle. Grâce souvent à une combine classique : augmenter le prix facturé sur les verres, davantage pris en charge, et diminuer celui de la monture.

Cet arrangement arrive en deuxième position des propositions avancées par le vendeur, après celle d’acheter une monture moins chère (27,5 %), et avant celle d’un geste commercial (15,7 %). « C’est condamnable et préjudiciable, car cela alimente le côté inflationniste du système », dénonce Alain Bazot, le président d’UFC.

La pratique était connue, la voilà en partie quantifiée. L’enquête s’étant cantonnée à la phase de renseignement, on peut supposer que le taux de fraude s’accroît à mesure que l’achat se précise, à l’initiative de l’opticien ou à celle du client, qui peut aussi faire pression.

La pratique est plus répandue chez les opticiens indépendants, au chiffre d’affaires plus faible, (29,5 % des cas), que dans les grandes enseignes (11,8 %). L’enquête note aussi de fortes disparités entre régions : de 5 % de propositions d’arrangement en Bourgogne à 35 % en Languedoc-Roussillon. UFC-Que Choisir estime le montant moyen de la fraude à 69 euros, et le surcoût total à 142 millions d’euros par an.

« CERCLE VICIEUX »

Les complémentaires, qui ont longtemps fait des lunettes un produit d’appel en proposant des garanties toujours plus élevées, sont jugées coresponsables des dérives du marché de l’optique. « Les garanties optique haut de gamme, qui concernent 40 % des assurés, ont enclenché un cercle vicieux entre remboursements et prix pratiqués par les opticiens, qui ont fait de la France la championne d’Europe de la cherté », écrit UFC. Pour elle, de telles méthodes ont pu pousser à la fraude les opticiens et ont eu pour conséquence une hausse constante des cotisations. Elles ont augmenté de 38 % de 2006 à 2013.

L’UFC réclame au gouvernement une enquête de la direction de la répression des fraudes, mais aussi de ne pas se contenter de plafonner les remboursements. « Il doit s’attaquer à la cause du problème. Si on ne met pas fin à cela, c’est le principe même de mutualisation qui ne pourra plus tenir », explique M. Bazot.

Le gouvernement compte instaurer un plafond de prise en charge des verres et des montures parmi les critères devant figurer dans les « contrats responsables » des complémentaires – bénéficiant d’aides fiscales et sociales, ces contrats représentent la quasi-totalité des produits. Cette solution est poussée notamment par la Mutualité française. Le décret en préparation suscite depuis plusieurs mois l’inquiétude des acteurs économiques, qui craignent pour l’emploi, et des représentants des consommateurs, qui estiment qu’il n’aura aucun effet sur les prix.

« SI UNE LIMITE EST FIXÉE, QUE FERA LE CLIENT ? »

L’UFC estime que la baisse des prix est hypothétique et redoute une envolée de la part qui restera à la charge des Français. Elle souhaite que l’exécutif parie plutôt sur le développement des réseaux de soins des complémentaires, qui négocient des rabais auprès des opticiens y adhérant. Le plafonnement ne serait imposé qu’à défaut de la mise en place d’un réseau.

« Si une limite est fixée, que fera le client ? Soit il paiera plus de sa poche, soit il descendra en gamme. Je ne suis pas sûre que cela soit très vertueux », analyse pour sa part Marianne Binst, directrice de Santéclair, l’un des premiers réseaux de soins. En outre, prenant appui sur la dernière mouture du décret qui circule, Santéclair estime que 450 euros pour des lunettes à verres simples est un plafond bien trop élevé pour avoir un quelconque effet. Quant à la limitation du remboursement des montures à 100 euros, soit un niveau bas, elle pourrait pousser à… de petits arrangements.

Mme Binst estime, logiquement, que les réseaux constituent la meilleure solution pour baisser les prix. Mais ceux-ci sont fortement critiqués, car ils privent le client de la liberté de choisir son opticien. Sauf s’il est prêt à être moins bien remboursé.

APPLICATION PRÉVUE POUR 2015

Le Collectif interassociatif sur la santé (CISS), qui regroupe des associations de patients, a aussi des doutes sur la capacité des plafonds à freiner l’envolée des prix. Il estime qu’ils pourraient avoir pour effet le développement des surcomplémentaires. « Le gouvernement croit peut-être à la magie vertueuse du décret. Mais si on veut vraiment lutter contre les restes à charge, il faut fixer les prix, pas plafonner les remboursements », y explique-t-on. Le CISS regrette, comme l’UFC, de ne pas avoir été consulté.

Le ministère de la santé en est aux derniers ajustements et prévoit de revenir sous peu avec une version finalisée auprès des professionnels. L’application est prévue pour 2015. Après, restera à observer si les comportements changent vraiment.

Au ministère, on insiste sur le fait que le débat se focalise sur l’optique et les dépassements d’honoraires, dont le remboursement devrait aussi être plafonné, mais que le décret sur le cahier des charges des contrats responsables ne se limite pas à cela.

