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Y’en a marre de François Hollande

Posté par ippolito le 24 mars 2014

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François Hollande : un aller-retour à 10 000 € pour aller voter, normal ?

Lui qui conseillait en début de mandat le train, François Hollande a préféré l’avion cette fois-ci pour aller voter à Tulle ce dimanche pour le 1er tour des municipales. Un bulletin à 10 000 €.

Pour aller voter ce dimanche lors du premier tour des municipales, François Hollande a utilisé l’avion présidentiel pour se rendre à Tulle en Corrèze, un aller-retour à 9200 € selon LeFigaro.fr, 15 000 € selon Lepoint.fr.

Normal ?

Normal, c’est le Président, dirons certains. Rien de choquant à cela. Mais quand on regarde dans le rétroviseur, on s’éloigne de la stratégie de campagne du « Président normal » face à un Nicolas Sarkozy à la réputation « Bling Bling ». Et là ce n’est plus en adéquation avec l’image que voudrait véhiculer François Hollande. A croire qu’il serait rattrapé par la « fonction » présidentielle.

Il aurait pu prendre le train

Dans un article du Monde.fr de juin 2012, le quotidien démontrait que la stratégie de normalité du nouveau Président ne tiendrait pas la distance. Dès le début de son quinquennat, il demandait aux membres du gouvernement de prendre l’avion le moins possible. Pour donner l’exemple, il avait lui-même préféré le train pour se rendre à Bruxelles fin mai 2012 mais rapidement la question de sa sécurité s’était posée. Ce qu’Henri Guaino, ex-conseiller de Sarkozy n’avait d’ailleurs pas trouvé « très professionnel » de la part du Président.

Car au final les mesures de sécurité seraient plus complexes à gérer lors d’un déplacement en train. Lemonde.fr expliquant que les routes, les ponts, à proximité de la ligne ferroviaire empruntée, doivent être surveillées et contrôler. Il arrive même que l’on mobilise un avion (vide !) qui suit le train, au cas où il arrive un problème. Du coup, prendre l’avion présidentiel est bien plus adapté.

Il pourrait voter à Paris

Pour le journaliste du Point.fr, le Président aurait très bien pu trouver une autre solution, moins coûteuse : s’inscrire sur les listes parisiennes pour voter sur place non loin de l’Elysée. Mais Tulle reste son fief électoral alors pour l’image…

http://www.midilibre.fr/2014/03/24/francois-hollande-un-aller-retour-a-10-000-eur-pour-aller-voter-normal,838733.php

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Y’en a marre des mensonges de François Hollande

Posté par ippolito le 8 mars 2014

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Bruxelles donne un coup de pied aux fesses de Hollande

La Commission européenne a placé la France sous « surveillance renforcée » en espérant que cette mesure la forcera à sortir de son immobilisme.

Attaquer la Commission européenne est, en France, un sport très largement pratiqué. Dénoncer les privilèges des fonctionnaires qui y travaillent, l’incompétence de son président José Manuel Barroso, critiquer son ultralibéralisme thatchérien et son obsession orwellienne des normes qui nous forcent tout à la fois à réduire les allocations familiales et à protéger les cormorans qui dépeuplent nos rivières.

Aujourd’hui, pourtant, tous les Français devraient dire un grand merci à cette Commission tant décriée qui, en venant de placer notre pays « sous surveillance renforcée », cherche à nous sauver du naufrage vers lequel la politique de François Hollande nous conduit irrémédiablement.

Derrière le jargon bruxellois de « surveillance renforcée » se cache une vérité économique toute simple et toute nue que le gouvernement Ayrault cherche à masquer en parlant d’une reprise qu’il est le seul à voir. La vérité, c’est que la France est très gravement malade et que son état de santé empire chaque jour, contrairement au discours officiel qui voudrait nous faire croire que les choses sont en train de s’arranger grâce aux courageuses réformes engagées par François Hollande.

Profonds déséquilibres de l’économie française

La Commission pointe du doigt la poursuite simultanée de la dégradation des finances publiques et de la compétitivité. Elle constate qu’à cause d’un coût du travail trop élevé, la France continue à perdre des parts de marché à l’exportation, contrairement à l’Espagne et à l’Italie. Elle observe aussi que le compteur de la dette publique s’affole : 93,9 % du PIB en 2013, 96,1 % en 2014 et 97,3 % en 2015. Et elle évoque le risque « très sérieux » que la France ne parvienne pas à respecter ses engagements en matière de déficits, faute de baisser véritablement ses dépenses publiques.

