Y’en a marre de la dette publique

Posté par ippolito le 29 mars 2015

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Les faux-semblants de la baisse du déficit

Le déficit de la France en légère baisse, c’est beaucoup de bruit pour pas grand-chose! Le gouvernement a annoncé le 26 mars que l’Hexagone avait enregistré en 2014 un déficit public de 4%, subtilement inférieur aux 4,1% de 2013, et à la prévision de 4,4%. Mais ce taux reste loin des 3% imposés par Bruxelles. Le journal L’Opinion a livré un meilleur titre à propos de la situation actuelle: « c’est mieux que si c’était pire »!

Par rapport à la fin de l’année 2013, les comptes publiques de l’année 2014 se sont dégradés. Les prévisions de déficit avaient été de 3,6% en 2014. Au mois de septembre, il est monté à 4,4%. Et à la fin de l’année, il était de 4%. Donc, mieux que les chiffres des mois précédents. Le déficit est quasi stable depuis deux ans, autour de 4%.

Pourtant, la dépense publique a augmenté. Elle a atteint un niveau record à cause des dépenses de fonctionnement. Le point d’indice, qui est le socle de base du salaire des fonctionnaires, a bien été gelé, mais la masse salariale a pourtant augmentée: l’ancienneté est riche de compétences, il est difficile de s’en séparer. Et les fonctionnaires les plus mal payés ont, eux, vu leur traitement revalorisé. Or ils sont majoritaires dans la fonction publique.

Un « jardinier qui déboise au coupe-ongle »

La dette publique a atteint les 2.000 milliards d’euros, alors que la croissance est restée plate. Toujours 0,4% depuis trois ans. On ne peut pas à continuer imaginer qu’on va réussir à baisser la dépense publique comme un « jardinier qui déboiserait au coupe-ongle ». Ce n’est pas possible. C’est tout simplement un dérapage moins important que prévu.

Pourtant, le taux de marges des entreprises stagne. On pensait que le Crédit d’impôts compétitivité emploi (CICE) allait l’améliorer, et qu’elles allaient investir avec la marge dégagée de la valeur ajoutée. Actuellement, ce taux se situe juste en dessous des 30%. Le fait est que le salaire réel a augmenté de 1,1% de plus que la productivité. Le CICE est donc venu nourrir les « traditionnelles négociations salariales ». Comme un crédit à la consommation !

http://bfmbusiness.bfmtv.com/france/le-deficit-en-baisse-beaucoup-de-bruit-pour-rien-872047.html

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Y’en a marre des magouilles

Posté par ippolito le 23 mars 2015

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A l’Institut Curie, l’argent des dons payait les primes de la direction

Les donateurs de l’Institut Curie, organisme de recherche en cancérologie, risquent de tomber de haut. Selon un rapport de la Cour des comptes, cité par Mediapart, l’utilisation des dons manque de transparence. Alors que l’Institut s’apprête à licencier une soixantaine de salariés, on apprend « qu’une partie des dons et des legs, « anormalement imputée sur les missions sociales », ont servi à payer les primes de l’équipe de direction et des chefs de services et départements », explique Mediapart.

Concrètement, « chaque année de 2010 à 2013, un montant de 1 million d’euros a ainsi été affecté à des « mesures sociales » consistant pour l’essentiel en des primes (ainsi qu’en un soutien à la formation et une aide à la garde d’enfants), précise le site d’information. Ainsi, en 2013, ce million a servi à financer 757 810 euros de primes diverses, dont 91 408 à l’équipe de direction, plus 171 283 euros de soutien à la formation, ainsi que le salaire d’un agent d’accueil. Outre qu’il est peu approprié de qualifier des primes de « mesures sociales », la Cour note que dans certains documents l’expression « activités médicales » est utilisée, « ce qui nuit à la transparence de l’information interne » ».

Pire : le coût total de la rémunération de l’ancien directeur de l’Institut atteint 2,3 millions d’euros en deux ans (l’équivalent de son salaire et du coût de son licenciement). Une somme financée… par les dons à hauteur de 1,1 million d’euros. Le nouveau président de l’institut assure avoir mis fin à ses dérapages fin 2014.

