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Y’en a marre de la SNCM

Posté par ippolito le 19 juillet 2014

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SNCM: la grève aurait fait perdre 18 millions d’euros au tourisme corse

Même si certains se sont tournés vers l’avion, de nombreux touristes n’ont pu se rendre sur l’île de Beauté à cause de la grève de la compagnie maritime. Ce qui aurait entraîné une perte de 1% du chiffre d’affaires du secteur touristique.

La fin de la grève a sonné à la SNCM. Et désormais, la Corse fait ses comptes. Le secteur du tourisme a été particulièrement touché par l’arrêt pendant 16 jours des liaisons maritimes entre l’ile et le continent.

La présidente de l’Agence du tourisme de Corse (ATC), Vanina Pieri, a déclaré devant l’Assemblée de Corse, ce 17 juillet, que sur la base du chiffre de 1,8 milliard d’euros de chiffre d’affaires annuel du secteur touristique, « on envisage a minima 1% de chute de l’activité », soit 18 millions.

La présidente a souligné que le prix aurait été « plus lourd » si l’ATC « n’avait anticipé des solutions face à une baisse du trafic maritime qui a débuté en 2011″. L’aérien a ainsi été mis à contribution. Le secteur a connu une croissance de 7,9% entre 2012 et 2013, soit « 450.000 sièges supplémentaires ayant été pourvus à 75%. »

Elle a précisé qu’une offre de 120.000 sièges supplémentaires a été mise en place d’avril à octobre 2014. « Quand le maritime baisse de 3% en 2013, l’aérien progresse de 7,9% », a souligné Mme Pieri.

Elle a indiqué que les efforts de l’ATC se portaient essentiellement en direction des régions françaises, de l’Europe francophone et de l’Europe du Nord.

L’agriculture est également touchée

Aussi, a-t-elle exprimé « un optimisme prudent sur le reste de la saison touristique », rappelant que celle-ci ne démarrait véritablement qu’à la mi-juillet et qu’une part importante de la clientèle étrangère se rendait en Corse par la mer au départ de l’Italie.

Mais l’impact de la grève à la SNCM va au délà du secteur touristique. Il faudra aussi examiner la valeur ajoutée, le PIB et l’emploi « dont les impacts seront évalués d’ici la fin de l’année » a souligné Vanina Pieri.

« Nous pouvons craindre que certaines entreprises de petite taille subissent de plein fouet », l’effet de cette grève de la compagnie délégataire du service public maritime, a ajouté Mme Pieri.

Elle a notamment mentionné l’agriculture, particulièrement touchée avec « des pertes irréversibles sur des denrées périssables ».

De plus la Corse n’est pas la seule a faire les frais de ce mouvement, la région PACA aurait pour sa part déjà perdu 10 millions d’euros.

http://www.bfmtv.com/economie/sncm-greve-aurait-fait-perdre-18-millions-d-euros-tourisme-corse-814679.html

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Y’en a marre du coût des feux d’artifices

Posté par ippolito le 18 juillet 2014

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Quel est le prix payé par les mairies pour le traditionnel feu d’artifice du 14 juillet ?

A Paris, le feu d’artifice du 14 juillet 2014 a mobilisé une cinquantaine de pyrotechniciens durant près de 6 mois. Le spectacle a duré 35 minutes et était accompagné d’un concert symphonique. Le coût du feu d’artifice du 14 juillet de Paris avoisine les 600 000 euros cette année.

A Marseille, le feu d’artifice du 14 juillet a quant à lui coûté près de 550 000 euros alors qu’il n’a coûté « que » 100 000 euros à Lyon. Pour une ville moyenne de 20 000 habitants, le coût du feu d’artifice du 14 juillet s’élève à plus ou moins 25 000 euros.

A Élancourt ( Yvelines), le maire UMP Jean-Michel Fourgous a tout simplement décidé d’annuler le feu d’artifice du 14 juillet cette année, par mesure d’économie. Le maire de cette ville de 28 000 habitants ainsi permis d’économiser près de 50 000 euros à sa commune et à ses contribuables. Jean-Michel Fourgous dépensait en effet près de 30 000 euros pour le feu d’artifice, et près de 20 000 euros pour l’organisation des festivités.

source: nouvelobs.com

http://www.contribuables.org/2014/07/15/combien-coute-le-feu-d-artifice-du-14-juillet/

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Y’en a marre de la fusion des régions

Posté par ippolito le 17 juillet 2014

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Des élus régionaux bientôt mieux payés?

