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Y’en a marre de la réforme des retraites

Posté par ippolito le 16 septembre 2013

Retraites : ce que la réforme va changer

La réforme des retraites, présentée mercredi en conseil des ministres, va toucher tous les actifs: salariés du privé, fonctionnaires ou agents des régimes spéciaux en verront les effets, à plus ou moins long terme. Voici ce qui va changer.

A noter que l’âge légal de départ, 62 ans, ne bouge pas, ni la borne de 67 ans, âge auquel on peut toucher une retraite à taux plein quelle que soit la durée de cotisation. 

RÉGIME GÉNÉRAL

Il regroupe les salariés du privé hors professions libérales, artisans, commerçants, agriculteurs, soit 69,1% des actifs.

- Durée de cotisation nécessaire pour une retraite à taux plein: de 41,5 ans pour les générations 1955, 1956 et 1957, elle va être progressivement allongée d’un trimestre tous les trois ans, à partir de la génération née en 1958, pour atteindre 43 ans pour la génération 1973 qui prendra sa retraite en 2035. Les périodes d’apprentissage seront désormais validées.

- Cotisations vieillesse: les cotisations patronales et salariales seront augmentées de 0,15 point chacune dès le 1er janvier 2014, puis 0,05 point en 2015, 2016 et 2017.

- Compte pénibilité: les salariés exerçant des métiers pénibles pourront acquérir des points pour se reconvertir ou partir plus tôt à la retraite.

- Enfants: les majorations de pension (+10%) pour les retraités ayant eu trois enfants seront désormais soumises à l’impôt sur le revenu, ce qui n’était pas le cas auparavant.

- Revalorisation: les pensions seront désormais revalorisées seulement au 1er octobre de chaque année, contre le 1er avril actuellement, sauf pour les bénéficiaires du minimum vieillesse.

FONCTIONNAIRES

- Durée de cotisation: elle est calquée sur celle des salariés du privé et augmentera au même rythme, dans les mêmes conditions.

- Cotisations: le taux de cotisation des fonctionnaires augmente déjà progressivement pour être aligné sur celui du privé depuis la réforme de 2010. Le gouvernement réfléchit donc à étaler un peu plus dans le temps les hausses prévues par cette nouvelle réforme.

- Compte pénibilité: gouvernement et syndicats réfléchissent à des discussions sur ce dossier qui ne concerne pour l’instant que les salariés du privé. Il existe déjà chez les fonctionnaires des « catégories actives » pour les métiers présentant des risques particuliers et permettant de partir plus tôt à la retraite.

- Enfants: comme dans le privé, les fonctionnaires seront touchés par la fiscalisation de la majoration pour trois enfants.

- Revalorisation: les pensions sont revalorisées dans les mêmes conditions que celles du régime général au 1er avril aujourd’hui et le seront donc au 1er octobre après la loi.

RÉGIMES SPÉCIAUX

- Durée de cotisation: elle doit déjà augmenter progressivement pour atteindre le même niveau que le privé, soit 41,5 ans en 2018. Le nouvel allongement sera donc appliqué, peut-être avec un décalage dans le temps.

- Cotisations: elles devraient augmenter comme pour le privé.

- Compte pénibilité: comme chez les fonctionnaires, il existe déjà pour certains métiers des « catégories actives » qui peuvent partir plus tôt.

- Enfants: il existe des majorations du même type que dans le privé. Ils seront dans le champ de la réforme également, qui prévoit un rapport sur ce sujet.

- Revalorisation: désormais au 1er octobre au lieu du 1er avril, sur le modèle du privé.

A noter que l’âge légal de départ, 62 ans, ne bouge pas, ni la borne de 67 ans, âge auquel on peut toucher une retraite à taux plein quelle que soit la durée de cotisation.

Certains fonctionnaires et agents des régimes spéciaux peuvent partir plus tôt (52 ou 57 ans) mais avec l’allongement de la durée de cotisation, ces derniers seront incités à retarder leur départ s’ils ne veulent pas voir leur pension amputée.

http://www.challenges.fr/economie/20130914.CHA4345/retraites-ce-que-la-reforme-va-changer.html

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Y’en a marre que les riches soient de plus en plus riches et surtout que les pauvres soient de plus en plus pauvres

Posté par ippolito le 15 septembre 2013

Des riches toujours plus riches, et des pauvres encore plus… pauvres

Avec un niveau de vie médian de 1630 euros par mois, l’écart entre riches et pauvres s’est encore creusé en France en 2011. Une situation qui nourrit une désillusion face au politique et une contestation croissante de l’Etat providence.

«Finalement, quand on est riche, ça ne s’arrête jamais? – Rassurez-vous, c’est pareil quand on est pauvre!». Cette réplique du film Ah si j’étais riche!, de Michel Munz, s’affirme d’une cruelle vérité, alors que la dernière enquête de l’Insee témoigne d’une nouvelle progression des inégalités en France.