*** Source
- Michel de Pracontal, « A l’Institut Curie, l’argent des dons payait des primes », Mediapart, 11.03.2015

http://www.politique.net/2015031802-institut-curie.htm

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Y’en a marre du coût des élections

Posté par ippolito le 22 mars 2015

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Elections départementales : la vérité sur la facture pour les Français

Oubliez les cantonales, voici les départementales. Pour la première fois, les 22 et 29  mars, les Français éliront des conseillers qui siégeront au conseil… départemental, ­nou­velle dénomination du con­seil général. Les cartes ont été rebattues : le nombre de cantons a été divisé par deux, mais il faudra voter dans chaque circonscription pour un binôme homme-femme, parité oblige. Résultat : il y aura toujours autant de conseillers.

Pour réduire les coûts, le gouvernement avait pourtant prévu de ­dématérialiser la propagande électorale grâce à Internet. Problème : le Parlement a retoqué le projet. Du coup, la facture, prévue à 85  millions d’euros dans le projet de loi de finances, devrait atteindre 156  millions… C’est beaucoup d’argent pour une élection qui n’a rassemblé que 44,8% de votants au premier tour en 2011. Et pour un échelon local que beaucoup voudraient, avec raison, supprimer…

Problème : le Parlement a retoqué le projet. Du coup, la facture, prévue à 85  millions d’euros dans le projet de loi de finances, devrait ­atteindre 156  millions… C’est beaucoup d’argent pour une élection qui n’a rassemblé que 44,8% de votants au premier tour en 2011. Et pour un échelon local que beaucoup voudraient, avec raison, supprimer…

Le coût de ces élections ne cesse d’augmenter
(coût des cantonales, aujourd’hui départementales)

- 114,8 millions d’euros pour la période 2001-2004
- 145,7 millions d’euros pour la période 2008-2011
- 156 millions d’euros en mars 2015 (estimation)

Des primes électorales dans les préfectures

Il s’agit du montant des primes versées aux agents de la préfecture pour l’organisation des élections.

- 1160 euros pour les municipales
- 630 euros pour la présidentielle
- 580 euros pour les cantonales

Deux fois moins de cantons… mais plus de conseillers

- 4 035 cantons avant, 2 054 aujourd’hui- 4 035 élus avant, 4 108 aujourd’hui

Une note non négligeable à la charge des communes
(prix unitaire du petit matériel constaté en février 2015)

- 1 panneau électoral = 150 euros
- 1 urne : 140 euros
- 1 isoloir : 110 euros

La France détient le record absolu d’élus
(nombre d’élus pour 100 000 habitants)

- 935 élus en France
- 482 élus en Autriche
- 391 élus en Suède
- 43 élus en Irlande
- 38 élus au Royaume-Uni

Un des scrutins les plus chers de notre vie politique
(coût par électeur inscrit, lors des dernières élections)

- 2,48 euros pour les Européennes
- 2,86 euros pour les municipales
- 3,11 euros pour les régionales
- 3,50 euros pour les législatives)
- 3,75 euros pour les cantonales
- 4,04 euros pour la présidentielle

Montant des budget générés en 2013

- 74,1 milliards d’euros (dont 36,8 milliards pour l’aide sociale) par les conseils généraux- 29,2 milliards d’euros par les conseils régionaux

Dette totale des départements en 2012

- 31,1 milliards d’euros

Nombre de Français favorables à la suppression des conseils généraux

- 39% en 2008- 60% en 2015

Patrick Chabert

http://www.capital.fr/a-la-une/politique-economique/elections-departementales-la-verite-sur-la-facture-pour-les-francais-1019886

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Y’en a marre des Balkany

Posté par ippolito le 22 mars 2015

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Patrick Balkany, le pilier de bobards

Sauf grosse surprise, le Bureau de l’Assemblée nationale devrait lever mercredi l’immunité parlementaire de Patrick Balkany. Les juges, qui disposent d’éléments accablants, espèrent ainsi accentuer la pression sur le député des Hauts-de-Seine.