Si la Commission européenne hausse aujourd’hui le ton contre la France, c’est que sa patience est à bout. Alors qu’il n’y avait pas un seul jour à perdre pour redresser le pays, elle considère que François Hollande n’a, depuis deux ans, rien entrepris de consistant pour mettre fin aux profonds déséquilibres de l’économie française qui minent sa croissance. « La » grande mesure destinée à améliorer la compétitivité du pays, le crédit d’impôt compétitivité-emploi (CICE), se révèle être un fiasco complet qui profite d’abord à des entreprises, comme La Poste, qui ne sont pas engagées dans la compétition internationale.

« Un bon coup de pied aux fesses »

Quant aux dépenses publiques, elles continuent de progresser, malgré les magnifiques postures de rigueur prises par le gouvernement. Elles ont représenté, selon la Commission, 57,2 % du PIB en 2013 (partout 56,6 % en 2012 et 55,9 % en 2011) et elles ont même dépassé le niveau du Danemark (56,9 %), pourtant champion en la matière.

En plaçant la France sous « surveillance renforcée », en l’exhortant à prendre d’urgence « des actions décisives », la Commission indique clairement qu’elle en a assez de ces promesses jamais tenues, de ces grandes réformes annoncées qui ne voient jamais le jour.

À Bruxelles, les boniments de François Hollande ont fini par exaspérer. On n’accorde guère de crédit à l’engagement de réduire de 50 milliards d’euros les dépenses publiques d’ici 2017 et on attend de voir aussi concrètement si le pacte de responsabilité ne se transformera pas en nouvelle preuve d’irresponsabilité.

Cette exaspération est à la hauteur de l’inquiétude qu’un jour les investisseurs se lassent de l’immobilisme de Paris, prennent en grippe la France, et déclenchent une tempête financière qu’il serait impossible de contenir compte tenu de son poids économique dans la zone euro.

Cette inquiétude n’est pas l’apanage de technocrates bruxellois un peu trop orthodoxes. Elle est partagée par tous les autres gouvernements européens, et notamment ceux du Sud, qui depuis le début de la crise ont fait d’énormes et coûteux efforts pour redresser leur pays. Efforts qu’ils craignent de voir anéantis à cause d’une France qui, elle, refuse obstinément d’en faire.

Avec cette mise sous « surveillance renforcée », c’est en réalité un « bon coup de pied aux fesses », pour parler comme Arnaud Montebourg, que la Commission européenne vient de donner à la France. Il est difficile de prétendre qu’il n’était pas mérité.

http://www.lepoint.fr/economie/bruxelles-donne-un-coup-de-pied-aux-fesses-de-hollande-06-03-2014-1798243_28.php

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Y’en a marre du pacte de responsabilité et surtout de François Hollande

Posté par ippolito le 5 mars 2014

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Lui, président du renoncement

Quelles contreparties au Pacte de responsabilité ? Création d’emplois contre allègement du coût du travail? Négociation aujourd’hui entre partenaires sociaux.
Lui, président de la République, aurait pu annoncer la construction de dizaines de milliers de logements sociaux. Lui, président de la République, aurait pu ouvrir des dizaines de commissariats de proximité et créer un minimum social pour les jeunes.

Il en a décidé autrement. Lui, président de la République, préfère embrasser le représentant des «pigeons». Il va donner 30 milliards d’euros par an aux entreprises via son «pacte de responsabilité» qui va diminuer les cotisations patronales familiales. Les patrons applaudissent.

Pourquoi une telle mesure fait-elle l’objet de si peu d’opposition ? Rares sont les citoyens qui mesurent ce que 30 milliards d’euros annuels signifient. Cela représente presque la moitié du total des dépenses du budget 2014 de l’éducation, ou 100 fois le montant du plan annoncé en janvier pour les zones d’éducation prioritaires.

Ce pacte est l’équivalent de 3 fois le budget de la police nationale et 4,8 fois celui de la justice. 20% des dépenses qui y seront consacrées auraient suffi pour accorder un minimum social au 1,1 million de jeunes en difficulté. Un dixième aurait permis d’ouvrir 200 000 places de crèche.

