Y’en a marre des vrais chiffres du chômage

Posté par ippolito le 30 novembre 2013

Vrais chiffres chômage octobre 2013, 55900 chômeurs en + malgré 285900 radiés

Explosion des radiations administratives ( les punis ) : + 25.8% en 1 mois, + 34,5% en 1 an.

Des petits kapos se sont bien lâchés, c’est pas bien grave si quelques suicides de + au passage, ou si un jour un agent se fera probablement buter, les médias diront que la personne était dérangée psychologiquement ces derniers temps.

111 020 offres d’emplois (majoritairement précaires) pour environ 9 500 000 chômeurs et travailleurs précaires et intermittents, y compris les invisibles (détails en bas de page)

Toujours 1 inscrit sur 2 qui ne perçoit aucune indémnité de Pole emploi.

Seuls 2 chômeurs sur 10, sortent des listes pour « reprise d’emploi déclarée »

Radiations des listes A,B,C,(D,E) de Pôle Emploi par motifs, Octobre 2013 :
 
- Défauts d’Actualisation : 185 500, 41,4 % des sorties des listes.
- Radiations Administratives (les punis) : 52 600, 11,7 % des sorties.

- Autres Cas ( les morts, suicidés, emprisonnés .. ) : 47 800 et 10,7 % des sorties.
 
soit 285 900 radiés des listes (63,8 %) pour autres motifs que :
 
- Stages parking : 37 300, 8,3 % des sorties.

- Arrêts maladie, maternité etc : 32 200, 7,2 % des sorties.
 
- Reprises d’emploi déclarées : 92 500, ne représentent que 20,7 % des sorties des listes de pôle emploi.
 
Demandeurs d’emploi par catégories :

A : 3 275 200 -0,6 % ( + 6 % sur 1 an )
B : 651 200 +3,7 % ( + 8,7 % sur 1 an ) travailleurs pauvres moins de 78 heures
C : 946 600 +4 % ( + 8,5 % sur 1 an ) travailleurs pauvres de + de 78 heures
D : 279 200 +3,1 % ( + 7,9 % sur 1 an ) stages parking, occupationnels etc
E : 366 700 +2,2% ( + 2,8 % sur 1 an ) contrats aidés etc

TOTAL : 5 528 900 ( données corrigées ), hors DOM TOM, soit + 6,6 % sur 1 an, soit 55 900 chômeurs de + par rapport à Septembre.
 
TOTAL, dom-tom compris : 5 946 600 ( page 15 du rapport de la DARES, lien en bas de page )

Quelques chiffres qui parlent :

Chômage Longue durée (entre 2 et 3 ans) : + 16,5 % sur 1 an
Chômage Très Longue Durée + de 3 ans : + 17,6 % sur 1 an
Chômage des 50 ans et +, + 11,4 % sur 1 an

+ d’1 chomeur inscrit à pôle emploi sur 2 (51,5 %) ne perçoit AUCUNE INDEMNITE, ni ARE (allocation retour à l’emploi), ni allocation de solidarité (ASS, AER …)

Offres d’emploi dispo, dernier chiffre connu : 111 020

Le + scandaleux, LES INVISIBLES, complètement en dehors des statistiques
 
Ne sont pas comptés dans ces 5 946 600 demandeurs d’emploi et travailleurs pauvres occasionnels :
 
1 362 800 foyers bénéficiaires du RSA, en effet sur 2 230 000 environ de foyers (dernier chiffre connu) , seuls 867 200 sont inscrits à Pôle Emploi, les autres bénéficient d’autres suivis (associations, collectivités locales, etc.) en sachant qu’un foyer bénéficiaire, comporte parfois + d’un demandeur d’emploi en son sein, donc si on parle en nombre d’individus c’est pire.
 
+ 1 000 000 au bas mot, sur les environs 2 millions de bénéficiaires de l’AAH ou d’une pension d’invalidité, ne sont pas inscrits à Pôle emploi, malgré une aptitude et un désir d’ accès à emploi adapté.
 
+ d’1 million de SANS-DROITS, principalement :
 
- des jeunes de moins de 25 ans, primo demandeurs d’emploi, qui comme vous le savez n’ont même pas droit au RSA. (quasi unique en Europe)
 
- des sans droits, pour motif, dépassement des plafonds de ressources dans le foyer, exemple, votre conjoint(e) perçoit 650€ d’allocation chomage, ou 790€ d’allocation adulte handicapé, vous n’aurez même pas droit au RSA, car vous dépasserez le plafond couple qui est de 621€ par mois, si vous ètes NON SDF.

