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Y’en a marre de Bygmalion

Posté par ippolito le 30 mai 2014

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Bygmalion : un litige de 218 000 € avec la mairie de Saint-Maur

Dans ce qui pourrait être l’affaire Bygmalion du Val-de-Marne, le député-maire UMP de Saint-Maur entend bien obtenir des réponses. Sylvain Berrios a récemment écrit à Idéepole — filiale de la société au coeur du scandale qui a conduit à la démission du patron de l’UMP Jean-François Copé — pour qu’elle lui apporte des précisions sur le marché de communication conclu avec la ville en 2008.

La directrice de communication d’alors avait auparavant travaillé au cabinet du secrétaire d’Etat Jean-François Copé avec les fondateurs de Bygmalion, Bastien Millot et Guy Alvès. Deux ans plus tard, elle était partie travailler chez Bygmalion. Ce marché vient d’être dénoncé mais le maire, élu en mars, ne compte pas s’arrêter là.

Dans un courrier au ton incisif que nous nous sommes procuré, Sylvain Berrios écrit qu’Idéepole a procédé « à la facturation de prestations pour lesquelles nous ne disposons pas d’éléments nous permettant de les rattacher à son exécution normale ». Et de préciser en fin de cette lettre datée du 23 mai qu’il « souhaite disposer d’une réponse dans un délai de quinze jours ».

Un guide facturé deux fois, un autre non publié…

Sylvain Berrios y pointe du doigt une somme de 218 050 € hors taxe présumée litigieuse. Parmi ces prestations : des frais d’exécution en urgence systématique, des prestations de suivi et de conseil post-création, le guide de la ville facturé deux fois en 2009 puis 2010 ou un guide senior « non publié »…

Autant d’étrangetés relevées dès l’an dernier par une poignée d’élus dissidents de la majorité du maire DVD de l’époque Henri Plagnol. L’actuel premier élu de la ville Sylvain Berrios avait alors effectué un signalement auprès du procureur et, le 15 mars 2013, le parquet de Créteil ouvrait une enquête préliminaire pour des présomptions de favoritisme, détournement de fonds publics, prises illégales d’intérêt et faux et usage de faux. Les enquêteurs de la brigade de répression de la délinquance économique n’ont pour l’instant entendu personne dans cette affaire.

Reste que les signataires de ces factures pourraient être sommés de s’expliquer. Contactés, ni l’avocat de Bygmalion, ni l’ancien maire Henri Plagnol n’ont donné suite à nos sollicitations. Il y a quelques mois, ce dernier estimait à « 10 000 à 25 000 € » les dépenses ne correspondant à aucune publication. « On peut toujours optimiser la gestion mais de là à parler de fausses factures… C’est un mauvais procès », se défendait-il alors.

http://www.leparisien.fr/val-de-marne-94/bygmalion-un-litige-de-218-000-eur-avec-la-mairie-de-saint-maur-29-05-2014-3881083.php

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Y’en a marre de Jean François Copé

Posté par ippolito le 30 mai 2014

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Bygmalion : nouvelles charges contre Copé, « impliqué jusqu’au cou »

Alors que le bureau politique de l’UMP est parvenu à convaincre Jean-François Copé de quitter la présidence du parti, « Le Point » publie de nouvelles révélations.

Il y a eu les premières révélations du « Point » sur une affaire Bygmalion le 27 février. Puis celles de « Libération » le 15 mai dernier. Il y a eu les aveux de l’avocat de la société Bygmalion, Patrick Maisonneuve, lundi 26 mai à 17h. Puis ceux de Jérôme Lavrilleux le même jour à 19 heures. Mardi 27 mai, « Le Point » en remet une louche : l’hebdomadaire apporte de nouvelles précisions sur les ramifications entre Jean-François Copé, les « fausses factures » et la société de communication.

En creux, cette affirmation : Copé ne pouvait pas ne pas être au courant. Poussé à la démission ce matin par le bureau politique du principal parti d’opposition, « Le Point » affirme que le futur-ex-président de l’UMP est « impliqué jusqu’au cou dans le système Bygmalion [et] s’entête à nier l’évidence ».

Pas 11, mais 27 millions

Jérôme Lavrilleux, ancien directeur de cabinet de Jean-François Copé, a nié toute malversation hier lors de sa confession sur BFMTV, même si « environ 11 millions d’euros de dépenses liées à la campagne [ont été] ventilées sur d’autres opérations », selon lui. Dans son édition à paraître le 28 mai « Le Point » parle d’une somme de 26,7 millions d’euros qui aurait été versée entre 2011 et 2012 par l’UMP à Event & Cie, filiale événementielle de Bygmalion.

Le magazine épluche les comptes de la société, détaillant les « 13 virements ». Il affirme que Jean-François Copé a menti lorsqu’il a contester avoir sponsorisé la start-up créée par deux de ses proches, Bastien Millot et Guy Alves. « En 2012, 95% des revenus d’Event [& Cie ont été] assurés par un seul et même client, l’UMP ! » argumente « Le Point ».