La fusion des régions augmenterait, dans la majorité des cas, les indemnités des élus. Un coût supplémentaire qui va à l’encontre des économies espérées par le gouvernement, selon le député UDI François Sauvadet, qui souhaite y remédier.

Est-ce une petite entorse aux milliards d’économies espérés par le gouvernement dans le cadre de la réforme territoriale? La fusion des régions entraînerait en effet un coût supplémentaire pour ce qui est des indemnités versées aux prochains conseillers régionaux. Actuellement, le barème est calculé en fonction de la population de chaque région :

- les élus d’une région de plus de trois millions d’habitants gagnent 2.660 euros bruts par mois :
c’est le cas pour Ile-de-France, Aquitaine, Bretagne, Nord-Pas-de-Calais, Pays-de-la-Loire, PACA et Rhône-Alpes, selon les populations légales valables au 1er janvier 2014 calculées par l’Insee.
- les élus d’une région de plus de deux à trois millions d’habitants gagnent 2.280 euros par mois :
Centre, Languedoc-Roussillon, Lorraine et Midi-Pyrénées.
- les élus d’une région de plus d’un à deux millions d’habitants gagnent 1.900 euros par mois :
Alsace, Auvergne, Basse-Normandie, Bourgogne, Champagne-Ardenne, Franche-Comté, Haute-Normandie, Picardie et Poitou-Charentes.
- les élus d’une région de moins d’un million d’habitants gagnent 1.520 euros par mois :
Corse et Lorraine.

La nouvelle carte des régions, examinée cette semaine à l’Assemblée nationale, changerait la donne. Le découpage proposé par le rapporteur socialiste Carlos Da Silva prévoit la création de 14 régions en France (dont la Corse), contre 22 actuellement. Dans plusieurs cas, les nouvelles entités rassembleraient plus de trois millions d’habitants. C’est le cas par exemple d’une future région Midi-Pyrénées-Languedoc-Roussillon ou de l’union des deux Normandie. Les indemnités accordées à leurs élus évolueraient d’autant.

Ainsi, un conseiller de Bourgogne ou de Franche-Comté verrait par exemple son indemnisation passer de 1.900 euros à 2.280 euros s’il est élu dans la future assemblée commune à ces deux régions. Cette augmentation représenterait, sur l’ensemble d’un mandat de six ans, 2,736 millions d’euros supplémentaires.

Un coût supplémentaire estimé à 34 millions d’euros

L’instauration d’un plafond de 150 conseillers maximum par région, comme le propose le rapporteur PS Carlos Da Silva, limiterait quelque peu cette augmentation. En région Ile-de-France, qui compte actuellement 209 élus, ou dans la future région Rhône-Alpes-Auvergne (204 élus potentiels), cette mesure sera ainsi bien source d’économies.

D’un point de vue global toutefois, le coût supplémentaire engendré par l’augmentation des indemnités est estimé sur un mandat de six ans à 34 millions d’euros, selon le député UDI François Sauvadet. Les prochains conseillers élus en décembre 2015, si le report des élections est confirmé, pourrait toutefois n’être que de quatre ans, le scrutin suivant étant envisagé pour mars 2020.

Cela reste de toute façon une goutte d’eau si on le compare aux 10 milliards d’euros d’économies promis par le gouvernement d’ici 5 à 10 ans. Mais l’ancien ministre de la Fonction publique en a fait son combat et a déposé un amendement au projet de loi pour revenir sur le barème :

- une indemnisation de 2.280 euros par mois pour les élus d’une région de plus de trois millions d’habitants.
- une indemnisation de 1.900 euros par mois pour les élus d’une région de moins de trois millions d’habitant.