- on peut parler également de retraités qui cherchent un emploi car leur retraite ne couvre pas les charges fixes pour survivre ( loyer, énergie, assurances, voiture, téléphone, eau, nourriture, santé (lunettes, dentiste ..) incalculable

- des bénéficiaires de pensions de reversions (veufs, veuves) de 55 ans et +, qui dépassent les plafonds du RSA, et qui n’ont pas encore l’age pour prendre la retraite ou encore percevoir le minimum vieillesse « ASPA » ( 67 ans) ASPA récupérable sur le patrimoine, au décès.

- des bénéficiaires de pensions alimentaires qui dépassent les plafonds du RSA (plafonds 2 fois inférieurs aux seuils de pauvreté, une véritable honte)

- on peut également évoquer, des étudiants, boursiers ou non, qui cherchent des petits jobs alimentaires, qui sont donc bien demandeurs d’emploi, en concurrence avec les autres (même si beaucoup sont aussi exploités en stages sous payés, voir gratuits)
 
- on peut évoquer enfin, des auto-entrepreneurs, qui ne gagnent rien ou presque, et sont demandeurs d’emploi en parallèle.
 
Faites le calcul vous même, on arrive au total, à + de 9 MILLIONS demandeurs d’emploi en France, et travailleurs pauvres occasionnels.
 
Sources : Rapport complet de la DARES de 20 pages (et non pas le simple communiqué de presse envoyé aux médias) : http://travail-emploi.gouv.fr/IMG/p…

http://www.agoravox.fr/actualites/economie/article/vrais-chiffres-chomage-octobre-144404

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Y’en a marre des défaillances d’entreprises en France

Posté par ippolito le 23 novembre 2013

Défaillances d’entreprises : un « niveau historiquement élevé » en 2013 et 2014, selon Coface

L’assureur-crédit français estime que la France connaître 62.500 défaillances d’entreprises cette année. C’est 2.000 de plus qu’en 2012 et surtout un niveau « historiquement élevé ». Certains secteurs comme la construction seront toujours fragiles.

Selon Coface, la france enregistrera 62.500 défaillances d’entreprises cette année, et à peine moins en 2014.

Ce n’est pas une surprise totale… les annonces répétées de plans sociaux ou de difficultés d’entreprises ne laissent aucun doute sur le fait que l’année en cours sera une mauvaise année pour le tissu des entreprises française.

L’assureur-crédit Coface a estimé ce jeudi l’ampleur de la dégradation de la situation. Selon Coface en effet, la France enregistrera 62.500 défaillances d’entreprises en 2013, un niveau « historiquement élevé » pour une année calendaire. En 2012, ce sont 60.500 défaillances qui avaient été recensées.

D’ores et déjà, entre novembre 2012 et octobre 2013, le nombre de défaillances recensé a été de 62.431, soit une hausse de 4,3%, et un chiffre qui correspond à 196.564 emplois menacés.

Coface, qui juge que le troisième trimestre 2013 « ressemble de manière préoccupante » à la même période en 2009, qui avait marqué le pic de la crise pour les entreprises françaises, a prévenu qu’en 2014, le chiffre devrait « se stabiliser » au niveau « très élevé » de 62.000 défaillances.

Les PME en première ligne

Pour Coface, ce sont les PME qui sont désormais les plus touchées ce qui correspond à « un retour à une situation plus traditionnelle des défaillances françaises », avec un plus grand nombre d’entreprises touchées, mais un coût financier ainsi qu’un impact en termes d’emploi orientés plutôt à la baisse.

Ces dernières années en effet, Coface avait constaté une montée en puissance des défaillances de « grosses PME » ce qui avait pour corollaire un coût social et en emplois plus élevé.

La construction et la distribution toujours à risques

Derrière ces tendances générales, Coface discerne toutefois des différences selon les secteurs. Ainsi, « la construction, la distribution et le textile-habillement continuent d’être porteurs de risques » et pèsent pour la moitié environ des défaillances.

Coface constate en particulier une explosion « en nombre et en coût » des défaillances dans le textile-habillement et la distribution, à cause de la consommation déprimée.

Si la construction ne représente qu’un sixième des entreprises françaises, elle concentre à elle seule près d’un tiers (32,9%) des faillites, une surreprésentation alarmante qu’a étudiée de près l’assureur-crédit, qui publie depuis fin 2007 son baromètre sectoriel des risques de non remboursement des crédits.

