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Y’en a marre de la hausse de la taxe foncière

Posté par ippolito le 11 novembre 2014

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La taxe foncière a augmenté de 21% entre 2008 et 2013

On a failli passer à côté de ce chiffre. Lorsque François Hollande annonce une pause fiscale, avec aucune augmentation d’impôts en 2015, il oublie de préciser que depuis de nombreuses années, l’Etat diminue ses dotations aux collectivités locales. Lesquelles augmentent donc les impôts pour compenser cette baisse. Résultat ? « Entre 2008 et 2013, la taxe foncière a augmenté en moyenne de 21,26 %. Ce sont les départements qui ont eu la main la plus lourde, avec un taux d’imposition qui a grimpé de 24,49 %, devant les communes qui ont alourdi leur part de 18,42 % », explique Le Parisien.

Bonne nouvelle tout de même : selon l’étude de l’Union nationale de la propriété immobilière (UNPI), la hausse n’est que de 1,15 % entre 2013 et 2014. Pas vraiment étonnant : au moment des élections municipales, les élus locaux évitent d’augmenter fortement les impôts. Attention tout de même, les résultats varient selon les villes. Ainsi, parmi celles qui ont le plus augmenté la taxe foncière, on retrouve : Marseille (+5,97 %), Courbevoie (+ 2,37 %) et Créteil (+ 2,15 %).

*** Source
- Séverine Cazes, « La taxe foncière a grimpé de 21 % entre 2008 et 2013″, Le Parisien, 15.10.2014

http://www.politique.net/2014111003-hausse-taxe-fonciere.htm

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Y’en a marre des hausses des rémunérations des conseillers ministériels

Posté par ippolito le 11 novembre 2014

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Les rémunérations des conseillers ministériels explosent !

Évidemment, ça fait mauvais effet. Le gouvernement serre la vis, réduit les dépenses, augmente les impôts, taille dans les aides sociales, et voilà que René Dosière met son nez dans les documents budgétaires pour s’apercevoir que, ô stupeur, la rémunération des conseillers ministériels a augmenté en moyenne de… 7, 1 % entre 2013 et 2014.

Les primes, appelées indemnités sujétions particulières, ont quant à elles subi un coup de pouce plus modeste (4, 3 % tout de même). Au total, en comptant la rémunération et les primes, chaque conseiller (1) gagne en moyenne 6, 5 % de plus cette année que l’an passé. L’inflation, pour mémoire, est passée de 0, 6 % en septembre 2013 à 0, 3 % aujourd’hui.

Entrons dans les détails. En 2014, énumère le député socialiste, la rémunération moyenne d’un membre de cabinet ministériel s’est élevée à 8 201 euros brut par mois (7655 euros en 2013). L’indemnité – la prime – est quant à elle en moyenne de 2 235 euros chaque mois (2 142 en 2013).

« Ces hausses sont choquantes dans une période où ces mêmes personnes demandent aux Français des efforts de rigueur et d’économie », observe, plutôt direct, l’élu de l’Aisne. Il remarque en revanche que la hausse des rémunérations est plus modérée à Matignon (+ 3, 7 %, à 13 348 euros), parce que les primes ont été fortement réduites.

Plus curieux encore, beaucoup de conseillers gagnent plus que leur ministre… Dans 19 ministères sur 31, la rémunération brute moyenne est en effet supérieure à celle du ministre, qui s’établit selon René Dosière à 9 940 euros.

Enfin, la rémunération la plus élevée se trouve au ministère de la Culture (un conseiller gagne 13 744 euros par mois !), suivie de l’Intérieur (12 987 euros), de la Décentralisation (12 680 euros), du Redressement productif (12 369 euros) et enfin à l’Enseignement supérieur (12 222 euros).

Au bas de l’échelle salariale, on trouve le secrétariat d’État aux Anciens Combattants (salaire maximum de 7 555 euros). En moyenne, en revanche, c’est au ministère de l’Intérieur et à celui de la Défense qu’on gagne le plus : 12 987 euros brut par mois, primes comprises…

http://www.lepoint.fr/economie/les-remunerations-des-conseillers-ministeriels-explosent-29-10-2014-1876923_28.php

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Y’en a marre de François Hollande

Posté par ippolito le 11 novembre 2014

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Impôts: les familles, cibles régulières du gouvernement

De la modulation des allocations familiales à la fiscalisation d’une partie des retraites, en passant par les coups de rabot donnés au quotient familial, ce ne sont pas moins de 4 milliards d’euros qui ont été pris dans les poches des ­familles ­depuis 2012.