Interrogé à ce sujet par leJDD.fr, l’écologiste François de Rugy est critique vis-à-vis de cette proposition et estime qu’il s’agit d’un « épouvantail  » de la part d’un élu par ailleurs favorable au cumul des mandats (François Sauvadet est également président du Conseil général de Côte d’Or, Ndlr). « S’il y a moins d’élus, je préfère au contraire qu’ils soient mieux indemnisés. Qu’un élu qui se consacre pleinement à sa tâche soit payé 2.000 euros par mois, je ne trouve pas cela choquant », précise le député de Loire-Atlantique. L’amendement en question pourrait être débattu dès mercredi soir dans l’hémicycle.

http://www.lejdd.fr/Politique/Reforme-territoriale-des-elus-regionaux-bientot-mieux-payes-676420

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Y’en a marre des dépenses de l’Elysée

Posté par ippolito le 17 juillet 2014

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Comptes et gestion de l’Elysée: Valérie Trierweiler a coûté 482.000 euros à l’État en 2013

La Cour des comptes souligne mardi, dans son rapport annuel sur la gestion financière de l’Elysée, que des efforts ont été accomplis, mais que des progrès sont encore possibles, notamment dans le domaine des achats.

Pour la sixième année consécutive, la Cour des comptes a passé au crible le budget de l’Elysée. Signé par Didier Migaud, le premier président de la Cour, ce rapport couvre l’ensemble de l’année 2013.

L’an dernier, l’Elysée a ainsi enregistré un excédent de 3,6 millions d’euros, sur une dotation initiale de 101,2 millions (en baisse de 10% depuis 2009). Les charges se sont élevées à 101,4 millions d’euros, contre 112,6 millions en 2009 (-10%).

A la dotation initiale se sont ajoutés des « produits divers » d’un montant de 7,7 millions d’euros, selon la Cour. « Cette somme correspond pour 2,75 millions d’euros aux produits divers de gestion (recettes de restauration, remboursements des participations aux voyages officiels, etc.) et pour 5 millions d’euros à des produits exceptionnels (ventes de vin, etc.) », explique la Cour des comptes.

L’Elysée est aussi parvenu à faire des économies en frais de télécommunications, de déplacements et de locations.

56 déplacements en métropole et 40 à l’étranger pour Hollande

Les sages de la rue Cambon saluent en particulier le « recours accru » aux marchés publics pour passer les commandes: 59% des commandes opérées par les trois principaux services (intendance, informatique, immobilier/moyens généraux), qui représentent 70% du total des dépenses, sont ainsi réalisées selon cette procédure, contre 30% en 2012.

Les « déplacements, missions et réceptions » ont représentés des charges de 10,2 millions d’euros, en hausse par rapport à 2012 mais en baisse « conséquente » par rapport aux 14,9 millions d’euros de 2009.

Le chef de l’Etat a effectué l’an dernier 56 déplacements en métropole et 40 à l’étranger. Le coût de ces déplacements a été contenu, salue la Cour, qui cite en particulier la décision de ne plus faire décoller systématiquement l’avion de secours qui suivait l’appareil présidentiel.

Les dépenses de personnel sont restées quasi stables, à 69,3 millions d’euros, contre 69,4 millions d’euros en 2012. En 2009, elles atteignaient 69,6 millions d’euros et 70,3 millions d’euros en 2011. « De fait, les effectifs globaux de la présidence ont été fortement réduits dans la période récente, passant de 1051 à 858 (-18,4%) de fin 2007 à fin 2012″, rapporte la Cour.

Autre amélioration, la gestion du parc automobile -le nombre de km parcourus est passé de 1,8 million en 2011 à 1,3 en 2013-, « ce qui a permis une sensible réduction des dépenses de carburant ».

Cinq collaborateurs directs pour Trierweiler en 2013

Les dépenses de fonctionnement du pôle communication se sont élevées à 0,77 million d’euros contre 1,05 million d’euros en 2012. « Il n’a été réalisé aucun sondage d’opinion, ni fait appel à un cabinet de conseil dans ce domaine », relève la Cour des comptes.

Un chapitre du rapport est consacré à l’ex- »Première dame », Valérie Trierweiler, qui disposait en 2013 de cinq collaborateurs directs (deux chargés de mission contractuels et trois mises à disposition de personnel permanent de la Présidence) et de quatre officiers du Groupement de sécurité de la Présidence de la République (GSPR).