Car depuis qu’une enquête a été ouverte sur sa fortune cachée, l’élu s’est enfermé dans le déni. «Quand on n’a rien à se reprocher, on se sent bien», avait-il lâché en sortant du pôle financier, le 21 octobre, fraîchement mis en examen pour «blanchiment de fraude fiscale» et «corruption». Rien à se reprocher, donc, mais surtout rien à déclarer, comme en atteste ce courrier adressé à la Haute Autorité pour la transparence de la vie politique, l’organisme chargé de contrôler le patrimoine des élus :

«Je confirme ne détenir aucune valeur cotée ou non en Bourse, aucun placement de quelque nature que ce soit, aucune collection ni objet d’art, ni bijou, ni pierre précieuse ou or, ni véhicule terrestre à moteur, bateau ou avion, ni fonds de commerce, ni compte ou bien à l’étranger.» Ainsi se dépeint Patrick Balkany, pauvre comme Job, cochant un «néant» à presque chacune des cases. Passage en revue de ses plus gros bobards.

Voitures : trois 4×4

On peut comprendre que le député-maire de Levallois-Perret soit discret sur ses lieux de villégiature à Saint-Martin ou Marrakech, aux mains de sociétés offshore (Libération du 24 février). Mais ses voitures ? Il en déclarait cinq dans les années 90, ainsi qu’un bateau. Depuis, plus rien à l’exception d’une Audi Mini au nom d’Isabelle.

Il n’a pas été compliqué aux enquêteurs d’établir que les époux Balkany possèdent en réalité au moins trois 4×4 (entre 35 000 et 72 000 euros l’unité), assurés en leur nom sous les cocotiers. «Leurs dernières déclarations de patrimoine sont, au minimum, mensongères», concluent-ils dans un rapport d’avril 2014, suggérant un élargissement des poursuites pour «faux».

Emploi de maison : ça, c’est palace

Les incohérences ne se limitent pas aux voitures. Entre ses émoluments de député et ses indemnités d’élu local, Patrick Balkany déclare officiellement 85 000 euros de revenu annuel, quand ses seules dépenses liées à des emplois à domicile tournent autour de 120 000 euros l’an.

Conclusion logique : soit il vit à crédit, soit il dispose d’autres revenus non déclarés. Isabelle Balkany gagne un peu moins (81 000 euros de revenus déclarés), mais ne lésine pas non plus sur le petit personnel (69 000 euros pour les emplois à domicile par an). En tout, pas moins de six personnes sont ainsi affectées à leur service au moulin de Giverny, leur résidence principale effective (lire page 5). Une aubaine : grâce aux déductions fiscales, le couple ne paye que quelques centaines d’euros d’impôts sur le revenu. Très loin de l’impôt sur la fortune (ISF).

Voyages : chiens et espèces

Pour ses vacances à l’étranger, Patrick Balkany paie systématiquement tout en espèces. Selon le recensement des enquêteurs, l’agence de voyage Thomas Cook a ainsi perçu 24 500 euros en cash sur les seules années 2010 et 2011. En mains propres, si l’on ose dire, selon une mécanique bien huilée : sur simple coup de fil, une responsable de l’agence se rend à la mairie de Levallois, récupère auprès de la secrétaire particulière de Patrick Balkany une enveloppe préalablement garnie en grosses coupures par le grand homme.«Lorsque le prix est connu, M. Balkany prépare le règlement, le plus souvent en espèces, et me remet une enveloppe contenant le montant», a confirmé sur procès-verbal la secrétaire.

Et de préciser les destinations : «Marrakech essentiellement, quatre ou cinq fois par an. Et pour Saint-Martin, une fois dans l’année.» Un emploi du temps chargé qui ne suffit pourtant pas à expliquer l’ampleur des montants en jeu. Et pour cause : il faut aussi embarquer les policiers municipaux détachés à son service personnel (lire ci-contre),invités, nourris et logés à Saint-Martin. Mais aussi, suggère la responsable de l’agence,«réserver des billets pour un ou deux chiens». Toujours en business-class.