Au contraire, la situation s’améliore un peu pour quelques secteurs industriels, dont la chimie, qui n’a pas connu de nouvelle défaillance majeure comme celle de Petroplus, ou le papier-bois.

http://www.lesechos.fr/economie-politique/france/actu/0203140488576-defaillances-d-entreprises-un-niveau-historiquement-eleve-en-2013-et-2014-selon-coface-631315.php

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Y’en a marre de l’austérité

Posté par ippolito le 22 novembre 2013

Austérité: enfin, l’aveu!

L’édito de Patrick Apel-Muller. « Les chiffres sont là qui témoignent de l’engourdissement économique dans lequel les pays européens sont condamnés par la saignée. »

Des larmes auront coulé sur des fronts, avant que les économistes de la Commission européenne confessent l’énormité des dégâts semés par leurs politiques d’austérité et de compressions budgétaires. Les chiffres sont là qui témoignent de l’engourdissement économique dans lequel les pays européens sont condamnés par la saignée. 

L’addition est astronomique – de 2011 à 2013, – 8,5% de perte pour le PIB de la Grèce, – 4,8% pour la France, – 4,9% pour l’Italie, – 6,9% pour le Portugal et même – 3,9% pour l’Allemagne, malgré tous ses excédents commerciaux – et ne se résume pas à des alignements de chiffres. 

Désormais, des Grecs ont faim et n’ont même plus de TV publique, de jeunes Italiens immigrent comme un siècle plus tôt, le chômage a envahi la jeunesse espagnole, des millions de salariés sont payés une misère en Allemagne, le Royaume-Uni bat des records pour le nombre d’enfants pauvres, dans toute l’Europe la consommation s’affaisse…

 Le seul bilan positif de ces politiques est au bénéfice des oligarchies. Les 500 plus grandes fortunes professionnelles françaises ont augmenté de 25% en un an, tandis que la France figure au troisième rang mondial et au premier européen pour le nombre de millionnaires en dollars.

Les effets de l’austérité sur le PIB de la France et sur l’emploi
Les preuves sont donc sur la table: tout ce qui concourt  à réduire la rémunération du travail, à diminuer la redistribution qu’opèrent les services publics au bénéfice du plus grand nombre, à amplifier les dividendes et la rétribution des placements financiers freine l’essor économique et le bien-être social. 

Elles doivent être produites auprès des citoyens auxquels sont imposés les moulins à prières médiatiques qui répètent l’inéluctabilité des sacrifices et l’obligation des coupes budgétaires. Une majorité de Français sent bien que ces politiques vont dans le mur, multiplient les inégalités et déchirent les liens qui permettent de vivre ensemble. Mais les experts en cours prêchent en boucle une fatalité mondialisée et un renoncement individualisé, sans être soumis à de véritables contradictions. À les écouter, on pense à René Char : «Ils se laissent choir de toute la masse de leurs préjugés ou ivres de l’ardeur de leurs faux principes…»

Aucun gouvernant ne peut dire qu’il ne savait pas après cet aveu  des experts de la Commission européenne, si prompte à dépêcher des liquidateurs de services publics, des tueurs de budgets et des ravageurs de droits sociaux dans les pays en difficulté.

 Alors, il faut être cohérent. Sans délai, Jean-Marc Ayrault doit renoncer à la hausse de la TVA, qui fera porter aux salariés une hausse vertigineuse de la fiscalité, abolir le crédit d’impôt, qui va engraisser le CAC 40 et manquer à la consommation, doter les collectivités locales des moyens qui leur sont nécessaires et qui leur ont été ôtés, construire un pôle bancaire public développant une industrie respectueuse de l’écologie, investir dans le système de santé, les rémunérations et les formations, rétablir la retraite de plein droit à soixante ans… 

Le contre-pied radical aux politiques d’austérité, le choix de l’humain plutôt que celui des marchés financiers sont des impératifs pour renouer avec l’emploi, qui est la clé du rétablissement des comptes publics et de la pérennité des systèmes de protection sociale.

Voilà qu’enfin, la Commission européenne vient de faire la preuve de son utilité en publiant sans fard la démonstration de son échec et de la nocivité des politiques qu’elle impulse…

http://www.humanite.fr/m/node/553514

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Y’en a marre de la crise

Posté par ippolito le 19 novembre 2013

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Chômage, pauvreté, salaires… Portrait social de la France en 8 chiffres

Dans l’édition 2013 de son « portrait social », l’Insee dessine le visage d’une société française confrontée à une crise qui n’en finit pas.

