• Accueil
  • > Archives pour le Mardi 4 novembre 2014

Y’en a marre de la hausse des prix

Posté par ippolito le 4 novembre 2014

8          8          8

Le café a augmenté de 4,70 % en France depuis deux ans

Le prix du petit noir a augmenté de 4,70 % en deux ans en France, le coût moyen d’une tasse de café s’établissant à 1,56 euro, l’augmentation la plus forte étant observée en restauration collective (+ 9,68 %), sur fond de montée en gamme du marché, selon une étude du cabinet Gira Conseil.
Une augmentation importante qui s’explique par une hausse de la consommation du café hors domicile portée par les nouvelles tendances du marché, selon le cabinet spécialisé Gira Conseil, qui réalise cet indice depuis 2013. Mais cette hausse reste, selon Bernard Boutboul, directeur de Gira Conseil, « anormalement forte, sachant que l’inflation se situe en dessous et que le prix de la matière première ne s’est pas envolé ».

Cet « Indice Kfé », publié mardi à l’occasion du salon Equip’Hotel, qui se tient à Paris Porte de Versailles du 16 au 20 novembre, analyse l’évolution du prix du café dans les 22 régions françaises au sein de six circuits de distribution (distribution automatique, cafés-bars-brasseries, hôtels, restaurants, restauration rapide et restauration collective). M. Boutboul ajoute que, cette fois-ci, « les circuits historiquement les moins chers sont ceux qui ont le plus augmenté ».

En effet, « l’augmentation la plus importante a été observée en restauration collective, avec un café qui a augmenté de 9,68 %, passant ainsi de 62 centimes à 68 centimes », souligne-t-il, précisant que « le café a également fortement augmenté, de 7,7 %, dans la distribution automatique ». « Est-ce un rattrapage ? On ne le sait pas », dit M. Boutboul.

La Corse a le café le moins cher

Parallèlement, le service à table « s’est, lui, calmé », avec une augmentation du prix du café de « 0,87 % ». Dans ce circuit, « ils n’ont pas répercuté l’inflation, le but étant d’en vendre plus », assure-t-il. En moyenne, en deux ans, « le café a pris 7 centimes en distribution automatique (+ 7,69 %), 5 centimes dans les cafés, bars et brasseries (+ 3,65 %), 7 centimes dans les hôtels (+ 3,70 %), 2 centimes en service à table (+ 0,87 %), et 5 centimes en vente au comptoir (+ 4 %) », explique le cabinet.

Par régions, le Languedoc-Roussillon a le café le plus cher à 1,94 euro en moyenne, contre 1,91 euro en Ile-de-France, suivi de l’Aquitaine à 1,85 euro. Le café au prix le plus bas se situe en Corse (1,47 euro), suivi du Poitou-Charentes (1,51 euro) et de la Bretagne (1,53 euro).

Pour les villes de moins de 50 000 habitants, Albi (Tarn) arrive en tête avec un café à 1,92 euro, contre Aurillac (Cantal) où le petit noir n’est affiché qu’à 1,38 euro, soit une différence de 39 % entre ces deux villes. Pour les villes de plus de 50 000 habitants, Paris affiche un café à 2,14 euros en moyenne, contre 1,45 euro pour Poitiers (Vienne), soit une différence de 48 %.

Selon le cabinet, le marché du café observe également une montée en gamme des produits. On parle maintenant de grands crus, de terroir, on décrypte ses arômes… Les baristi d’aujourd’hui sont de véritables sommeliers du café et aiment transmettre leur savoir-faire aux consommateurs demandeurs de nouvelles expériences gustatives. Le café s’élève comme une boisson de prestige, au même niveau que le vin, et est vendu dans des boutiques spécialisées, empruntant les codes de communication du luxe. La France arrive au 17e rang mondial en matière de consommation de café par habitant et par an (5,47 kg). Qu’il soit soluble (15,5 % du café consommé) ou torréfié (84,5 %), le café est la boisson la plus consommée après l’eau, selon Gira Conseil.

http://www.lepoint.fr/economie/le-cafe-a-augmente-de-4-70-en-france-depuis-deux-ans-04-11-2014-1878569_28.php