La liste est longue des besoins sociaux qui demandent des réponses urgentes. Qui peut dire aujourd’hui qu’il ne faut pas davantage de moyens pour assurer une fin de vie décente aux personnes âgées dépendantes ? Que nos prisons ne sont pas dans un état de délabrement qui fait honte à la France ? Que les conditions d’étude dans les universités sont satisfaisantes ? Que la police assure correctement la sécurité dans certaines cités de banlieue ?

En contrepartie, on aura donc le pacte. Il réduira le coût du travail de 4% et devrait permettre de créer des emplois. L’Observatoire français des conjonctures économiques estime que l’actuel «crédit d’impôt compétitivité emploi» aboutirait, au plus, à 150 000 emplois pour un coût de 20 milliards par an, soit plus de 130 000 euros l’emploi créé.

Avec le même montant, au moins 3 fois plus d’emplois associatifs auraient pu être développés par les régions ou les départements, mêlant fonds publics et privés. Les mesures de réduction du coût du travail opérées par le passé, comme la réduction Fillon, ont plombé les comptes publics sans relancer l’emploi. Et encore, elles étaient concentrées sur les bas salaires : la suppression des cotisations familiales finance aussi l’emploi des cadres supérieurs.

Seul l’Elysée croit aux effets du «pacte», pour lequel les entreprises refusent de s’engager. Personne n’est dupe du pittoresque «observatoire des contreparties», tout droit sorti du chapeau d’un chargé de communication. Car personne ne peut contraindre une entreprise à embaucher. Heureusement d’ailleurs.

Au bilan, il servira à grossir les profits, qui augmenteront de 10%, alors que les entreprises auraient besoin d’une relance de l’activité. Les patrons ont bien davantage besoin d’un cadre stable, d’une économie qui reprenne et qu’on s’attaque enfin à la bureaucratie que de quelques pourcentages en moins sur le coût du travail.

Comment peut-on en être arrivé là ? Ce pacte est un «coup» politique imaginé par des communicants et quelques technocrates. Le Président mène la politique de l’opposition pour la gêner. «Malin», ont noté la plupart des commentateurs, sans imaginer qu’en politique on pouvait avoir des valeurs. Les électeurs du changement en seront pour leurs frais. Ce pacte marque un désintérêt face aux besoins sociaux concrets de la France contemporaine.

Lui, le Président, ne s’intéresse pas aux couches populaires. Sa politique consiste à promouvoir des plans en 20 points et 10 expérimentations territoriales, élaborés par une poignée d’énarques, validés par d’éphémères sondages. Ses ministres en sont réduits à glaner quelques dizaines de millions d’euros que l’on va habiller médiatiquement.

Ainsi, en pleine crise, la nouvelle politique de la ville va réduire les moyens d’une partie des quartiers défavorisés pour investir des miettes dans ceux qui le sont encore plus. Le résultat de cette politique, dopée aux sondages, est un désastre politique comme on en a rarement connu, le vent de l’opinion tournant au fil de la pression médiatique.

Après «Travailler plus pour gagner plus», «Le changement, c’est maintenant» est devenu un slogan dérisoire, potion amère pour ceux qui y ont cru, et dont beaucoup n’ont plus d’autre solution que de se réfugier aux extrêmes s’ils veulent vraiment que cela change. Il faudra des années pour réparer cet immense gâchis au sein des partis du gouvernement qui valident la politique menée.

Il en sera de même demain, quand la droite sera au pouvoir avec les mêmes recettes. Comme le montrent nos exemples, il existe dans un grand nombre de domaines un consensus – qui dépasse de loin les frontières droite-gauche – sur la nécessité d’une action publique concrète et efficace.

Contrairement à ce qui est défendu à gauche, notre pays doit réaliser des économies budgétaires de grande ampleur, notamment au niveau local. Pas seulement parce que le déficit public et la dette l’imposent mais aussi parce que l’argent public est l’argent de tous. Les marges ainsi dégagées devraient être mises au service de la modernisation de la France, non à nourrir les revenus du capital et les profits des pigeons.

http://www.liberation.fr/societe/2014/02/27/lui-president-du-renoncement_983366

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Y’en a marre des promesses et des mensonges de François Hollande

Posté par ippolito le 5 mars 2014

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Hollande : Fausses promesses, vrai mépris

Économie. Chômage, impôts, retraite, dépense publique, déficits… La liste des mensonges du président de la République s’allonge depuis sa prise de fonctions.