Emploi, salaires, logement, santé…

L’Insee a livré mercredi 13 novembre l’édition 2013 de son « portrait social » de la France. Grilles, tableaux, courbes et colonnes de données statistiques dessinent le visage d’une société française confrontée à une crise qui n’en finit pas.

L’Institut national de la statistique cette année mettre le focus sur la fécondité des Français et les jeunes décrocheurs du système scolaire. L’œil est pourtant inévitablement attiré vers d’autres éclairages comme le marché du travail ou les conditions de vie. Aussi froids que fascinants, ces alignements de chiffres permettent de mieux appréhender les difficultés que nous traversons. Que retenir de ces travaux ?

Le taux de chômage : +0,6 point

Les données concernant le chômage s’étendent sur 2012. Par rapport à 2011, le taux de chômage subit une hausse de 0,6 points. Il s’élève à 9,8% de la population active. La hausse moyenne annuelle varie en fonction des tranches d’âge : elle est de 1,8 point pour les jeunes actifs de 15 à 24 ans, de 0,7 point pour les 25 à 49 ans et de 0,5 points pour les 50 ans et plus.

Sur 2012, 2,8 millions de personnes sont au chômage au sens du Bureau international du travail (BIT).

Le taux de pauvreté : +0,3 point

Dans la France de 2011, 8,7 millions de personnes vivent en dessous du seuil de pauvreté monétaire (c’est-à-dire avec moins de 977 euros par mois). Un taux de pauvreté qui s’élève à 14,3% de la population. La moitié de ces personnes ont un niveau de vie inférieur à 790 euros par mois.

Certes plus modérée que les années précédentes, (+0,6 point en 2009 et +0,5 point en 2010), la hausse du taux de pauvreté se poursuit avec +0,3 point en 2011.

La consommation des ménages : -0,4%

En 2012, le pouvoir d’achat du revenu disponible brut subit une diminution de -0,9%. Cela se ressent sur la dépense de consommation qui chute de -0,4%. Cette baisse de la consommation touche la plupart des postes mais l’automobile est la principale victime.

Sur les 60 dernières années, la seule autre baisse de la consommation avait été enregistrée en 1993.

Le revenu salarial dans le public : -0,7%

Entre 1995 et 2011, le revenu salarial a augmenté en moyenne de 0,7% par an. Le ralentissement observé à partir de 2008 aboutit pour 2011 à une stagnation dans le privé et une baisse de 0,7% dans le public (une baisse qui s’explique par le gel du point d’indice dans la fonction publique depuis juillet 2010).

Dans le privé, une baisse de revenu salarial intervient aussi pour les jeunes et les séniors : -1,1% pour les plus de 55 ans.

En 2011, le revenu salarial annuel moyen est de 20.050 euros. Un chiffre qui masque des disparités importantes, entre les femmes et les hommes notamment : le revenu salarial annuel moyen des femmes est de 17.250 euros quand celui des hommes s’élève à 22.640 euros.

Les moins de 25 ans sont à 7.060 euros quand les plus de 55 ans sont à 24.930 euros. Le quart des salariés les moins payés est à 4.056 euros et le quart des mieux payés a un revenu salarial moyen de 40.350 euros. En 1956, la moyenne du quart le plus bas était de 3.064 euros et celle du quart le plus haut de 36.779 euros.

La durée d’emprunt des jeunes : 25 ans

La flambée de l’immobilier impacte la hausse des crédits à l’habitat et se répercute sur la hausse de l’endettement des ménages entre 2005 et 2011. La part de l’endettement consacré à l’habitat est ainsi passée de 442 milliards d’euros en 2005 à 800 milliards d’euros en 2011. Mais les mensualités restent stables, ce sont en fait les durées des crédits qui s’allongent, notamment pour les primo-accédants.

En moyenne, un ménage de primo-accédants de moins de trente ans empruntait sur 20 ans en 2005, 24 ans en 2007 et 25 ans depuis 2008.

Le taux d’effort des locataires : 27%

Le logement représente un des postes les plus importants dans les budgets, plus d’un quart des revenus pour les locataires du secteur libre et les propriétaires qui remboursent un emprunt.

