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Y’en a marre de la fraude à Pôle emploi

Posté par ippolito le 25 mai 2014

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Pôle emploi : 58,7 millions d’euros de fraude non recouvrée en 2013

Pôle emploi a détecté en 2013 100 millions d’euros de fraude mais a pu récupérer 41,8 millions de ce préjudice, soit 13% de mieux qu’en 2012, selon un bilan du Comité national de lutte contre la fraude rendu public jeudi.

Finalement ce sont 58,7 millions d’euros qui ont donc été perdus par Pôle emploi. En 2012, l’établissement public avait détecté 76 millions d’euros de fraudes, dont 39 millions subis et 37 millions évités.

Le chiffre de 58,7 millions de préjudice liés à la fraude – détectés mais non recouvrés – est en forte hausse (50%) par rapport à l’année précédente, du fait des «efforts considérables» mis en oeuvre par Pôle emploi pour les détecter, salués par le Comité national de lutte contre la fraude. Cette somme ne représente qu’une faible part (0,2%) des 30 milliards d’euros d’allocations chômage versées en 2013 aux demandeurs d’emploi.

Une réforme de l’inspection du travail en cours

Par ailleurs, le Comité a détecté en 2013 141 millions d’euros de fraudes dans la branche famille de la Sécurité sociale, en hausse de 18% par rapport à 2012. Les données des autres organismes de sécurité sociale pour 2013 ne sont pas disponibles.

En 2012, la fraude détectée par l’ensemble des caisses de sécurité sociale avait atteint 562,3 millions d’euros (+17,2% par rapport à 2011), dont 290,7 millions au titre de la fraude aux prestations sociales. Le travail dissimulé avait quant à lui représenté 260 millions d’euros en 2012 (+18% par rapport à 2011).

Face à la fraude qui «se complexifie, notre réponse doit s’étoffer», a déclaré jeudi le ministre du Travail François Rebsamen lors de la réunion du Comité national de lutte contre la fraude. «C’est le sens de la réorganisation de l’inspection du travail», actuellement en débat au Parlement, et du «plan de lutte contre le travail illégal», a poursuivi le ministre. Concernant les fraudes liées au détachement des travailleurs, «la proposition de loi Savary (votée fin février à l’Assemblée, NDLR) renforce fortement notre capacité d’action dès à présent et sans attendre les décisions européennes», assure-t-il.

http://www.leparisien.fr/economie/emploi/pole-emploi-58-7-millions-d-euros-de-fraude-non-recouvree-en-2013-22-05-2014-3861849.php

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Y’en a marre du gaspillage de l’argent public

Posté par ippolito le 25 mai 2014

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Gaspillage de l’argent public: Avant la SNCF, 10 autres gabegies rocambolesques

Gabegie, gaspillage de l’argent public… Le tollé suscité par les nouveaux trains de la SNCF -trop larges pour les quais de gare- n’en finit pas d’indigner. La commande erronée va nécessiter des travaux pour élargir 1300 quais avec un coût de 50 millions d’euros, selon la SNCF et Réseau ferré de France (RFF). C’est pourtant, selon Le Canard Enchaîné, la SNCF qui « a défini le cahier des charges avec les dimensions des nouvelles rames ».

« Ca peut consister à raboter un quai de quelques centimètres, déplacer une armoire électrique qui était un petit peu trop près du bord du quai », a expliqué le porte-parole de RFF, sur France-Info. Le secrétaire d’État aux Transports, Frédéric Cuvillier, a quant à lui critiqué une situation « rocambolesque » et « comiquement dramatique ». Il a dénoncé la séparation des deux entités ferroviaires à l’origine, selon lui, de ce « dysfonctionnement ». De quoi fournir des arguments au rapprochement de la SNCF et RFF, prochainement débattu à l’Assemblée nationale.

Si cette histoire peut faire rire ou hérisser le poil, elle est loin d’être la moins coûteuse pour le contribuable. D’autres événements tout aussi invraisemblables ou démesurés ont récemment eu lieu, la plupart du temps révélé par la Cour des comptes ou par voie de presse. Découvrez ci-dessous une liste non-exhaustive des plus retentissants gaspillages de l’argent public.