Le total de la rémunération brute annuelle des cinq agents s’élevait à 396.900 euros. Après la séparation du couple présidentiel, « les postes ont tous été supprimés: en février 2014, ces personnels ont été affectés sur des postes vacants de la Présidence ou remis à disposition de leur administration d’origine », informe la Cour.

Les déplacements de Valérie Trierweiler ont aussi été pris en charge à hauteur de 85.000 euros, « dans le cadre d’activités de représentation et de soutien à des opérations à caractère humanitaire ».

La Cour souligne cependant que des « améliorations » sont encore possibles, en termes d’achats ou de « contrôle interne ». La Cour encourage aussi l’Elysée à poursuivre la « formalisation des procédures », avec la multiplication d’instructions écrites.

http://www.huffingtonpost.fr/2014/07/15/valerie-trierweiler-elysee-cout-etat-cour-des-comptes_n_5588713.html?utm_hp_ref=france

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Y’en a marre de la RATP

Posté par ippolito le 16 juillet 2014

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La RATP se prend les pieds dans ses escaliers mécaniques

Les escaliers installés il y a moins de dix ans devaient durer quarante ans à l’origine…

Une trentaine d’escalators vont être changés dans le métro à cause de marches trop larges de dix centimètres. Un « couac » qui pourrait coûter plusieurs millions d’euros à la régie autonome.

«Mystère à Olympiades», s’interroge un internaute, en janvier 2012, à propos des pannes à répétition des escaliers mécaniques de la station de la ligne 14. Des pétitions de riverains circulent pour demander à la RATP d’intervenir. Mais la réaction se fait longtemps attendre.

Et pour cause, les marches, trop larges de dix centimètres, provoquent de tels dysfonctionnements que la seule solution est de remplacer les escalators. Une opération évaluée à plusieurs millions d’euros, que la RATP n’avait pas prévus dans son budget. Les escaliers, installés il y a moins de dix ans, devaient en effet durer quarante ans à l’origine…

Et Olympiades n’est que le sommet de l’iceberg. Au total, une trentaine d’escaliers mécaniques du même type répartis sur les lignes 14, 6 et 13 doivent être renouvelés. Après avoir réalisé de multiples opérations de maintenance aussi ruineuses qu’inefficaces, la RATP a décidé d’engager le remplacement de ces escaliers défaillants d’ici à 2015.

Une mesure qui pourrait coûter 6 millions d’euros en se basant sur les estimations les plus basses: «On évalue entre 200.000 et 500.000 euros le prix d’un escalier neuf», confie au Figaro Olivier Saiz, directeur de la maintenance des tunnels et des stations de la RATP.

La bonne affaire se transforme en gouffre financier

Pourtant, la RATP pensait avoir fait une bonne affaire. Ces modèles nouvelle génération, dits «4PI», commandés entre 2006 et 2007 aux Constructions industrielles de la Méditerranée (Cnim) avaient séduit la Régie autonome pour leur capacité d’accueil. «Leurs marches font 1 mètre de large pour la plupart au lieu de 0,90 mètre. Ce qui devait nous permettre d’augmenter les débits d’utilisateurs», précise David Courteille, responsable de l’électromécanique à la RATP.

Mais ces dix centimètres supplémentaires vont très vite virer à la galère pour la RATP. Trop larges pour l’espace imparti, les marches entraînent une cascade d’incidents. «Nous avons régulièrement été confrontés à des empiétements de marches ainsi qu’à de la casse de matériel», détaille David Courteille.

La bonne affaire va alors s’avérer un gouffre financier, du fait, entre autres, des multiples réparations nécessaires pour maintenir tant bien que mal le matériel en marche. «On a dû mettre en place une surveillance renforcée toutes les quatre semaines qui débouchait généralement sur des opérations de maintenance que l’on réalise normalement tous les six mois sur le reste de notre parc d’escalators», ajoute David Courteille.

Ce qui donne au final une facture de plusieurs dizaines de milliers d’euros par an et par escalier. À titre de comparaison, une rénovation classique effectuée par la RATP sur chacun de ses 850 escalators coûte 100.000 euros… tous les dix ans.