Recul du chômage

« J’inverserai la courbe du chômage d’ici un an », avait annoncé François Hollande le 9 septembre 2012 sur TF1, promesse réitérée lors des voeux du 31 décembre 2012. Pari perdu… Non seulement la courbe du chômage n’a pas été inversée — il aurait fallu pour cela une croissance solide, bien supérieure à 1,7 % —, mais le nombre de chômeurs n’a cessé de progresser pour atteindre 3,3 millions de demandeurs d’emploi en catégorie A à la fin de décembre, soit une hausse annuelle de 5,7 %.

Pourtant, le gouvernement a usé de tous les stratagèmes pour inverser cette fameuse courbe, multipliant le nombre de radiations de chômeur pour défaut d’actualisation — il n’a jamais été aussi haut (plus de 60 000 en décembre) — et les emplois d’avenir, et menaçant d’une taxe de 1 % de leur masse salariale les entreprises qui ne jouaient pas assez le jeu des contrats de génération.

Baisse des impôts

« Il n’y aura pas d’augmentation générale des prélèvements obligatoires hors TVA et réduction des niches fiscales », promettait le gouvernement il y a six mois. Encore raté ! Après 45,3 % du PIB en 2012 contre une moyenne de 34 % pour les pays de l’OCDE, les prélèvements obligatoires ont atteint un record à 46 % en 2013 et ils progresseront encore en 2014 puisque les impôts devraient augmenter de près de 10 milliards d’euros.

Consommateurs (hausse de la TVA), contribuables (gel du barème de l’impôt sur les revenus, tranche à 45 %), salariés (fiscalisation de la part des contrats santé payée par l’employeur), familles (baisse du plafond du quotient familial, suppressions de niches fiscales…), retraités (fiscalisation de la majoration de 10 % des pensions), épargnants (changement de la fiscalité des revenus du capital), entrepreneurs (taxation des plus-values), entreprises (alourdissement de l’impôt sur les sociétés, taxe à 75 %)… Tous sont mis à l’amende pour renflouer les caisses parce que le gouvernement, incompétent, est incapable de faire des économies.

Retour aux grands équilibres

« Le déficit public sera réduit à 3 % du produit intérieur brut en 2013. » C’était la 9e promesse du candidat Hollande. Elle ne sera pas tenue… Entre-temps, le gouvernement a dû reconnaître l’importance de la crise, ce qui l’a contraint à aller négocier auprès de Bruxelles un délai supplémentaire de deux ans pour revenir aux 3 %. À la fin de 2012, le déficit représentait 4,8 % du PIB ; en 2013 le déficit a encore dérapé et devrait être supérieur aux 4,1 % de la richesse nationale escomptés, en raison de rentrées fiscales moins importantes.

Le pourcentage définitif sera connu à la fin mars lorsque l’Insee dévoilera ses chiffres. On sait d’ores et déjà que le déficit s’est établi à 74,9 milliards d’euros en 2013, soit un dérapage de 13,3 milliards par rapport au projet de loi de finances initial et non pas, comme le gouvernement essaie de nous le faire croire, 2,7 milliards d’euros sur la base du projet de loi de finances rectificative.

Baisse de la dépense publique

« Nous allons réaliser en 2014 un effort d’économies sans précédent de 15 milliards d’euros qui porteront pour 9 milliards sur l’État et ses agences et sur les collectivités locales, et pour 6 milliards sur la sphère sociale », se sont félicités Pierre Moscovici et Bernard Cazeneuve dans la présentation du budget 2014.

Seul problème, et de taille, ces économies ne sont malheureusement que virtuelles… elles sont en effet calculées par rapport à une évolution tendancielle : parce que les dépenses augmenteront moins que prévu, Bercy estime donc faire des économies.

Sur les 9 milliards annoncés sur l’État, 7 sont gagnés sur le tendanciel. En analysant le budget tel qu’il a été présenté, les dépenses s’élèveront à 379,9 milliards d’euros en 2014 contre 373,3 milliards en 2013… Où sont donc les économies ? L’Ifrap relève par ailleurs que « la méthode retenue par le gouvernement n’est pas homogène en fonction des dépenses », ce qui complique donc un peu plus encore la comparaison.