« Au final, la prise en charge des patients sera améliorée », insiste-t-on dans l’entourage de Marisol Touraine, en rappelant que figure aussi dans le texte le remboursement du forfait journalier payé par le patient à l’hôpital, prévu sans limitation de durée, et l’instauration de planchers de remboursements en optique.

http://www.lemonde.fr/societe/article/2014/05/20/alerte-a-la-fraude-sur-le-prix-des-lunettes_4421892_3224.html

Publié dans Y'en a marre des déficits et de la dette | Pas de Commentaire »

Y’en a marre de l’Europe

Posté par ippolito le 23 mai 2014

6               6               6

Ce que coûte et rapporte l’Europe aux Français

L’Hexagone est le deuxième pays «contributeur net» de l’Union européenne, c’est-à-dire qu’il verse plus d’argent qu’il n’en reçoit. Néanmoins, la France reste le troisième pays qui reçoit le plus d’argent parmi les 27.

Le 25 mai prochain, les Français seront invités à se rendre aux urnes lors des élections européennes. En glissant leur bulletin de vote, ils choisiront les 74 eurodéputés français qui siègeront aux côtés des 751 autres élus au sein du Parlement européen.

L’une des missions dévolue à ses femmes et hommes politiques est de voter le budget de l’Union européenne. Négocié pendant deux ans, celui de la période 2014-2020 a été adopté en novembre 2013 et s’élève à à plus de 1000 milliards d’euros, selon l’accord du Conseil européen des 7 et 8 février 2013.

Rien que pour l’année 2014, il atteint les 135,5 milliards d’euros. La France devrait y participer à hauteur de 22,2 milliards d’euros, soit 16,4% du total du budget européen, selon une des annexes du Budget 2014.

Ce budget est en grande partie constitué des recettes de la TVA, des droits de douanes, mais surtout des contributions des Etats membres. Selon les dernières données disponibles en 2011, la France était le deuxième pays à contribuer au budget européen en versant 19,6 milliards d’euros, soit 16,3% des recettes totales, juste derrière l’Allemagne (19%) mais bien loin devant le Luxembourg qui ne verse que 279 millions d’euros et qui se situe à la 23e place.

L’Hexagone fait même partie des «contributeurs nets», c’est-à-dire qu’il verse plus d’argent qu’il n’en reçoit, comme ses voisins anglais et italiens. En 2011, la France a versé un montant net de 6,4 milliards d’euros à l’UE. «C’est la logique européenne, commente Henri Sterdiniak, directeur du département économie de la mondialisation à l’OFCE.

Quand on est un pays riche comme la France, on paye pour les pays en rattrapage».

203 euros par Français en 2011

La France reste néanmoins un important bénéficiaire. En volume, elle est le troisième pays qui reçoit le plus d’argent de l’Union européenne (13,1 milliard d’euros), derrière l’Espagne et la Pologne. C’est aussi le pays qui reçoit le plus de subventions en volume au niveau de la Politique agricole commune (8,7 milliards d’euros). Mais quand on résonne en euros par habitant, la France se retrouve projetée au 20e rang, avec 203 euros par Français en 2011, contre 3025 euros pour les Luxembourgeois et 618 euros pour la Belgique*=.

Des chiffres qu’il faut néanmoins nuancer puisqu’ ils prennent en compte les frais de fonctionnement des institutions européennes très présentes dans ces deux pays. «Ces sommes reçues par le Luxembourg et la Belgique sont donc majorées et ne reflètent pas la réalité», prévient l’économiste interrogé par Le Figaro.

Depuis le début des années 2000, la France bénéficie moins, en proportion, des fonds européens. Alors que 16,1% des dépenses européennes étaient faites sur le sol français en 2000, elles ne sont plus que 11,2% en 2011. En cause? «L’aide européenne à l’agriculture est en baisse, explique l’économiste, qui cite également les aides «accordées à tous les pays du sud et de l’est».

http://www.lefigaro.fr/elections/europeennes-2014/2014/05/21/01053-20140521ARTFIG00086-ce-que-coute-et-rapporte-l-europe-aux-francais.php

Publié dans Y'en a marre de l'Europe | Pas de Commentaire »

Y’en a marre de la SNCF

Posté par ippolito le 23 mai 2014

5               5               5

TER trop larges: les dirigeants de la SNCF et de RFF pointés du doigt

Alors que la SNCF et RFF vont devoir payer la facture de 50 millions d’euros de travaux, le premier secrétaire du PS déclare que la « responsabilité des dirigeants » est « engagée ».

La « responsabilité des dirigeants » de la SNCF et de RFF est « engagée » dans l’affaire « hallucinante » des TER trop larges qui vont nécessiter 50 millions d’euros de travaux en gares, a estimé mercredi 21 mai le premier secrétaire du Parti Socialiste.

