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Y’en a marre des nouvelles hausses de prix des assurances

Posté par ippolito le 28 novembre 2014

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Assurances : auto, habitation, santé… de nouvelles hausses en 2015

Des sinistres corporels en hausse de 5% sur les routes, des intempéries qui vont peser lourd sur la multirisque habitation, des dépenses de santé en augmentation… L’année 2015 sera marquée par une hausse globale des prix de l’assurance, selon le journal Les Echos, qui a compilé les données des principaux assureurs. <btn_noimpr>« Ces évolutions moyennes cachent une grande disparité, la tendance étant à une plus grande segmentation des tarifs, notamment sur le critère de la fidélité ou de la multidétention», précise le quotidien économique.

La concurrence dans l’automobile ralentit les hausses.

Si la fréquence des sinistres corporels est en hausse de 5 % cette année, alors qu’elle baissait de 2 à 3 % par an ces dernières années, les tarifs des assurances devraient être toutefois modérés dans l’automobile. Explication : ce secteur est ultra concurrentiel et la loi Hamon va permettre aux assurés de résilier facilement leur contrat. Dans ces conditions, l’objectif pour les grosses écuries comme la MAAF, Matmut ou encore la Maaif, est de fidéliser au maximum le portefeuille de clientèle avec le gel des prix.

Toutefois, selon Les Echos, d’autres assureurs pourraient passer des hausses supérieures à 2,5%. Certes, les sinistres matériels sont en baisse malgré des circonstances qui ont poussé les automobilistes à prendre leur voiture avec une météo relativement bonne ou des prix de carburant moins importants à la pompe. Mais l’indemnisation des dommages et intérêts pour les préjudices corporels «ne cesse de gonfler dans des proportions totalement imprévisibles», explique aux Echos Tanguy Le Maire, en charge de la clientèle des particuliers chez Generali France.

Ainsi, Axa va augmenter ses tarifs de 1,8% à cause de cette sinistralité corporelle lié en partie à de nouveaux comportements à risque des automobilistes, comme l’utlisation fréquente des smartphones au volant. A cela s’ajoute un autre point plus technique : les tribunaux fixent désormais un référentiel unique d’indemnisation pour les assurés. Du coup, celles qui étaient les moins «généreuses» sont obligées de s’ajuster mais c’est le client qui va en supporter la charge.

Habitation: éponger le coût des intempéries.

Les hausses pourraient atteindre de 2% à 5% en 2015. En cause : les épisodes météorologiques comme la grêle à la Pentecôte, les inondations dans le sud… Selon les assureurs, en 2014, le coût des événements climatiques sera supérieur de 50 % à la charge moyenne des vingt dernières années. Tout le monde ne sera pas logé à la même enseigne, selon que l’on habite en appartement ou dans des maisons individuelles. Seule la baisse du nombre de cambriolages pour la première fois en six ans va permettre de modérer l’élan inflationiste de la multirisque habitation.
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Aligner les complémentaires santé sur les dépenses.

Pour les particuliers, les complémentaires santé vont suivre le mouvement avec des hausses de 2 à 3% pour répondre à la hausse des dépenses de santé. Pour les entreprises, les primes pourraient en revanche être beaucoup plus fortes. Désormais, une personne qui quitte une entreprise peut continuer de profiter de la complémentaire santé de celle-çi sur une période de 9 à 12 mois. Pour les assureurs, cette mesure va représenter un surcoût de 2,5% en 2015. Néanmoins, à partir du 1er janvier 2016, toutes les entreprises vont devoir souscrire des complémentaires santé pour leurs salariés. Dans ces conditions, la concurrence va probablement jouer son rôle chez les assureurs, qui vont proposer des tarifs agressifs pour capter de nouvelles entreprises.

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Y’en a marre des taxes

Posté par ippolito le 28 novembre 2014

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DVD, CD, clés USB : c’est la France qui taxe le plus

La « redevance pour copie privée », rémunération perçue sur le prix d’achat de tout support d’enregistrement par les titulaires du droit d’auteur, est systématiquement plus élevée en France que dans le reste de l’Europe. En cause, des barèmes trop élevés, dénonce l’UFC-Que Choisir.

Lorsqu’ils achètent un support de stockage (DVD ou CD vierge, clé USB, disque dur externe, tablette, smartphone etc.) les consommateurs français sont gravement pénalisés par rapport aux autres Européens. La faute revient à la mise en oeuvre du mécanisme de la « redevance pour copie privée » (RCP), dénonce l’association de consommateurs UFC-Que Choisir dans une étude publiée mardi 25 novembre.