Cadeaux aux entreprises

Dérouler le tapis rouge aux grands groupes étrangers pour les inciter à venir investir en France en leur promettant une stabilité fiscale et déjeuner dans la Silicon Valley avec les patrons de Twitter, Facebook, Google et Mozilla… Voici résumé le paradoxe de François Hollande qui aime moins les entreprises françaises. Celles-ci — elles sont pourtant les seules à pouvoir créer de la richesse et de l’emploi — sont aujourd’hui assommées par les taxes, le coût du travail, les réglementations tatillonnes, une inspection du travail haineuse et un code du travail à l’épaisseur exponentielle…

Sans compter la loi Florange qui oblige les entreprises à chercher un repreneur dès qu’elles veulent se séparer d’une activité, la passivité du gouvernement qui laisse des syndicalistes prendre en otages des cadres d’une entreprise, la loi sur l’économie sociale et solidaire qui contraint les patrons à informer les salariés de leur intention de vendre leur société, ainsi que la ré forme à venir sur les stagiaires.

Choc de simplification

« Les entrepreneurs ne demandent pas d’argent mais de la liberté. Ils ne demandent pas des facilités, mais des simplifications », a déclaré François Hollande lors de son voyage en Californie. Sur le papier, on ne peut être que d’accord avec lui…

Mais dans les faits, où est la simplification ? Le code du travail et le code du commerce comptent chacun plus de 3 500 pages, celui des impôts, 3 600, et le code des marchés publics, plus de 2000.

Les normes s’accumulent, les effets de seuils jouent à plein entraînant une avalanche de formalités nouvelles, l’instabilité fiscale est à son comble, tandis que les cotisations sociales et patronales alourdissent les fiches de paie en diminuant le pouvoir d’achat. Et que dire, en matière de simplification voulue par François Hollande, du renforcement du pouvoir répressif des inspecteurs du travail et de la création d’un conseil de la simplification. Et si la première consistait en la suppression de toutes ces commissions inutiles ?

Comportements avec les partenaires sociaux

« Moi président de la République, je ferai en sorte que les partenaires sociaux puissent être considérés. » C’était une des anaphores lancées par François Hollande lors du débat qui l’opposait à Nicolas Sarkozy avant le second tour de l’élection présidentielle. Les récentes négociations montrent que la considération du gouvernement envers les partenaires sociaux est à géométrie variable.

En décembre 2013, alors que les partenaires sociaux négocient sur le financement de la réforme de la formation, Michel Sapin déclare : « Les partenaires avaient dit que le 12 [décembre] serait la dernière réunion, je ne vais pas donner des ordres. Mais ils ont bien compris que la loi serait présentée en Conseil des ministres [le 22 janvier]. »

Principale visée, la CGPME. La négociation autour du pacte de responsabilité s’annonce tout aussi serrée. Jean-Marc Ayrault a souhaité que « M. Gattaz, quand il sera revenu en France, rencontre vite les organisations syndicales comme c’était prévu pour engager le dialogue social vraiment sur le pacte… Je pense que le décalage horaire peut parfois poser des problèmes. » Avant d’ajouter devant les députés PS : « Le dialogue social ne peut pas reposer sur des oukazes. »…

http://www.valeursactuelles.com/fausses-promesses-vrai-mépris

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Y’en a marre des promesses de François Hollande

Posté par ippolito le 5 février 2014

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Le changement ? c’est tout le temps !

Décidément, avec François Hollande, on va de surprises en surprises.
Lui qui avait martelé « le changement, c’est maintenant », n’arrête pas de changer.

De compagne, on le sait, mais c’est, comme il l’affirme, sa vie privée…
Sauf que ses changements se multiplient dans beaucoup d’autres domaines.

Oublions donc la scabreuse histoire mettant en scène son ex-compagne, humiliée devant la France entière, et mise à la porte assez brutalement…pour découvrir les autres changements. (Mais qui connait le mari d’Angela Merckel ?)

Il était socialiste, s’étant fait élire sur un programme socialiste, propre à séduire la gauche, voire l’extrême gauche, se targuant de renégocier le traité européen, de mettre au banc de la société son ennemi «  la finance », en bref s’engageant à faire revenir de l’égalité, de la liberté, de la fraternité dans le paysage français s’il était élu.

Or il n’arrête pas de changer…

Il voulait renégocier le traité européen…il a vite changé d’avis, et s’il a tenté de faire croire le contraire, il a finalement été désavoué par son propre premier ministre.