Dans le secteur libre, le taux d’effort des locataires en secteur libre atteint 27% en 2011, soit une hausse de 2,5 points depuis 2005.

Les mauvaises conditions de travail : +6%

L’espérance de vie d’un ouvrier reste toujours plus basse que celle d’un cadre. Le lien entre carrière professionnelle et santé demeure un facteur d’inégalité. L’espérance de vie d’un ouvrier de 35 ans est inférieure à celle d’un cadre de 6,3 ans. Effet de la crise économique, les conditions de travail se dégradent. Entre 2006 et 2010, le score moyen des mauvaises conditions de travail a augmenté de 6%.

La population française : +0,47%

Petite touche positive dans ce tableau : 822.000 bébés sont nés en France en 2012 et la population française a augmenté de quelque 300.000 personnes cette même année (+0,47%). Au premier janvier 2013, 65,8 millions de personnes vivent en France.

L’étude de l’Insee souligne que cette croissance est très majoritairement due au « solde naturel », c’est-à-dire la différence entre le nombre de naissance et le nombre de décès (+251.000), bien plus qu’au solde migratoire, la différence entre les entrées et les sorties du territoire (+54.000).

http://tempsreel.nouvelobs.com/economie/20131113.OBS5178/chomage-pauvrete-salaires-portrait-social-de-la-france-en-8-chiffres.html

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Y’en a marre des défaillances d’entreprises

Posté par ippolito le 14 novembre 2013

Défaillances d’entreprises : le pire est-il à venir ?

Les défaillances augmenteront-elles en 2014 ?

Selon les données publiées par la Banque de France, le nombre de faillites d’entreprises sur les douze mois achevés fin août a augmenté de 4,2% par rapport aux douze mois précédents. Au total, 62.206 entreprises ont fait faillite entre août 2012 et août 2013. L’exercice 2014 s’annonce très délicat.

La Banque de France souffle le chaud et le froid. Ce mardi, la banque centrale a indiqué tabler sur une amélioration du climat des affaires au quatrième trimestre. La semaine dernière, à l’Hôtel de Toulouse où siège la Banque de France, on redoutait une accélération des défaillances d’entreprises en septembre, en hausse de 5,2% en glissement annuel. Un rythme supérieur à celui observé en août.

En effet, à cette date, le nombre de faillites d’entreprises sur les douze mois achevés avait progressé de 4,2% par rapport aux douze mois précédents. Au total, 62.206 entreprises ont fait faillite entre août 2012 et août 2013.

A titre de comparaison, 65.000 entreprises avaient fermé leurs portes en 2009 entraînant la destruction de 256.100 emplois selon Pôle emploi. Ce record étant à portée de fusil en 2013, l’accélération des défaillances peut-elle se prolonger à la fin de l’année et au début de l’année prochaine ? Réunis lors de « la cinquième journée de la prévention », les experts-comptables, les commissaires aux comptes et les représentants des administrateurs judiciaires ont fait part de leur inquiétude.

Le rôle de la commande publique

« Les carnets de commandes des TPE et les PME dépendent énormément de la commande publique. Or, le dynamisme de celle-ci est directement influencé par les échéances électorales. Les prochaines élections, municipales, ayant lieu en mars, les nouveaux projets sont gelés. Résultat, les dégâts dans la construction et le second-œuvre devraient assez dévastateurs », redoute Joseph Zorgniotti, le président du Conseil Supérieur de l’Ordre des Experts-Comptables (CSOEC).

Des effets de diffusion limités

Jean-Jacques Drummen, le président de la Confédération générale des juges consulaires de France (CGJCF) n’est guère plus optimiste. La prochaine réforme du code des marchés publics annoncée lors du Plan Innovation du gouvernement tombe à pic. « A ces indéniables difficultés conjoncturelles s’ajoutent les obstacle psychologiques à la croissance. L’environnement économique actuel est si morose qu’il paralyse », constate-t-il. « Le contexte est actuellement si peu porteur que lorsqu’une industrie est dynamique, elle ne parvient pas à stimuler les autres acteurs du territoire dans lequel elle est implantée », regrette Denis Lesprit, le vice-président de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes (CNCC).