La route la plus chère de France: 12 km pour 1,66 milliard d’euros

C’est un ouvrage pharaonique, commandité par la région Réunion. Une nouvelle route du littoral, de deux fois trois voies, en pleine mer, sur pilotis, supportant des cyclones de 150 km/h et des vagues de 10 mètres. Cette autoroute de 12 kilomètres, reliant Saint-Denis au Port, devrait coûter la rondelette somme de 1,66 milliard d’euros. Soit 133 millions d’euros le kilomètre ou encore 133.000 euros le mètre.

Prouesse technique mondiale, l’ouvrage nécessitera 7 ans de travaux minimum. Le président UMP de la région la juge « d’une nécessité absolue », car l’actuelle route au pied des falaises est régulièrement fermée en raison d’éboulements ou de fortes vagues. Mais en tenant compte de l’augmentation des prix du BTP, l’architecte du projet estime à quelque 600 millions d’euros le dépassement. Sans compter les dépenses imprévues qui feront gonfler la facture. Le collectif Non à la Nouvelle Route du Littoral estime que le projet coûtera en tout et pour tout 3 milliards d’euros.

Écologistes, opposition, association d’utilisateurs de transports et même un collectif d’ingénieurs, entrepreneurs réunionnais anonymes, sont vent debout contre ce projet pharaonique. Et il n’y a toujours pas de solution de raccordement pour relier cette rocade à la ville de Saint-Denis. Un tunnel coûterait 450 millions d’euros de plus…

Pour des raisons de sécurité, il faudra également construire un raccordement entre la nouvelle route et l’ancienne, ce qui engendrera un nouveau surcoût de 600 millions d’euros. Tous ces surcoûts seront financés par la région Réunion, qui doit déjà trouver 27 millions d’euros par an pour rembourser la Cour des comptes… Autant dire que ce projet de nouvelle route du littoral s’annonce déjà comme un gouffre financier pour l’Etat et pour la Réunion.

La campagne de vaccination contre la grippe A: 662 millions d’euros

Le plan devait coûter 510 millions d’euros et permettre de vacciner une large partie de la population. La campagne de vaccination contre la grippe A (H1N1) aura finalement coûté 662 million d’euros, même après les annulations de commandes aux laboratoires. Et seules 5,4 millions de personnes ont été vaccinées, soit moins de 8,5% de la population.

La Cour des comptes a recommandé de revoir les stratégies de gestion de crise sanitaire et dénonce « les commandes massives de vaccins », l’absence de stratégie de repli, et la conduite chaotique des opérations dont ont été exclus hôpitaux et médecins libéraux. Pour parachever le fiasco, les doses qui n’ont pas été revendues ou offertes à l’OMS ont été détruites: 60.000 euros pour 18,9 millions de vaccins.

Le dossier médical personnel: 500 millions d’euros

« Un monstre qui accouche d’une souris », note Le Parisien. Présenté lors de son lancement en 2004 comme une révolution et mis en place depuis 2011, le DMP, le dossier médical personnel, était censé regrouper en un seul document informatisé toutes les informations de santé d’un malade, accessibles à toutes les professions sanitaires, du médecin traitant à l’hôpital. Aujourd’hui, l’heure est au bilan. Et il ne fait aucun doute que le DMP est un fiasco : à peine 400.000 dossiers créés sur les 5 millions prévus.

En raison notamment de l’attachement des patients à la protection de leur vie individuelle. Les concepteurs ont estimé que ces derniers étaient les seuls à pouvoir décider quelles informations devaient figurer dans leur dossier. Selon un document interne du Conseil national de la qualité et de la coordination des soins, chargé d’arbitrer les financements destinés à l’amélioration de la médecine de ville, 500 millions d’euros ont été versés depuis 2004. Ces fonds proviennent en grande partie de l’assurance maladie.

Le siège de la région Rhône-Alpes: 175 millions d’euros

Qualifié de « palace » par la presse lyonnaise, le nouveau siège de la région dirigée par Jean-Jack Queyranne (PS) présente une addition salée.