Il avait affirmé que pour cette renégociation : « j’aurais à en convaincre la chancelière, mais je ne serai pas seul : les chefs de gouvernements, même conservateurs, partagent sans le dire notre position »… on sait maintenant ce qu’il en a été.

Malgré tout, Hollande a tenté de faire croire qu’il avait « rempli son contrat ».

S’il avait affirmé être capable « d’inverser la courbe du chômage », formule géométrique qui, s’il faut en croire le scientifique Etienne Klein, n’a aucun sens, (lien) il reconnait aujourd’hui avoir échoué.

Mais un autre changement est remarquable : pour cette « inversion », il s’était engagé personnellement, utilisant le « je  », (je veux inverser la courbe du chômage à la fin de l’année 2013), or, lorsqu’il a évoqué l’échec, il a utilisé le « nous  », dégageant ainsi sa propre responsabilité.

« Nous n’avons pas réussi dans l’année 2013 à faire diminuer le chômage… »

Le changement, c’est aussi ça : il n’assume pas son propre échec, préférant en partager la responsabilité avec son gouvernement.

Autre changement, il utilise maintenant le mot « stabilisation », et non « inversion » ce qui n’a évidemment pas le même sens.

Interrogé sur la « Franceafrique », il avait assuré, évoquant son prédécesseur : « j’aurais préféré que, pendant 5 ans, le candidat sortant marque plus de distance à l’égard d’un certain nombre de régimes, dont les comportements étaient tout, sauf incontestables ».

Les interventions militaires décidées au Mali, et en Centrafrique, n’ont pas confirmé cette détermination. lien

Comme l’estime, avec d’autres, Jean-Luc Mélenchon, l’intervention au Mali était à l’évidence liée aux activités nucléaires de la France, via Areva, au Niger, (lien) et si le gouvernement a tenté de mettre ça sur le dos du « terrorisme », il est difficile de ne pas y voir d’autres raisons, plus économiques celles-là, liées aux mines d’uranium qu’Areva exploite pour nos centrales nucléaires.

Il devait fermer Fessenheim dès son investiture, il l’a reporté à la fin de son mandat, et manifestement la « transition énergétique » recule au fur et à mesure que le temps passe.

De plus, les signes qu’il donne de sa volonté de sortir du nucléaire ne sont pas convaincants, c’est le moins qu’on puisse dire, puisqu’il vient de rencontrer le premier ministre britannique, notamment sur la construction de 2 EPR à Hinkley Point.

C’est assez paradoxal, puisque lui, qui semble de plus en plus tenté par le « modèle allemand », n’est manifestement pas pressé de lui emboiter le pas, en matière énergie.

Son ennemi « le monde de la finance » n’est pas trop inquiet.

Lors de sa conférence de presse récente, il a décidé de supprimer 35 milliards de cotisations patronales, ce qui représente, au-delà du cadeau fait aux patrons, une baisse de salaire annuelle de près de 1250 € pour chaque travailleur, dans la continuité des 20 milliards déjà offerts aux patrons grâce au CICE (crédit impôt compétitivité emploi) et s’il faut en croire l’économiste Bertand Martinot  : « un allègement de 15 milliards d’euros génèrerait donc un peu moins de 200 000 emplois supplémentaires (…) projections très fragiles qui voleraient en éclat en cas de nouvelles hausses d’impôts (…) difficile à mesurer, au mieux nous pourrons avoir les premières analyses fiables aux alentours de 2020  ».

En résumé, des cadeaux aux entreprises…et des résultats incertains…en 2020.

Mais Pierre Gattaz, le patron des patrons en veut plus : il promet la création d’un million d’emplois à condition d’une baisse de 100 milliards d’euros des charges des entreprises.

Prendre de la main gauche pour le donner à la main droite, en quelque sorte, c’est la nouvelle stratégie de François Hollande.

Et quid de la lutte contre la fraude, l’exil fiscal ?

Des Seychelles à la Suisse, en passant par le Luxembourg, Chypre, 20 pays sont montrés du doigt, considérés comme « non conformes aux standards de l’OCDE en matière d’information à des fins fiscales », (lien) mais comment expliquer alors la décision hollandaise de retirer de cette liste noire Jersey et les Bermudes, décision qui aurait été prise sous l’impulsion de l’industrie financière ?

Le fait que BNP Paribas y possède 8 filiales en serait-il la raison ?

Qui cherche-t-on à protéger ?