« C’est proprement hallucinant. Je pense que la responsabilité des dirigeants est engagée », a déclaré Jean-Christophe Cambadélis sur i<Télé, « franchement, on ne comprendrait pas qu’ils restent tranquillement à regarder passer les trains ».

« L’État devra lui aussi prendre ses responsabilités et en tirer toutes les conclusions. Les choses devraient être simples: quand il y a une telle erreur qui coûte tellement d’argent, on en tire les conséquences », a-t-il poursuivi.

Interrogé sur une éventuelle démission de ces dirigeants, il a répondu: « A eux de le dire ».

Les nouveaux trains régionaux, plus larges que les précédents, vont nécessiter des travaux pour élargir 1.300 quais pour un coût de 50 millions d’euros, selon la SNCF et Réseau ferré de France (RFF), le secrétaire d’Etat au transport qualifiant la situation de « comiquement dramatique ».

« La mise en circulation sur le réseau de cette nouvelle génération de trains, plus larges pour répondre aux attentes du public, requiert la modernisation de 1.300 quais sur les 8.700 quais du réseau ferré français », ont confirmé la SNCF et RFF dans un communiqué, accréditant une information du Canard Enchaîné.

Le matériel concerné : 182 rames TER Regiolis d’Alstom et les 159 Regio 2N de Bombardier, qui vont entrer en service progressivement jusqu’à fin 2016.

Beaucoup de ces trains ont été construits à une époque où il n’existait pas de norme et l’écartement entre deux quais ou entre le quai et la voie n’est pas le même dans les différentes gares de France.

C’est pourtant, selon l’hebdomadaire satirique, la SNCF qui « a défini le cahier des charges avec, notamment, les dimensions des nouvelles rames ». « Or, les savants ingénieurs de la SNCF ont omis de vérifier la réalité sur le terrain. Conséquence, selon l’Association des régions de France, que préside le socialiste Alain Rousset: 1.200 quais sont trop proches des voies pour laisser passer les trains », écrit le journal.

La SNCF s’est ainsi vue contrainte de lancer une série de travaux en trois ans, entre fin 2013 et fin 2016, selon le calendrier de livraison des rames. A ce jour, 300 quais ont été traités.

« Ca peut consister à raboter un quai de quelques centimètres (…) ça peut consister à déplacer une armoire électrique qui était un petit peu trop près du bord du quai », a expliqué le porte-parole de Réseau ferré de France, Christophe Piednoël, sur France-Info.

Le problème découvert tardivement

Et d’user d’une métaphore pour mieux rendre compte de la situation : « C’est comme si vous achetiez une Ferrari que vous vouliez rentrer dans votre garage et vous vous rendez-compte que votre garage n’a pas exactement la taille pour accueillir une Ferrari parce que vous n’aviez pas de Ferrari avant ».

« On a découvert le problème un peu tardivement », a reconnu le porte-parole, « On fait notre mea culpa ».

Dénonçant la séparation des deux entités ferroviaires à l’origine, selon lui, de ce « dysfonctionnement », le secrétaire d’État aux Transports, Frédéric Cuvillier, a critiqué une situation « rocambolesque » et « comiquement dramatique ».

« L’enjeu de la réforme ferroviaire prend tout son sens quand on constate l’état du dysfonctionnement du ferroviaire en France », a-t-il souligné.

Le projet de réforme ferroviaire, qui doit être examiné le 16 juin par l’Assemblée nationale, prévoit de regrouper l’actuel Réseau ferré de France (RFF) et la SNCF en un grand groupe public.

Selon la compagnie ferroviaire et le gestionnaire d’infrastructure, les travaux prévus entre 2014 et 2016 entrent dans une logique de modernisation et de mise aux normes internationales.

Parmi les 1.300 quais concernés, 300 ont déjà été traités.

Une note beaucoup plus salée

Les deux entreprises ont assuré que les 50 millions d’euros nécessaires pour modifier ces quais font partie des 4 milliards d’euros consacrés chaque année par RFF à la modernisation et au développement.

Mais le Canard Enchaîné affirme que RFF aurait débloqué d’urgence 80 millions et que, « la note (risquant) d’être beaucoup plus salée », le gestionnaire d’infrastructure s’est tourné vers les régions, ce que ne confirmait pas RFF.

Pas question pour Alain Rousset que les régions mettent la main au pot et servent de « pigeons ». « Nous refusons de verser un seul centime sur cette réparation », a-t-il réagi, estimant que c’est à RFF de payer la facture.

Sur Twitter, les réactions allaient bon train, non sans une pointe d’ironie sur ce « big fail du jour » (grosse erreur du jour).

(Avec AFP)

http://www.challenges.fr/entreprise/20140521.CHA4014/la-sncf-a-commande-des-ter-trop-larges-pour-ses-quais.html

 

Publié dans Y'en a marre des gaspillages de l'argent public | Pas de Commentaire »

 

MesMots |
The World News Times |
Conserver notre cadre de vi... |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | Manger!...Manger!
| sauver mon exploitation
| PASSION OCEAN