« C’est l’exemple type de la dérive des comptes publics », lance la députée européenne Françoise Grossetête, qui préside le groupe UMP de la région Rhône-Alpes. »En cette période de crise, c’est une véritable gabegie, s’insurge-t-elle dans Le Point. Alors que le prix initial de la construction était annoncé à 60 millions d’euros, on arrive à un total de 175 millions. »

Les cabinets de conseil pour France Télévisions: 101,2 millions d’euros

S’il a fallu 4 ans pour réunir les quarantaines de sociétés qui composaient le groupe audiovisuel, cela ne s’est pas fait sans heurts. Et surtout sans argent. La réforme a nécessité 101,2 millions d’euros, captée en grande partie par les cabinets de conseil intervenus lors de la mise en oeuvre. Le Canard Enchaîné a révélé que le cabinet américain Bain & Compagny a perçu pas moins de 11,3 millions pour ses « missions de conseil stratégique » et d’ »accompagnement à la conduite du changement ». Pour la même tâche, le cabinet français, Ineum Consulting, a pour sa part touché 3,06 millions d’euros entre 2009 et 2010.

Concernant le volet social, le cabinet Secafi-Alpha, proche de la CGT, a ainsi perçu 660.000 euros pour « le suivi de la réforme ». Pour ses conseils en matière de « négociations sociales », Altedia a pour sa part été rétribué 275.000 euros. Par précaution, France Télévisions s’est aussi attaché les services de deux spécialistes en risques psychosociaux des cabinets Socotec et JLO Conseil. Facture : 536.000 euros.

« L’accompagnement au changement culturel dans les directions fusionnées » aura quant à lui coûté 200.000 euros contre 96.000 pour l’analyse de la « perception du changement ».

2 stations d’épuration pour 2 villes contiguës: 80 millions d’euros

Le rapport 2013 de la Cour des comptes recèle un dossier savoureux, mettant en scène deux personnages publics. D’un côté Serge Dassault, de l’autre Manuel Valls, longtemps maires de Corbeil-Essonne et Evry, deux communes de l’Essonne. Les magistrats ont donné dans la sobriété en titrant : « Le traitement des eaux usées de la région de Corbeil-Essonnes et d’Evry : l’oubli de l’intérêt général ».

Car le traitement des eaux usées de cette zone, organisé autour de deux villes, présentent la particularité « d’être effectué par deux stations d’épuration contiguës, sises en bordure de Seine, sur le territoire de la commune d’Évry ». Elles ne sont distantes que d’une centaine de mètres. Et les deux villes ne tiennent pas à s’accorder pour réduire les coûts: leur absence d’association entraîne des pertes de près de 80 millions d’euros, selon la Cour.

Le site France.fr: 4 millions d’euros

Le site qui compte 3000 pages, 12.000 liens, et 1 million de documents indexés, vise à donner des informations pratiques (tourisme, travail, vie quotidienne, implantation d’entreprises) sur l’Hexagone, l’un des rares pays européens qui ne disposaient pas encore de site. 860.000 euros avaient été consacrés à son lancement, sur un budget défini par les autorités de 1,6 million.

Mais entre un graphisme complètement changé en cours de route, un logo confié à Euro RSCG et un bug retentissant pour le lancement, la facture a atteint 4 millions d’euros.

Un musée à 50 visiteurs/jour: 900.000 euros

Saviez-vous qu’il existe en France, depuis 1963, un musée national du sport comprenant plus de 600.000 objets et documents, soit l’une des plus riches collections au monde? Rares sont ceux qui l’ont visité, puisque ce musée est longtemps resté virtuel. C’est-à-dire sans galerie, notait la Cour des comptes en 2011. Il a d’abord été installé pendant 10 ans au Parc des Princes avant de déménager pour cause de Coupe du monde en 1998.

Il n’a été installé à nouveau qu’en juillet 2008 « au rez-de-chaussée d’un immeuble loué par le ministère » et pour une exposition de 350 objets. Une mise en valeur bien sommaire qui attire à peine 50 personnes par jour. Devant les coûts de ce musée (900.000 euros de coûts fixes et près de 4,4 millions d’euros pour l’exposition de juillet 2008) la Cour réclame que l’on construise un vrai musée ou que l’on abandonne le projet.

Frais d’avion de Dominique Bussereau: 750.000 euros

Plus de 750.000 euros de facture d’avion-taxi en 29 mois d’exercice. Le passage de Dominique Bussereau au ministère de l’Agriculture (2004-2007) aura coûté cher au contribuable. Un rapport de l’Inspection générale de l’agriculture pointe les 757.130 euros dépensés « soit une moyenne mensuelle de 26 107,98 euros » entre novembre 2004 et mai 2007.