Chez Thomas Cook, il est théoriquement interdit d’accepter tout paiement en liquide supérieur à 3 000 euros, au nom de la lutte antiblanchiment. Qu’à cela ne tienne, il suffit que des amis abondent un compte intitulé «cadeau», initialement mis en place pour des listes de mariage.

Admirable chaîne d’amitié, parfois relayée pour les besoins de la cause par la responsable de l’agence, qui admet avoir déjà fractionné fictivement 8 000 euros remis par Patrick Balkany pour ne pas crever le plafond autorisé. Ces remises en espèces dépassant le montant des retraits officiels effectués par les époux Balkany sur la même période (18 750 euros), les enquêteurs estiment «évident que ces derniers disposent a minima d’un compte bancaire à l’étranger, voire de possibles revenus occultes», dans un rapport de novembre 2013.

Immobilier : la bulle se dégonfle

La pierre est une autre source d’étonnement. Sur le papier, Patrick Balkany, officiellement domicilié dans sa permanence électorale de Levalllois, n’est aujourd’hui propriétaire de rien. Depuis une quinzaine d’années, son patrimoine immobilier déclaré a singulièrement dégonflé, sans que n’apparaisse la moindre plus-value à la revente.

En 1989, il se déclare propriétaire d’un appartement à Levallois, acheté 7 millions de francs un an plus tôt, agrémenté de 11 millions de travaux. En 1993, il évalue le tout à 10 millions, qu’il cède au même prix quatre ans plus tard. Les meubles sur place, que Balkany évaluait lui-même à 2,5 millions de francs ? Revendus eux aussi dans la foulée de l’appartement. Cette année-là, ses comptes bancaires n’affichent pourtant qu’un maigre reliquat de 88 000 francs.

En 2001, bonne nouvelle, il bénéficie par héritage de parts dans une villa cannoise et un appartement à Neuilly, évaluées par ses soins à 625 000 et 907 000 francs. Mais l’année suivante, ces parts ne figurent plus dans sa déclaration de patrimoine, manifestement cédées sans conséquence apparente sur ses comptes bancaires, qui affichent même un découvert de 50 000 francs.

Seul reliquat immobilier, sa permanence électorale à Levallois, que Balkany proclame avoir achetée 200 000 francs en 1979. En 1995, il ajoute à sa déclaration un appartement adjacent, acheté 350 000 francs la même année. Les deux biens sont réévalués un million de francs en 2000. Puis disparaîtront définitivement de ses déclarations de patrimoine à partir de 2007. Sans laisser la moindre trace.

Héritage : plus-value non valable ?

Patrick Balkany doit une partie de sa fortune à son père, commerçant dans le textile, fondateur de Laine et soie Réty. En 1989, il déclare sa part, 25% du capital, évaluée par ses soins à 15 millions de francs, qui disparaîtra elle aussi de sa déclaration de patrimoine au cours des années suivantes. Les enquêteurs ont tenté de remonter le fil, relevant que Balkany avait cédé ses parts pour plus de 30 millions de francs entre 1989 et 1991 à un généreux investisseur suisse, Supo Holding : l’entreprise familiale étant structurellement en pertes, elle ne valait que par son droit au bail dans un beau quartier parisien, rue du Faubourg Saint-Honoré.

D’après le calcul des enquêteurs, les parts de Balkany ne valaient en fait même pas 9 millions, plus de trois fois moins que le prix de vente. «Le prix finalement payé reste à justifier», concluent-ils benoîtement. Surprise, parmi les trois virements suisses totalisant 30 millions de francs, un tiers proviendrait indirectement, non pas de Supo Holding, le repreneur final affiché, mais d’un holding immatriculé au Lichtenstein, intitulé Lecaya. Une coquille évoquée par Didier Schuller, ancien homme à tout faire de Patrick Balkany, dans le livre French Corruption de Gérard Davet et Fabrice Lhomme, en octobre 2013, puis dans le bureau des juges d’instruction, en janvier 2014 :

«Durant les années 1987 à 1994, j’ai déposé des espèces à l’étranger pour son compte, entre 7 et 10 millions de francs, au nom de Lecaya Anstalt Vaduz.» Balkany aurait-il artificiellement gonflé la vente de l’entreprise familiale pour justifier le blanchiment de revenus occultes ? Pataquès non résolu à ce jour.