Un mécanisme partagé par 26 Etats européens

Mise en place par la loi en 1985, la redevance pour copie privée est une rémunération perçue sur le prix d’achat de tout support d’enregistrement de films, morceaux de musique, livres, images etc., pour être ensuite reversée aux auteurs, artistes-interprètes et producteurs de ces œuvres ainsi qu’à leur ayants droit. Elle sert à compenser le préjudice subi par ces derniers en raison d’une exception au droit d’auteur instaurée en 1957, qui autorise les consommateurs à réaliser, pour leur usage personnel, des copies privées d’oeuvres, à condition que ces dernières soient acquises licitement.

Or, si ce système n’est pas une spécificité française, puisqu’il est adopté par 26 pays de l’Union européenne sur 28, les montants payés par les consommateurs français sont néanmoins sans commune mesure en Europe, dénonce l’UFC.

Des barèmes toujours plus élevés en France qu’à l’étranger

En 2012, 2,65 euros par habitant étaient perçus en France par l’ensemble des 21 sociétés qui réunissent les bénéficiaires de la redevance: à savoir une somme près de cinq fois supérieure à la moyenne européenne. Et en 2013, année où la somme récoltée s’élevait, « au moins », à 208 millions d’euros (hors TVA), l’Hexagone aurait capté près de 60% de l’ensemble des perceptions au sein de l’UE, estime l’association qui, en l’absence de toute publication de données officielles par le ministère pour l’année passée, a dû se fonder sur un document interne de l’une de ces sociétés.

>>LIRE AUSSI: Apple condamnée à payer 5 millions d’euros de copie privée pour l’iPad

Cette pression toute particulière sur le consommateur français a une explication simple, selon l’UFC: l’organisation faussement paritaire de la Commission nationale chargée de déterminer les supports assujettis à la redevance et les barèmes qui s’y appliquent. Sa moitié étant constituée des représentants des bénéficiaires de la rémunération, ceux-ci peuvent très facilement faire voter les barèmes qui leur conviennent.

Une répercussion sur les prix

Ainsi, alors que, à titre d’exemple, un consommateurs paie 90 centimes de redevance par DVD vierge acheté en France, il ne dépense que 20 centimes en Italie. Pour une clé USB de 128 Go, la redevance est de 1,35 euro en Belgique contre 12,80 euros en France, et pour un disque dur externe de 1 To, elle s’élève à 1 euro aux Pays-Bas contre 20 euros dans l’Hexagone. Quel que soit le supports choisi, les barèmes français se révèlent toujours être les plus élevés.

Cette rémunération particulièrement élevée des auteurs est d’ailleurs bien à la charge des consommateurs: « Ni les industriels, ni les revendeurs ne rognent sur leurs marges pour l’absorber », note l’UFC. Une comparaison des prix payés pour les supports d’enregistrement dans neuf pays européens montre en effet que ceux-ci sont systématiquement plus élevés en France qu’ailleurs et étroitement corrélés avec le montant de la redevance.

La recherche d’un consensus entre bénéficiaires et payeurs de la redevance s’impose, selon UFC

Dans l ‘attente d’une harmonisation européenne -la Commission Juncker s’est fixée un délai de 18 mois pour réfléchir à une modification de la directive de 2001 sur le droit d’auteur-, l’association réclame donc une réforme de ce « système fatigué et au bout de souffle », et notamment de la Commission, qu’elle a d’ailleurs quittée. Si l’idéal serait à ses yeux d’en revoir radicalement la composition, une modification du mode de scrutin, de la majorité simple à celle qualifiée de deux tiers, lui paraît du moins indispensable pour imposer la recherche d’un consensus entre les bénéficiaires et les payeurs de la redevance (industriels et consommateurs).

Une telle réforme répondrait à l’intérêt de tout le monde, rappelle UFC Que Chosir. Car quand pour de se soustraire à cette « fièvre inflationniste française »les consommateurs choisissent d’acheter leurs produits à l’étranger, cela implique une absence totale de rémunération pour les auteurs comme d’ailleurs de recettes pour l’Etat.

http://www.latribune.fr/technos-medias/20141127trib8a7446b1a/dvd-cd-cles-usb-les-consommateurs-francais-de-loin-les-plus-ponctionnes-en-europe.html

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Y’en a marre de l’augmentation de l’absentéisme dans les collectivités locales

Posté par ippolito le 27 novembre 2014

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L’absentéisme flambe dans les collectivités locales

Le nombre d’agents publics locaux absents pour raison de santé a augmenté de 18% en six ans.