Trois ans de pouvoir, trois mesures majeures contre les porte-monnaie des familles. Depuis l’élection de François Hollande en 2012, et jusqu’à la douloureuse modulation en fonction des revenus des allocations familiales adoptée en octobre dernier, il ne s’est en effet pas passé une année sans que les familles ne soient mises à contribution pour tenter de combler le déficit de la Sécurité sociale ou de l’Etat.

Tout commence dès l’été 2012 suivant l’arrivée des socialistes au pouvoir. La nouvelle majorité rabote alors le quotient familial. Le plafond maximal de cette réduction d’impôts est abaissé à 2000 € par demi-part supplémentaire, contre 2336 € auparavant.

Un an après, bis repetita à l’occasion de la réforme de la politique familiale. En fait de réforme, c’est surtout un nouveau coup de rabot, deux fois plus fort que le précédent. Le même quotient familial a en effet été amputé de 500 € à 1500 €. L’effort supplémentaire demandé aux familles s’élève à plus d’un milliard d’euros, supporté presque exclusivement par les 20 % de ménages les plus aisés.

Si le mécanisme du quotient familial est complexe, la logique de la mesure se révèle simple et implacable: plus les revenus sont importants, plus la perte est grande pour le ménage. Elle atteint 500 € au maximum pour les familles d’un enfant ou 3000 € pour les familles de quatre enfants.

Le gouvernement passe alors un marché avec les associations familiales: s’il s’attaque ce jour-là au quotient, il ne touchera pas à l’avenir aux allocations familiales. Las, en octobre dernier, François Hollande oublie sa promesse et sacrifie le principe d’universalité des allocations familiales pour calmer sa majorité parlementaire rebelle.

Brutalité(s)

Le président a opté pour une mesure violente de modulation des «allocs» en fonction des revenus. Elle touchera, à partir de la mi-2015, environ 12 % des familles les plus aisées qui bénéficient de la prestation.

Brutale, la modulation des allocations l’est pour au moins deux raisons. Le mécanisme choisi, d’abord. Les familles avec deux enfants dont les parents gagnent plus de 6000 €/mois verront leurs allocations carrément divisées par deux. Ceux qui gagnent plus de 8000 € verront la leur divisée par quatre. Il existait une autre méthode, moins violente: faire baisser progressivement les allocations, euro après euro, en fonction des revenus de la famille entre les deux seuils.

Deuxième facteur de brutalité de la mesure retenue: les mêmes seuils s’appliqueront aux familles dont un ou deux parents travaillent. Or, quand deux parents travaillent, les frais de garde sont supérieurs car ils peuvent moins s’occuper de leurs enfants eux-mêmes.

«Perdre 60 €/mois pour une famille qui en gagne 1200, c’est beaucoup. Pour une famille gagnant 6000 €, c’est plus facile à gérer», défend Marie-Françoise Clergeau, députée PS de la 2e circonscription de Loire-Atlantique (44) et spécialiste de la famille. «La modulation des allocations familiales est injuste, a répondu François Fillon, car les familles des classes moyennes et supérieures payent suffisamment d’impôts et de charges pour pouvoir bénéficier pleinement de la solidarité.»

Les familles dites «aisées», c’est-à-dire les 20 % en haut de l’échelle des revenus, ont été très fortement mises à contribution depuis 2012. Les deux baisses du quotient familial ajoutées à la modulation des allocations feront perdre, chaque année, l’équivalent d’un mois de revenu pour une famille de quatre enfants qui gagne plus de 9000 €.

Sur les 8 milliards d’euros de hausse d’impôts subie depuis 2012, les trois quarts ont été supportés par seulement 20 % des foyers.