Les travaux publics dans la tourmente

Dans ce contexte, l’exercice 2014 s’avère très délicat. La Fédération nationale des travaux publics (FNTP) tire d’ores et déjà la sonnette d’alarme. Elle estime que les 8.000 entreprises du secteur devraient perdre 1,2 milliard d’euros de chiffre d’affaires, entraînant la destruction de 12.000 emplois l’an prochain. Marc Sénéchal, le président du Conseil National des administrateurs judiciaires et des mandataires judiciaires (CNAJMJ) redoute une augmentation des défaillances d’entreprises de taille conséquente. « Le nombre de grosses PME et d’ETI en difficultés est plus important qu’en 2008. Comme les mesures de prévention n’ont pas toutes été prises à temps, les dégâts en terme d’emplois pourraient être très importants l’année prochaine », explique-t-il. En clair, des acteurs aussi majeurs dans leurs secteurs que Fagor, Doux, Gad et Petroplus pourraient se retrouver en redressement judiciaire en 2014.

Prévenir avant de guérir

Face à cette situation, les auditeurs légaux des entreprises que sont les experts comptables, les commissaires aux comptes, les juges des tribunaux de commerce se mobilisent pour que la prévention des difficultés soit mieux anticipée par les chefs d’entreprises, un sujet au centre de la prochaine réforme du droit des entreprises en difficultés et de celle portant sur la justice consulaire. « La prévention doit être un réflexe, à chaque stade de la vie des entreprises. C’est valable lorsque les premières difficultés apparaissent mais aussi en amont. Il faut parvenir à convaincre les chefs d’entreprises que cette démarche peut leur permettre d’anticiper les problèmes futurs mais aussi qu’elle peut offrir la possibilité de rebondir avant qu’il ne soit trop tard « , explique Jean-Jacques Drummen.

L’objectif de 1% de croissance dans le viseur

Dans son étude datée d’octobre, l’assureur-crédit Euler Hermès envisageait un léger repli de la sinistralité l’année prochaine avec 61.800 entreprises qui feraient défaut. « Ce volume coûterait 0,22 point de PIB  en 2014 et la destruction de 165.000 emplois, soit un demi-point de chômage en plus. Cette poussée des défaillances s’est très largement diffusée dans tout le tissu économique national notamment sur les PME. Selon nos estimations, il est nécessaire d’atteindre un palier de +1% de croissance du PIB pour espérer un vrai reflux des défaillances », expliquait Nicolas Delzant, le président du directoire d’Euler Hermes France. Le gouvernement tablant sur une croissance de 0,9% du PIB en 2014, les entreprises n’ont plus qu’à espérer que cette prévision sera dépassée.

http://www.latribune.fr/actualites/economie/france/20131112trib000795314/defaillances-d-entreprises-le-pire-est-il-a-venir-.html

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Y’en a marre de la hausse d’impayés de salaire

Posté par ippolito le 13 novembre 2013

De plus en plus d’impayés de salaires

En un an, le régime de garantie des salaires a reçu 6% de dossiers en plus. Plus de la moitié des demandes reçues concernent des entreprises mises en liquidation judiciaires.

Le nombre de salaires impayés augmente, constate le régime de garantie des salaires, l’AGS. Cet organisme, qui intervient pour payer les salariés en cas de défaillance des entreprises, a reçu 6% de dossiers en plus cette année.

En un an, 22 108 avances de salaires ont été demandées et dans plus 13 300 cas, il s’agissait d’entreprises mises d’office en liquidation judiciaire. Les autres demandes concernaient des entreprises en procédure de redressement. Près de la moitié des demandes d’aide venaient de sociétés qui avaient moins de cinq ans d’existence. Un quart des demandes d’entreprises ayant passé les dix ans.

Avec un nombre de salariés concernés stable, les impayés concernent donc un nombre de mensualités plus élevé, pour un total de 2,145 milliards d’euros.

Les données de l’AGS pour le deuxième trimestre montrent une forte augmentation des défaillances dans l’immobilier (+16%) et l’hôtellerie-restauration (+9,4%) sur un an. A l’inverse, « le secteur des activités financières a enregistré les baisses les plus importantes »: -7,4% de défaillances et -19,6% de dossiers ouvertes à l’AGS pour le secteur.

L’AGS est financé par les cotisations des entreprises et assure le paiement des salaires et indemnités des entreprises en difficultés (redressement, liquidation judiciaire, voire procédure de sauvegarde). Elle se charge ensuite de récupérer les sommes avancées auprès des entreprises.

En savoir plus sur http://lexpansion.lexpress.fr/economie/de-plus-en-plus-d-impayes-de-salaires_414595.html#YOT5eMoYwlrLKk92.99

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