L’absentéisme ne cesse d’augmenter sur les bancs des… collectivités locales. Au sein des mairies, conseils généraux et régionaux, le taux d’absentéisme des agents pour raison de santé a ainsi bondi de 18% entre 2007 et 2013 (et d’environ 2% par an depuis 2010), selon une étude de Sofaxis, courtier en assurances pour la fonction publique, relayée mercredi par Le Figaroet Les Echos.

Près de neuf fonctionnaires sur cent (8,7%) en équivalent temps plein ne se sont donc pas rendus sur leur lieu de travail en 2013 affirme cette société.

L’absentéisme coûte toujours plus cher. Sofaxis l’assure également, la durée moyenne d’arrêt a augmenté de six jours depuis 2007, passant de 34 à 40 jours. Et la durée des arrêts liés aux accidents de travail est particulièrement en hausse : elle est passée, en moyenne, de 10 à 55 jours en six ans. Les arrêts pour maladie ordinaire sont, eux, passés de 17,3 jours par an en moyenne à 23,2 jours.

Et cet absentéisme a un coût pour les collectivités : hors frais médicaux, ces absences ont coûté aux collectivités 1.772 euros par agent en moyenne en 2013, en frais d’indemnisation, soit une augmentation de 17%.

Pourquoi une telle augmentation ? Plusieurs raisons peuvent expliquer cet absentéisme. « Traditionnellement, les experts avancent la pénibilité des métiers. Les agents des villes collectent les déchets, assurent l’entretien des jardins et s’occupent des enfants dans les crèches, ce qui suppose de lourdes charges ou des métiers répétitifs. En 2013, 1 agent sur 10 a été victime d’un accident », rappelle dans un premier temps Les Echos.

« Cela tient en partie au ‘vieillissement de la population’, les agents de plus de 55 ans s’arrêtant, tous risques confondus, plus de deux fois plus longtemps (75 jours) que les agents de 30 ans », avance également le Figaro. L’introduction de la journée de carence (la première journée d’arrêt maladie n’est pas indemnisée) par le gouvernement Fillon, en 2011, peut elle aussi expliquer la multiplication des arrêts longue durée. Sa suppression par la gauche en 2014 fera peut-être changer la donne.

Mais le quotidien économique interpelle aussi sur la responsabilité des élus : « ces explications ne font pas tout. Les élus devraient s’interroger sur le fait que les maladies dites ‘ordinaires’ et accidents du travail ont un taux 1,8 fois plus important dans les grosses collectivités ».

http://www.europe1.fr/economie/flambee-d-absenteisme-dans-les-collectivites-locales-2300061

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Y’en a marre de l’augmentation des indemnités des élus régionaux

Posté par ippolito le 26 novembre 2014

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Les indemnités des élus régionaux pourront augmenter de 30 millions d’euros

C’est un volet qui n’est pas abordé dans le projet de loi sur la réforme territoriale, voté mardi pour la seconde fois par les députés. La question des indemnités des élus régionaux est pourtant directement concernée par le texte du gouvernement. Celles-ci pourront augmenter dans une majorité des 12 nouvelles régions (hors Corse) redessinées par l’Assemblée nationale. Selon notre décompte, le coût supplémentaire s’élèverait à 5,77 millions d’euros par an, soit 30,3 millions d’euros sur l’ensemble de la prochaine mandature, de janvier 2016 à mars 2021*. Une somme qui contraste avec les dizaines de milliards d’économies que le gouvernement espère réaliser grâce à cette réforme.

Pourquoi une telle hausse? Si les indemnités des élus sont votées par les conseils régionaux, leur montant maximal est fixé par les législateurs. Ce « plafond » est déterminé en fonction de la population de chaque région. Il existe aujourd’hui quatre échelons, qui ne sont pas remis en cause dans le projet de loi :

- Pour les élus d’une région de plus de trois millions d’habitants, le plafond est de 2.661,03 euros bruts par mois.
Aujourd’hui, cela concerne les régions Ile-de-France, Aquitaine, Bretagne, Nord-Pas-de-Calais, Pays-de-la-Loire, PACA et Rhône-Alpes, selon les populations valables au 1er janvier 2014 authentifiées par décret.

- Pour les élus d’une région de deux à trois millions d’habitants, il est de 2.280,88 euros par mois.
A savoir : Centre, Languedoc-Roussillon, Lorraine et Midi-Pyrénées.