Ce n’est pas tout: les parents retraités, de leur côté également, n’auront pas non plus eu droit au répit fiscal. Dans le cadre de la réforme des retraites de 2013, portée par Marisol Touraine, les majorations de pension allouées aux parents de plus de trois enfants ont été soumises à l’impôt sur le revenu. Un effort de 1,44 milliard d’euros en 2014 réclamé auprès de 315.000 ménages… pas seulement aisés. La mesure a en effet touché 60 % des retraités bénéficiant de la majoration.

Au total, a additionné l’Unaf (Union nationale des associations familiales), ce ne sont pas moins de 4 milliards d’euros qui ont été pris dans les poches des familles depuis 2012. À cela s’ajoutent des hausses d’impôts ciblées sur les familles aisées. Ainsi, sur les 8 milliards d’euros de hausse d’impôts subie depuis 2012, les trois quarts ont été supportés par seulement 20 % des foyers. Ces derniers ont notamment été très fortement touchés par l’alignement de l’imposition du capital sur celui du travail.

«Attention à la rupture du consentement à payer l’impôt, car ce sont les mêmes familles qui ont déjà supporté des hausses de leurs impositions ces dernières années, analyse Olivier Rozenfeld. Surtout que, aujourd’hui, on leur demande de continuer à cotiser, tout en leur disant: vous toucherez moins.»À l’heure du «haut-le-cœur fiscal», le gouvernement a promis de ne plus augmenter les impôts. Mais les promesses n’engagent que ceux qui y croient.

http://www.lefigaro.fr/impots/2014/11/08/05003-20141108ARTFIG00006-impots-les-familles-cibles-regulieres-du-gouvernement.php

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Y’en a marre des hausses d’impôts et surtout des mensonges de François Hollande

Posté par ippolito le 8 novembre 2014

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Les hausses d’impôts qui attendent les Français en 2015

François Hollande livre un message flou. Le président de la République a promis, jeudi 6 novembre, qu’ « à partir de l’année prochaine il n’y aura pas d’impôt supplémentaire ».

Une déclaration difficile à décrypter quand on sait que plusieurs hausses de taxes sont contenues dans les projets budgétaires pour l’an prochain.

Le ministre de l’Economie Emmanuel Macron a ce vendredi 7 novembre apporté des précisions sur BFMTV-RMC. « Ce qu’a dit le président, c’est qu’il n’y aurait pas de nouvelles mesures votées après [les mesures contenues dans les projets de loi de finances pour 2015, ndlr] d’ici 2017″, a-t-il affirmé.

Emmanuel Macron a au passage reconnu que « dans ces textes, il y a des impôts nouveaux, dont on parle beaucoup, en même temps que des baisses, dont on parle beaucoup moins ». En 2015, les particuliers vont en effet connaître plusieurs augmentations.

> La hausse du prix du diesel

Les conducteurs de véhicule roulant au diesel paieront plus cher à la pompe. Le projet de budget pour 2015 prévoit, en effet d’augmenter de deux centimes par litre la taxe sur le gazole. Cette hausse doit permettre de récolter 807 millions d’euros pour financer des travaux d’infrastructures routières, ferroviaires ou encore fluviales. Effective au 1er janvier, elle s’ajoute à une autre hausse de deux centimes qui entrera elle en vigueur en avril prochain, dans le cadre de la contribution climat énergie. Au final, la facture sera donc alourdie de quatre centimes par litre.

> Des hausses d’impôts pour 22.000 foyers

Comme le rappelle Emmanuel Macron, l’exécutif a mené une réforme de l’impôt sur le revenu, qui doit alléger la pression fiscale pour 9 millions de foyers. Si cette mesure fait de nombreux gagnants, quelques perdants sont aussi recensés. 22.000 foyers vont ainsi voir leurs impôts augmenter, expliquait ainsi Bercy dans l’évaluation préalable du projet de Budget pour 2015. Parmi eux, moins de la moitié (8.700) connaîtront une perte supérieure à 10 euros, ajoutait le document.

> Trois euros de plus pour la contribution audiovisuelle

La contribution audiovisuelle, qui remplace l’ancienne redevance, sera augmentée l’an prochain de trois euros, pour atteindre 136 euros en métropole. La hausse atteint ainsi 2,2% soit bien plus que le niveau actuel de l’inflation, qui était de 0,3% en septembre 2014, selon l’Insee.