http://www.liberation.fr/politiques/2015/03/15/patrick-balkany-le-pilier-de-bobards_1221338

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Y’en a marre du coût des élections départementales

Posté par ippolito le 15 mars 2015

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Les élections départementales coûteront plus cher que prévu aux contribuables

Les perdants des élections départementales des 22 et 29 mars prochains sont déjà connus: ce sont les contribuables. Ils devront en effet mettre un peu plus la main à la poche que prévu pour financer l’organisation du scrutin. Ce sera d’ailleurs la même chose pour les élections régionales de la fin de l’année.

La faute aux parlementaires de droite comme de gauche qui, lors de la dernière discussion budgétaire en novembre, ont rejeté une réforme proposée par le gouvernement et censée réduire le coût des élections.

Il s’agissait de supprimer l’envoi de la propagande et autres prospectus électoraux par courrier au domicile des électeurs pour le remplacer par une simple mise en ligne qui ne coûte rien ou presque.

Un procédé déjà en vigueur dans la majorité des autres pays européens mais qui selon les élus français auraient pénalisé certaines catégories d’électeurs, en particulier âgés. Face à cette grogne, la mesure a été repoussée aux présidentielles et aux législatives de 2017. Au mieux!

3,75 euros par électeur

Grâce à cette dématérialisation de la propagande électorale, le gouvernement espérait ramener le coût des élections départements à 2,17 euros par électeur inscrit (ils seront 43 millions, Paris ne votant pas) contre 3,75 euros lors du dernier scrutin cantonal de 2011. Soit une économie de 68 millions d’euros rayée d’un trait de plume à cause de l’attitude des parlementaires. Et qu’il faudra bien compenser dans le budget 2015.

Au final, les élections départementales 2015 devraient donc revenir à près de 150 millions d’euros (dont 54 millions de remboursement des dépenses des candidats).

Les Régionales également plus coûteuses

Les économies attendues pour les élections régionales de la fin de l’année ne seront pas davantage au rendez-vous. Dans le budget 2015 du ministère de l’Intérieur qui prenait en compte la dématérialisation, le coût de ce futur scrutin est estimé à 2,30 euros par électeur inscrit, soit 103 millions d’euros au total.

En fait, il devrait être proche de celui des régionales de 2010: 3,11 euros par électeur, soit 139 millions d’euros au total. Pour ce prix, espérons que les électeurs se déplaceront en nombre.

Écrit par Patrick Coquidé

http://bfmbusiness.bfmtv.com/france/pourquoi-les-elections-departementales-couteront-plus-que-prevu-aux-contribuables-867339.html

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Y’en a marre des opérations militaires extérieures

Posté par ippolito le 11 mars 2015

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Budget de l’Éducation nationale : 93 millions d’euros sont utilisés pour financer les guerres au Mali

En 2014, les opérations extérieures (Opex) de l’armée française ont coûté 1,13 milliard d’euros. Un coût exorbitant que le gouvernement n’avait pas prévu. Dans le budget 2014, 450 millions d’euros avaient été réservés pour les opex.

Alors où le gouvernement a-t-il trouvé les 680 millions d’euros supplémentaires ? Eh bien selon L’Obs, tous les ministères ont été mis à contribution. A commencer par le ministère de la Défense, à hauteur de 100 millions d’euros. Logique.

En revanche, on sera étonné d’apprendre que 93 millions d’euros du budget de l’Éducation nationale ont été utilisés pour financer ces opex au Mali, en Centrafrique, en Irak et en Syrie. De l’argent de l’éducation pour financer la guerre ? Il fallait y penser.
Pour compléter le financement, le ministère de l’Intérieur a notamment été ponctionné de 73 millions d’euros et le ministère de l’Écologie de 63 millions. Des guerres éducatives et durables en somme…
*** Source
- « Qui paie nos guerres ? », L’Obs, 05.03.2015http://www.politique.net/2015030601-education-guerre.htm

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