- Pour les élus d’une région d’un à deux millions d’habitants, il est de 1.900,74euros par mois.
C’est le cas des régions Alsace, Auvergne, Basse-Normandie, Bourgogne, Champagne-Ardenne, Franche-Comté, Haute-Normandie, Picardie et Poitou-Charentes.

- Enfin pour les élus d’une région de moins d’un million d’habitants, il est de 1.520,59 euros par mois.
Ici, la Lorraine et Corse (mais qui n’est pas concernée par la réforme actuelle).

Un amendement du gouvernement n’aboutit pas

Avec la nouvelle carte des régions, presque toutes les nouvelles entités – à l’exception du Centre qui reste seul et de la fusion Bourgogne-France Comté qui rassemblera 2,9 millions d’habitants – seront concernées par le seuil maximal. Ainsi, un élu du Limousin qui bénéficiait de 1.520 euros pourra demain être indemnisé à hauteur de 2.660 euros. De même, les conseillers normands touchant 1.900 euros pourraient voir leurs indemnités augmenter de 700 euros. Dans le détail, la nouvelle région Alsace – Champagne-Ardenne – Lorraine est celle dont le coût qu’engendrerait cette hausse des indemnités est le plus élevé (1,5 million d’euros sur un an, 8 millions sur un mandat), devant l’Aquitaine – Limousin – Poitou-Charentes (5,8 millions d’euros en 5 ans) et la Normandie (4,9 millions). Au total, sept régions sur 12 – celles crées par fusion de régions – sont concernées par ces nouveaux plafonds.

Infographie :
Coût supplémentaire par région que pourrait engendrer la hausse des plafonds, dans l’hypothèse où l’ensemble des conseillers d’une région sont indemnisés à hauteur du taux maximal.

Un nouveau barème avait été voté le mois dernier par le Sénat mais annulé par la commission des Lois de l’Assemblée nationale. En séance publique, deux autres amendements avaient été déposés pour revoir ces montants maximaux : l’un porté par l’UDI, l’autre par… le gouvernement. Présent devant les députés la semaine dernière, le secrétaire d’Etat à la Réforme territoriale, André Vallini, proposait ainsi un autre tableau pour « éviter la hausse des indemnités des conseillers régionaux ». « Le gouvernement veut créer les conditions pour ne pas accroître les dépenses de fonctionnement des régions, et c’est le sens de notre proposition », justifiait-il. Mais le groupe socialiste et le rapporteur PS du texte, Carlos Da Silva, avaient émis des avis défavorables, faisant valoir un problème « d’équité » voire d’inconstitutionnalité : certains élus auraient vu selon ce barème leur plafond d’indemnités baisser, d’autres augmenter.

« Je n’imagine pas que les élus décident de s’augmenter »

Contacté par leJDD.fr, Carlos Da Silva assume ce désaccord et mise sur la bonne foi des élus régionaux. « La loi fixe le plafond, mais beaucoup d’élus ne sont pas indemnisés à hauteur maximale de ce qui leur est permis », explique le suppléant de Manuel Valls. Et d’ajouter : « Je n’imagine pas, dans la situation dans laquelle nous sommes aujourd’hui, que les élus décident de s’augmenter ». Le représentant de l’Essonne se dit toutefois « disponible pour aborder de nouveau ce sujet » avant la fin du parcours législatif du texte, qui doit passer en fin de semaine par une commission mixte paritaire composée de députés et de sénateurs. « C’est un sujet sérieux qui mérite un vrai débat. Mais je ne souhaite pas qu’on l’aborde avec démagogie », fait-il remarquer. En nuançant toutefois : « On est aussi dans une perspective où les conseils régionaux vont avoir des compétences renforcées. La question est donc de savoir quelle est la juste indemnité pour un juste investissement. Ce n’est pas à travers ce texte redéfinissant la carte des régions qu’il convenait de la poser. »

* Nos calculs ont été effectués à effectif constant pour chaque conseil régional, tel que le prévoit le projet de loi. Ces sommes sont rapportées à la totalité des conseillers de chaque région bien que, dans le détail, les élus membres de la commission permanente, les vice-présidents et le président de la région perçoivent des indemnités supérieures à celles des autres conseillers.
** Le conseil régional d’Ile-de-France comptera 209 élus en 2016, contre 208 actuellement.

http://www.lejdd.fr/Politique/Reforme-territoriale-les-indemnites-des-elus-regionaux-pourront-augmenter-de-30-millions-d-euros-702686

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Y’en a marre des dépenses de la C.G.T

Posté par ippolito le 26 novembre 2014

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Après l’appartement, la CGT dépense 62.000 euros pour le bureau de Lepaon

Après le scandale des travaux de son appartement, le secrétaire général de la CGT va devoir s’expliquer sur la réfection de son bureau, qui a coûté quelque 62.000 euros, selon Le Canard enchaîné.