Publié dans Y'en a marre de la baisse de notre pouvoir d'achat | Pas de Commentaire »

Y’en a marre du déficit public

Posté par ippolito le 4 novembre 2014

1          1          1

France: le déficit public deviendrait le plus important de la zone euro en 2016

Selon les prévisions de la Commission européenne, le déficit public de la France va s’aggraver pour atteindre 4,7% en 2016

Le déficit public de la France va s’aggraver et devenir le plus important de la zone euro en 2016, à 4,7%, selon les prévisions de la Commission européenne. Par ailleurs la France ne tiendra pas ses objectifs budgétaires en 2015, a estimé ce mardi la Commission, qui table sur un déficit public à 4,5% du PIB (l’objectif de la France était de 4,3%). Le scénario d’un retour sous les 3% en 2017 s’éloigne.

Toutes les mesures d’économies n’ont pas été intégrées

Ces mauvais chiffres « sont largement dus à une croissance toujours modeste et certaines mesures comme une nouvelle hausse du coût du Crédit d’impôt compétitivité emploi (CICE) et des réductions d’impôt pour les ménages à faible revenu », indique la Commission dans son rapport.

L’exécutif européen a fondé son analyse sur le plan d’économies de 21 milliards d’euros annoncées par la France pour 2015, mais « certaines de ces mesures, autour de 2 milliards d’euros, n’ont pas été suffisamment détaillées pour être prises en compte ». Les mesures nouvelles présentées par la France dans son projet de budget 2015, en cours d’examen par la Commission européenne, n’ont pas non plus été intégrées. Paris a annoncé la semaine dernière des « mesures nouvelles » qui permettront de réduire son déficit public de 3,6 à 3,7 milliards d’euros de plus que prévu.

Croissance en panne dans la zone euro

Pour la zone euro dans son ensemble, la commission publie une prévision de croissance revue nettement à la baisse à 0,8% en 2014, et 1,1% en 2015. Bruxelles se montre ainsi nettement plus pessimiste pour la reprise qu’au printemps dernier. En mai, la Commission anticipait encore une croissance de 1,2% cette année et de 1,7% l’an prochain pour les 18 pays de l’union monétaire. La zone euro ne devrait atteindre finalement 1,7% de croissance du PIB qu’en 2016.

Cette révision à la baisse s’explique notamment par une confiance moindre, en raison des risques géopolitiques accrus et de perspectives économiques globales moins bonnes, explique la Commission.

La situation est contrastée selon les pays, mais les trois principales économies de la zone euro n’incitent pas à l’optimisme. Le moteur allemand semble grippé, selon la Commission qui a nettement revu à la baisse ses prévisions de croissance pour ce pays, à 1,3% cette année (contre 1,8% au printemps) et surtout 1,1% en 2015 (contre 2%).

La France patine, avec une croissance de 0,3% cette année (1% prévu au printemps), 0,7% en 2015 (contre 1,5%), puis 1,5% en 2016. Enfin, l’Italie devrait rester en récession cette année pour la troisième année consécutive (-0,4%), alors que la Commission prévoyait encore une croissance de 0,6% au printemps.

Inflation et chômage: trop basse, trop élevé

L’inflation devrait rester très basse à 0,8% en 2015, à cause de la lenteur de la reprise économique, et 1,5% en 2016. L’union monétaire devrait donc cependant échapper à la déflation, caractérisée par une spirale négative des prix et des salaires néfaste à la croissance. En revanche, l’objectif de la Banque centrale européenne, qui était de maintenir une inflation proche de 2%, ne sera pas atteint.

Quant au chômage, il ne devrait baisser que lentement, avec un taux à 11,6% cette année, 11,3% l’an prochain et 10,8% en 2016.

En savoir plus sur http://lexpansion.lexpress.fr/actualite-economique/france-le-deficit-public-deviendra-le-plus-important-de-la-zone-euro-en-2016_1618425.html#1hfGDpHeQM2vlI2Y.99

Publié dans Y'en a marre des déficits et de la dette | Pas de Commentaire »

 

MesMots |
The World News Times |
Conserver notre cadre de vi... |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | Manger!...Manger!
| sauver mon exploitation
| PASSION OCEAN