Au passage, le gouvernement a été plutôt discret sur certaines annulations de dettes : près de 4 milliards pour la Cote d’Ivoire, (lien) 106 millions pour le Congo (lien)… 10 millions d’euros pour les Comores (lien), sans oublier celle du journal l’Humanité, qui se montait à plus de 4 millions d’euros.

Autre changement : Il voulait faire la guerre à l’impôt, et a multiplié les taxes et les impôts divers…a part l’écotaxe qui a connu un destin assez tragique, les autres impôts sont toujours là, privant toujours plus les français de pouvoir d’achat.

Alors qu’en 2010 les prélèvements obligatoires se montaient à 822 milliards d’euros, ils ont atteint 921 milliards en 2012.

Pour 2014, de nouveaux records devraient être battus, dans la continuité de 2013, puisqu’ils atteindraient les 46,5 % de PIB (produit intérieur brut) soit plus de 985 milliards… ils étaient de 44,9 % fin 2012, et de 46,3 % en 2013.

Nous voilà bien loin du combat annoncé le 22 janvier 2012, il y a plus de 2 ans, au Bourget contre « son ennemi, le monde de la finance  »…

De mauvaises langues affirment que la célèbre vignette automobile serait remise à l’ordre du jour… après les municipales, à moins que ce ne soit qu’une bête rumeur, un hoax ?

Le dernier changement en cours est plus inquiétant.

Lui qui se présentait lors du discours du Bourget comme ayant un gros cœur à gauche, le voila d’un coup, au début 2014 s’affirmer haut et fort social libéral, rencontrant en secret celui-là même qui a permis la paupérisation de millions d’allemands, qui sont passé du jour au lendemain de la case « chômage », à la case « misère », obligés d’accepter des salaires défiant toute concurrence, d’environ 400 euros, dans un monde du travail ou la soumission du travailleur est organisée en coupe réglée, lequel se verra privé de tout revenu s’il refuse le travail qu’on lui propose.

Cet homme s’appelle Peter Hartz, des lois du même nom, social libéral aussi, et c’est sous le régime social libéral de Schroeder que ces lois ont été mises en place, avec le résultat que l’on sait.

Après avoir assuré qu’il n’y avait pas eu de rencontre, l’Elysée a finalement admis qu’elle a bel et bien eut lieu entre Hollande et Hartz en novembre 2013, même si le président a juré de ne pas avoir parlé de réforme avec lui.

Ce ne serait donc pas une surprise si un de ces prochains jours, de nouvelles lois, calquées sur celles préconisées par Hartz, soit décidées au plus haut niveau en France : au programme, le travail payé un euro de l’heure, comme le craint Thierry Lepaon, le nouveau patron de la CGT, et la durée d’indemnisation du chômage drastiquement réduite, avec l’obligation d’accepter n’importe quel emploi, sous peine de radiation.

Il avait assuré au sujet des entreprises qui délocalisent « elles devront rembourser les aides qu’elles ont obtenu »…on attend toujours.

Il avait martelé avec conviction lors de son discours du Bourget « le quinquennat ne sera pas un zigzag, une volte face, une contradiction  », on sait maintenant à quoi s’en tenir.

Le plus cocasse c’est que les critiques viennent aussi de l’ex-président, lui qui n’a cessé de changer son fusil d’épaule, déplorant déjà en mars 2012, que le programme de son ex-rival socialiste « change tout le temps ». lien

Comme dit mon vieil ami africain : « les chameaux ne rient pas les uns des autres de leurs bosses  ».

Olivier Cabanel

http://www.agoravox.fr/actualites/politique/article/le-changement-c-est-tout-le-temps-147473

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Y’en a marre des promesses de François hollande

Posté par ippolito le 28 janvier 2014

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Contre le chômage : la boîte à outils et la baguette magique

Inverser la courbe en 2014, c’est possible, continue de croire le gouvernement. Pour y parvenir, il mise sur les recettes classiques et un choc de confiance.

François Hollande a reconnu avoir mésestimé l’ampleur de la crise.

On saura lundi si le chef de l’État et son gouvernement sont parvenus à faire baisser le chômage fin 2013, mais le ministre du Travail Michel Sapin évoque désormais une simple « stabilisation ». Confronté à une croissance proche de zéro, le gouvernement misait avant tout sur son arsenal d’emplois aidés. Les économistes, sceptiques au départ, jugeaient possible une baisse ponctuelle à la fin de l’année. Mais le compte pourrait in fine ne pas y être.