Un parquet à 7400 euros, un nouveau système électrique pour 10.000 euros, du mobilier fabriqué sur-mesure pour 21.600 euros… Non, ce n’est pas la facture des travaux de l’appartement de Thierry Lepaon mais celle… de «l’aménagement» de son bureau. Le Canard enchaîné dans son édition à paraître ce mercredi publie un extrait du devis des travaux, réalisés en début d’année au siège de la CGT, qui ont coûté au total plus de 62.000 euros.

Le journal satirique révèle ainsi que celui qui a succédé à Bernard Thibault souhaitait «disposer d’une déco au goût du jour» dans son bureau de plus de 50 m². La CGT a donc missionné un «conducteur de travaux» pour superviser le chantier, a exigé des «études préliminaires» et fait établir un «contrat de maîtrise d’oeuvre», le tout pesant pour 15.000 euros dans la facture finale. De quoi s’interroger sur l’ampleur de «l’aménagement».

Le coût de la rénovation de l’appartement de Thierry Lepaon, pris en charge par son syndicat, avait déjà provoqué une tempête fin octobre. Bien que Lepaon s’était défendu de savoir que la réfection de son appartement avait coûté quelque 130.000 euros (avec le mobilier), le secrétaire général de la CGT avait fini par avouer «une faute collective». Thierry Lepaon avait botté en touche, estimant que «les gens s’en foutent» et préférant se rencentrer sur les missions de son syndicat. Celui-ci avait d’ailleurs soutenu son numéro 1 et l’affaire semblait classée. Les militants, déjà sur la défensive après cette somptueuse rénovation, risquent de ne pas apprécier ces nouvelles révélations.

http://www.lefigaro.fr/immobilier/2014/11/25/05002-20141125ARTFIG00333-apres-l-appartement-la-cgt-depense-62000-euros-pour-le-bureau-de-lepaon.php

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Y’en a marre du coût des élections

Posté par ippolito le 20 novembre 2014

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Les élections de 2012 ont coûté 604 millions d’euros

L’organisation de la présidentielle et des législatives de 2012 a coûté 600 millions d’euros, selon un rapport inédit du ministère de l’Intérieur cité par Le Parisien/Aujourd’hui en France dans son édition de jeudi. Selon ce rapport « confidentiel » de l’Inspection générale de l’administration (IGA) qui dépend du ministère de l’Intérieur, « le coût total de la présidentielle et des législatives de 2012 s’est élevé, pour l’État et les communes, à 604 millions d’euros… dont 70 % à la charge du budget national », écrit le quotidien populaire.

« Les deux tiers des dépenses de l’État ont consisté en la « prise en charge des campagnes des partis », poursuit Le Parisien, notamment « la propagande officielle imprimée » (les professions de foi) qui en représente, à elle seule, « près de la moitié soit 203 millions d’euros ». Les autres dépenses concernent, selon le rapport, l’établissement et la révision des listes électorales, l’organisation du vote par procuration (47,3 millions) ou celui des Français de l’étranger (16,6 millions d’euros).

Efficacité limitée

Le rapport estime, en outre, que ce « dispositif d’organisation des élections est coûteux » et « d’une efficacité limitée, car il ne facilite pas la participation à la vie démocratique », ajoute le Parisien qui cite parmi les dysfonctionnements « l’absence de fiabilité des listes électorales » et les « délais de livraisons » de ces listes qui expliquent, selon l’IGA, que ce système « offre à un nombre significatif d’électeurs la possibilité de voter deux fois ». « Il y en aurait plus de 500 000 à être dans ce cas, soit plus de 1 % du corps électoral », écrit Le Parisien.

Le quotidien souligne que ce rapport, commandé par Manuel Valls quand il était ministre de l’Intérieur, « ne restera pas sans suite ». « Le ministère de l’Intérieur a prévu dans le budget 2015 de mettre les feux sur la dématérialisation de l’organisation des élections en supprimant l’envoi des professions de foi par la poste au profit d’internet ». « Cette mesure, qui aurait permis d’économiser plus de 130 millions d’euros, vient d’être retoquée par les députés et devrait subir le même sort de la part des sénateurs », déplore Le Parisien.

http://www.lepoint.fr/politique/les-elections-de-2012-ont-coute-604-millions-d-euros-20-11-2014-1882837_20.php

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