Qui paiera la facture?

À un tel rythme, l’addition grimpe très vite. Mais c’est en 2013 que les surcoûts atteignent leur pic. Cette année-là, la RATP a dû réaliser «des modifications lourdes» qui ont elles aussi coûté très cher à la Régie autonome. «À l’époque, on ne savait pas si les escaliers allaient être renouvelés. Comme ils devaient durer quarante ans à l’origine, il n’y avait pas de budget prévu pour changer les escalators.

Or le parc avait atteint un état critique. Si on n’avait rien fait à ce moment-là, les escalators seraient restés bloqués pendant un an», justifie David Courteille. À Olympiades, où les quais sont enterrés à 30 mètres sous la voirie, un tel blocage n’aurait en effet certainement pas été du goût des près de 7 millions de voyageurs entrés par la station du XIIIe arrondissement de Paris en 2013.

Reste maintenant à établir qui paiera la facture globale. La question doit être tranchée par le tribunal administratif de Paris. La RATP a en effet attaqué la Cnim en justice en 2011. Elle reproche au constructeur des «défauts de conception». Jointe par Le Figaro, la Cnim n’a pas souhaité faire de commentaire.

Ce n’est pas le premier contentieux qui oppose la RATP à la Cnim. En 2010, la Régie autonome avait déjà assigné le constructeur devant le tribunal administratif de Paris. Le procès portait à l’époque sur le tapis roulant à «haute vitesse» que la Cnim avait installé à Montparnasse en 2002. Le prototype n’avait jamais vraiment marché, lui non plus. Un échec dont la branche transport des Constructions industrielles de la Méditerranée ne s’est jamais remise. La Cnim s’est en effet séparée de cette filiale en 2009 après trois exercices déficitaires consécutifs.

En 2010, la RATP avait notamment demandé au tribunal que le constructeur lui rembourse la somme de 2.758.816 euros, l’équivalent du coût du remplacement du tapis roulant de Montparnasse. Dans leur verdict rendu en 2012, les juges avaient finalement condamné la Cnim à verser 107.112 euros à la RATP.
350 nouveaux escaliers mécaniques d’ici à 2019

Le changement des escaliers défaillants de la Cnim s’intègre dans un plan de modernisation plus global du parc d’escalators de la RATP. 350 nouveaux escaliers mécaniques doivent être installés d’ici à 2019, pour un montant de plusieurs dizaines de millions d’euros.

Parmi les 850 escaliers déjà en place, 50 escalators arrivés en fin de vie seront renouvelés chaque année. Ce qui fait un total de 200 escalators, auxquels s’ajoutent 150 créations sur les prolongements de lignes à venir. «De sorte que l’on estime que, lorsque ces opérations seront terminées, l’âge moyen de notre parc d’escaliers mécaniques devrait passer de 25 à 13 ans en moyenne», précise Olivier Saiz.

http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2014/07/15/01016-20140715ARTFIG00184-la-ratp-se-prend-les-pieds-dans-ses-escaliers-mecaniques.php

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Y’en a marre de la hausse de la redevance télé

Posté par ippolito le 13 juillet 2014

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Vers une nouvelle hausse du prix de la redevance télé ?

Le téléspectateur et France Télévisions vont payer le prix fort des restrictions budgétaires annoncées par le gouvernement mercredi. La coupe est franche pour le secteur, dont la dotation budgétaire va être divisée par dix d’ici à 2017, passant de 292 millions d’euros en 2014 à 29 millions dans trois ans.

À cette date, le financement des sociétés de l’audiovisuel public, dont France Télévisions, sera «intégralement assuré par le produit de la redevance», assure Bercy. Depuis longtemps, Rémy Pflimlin, le président de France Télévisions, soutient que la redevance est l’instrument le plus sûr pour conforter l’indépendance de l’audiovisuel public.

N’empêche. Se pose aujourd’hui la question des moyens. Car il va bien falloir compenser la perte de 300 millions d’euros de dotation par an. Dans l’entourage d’Aurélie Filippetti, la ministre de la Culture, on assure que cette perte pourrait être comblée par un double mouvement.