François Hollande est désormais tourné vers 2014 pour « inverser durablement la courbe du chômage », mais le pari est loin d’être gagné : face aux prévisions pessimistes, le gouvernement compte sur sa boîte à outils anti-chômage et sur un retour de la confiance grâce au pacte de responsabilité.

Boîte à outils

Cette année, Le gouvernement pourra davantage compter sur la croissance : le ministre de l’Économie, Pierre Moscovici, pense que la France peut faire « plus de 1 % », et les organismes internationaux tablent sur une fourchette allant de 0,8 à 1,1 %.

Ces chiffres restent toutefois insuffisants pour faire baisser le chômage : les économistes estiment qu’environ 1,5 % est nécessaire pour créer des emplois en nombre suffisant, alors que 113 000 nouveaux actifs sont attendus en 2014.

Conséquence : aucun organisme n’anticipe d’embellie cette année. Pour l’Insee, le chômage devrait continuer à grimper pour atteindre 10,6 % (11 % avec les Dom) fin juin. Et, selon l’Unedic, 63 200 demandeurs d’emploi sans activité supplémentaires devraient pousser la porte de Pôle emploi, qui en recensait 3,29 millions fin novembre.

Face à ces sombres perspectives, le gouvernement n’entend pas baisser les bras. « Il y a des réalités qui peuvent bouger en fonction des politiques menées », martèle Michel Sapin. Son plan : « Continuer au même rythme les politiques de l’emploi au premier semestre, en faisant en sorte que la croissance prenne le relais mi-2014. » Il compte ainsi sur sa « boîte à outils. Elle contient :

- L’arsenal des contrats aidés classiques : 340 000 nouveaux contrats ont été budgétés pour 2014 ; le plan de formations prioritaires pour orienter les chômeurs vers des postes dits « non pourvus » : 30 000 sont déjà entrés en formation, et 100 000 autres devraient les suivre en 2014, avec, à la clé, un impact significatif sur les chiffres de Pôle emploi, puisque ces chômeurs quittent la très scrutée catégorie A (sans aucune activité) pour la catégorie D. En réalité, toutes ces formations ne sont pas ciblées sur des offres : la question est surtout d’ »augmenter les chances de trouver » un poste, dit-on au ministère du Travail.

- Les emplois d’avenir, destinés aux jeunes pas ou peu diplômés : après les 100 000 de 2013 – qui ont notamment permis l’ »inversion de la courbe du chômage jeunes » revendiquée par François Hollande -, 50 000 nouveaux contrats ont été programmés. Michel Sapin exclut pour l’instant une rallonge, réclamée par certains députés de la majorité.

- Le contrat de génération : alors que seules 20 000 aides à l’embauche ont été demandées en neuf mois, Michel Sapin promet une « accélération ».

- Le Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) : l’Insee table sur 15 000 emplois créés par semestre, loin des 100 000 annuels attendus selon les hypothèses les plus optimistes.

Le pacte, un pari sur la confiance

Au-delà, l’exécutif mise sur son grand oeuvre, le pacte de responsabilité, pour prendre le relais. En lançant dès lundi les concertations avec les partenaires sociaux, avec en ligne de mire une feuille de route au printemps, il entend réveiller rapidement un regain de confiance chez les entrepreneurs, sans attendre la suppression totale des cotisations familiales d’ici à 2017. L’objectif est d’accélérer ainsi la croissance dans la deuxième partie de l’année.

« C’est parce que je refuse le scénario de l’attentisme et de la frilosité que j’ai proposé le pacte de responsabilité », a expliqué François Hollande lors de ses voeux aux partenaires sociaux. Michel Sapin résume ainsi l’enjeu : « Ou bien les chefs d’entreprise restent l’arme au pied, rien ne se passe, et la croissance sera molle. Ou bien aujourd’hui, dans leurs têtes de patrons d’entreprise, ils disent : Oui, c’est le moment d’embaucher, et la croissance sera plus forte encore. » C’est un pari sur la confiance que prend l’exécutif. Un pari dont rien n’indique qu’il ait des chances de réussir.

http://www.lepoint.fr/economie/contre-le-chomage-la-boite-a-outils-et-la-baguette-magique-26-01-2014-1784507_28.php

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