> Une surtaxe d’habitation pour certaines résidences secondaires ?

A la décharge de François Hollande cette dernière mesure n’a pas encore été écrite noir sur blanc. Mardi, le ministre des Finances Michel Sapin a confirmé que le gouvernement compte permettre aux communes d’augmenter la taxe d’habitation pour les résidences secondaires situées dans « des zones tendues » de logement. A savoir Paris et une trentaine de grandes agglomérations. La hausse n’est pas connue, mais les Echos a évoqué un taux de 20%. Cette mesure, qui serait contenue dans le projet de budget rectificatif pour 2014, ne fait pourtant pas l’unanimité au sein de l’exécutif. François Rebsamen , le ministre du Travail, a ainsi indiqué être défavorable à cette initiative.

> La hausse définitive des droits de mutation

Jeudi, Manuel Valls a annoncé la pérennisation de l’augmentation des droits de mutation. Ces droits sont acquittés par l’acheteur d’un bien immobilier au moment de la vente. Cette année, les départements se sont vus offrir la possibilité d’augmenter le taux plafond de ces droits, de 3,8% à 4,5%. La mesure, qui devait être provisoire et ne durer ainsi que deux ans, deviendra donc définitive.

Écrit par Julien Marion

http://bfmbusiness.bfmtv.com/france/les-hausses-d-impot-qui-attendent-les-francais-en-2015-845220.html

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Y’en a marre des hausses des charges de copropriété

Posté par ippolito le 8 novembre 2014

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Nouvelle flambée des charges de copropriété

Les charges de copropriété continuent de grimper à un rythme nettement plus rapide que l’inflation, selon l’étude annuelle réalisée par l’association des responsables de copropriété (ARC).

Entre 2012 et 2013, les charges ont ainsi augmenté de 5,7 %. Certes, c’est légèrement inférieur à la hausse de l’année précédente (+ 6,1 %), mais cette progression est bien supérieure à celle de l’indice des prix à la consommation(+ 0,9 %).

Parmi les postes de dépenses ayant le plus évolué, l’ARC cite le chauffage, avec une flambée de 10,3 %, que l’association explique principalement par des conditions climatiques rigoureuses.

HAUSSE DES FRAIS DE GESTION

Le vieillissement et le mauvais entretien du parc immobilier entraînent une hausse des dépenses d’entretien (+ 3,1 %), mais aussi des sinistres, ce qui se retrouve ensuite dans les primes d’assurance (+ 7,5 %).

L’association se montre particulièrement critique sur la hausse des frais de gestion (+ 4,6 %) qui s’explique par « l’explosion des prestations particulières »,ces missions qui ne relèvent pas de la gestion courante du syndic sont facturées en plus et alourdissent donc la facture.

L’ARC et l’UFC-Que choisir avaient d’ailleurs il y a quelques mois alerté une nouvelle fois sur ce sujet.

Depuis 2000, la progression des charges de « copro » est vertigineuse. « En 2000, le coût annuel s’élevait à 30 euros le mètre carré par an, pour une copropriété avec chauffage collectif et ascenseur. En 2013, la facture est de 47 euros par mètre carré. Or si nous avions suivi l’inflation, ce montant serait de 38 euros », précise Claude Pouey, responsable de l’observatoire des charges de copropriété au sein de l’ARC.

http://www.lemonde.fr/_/immobilier/article/2014/10/31/nouvelle-flambee-des-charges-de-copropriete_4515864_1306281.html#xtor=EREC-32280571-[LSF_edito]

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Y’en a marre du coût du droit d’asile

Posté par ippolito le 7 novembre 2014

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LE VRAI COÛT DU DROIT D’ ASILE

D’après le rapport Ciotti sur le vrai coût du droit d’asile, l’aide temporaire d’attente, versée aux demandeurs d’asile, a augmenté de 367 % entre 2007 et 2013.

Éric Ciotti, député UMP des Alpes-Maritimes, vient de sortir un rapport au vitriol sur les failles du système d’accueil des demandeurs d’asile en France.

