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Y’en a marre de nos députés

Posté par ippolito le 30 janvier 2015

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IRFM : polémique sur l’utilisation de l’argent public par des députés

Scandaleux ? Chaque député reçoit une indemnité de frais de mandat (IRFM) qui s’élève à 5 770 euros par mois. En toute légalité, certains élus profitent de cette somme pour s’offrir un bien immobilier, comme le révèle France TV info.

Quand l’argent public sert à se constituer un patrimoine. Selon France TV info, qui s’appuie une étude de l’Association pour une démocratie directe, au moins 12 députés encore en activité sont devenus propriétaires de leur permanence après le début de leur mandat. « Dans des conditions floues », précise le site Web. Parmi ces 12 députés épinglés, figure notamment Nathalie Kosciusko-Morizet (UMP), Marc Le Fur (UMP) ou encore François Sauvadet (UDI).

Comment est-ce possible ? En réalité, l’indemnité de frais de mandat (IRFM) dont ils bénéficient doit servir à couvrir leurs frais professionnels, dont le financement de la permanence. Certains députés vont se contenter de louer un local quand d’autres vont piocher dans leur IRFM pour acheter purement et simplement ce bien. Un bien qui fera partie de leur patrimoine immobilier après la fin de leur mandat de député. Il n’y a rien d’illégal. Mais la pratique pose une question éthique. « Le mandat électif est limité dans le temps, pas le patrimoine immobilier », rappelle le déontologue de l’Assemblée nationale, Ferdinand Mélin-Soucramanie, cité par France TV info. Il préconise de recourir à la location.

Les élus pointés du doigt se défendent. Pour François Sauvaded (UDI) acheter sa permanence s’est révélé être « un bon calcul économique » sur le long terme. La permanence était désormais payée. « Mon IRFM peut servir à d’autres usages au service de mes concitoyens », assure-t-il à France TV info. La plupart des élus ne cachent pas d’avoir procédé de la même manière. Et ne voient pas, d’ailleurs, où est le mal. « Au moment où je l’ai fait, ce n’était pas une question sensible comme aujourd’hui, je n’ai jamais eu l’impression de commettre une mauvaise action », explique Jean Lassalle (MoDem). Jean Grellier (PS), lui aussi, s’est servi de son indemnité pour acquérir sa permanence, mais il aimerait que la loi soit plus transparente : qu’il y ait, par exemple, un local public dans chaque circonscription, ou bien qu’on interdise d’acheter une permanence, tout simplement. Ou comment pointer du doigt une réglementation on ne peut plus floue. L’Assemblée plancherait en tout cas sur le problème.

http://www.linternaute.com/actualite/politique/irfm-polemique-sur-l-utilisation-de-l-argent-public-par-des-deputes-0115.shtml?een=cd195a42631374a86bd7680320edbbd4&utm_source=greenarrow&utm_medium=mail&utm_campaign=ml276_salairesanimate

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Y’en a marre des erreurs politiques et de l’explosion du chômage

Posté par ippolito le 30 janvier 2015

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L’explosion du chômage, une succession d’erreurs politiques

Ce n’est pas la faute à « pas de chance ». La dramatique explosion du chômagerésulte d’une erreur politique répétée. Après la récession de 2008-2009, les gouvernants ont cru, à tort, que la croissance allait revenir. Et l’emploi dans la foulée. C’était une prévision, un vœu politique, une foi. Cela a conduit François Fillon puis François Hollande à de très mauvais choix.

Héraut de la rigueur, le Premier ministre de Nicolas Sarkozy a cru dès 2010 qu’il pourrait faire des économies en réduisant les moyens consacrés à la politique de l’emploi*. Puis en 2012, le nouveau président de la République, indécrottable optimiste, a poursuivi dans le même sens. Il a certes changé des contrats aidés en emplois d’avenir, mais la tendance globale restait à la baisse**. Résultat, le chômage reprenant au lieu de reculer, il a atteint ses records.

Une question de timing

Bien sûr, à droite comme à gauche, on pense qu’il est préférable que les chômeurs accèdent à de « vrais » jobs dans le privé plutôt que de leur octroyer des emplois para-publics subventionnés. Tout le monde est d’accord. C’est alors une question de timing. Il fut à contre temps. Aujourd’hui, des dizaines de milliers de personnes se trouvent durablement écartées de la vie sociale, perdent leurs compétences et leurs chances de rebondir, sombrent dans le repli. Près de la moitié des chômeurs (catégories A, B, C) sont à Pôle emploi depuis au moins un an. L’ancienneté moyenne est de 539 jours (+28 jours en un an). Dans une quasi-indifférence.

Jean-Marc Ayrault puis Manuel Valls ont tardé à baisser à nouveau les cotisations sociales et à accorder des rallonges aux contrats aidés. L’urgence a fini par s’imposer. De nouvelles ristournes patronales sont mises en œuvre depuis le 1er janvier – un an après leur annonce par le chef de l’Etat… La politique de l’emploi tente de se hisser au niveau de la situation. Avec au moins deux ans de retard.

*Les allègements de cotisations (la baisse du coût du travail) atteignaient 41,4 milliards d’euros en 2010, ils sont tombés à 37,8 milliards en 2012. A l’intérieur de ce chiffre, la Prime pour l’emploi a dégringolé de 4,5 milliards en 2007 à 2,9 milliards en 2012. Depuis 2012, le soutien aux heures supplémentaires a été laminé, les aides pour emploi à domicile réduites.

**S’agissant des mesures dites « actives », selon des données provisoires du ministère de l’Emploi, la France a compté 900.000 entrées en contrats aidés publics et privés l’an dernier, un niveau très bas. Elles atteignaient 2,5 millions en 2009. Le budget consacré à ces subventions était deux fois plus élevé au début des années 2000, alors qu’à cette époque les entreprises embauchaient.

http://www.lejdd.fr/Economie/L-explosion-du-chomage-une-dramatique-succession-d-erreurs-politiques-715258

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