D’une part, l’État peut tabler sur une augmentation régulière de la redevance résultant de son indexation automatique sur l’inflation. Tous les ans, précise-t-on dans l’entourage de Mme Filippetti, cette mécanique permet d’ajouter 2 euros supplémentaires, soit une manne de 50 à 60 millions d’euros.

D’autre part, le ministère compte sur une «dynamique naturelle» du nombre de foyers payant la redevance. Chaque année, environ 180.000 foyers de plus s’acquittent de cette contribution, ce qui rajoute encore 24 millions d’euros. Mais dans le même temps Manuel Valls a assuré qu’en 2015 1,8 million de foyers sortiront de l’impôt!

Du coup, il reste deux pistes. Soit une hausse massive du prix de la redevance, actuellement fixée à 133 euros, soit un élargissement de l’assiette de cette contribution.

«La solution la plus pertinente consiste encore à négocier au coup par coup une petite augmentation de la redevance»

Mais ces deux pistes sont ultrasensibles. La réforme de l’assiette de la redevance télé, déjà évoquée à plusieurs reprises, a été écartée jusqu’à présent. En 2013, cette option avait même été exclue par le ministre du Budget d’alors, Jérôme Cahuzac.

L’idée de la réforme consiste à étendre la redevance à tous les supports sur lesquels on peut regarder la télévision (tablettes, ordinateurs…). En février dernier, Véronique Cayla, la présidente d’Arte, s’était déclarée favorable à une telle mesure, rappelant que l’Allemagne l’avait récemment mise en œuvre.

«Je suis totalement hostile à cette idée, une telle mesure va obliger des gens à payer la redevance du jour au lendemain», indique de son côté Patrick Bloche (PS), le président de la commission des affaires culturelles et de l’éducation de l’Assemblée nationale.

De quoi renforcer, en somme, l’impopularité du gouvernement. «C’est vrai que cette refonte est séduisante sur le papier, mais attention aux effets pervers, notamment sur les jeunes, qui ne sont pas forcément les premiers consommateurs de la télévision publique», met en garde Franck Riester, député UMP de Seine-et-Marne siégeant à la commission culturelle.

Autre piste, une hausse massive du prix de la redevance comme cela le cas en 2013 quand la redevance avait connu une hausse exceptionnelle de 6 euros. Le sujet devrait revenir sur la table, lors des discussions budgétaires de l’automne 2014. «La solution la plus pertinente consiste encore à négocier au coup par coup une petite augmentation de la redevance», estime Patrick Bloche.

Pour pallier la baisse des crédits, France Télévisions peut aussi être mis à contribution. D’une part, le groupe pourrait augmenter ses recettes par l’extension de la diffusion de la publicité jusqu’à 21 heures sur les chaînes de France Télévisions, comme le réclame Rémy Pflimlin. Problème: ce scénario n’a pas les faveurs d’Aurélie Filippetti. Et au vu du contexte publicitaire morose, il a peu de chance d’aboutir.

D’autre part, France Télévisions peut trouver de nouvelles économies de fonctionnement. Patrick Bloche estime «qu’en période de baisse des recettes, il faut savoir ajuster les dépenses».

Au passage, le député Franck Riester soulève une incongruité. «Par une espèce de tour de passe-passe, l’État va essayer de réaugmenter la redevance alors que la taxe telécom, qui a été votée pour compenser l’arrêt de la publicité sur France Télévisions, génère environ 200 millions d’euros par an. Déjà, en 2014, l’État a conservé pour lui 85 millions d’euros.

En 2015, l’État gardera l’intégralité de cette manne!», constate le député UMP. Les télécoms n’ont pas tardé à réagir. «On peut se poser la question de la légitimité de maintenir la taxe télécom dès lors que l’alibi de l’alimentation de l’audiovisuel public n’existe plus», constate Yves Le Moël, le président de la Fédération française des télécoms. Il ajoute cependant que «cette taxe ayant été validée par la Cour de justice européenne, il sera difficile de revenir dessus».

http://www.lefigaro.fr/medias/2014/07/11/20004-20140711ARTFIG00009-le-debat-sur-la-redevance-est-relance.php

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