L’hebdomadaire estime par ailleurs que des « tarifs exorbitants » ont été versés à la société pour l’organisation d’événements, avec des prestations facturées en moyenne à 257.000 euros, dont de nombreuses « conventions bidon » – qui n’auraient, donc, jamais existé. Hier, Jérôme Lavrilleux a parlé de « dérapage sur le nombre – non pas sur la valeur – mais sur le nombre d’événements qui ont été organisés dans le cadre de cette campagne » nécessitant du coup de les facturer à l’UMP.

Un système de rétrocommissions complexe

Bygmalion ? « Un drôle d’alambic qui redistille l’argent touché par l’UMP » affirme le magazine, qui parle de « myriade de sous-traitants » permettant d’éparpiller les versements du parti pour les redistribuer en douce.

Il cite l’exemple d’une société, Léni, spécialisée dans le son et la vidéo, qui a empoché quatre millions d’euros pendant la campagne de Nicolas Sarkozy. Quatre millions, directement versés par la filiale événementielle de Bygmalion. Un certain Jo Alet, « sexagénaire haut en couleur » et déjà condamné à de la prison pour « escroquerie », aurait participé à la campagne de Nicolas Sarkozy pour la société Léni. S’il affirme ne jamais avoir été payé, sa compagne, elle aurait touché via sa société « 1,2 millions d’euros d’un mystérieux client ».

Jean-François Copé, bientôt cantonné à son mandat de député-maire de Meaux, serait actionnaire de la société Léni selon l’hebdomadaire, de même que l’UMP et homme d’affaire Charles Beigbeder, qui y a fait entrer son fonds d’investissement.

Le magazine détaille les interconnexions, les « sociétés éphémères » créés dans des paradis fiscaux. L’argent qui revient, qui repart, et qui permet parfois d’éviter que les magouilles se retrouvent sur la place publique. Comme lorsque Sébastien Borivent, chargé des finances de Bygmalion, quitte la société en 2012 aidé par le versement de 130.000 euros. « Le prix de son silence ? », s’interroge « Le Point ».

Copé savait

L’hebdomadaire l’admet : « Sans un décodeur, difficile [...] de s’y retrouver dans la nébuleuse Bygmalion. » Sur la fin de l’enquête, « Le Point » charge le président de l’UMP, et, pour l’occasion, renomme l’affaire « Copé-Bygmalion ».

Alors qu’il était ministre du Budget, Jean-François Copé aurait entretenu des liens avec Emmanuel Limido, banquier aux côtés duquel il aurait négocié la vente en 2007 d’un centre de conférence en France à des Qatariens. Une affaire qui « intéresse aujourd’hui les policiers chargés de l’enquête sur les comptes de l’UMP », selon « Le Point ».

D’autant que l’ex-conseiller de Jean-François Copé et actuel PDG de Bygmalion, aurait travaillé pour Emmanuel Limido. Ce dernier détiendrait 45% de la société au travers d’une SARL luxembourgeoise, et aurait créé un fonds d’investissement avec « le frère cadet » de Jean-François Copé. Bref, tout un petit monde interconnecté.

Au vu des relations étroites entre Jean-François Copé et les protagonistes de Bygmalion, « Le Point » affirme sans ambages que le président de l’UMP est « impliqué jusqu’au cou », et que « pour sauver sa tête », il aurait délibérément lâché son bras droit, Jérôme Lavrilleux.

Facile, en effet, de se dédouaner de toute responsabilité, lorsque ce sont les signatures de son directeur de cabinet qui apparaissent sur tous les « ordres de décaissement » du parti.

C.Q. – Le Nouvel Observateur

http://tempsreel.nouvelobs.com/politique/20140527.OBS8602/bygmalion-nouvelles-charges-contre-cope-implique-jusqu-au-cou.html

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Y’en a marre des subventions aux partis politiques

Posté par ippolito le 30 mai 2014

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100 MILLIONS D’EUROS DE SUBVENTIONS PUBLIQUES POUR LES PARTIS POLITIQUES

Les partis politiques sont fortement subventionnés. Quel est le montant des subventions publiques aux partis politiques ? En 2012, ils ont perçu plus de 100 millions d’euros de subventions publiques, ce qui représente plus de 39% des recettes des partis politiques.

Quel est le montant des subventions publiques octroyées aux partis politiques ?

100 millions au total en 2012 !

En 2012, le montant des financements publics pour l’ensemble des partis politiques s’élève à 65 millions d’euros. A ce chiffre s’ajoutent la somme des contributions des élus qui est de 35 millions d’euros. Ces deux sources de financement public représentent 49,2% des recettes des partis politiques qui se sont élevées en 2012 à 204 millions d’euros.*

Quelques chiffres

L’Etat subventionne le PS à hauteur de 22,9 millions d’euros, soit 36,1% du budget du PS.

L’Etat subventionne l’UMP à hauteur de 30,1 millions d’euros de subventions, soit 51,7% du budget de l’UMP.

L’Etat subventionne le Parti communiste français à hauteur de 3,3 millions d’euros de subventions, soit 51,7% du budget du PCF.

L’Etat subventionne le Modem à hauteur de 3,5 millions d’euros de subventions, soit 77,3% du budget du Modem.

Le PS reçoit 9 millions d’euros de cotisations de ses adhérents et l’UMP 1,5 millions d’euros.

*Source : LEGIFRANCE

http://www.contribuables.org/2014/05/28/100-millions-deuros-de-subventions-publiques-pour-les-partis-politiques/

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