Le rapport note que « son prédécesseur en a dépensé 20.851 sur ses dix mois d’activité en 2004″. Le texte souligne des « éloignements de la règle républicaine observée dans des circonstances proches de la convenance personnelle ou encore en période électorale pour raccourcir les délais de retour dans la circonscription » qui ne « sont pas considérés par la mission comme compatibles avec le devoir d’exemple qu’un responsable doit donner à ses troupes ».

Paris subventionne le richissime PSG: 450.000 euros

La subvention accordée par la ville de Paris à la Fondation du PSG se chiffre à 450.000 euros. Elle s’élevait l’an dernier à 170.000 euros, mais le Conseil de Paris l’a augmentée pour compenser son désengagement financier du club lui-même et continuer à « accompagner » ses œuvres sociales.

Une décision que n’ont pas approuvé les onze élus du groupe EELV en octobre dernier. Car selon eux, « cette subvention renforcée n’est pas acceptable en période de crise budgétaire. »

D’autant que cette subvention de quelques centaines de milliers d’euros est une goutte d’eau dans l’océan du budget annuel du PSG, qui s’élève à 488 millions d’euros…

http://www.huffingtonpost.fr/2014/05/21/gaspillage-argent-public-gabegie-sncf-grippe-a_n_5363633.html?utm_hp_ref=france

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Y’en a marre de la crise

Posté par ippolito le 25 mai 2014

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L’économie française ne redémarre toujours pas

Le redémarrage de l’économie française n’a pas commencé au premier trimestre, fragilisant d’autant les espoirs du gouvernement qui continue de tabler jeudi sur un rythme de croissance de 1% en 2014.

Le retournement ne vient toujours pas. L’Insee a annoncé jeudi une stabilité du Produit intérieur brut français (PIB) au premier trimestre, une première estimation inférieure aux prévisions, puisque l’Insee comme la plupart des économistes attendaient +0,1%, et qui révèle surtout que la quasi-totalité des moteurs de la croissance sont grippés.

Baisse des investissements des entreprises (-0,5%) qui avaient pourtant commencé à reprendre quelques couleurs fin 2013, nette diminution de la consommation des ménages (-0,5%) et ralentissement des exportations par rapport aux importations ont contribué à ce mauvais résultat.

En face, seule la production en biens et services résiste, ressortant en hausse de 0,2%. »Cela conforte toute la politique que nous menons aujourd’hui », a commenté jeudi le ministre des Finances Michel Sapin, y trouvant la justification de l’accélération des mesures d’aide aux entreprises.

« La prévision du FMI pour la France c’est 1%, donc nous sommes dans des chiffres qui sont parfaitement des objectifs raisonnables », a-t-il poursuivi sur Europe 1, laissant ainsi entendre que le gouvernement conserve sa prévision de croissance inchangée pour 2014. Il a néanmoins redouté une croissance « insuffisante » en 2014. Son collègue au Travail, François Rebsamen, a lui admis sur RMC/BFMTV qu’ »avec 0%, on ne crée pas d’emploi, on n’en perd pas forcément mais on n’en crée pas ».

Pour atteindre 1% de croissance en 2014, la marche reste haute

Cette mauvaise performance est d’autant plus cruelle que l’Allemagne a enregistré de son côté une croissance plus importante que prévue (+0,8%). Ce mauvais chiffre au premier trimestre va « très vite poser problème », estime Philippe Waechter, économiste chez Natixis.

Pour atteindre 1% de croissance sur l’année, « il faudra faire 0,5% chaque trimestre » restant, explique-t-il à l’AFP. Et avec une « croissance probablement plus faible que 1%, les objectifs de déficit public auront du mal à être atteints », précise l’économiste.

La France s’est réengagée en avril auprès de ses partenaires européens à réduire son déficit public (Etat, protection sociale, collectivités territoriales) à l’équivalent de 3% de son PIB à fin 2015. Mais la marche reste haute. Si l’Insee par le biais d’une révision de sa méthodologie statistique a annoncé finalement jeudi un déficit à 4,2% du PIB en 2013, contre 4,3% initialement annoncé, il n’a pas considérablement réduit l’effort qu’il reste à faire.

http://www.lejdd.fr/Economie/L-economie-francaise-ne-redemarre-toujours-pas-666430

 

 

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