Dans son rapport, Eric Ciotti dévoile le vrai coût du droit d’asile, les fraudes, ainsi que tout ce que l’on cache aux Français. D’après le député UMP, 30 000 dossiers de demande d’asile sont actuellement en attente à l’ Ofpra ( Office français de protection des réfugiés et des apatrides). Entre 2007 et 2013, les demandes de droit d’asile ont progressé de 85%. «Les demandeurs d’asile, à l’instigation, dans nombre de cas, de filières d’immigration, se sont tournés davantage vers la France et l’Allemagne», explique Eric Ciotti.

Combien coûte l’hébergement des demandeurs d’asile ?

En 2014, l’Etat a alloué une enveloppe de 600 millions d’euros pour le programme «immigration et asile». Le coût de l’hébergement des demandeurs d’asile s’est quant à lui élevé à 220 millions d’euros l’année dernière. Dans son rapport, Eric Ciotti précise qu’ «en 10 ans, la capacité en places des centres d’accueil pour demandeur d’asile (Cada) a quadruplé, passant de 5282 places en 2001 à 24 689 places à la fin du premier semestre 2014». Et pourtant, ce dispositif d’accueil géré par des associations et par la société d’économie mixte Adoma est encore insuffisant face à une demande toujours grandissante.

«L’hébergement d’urgence ( auquel est couplé le versement d’une aide temporaire d’attente), qui ne devait avoir au départ qu’un rôle annexe, est devenu le principe», ajoute Eric Ciotti. «Les dépenses d’hébergement d’urgence, en particulier sous la forme de nuitées hôtelières, se sont par voie de conséquence accrues de façon largement incontrôlée. Ce dispositif a pris de l’ampleur, jusqu’à comporter aujourd’hui le même nombre de places qu’en centre d’accueil pour demandeur d’asile (Cada).

Près de 22 000 places étaient financées en 2013, contre seulement 13 000 places en 2009, soit une augmentation de près de 70 % des capacités en 4 ans [...] Les dépenses d’hébergement d’urgence ont été multipliées par 3 sur la période 2008-2012. Il y a aujourd’hui davantage de personnes prises en charge dans le dispositif d’hébergement d’urgence qu’en Cada.» Son financement autorisé pour 2015 est de 132,5 millions d’euros(+14,8 % ).

«Ceci est d’autant plus dommageable que le coût global de la prise en charge en hébergement d’urgence est au moins équivalent, sinon supérieur, à celui de la prise en charge en Cada. Le coût unitaire de la nuitée hôtelière est en effet estimé à 17,17 euros, auxquels s’ajoute une aide temporaire d’attente de 11,45 euros par jour», ce qui représente un coût mensuel de 870,50 euros par demandeur d’asile, alors que le prix de journée moyen national des Cada s’élève à 24,43 euros par personne.

Selon le député UMP, l’octroi du statut de demandeur d’asile n’est plus seulement lié au bien-fondé de la demande, mais aussi au mode d’hébergement et d’accompagnement. Les demandeurs d’asile sont également orientés vers les structures d’ordinaire dédiées aux «personnes en grandes difficultés sociales», les «sans-abri», les «mal logés», avec pour conséquence «une éviction de fait des publics qui y étaient traditionnellement accueillis».

Combien coûte l’aide temporaire d’ attente ?

D’après le rapport Ciotti sur le vrai coût du droit d’asile, l’aide temporaire d’attente ( ATA), versée aux demandeurs d’asile, a augmenté de 367 % entre 2007 et 2013. L’ aide temporaire d’attenteétait versée à 42 115 personnes au 31 décembre 2013, contre 37 600 fin 2012. Cette allocation d’un montant de 11,35 euros par jour et par personne est perçue en moyenne durant 349 jours. Le gouvernement a prévu une enveloppe de 109,9 millions d’euros au titre de l’ aide temporaire d’attente dans son projet de loi de finances pour 2015. Or, ce montant se base sur une hypothèse de 25 400 bénéficiaires, une «hypothèse particulièrement optimiste» selon Éric Ciotti. D’après le député UMP, la dotation de l’ATA est «sous-budgétisée», et le gouvernement ment à l’opinion publique sur le coût réel de l’aide temporaire d’attente.

source: lefigaro.fr

http://www.observatoiredessubventions.com/2014/le-vrai-cout-du-droit-d-asile/

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