L’écart s’est encore creusé en 2011 entre les 10 % les plus pauvres, qui vivent avec moins de 877 euros par mois, et les 10 % les plus riches qui disposent d’au moins 3120 euros. Le niveau de vie médian (qui partage la population en deux), quant à lui, est resté stable en 2011 à 1630 euros par mois.

Si toutes les catégories de population avaient vu leur niveau de vie baisser en 2010 sous l’effet de la crise, bonne nouvelle: la situation s’est améliorée en 2011 pour la moitié de la population la mieux lotie. 

En revanche, elle a continué à se dégrader chez les plus modestes, et ce pour la troisième année consécutive. Près de 8,7 millions de personnes, soit 14,3 % de la population (contre 14 % en 2010), vivaient en 2011 sous le seuil de pauvreté, soit 977 euros mensuels. 

A titre de comparaison, pour une personne seule, le RSA atteint 492,90 euros par mois et l’Allocation de solidarité pour personnes âgées (Aspa) 787 euros.

Plusieurs facteurs expliquent que l’écart se creuse entre riches et pauvres. D’un côté, le smic a été faiblement revalorisé en 2011, et les emplois à durée limitée ou à temps partiel ont augmenté.

 De l’autre, les revenus du patrimoine – qui concernent surtout les plus riches – ont augmenté. Les plus touchés par la hausse de la pauvreté sont les jeunes, qui mettent plus de temps à trouver un emploi, et qui, lorsqu’ils en trouvent un poste, sont plus souvent à temps partiel ou à durée déterminée. 

Les chômeurs sont eux aussi touchés, en raison de l’allongement de la durée du chômage. En revanche, on trouve moins de retraités parmi les pauvres, en raison de la revalorisation des pensions et du minimum vieillesse (+25% en cinq ans), mais aussi de l’arrivée en retraite de personnes ayant réalisé de meilleures carrières.

«Critique croissante d’un état providence qui révèle ses effets pervers»

Au delà des chiffres, que signifie cette évolution sur la société française? D’une part, ils mettent en lumière un sentiment d’impuissance des politiques, de gauche comme de droite, à inverser la tendance et remettre la France en marche. 

«Ces chiffres confirment le sentiment d’une spirale de régression économique et sociale depuis la crise de 2008. Ils nourrissent une crainte des classes moyennes d’être entraînées», observe le sociologue et sondeur François Miquet-Marty, qui vient de publier «Les nouvelles passions françaises».

Dans cet essai, pour lequel il a sillonné la France et recueilli la parole de femmes et d’hommes de tous horizons, il développe une vision sociétale , et moins économique, de la crise face à l’impuissance des politiques. 

Les Français jugent ainsi que le salut ne viendra que d’eux mêmes, à condition de se remobiliser, et que chacun se prenne en main. « Il y a une critique croissante d’un état providence qui révèle ses effets pervers, qui entretient dans l’assistanat une partie croissante de la population, qui ne ferait pas les efforts nécessaires pour s’en sortir, poursuit François Miquet-Marty. 

De plus en plus de Français dénoncent un manque de conscience civique, qui fait qu’une partie des personnes qui bénéficient des aides sociales ne font pas le nécessaire pour retrouver du travail par exemple». 

Une préoccupation grandissante, selon lui, bien plus forte que la dénonciation des très grandes fortunes, qui paraissent somme toute marginales et assez lointaines à la plupart des Français.

http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2013/09/13/20002-20130913ARTFIG00256-des-riches-toujours-plus-riches-et-des-pauvres-encore-plus-pauvres.php

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Y’en a marre que les inégalités continuent de se creuser

Posté par ippolito le 14 septembre 2013

Niveau de vie : les inégalités continuent de se creuser

Le niveau de vie médian s’est établi à 19.550 euros annuels en 2011.
La pauvreté s’aggrave et touche 14,3 % des Français, selon l’Insee.

Alors que la majorité s’interroge sur la meilleure façon de donner un coup de pouce au pouvoir d’achat des salariés modestes, les chiffres publiés aujourd’hui par l’Insee, issus de l’enquête Revenus fiscaux et sociaux, permettent de mieux comprendre les forts écarts de niveau de vie qui perdurent, voire s’accentuent, dans l’Hexagone.

Le niveau de vie médian est resté stable en 2011, à 19.550 euros annuels. Après une hausse constante de 1,8 % par an en moyenne entre 2004 et 2010, il avait connu une légère baisse en 2010 due à la crise (- 0,5 %). La stabilité de 2011 est à mettre au regard d’une croissance du PIB, qui avait été cette année-là de 2 %.

Le point le plus saillant de l’étude concerne les inégalités de revenus. « Les 10 % les plus modestes ont un niveau de vie inférieur à 10.530 euros. Les 30 % les plus aisés disposent d’au moins 37.450 euros, soit 3,6 fois plus. Un ratio en hausse par rapport à 2010 », indiquent les auteurs. Les inégalités se sont donc creusées en 2011.

En 2010, seul le niveau de vie des 5 % les plus aisés avait progressé. En 2011, l’éventail est plus large, mais la progression des revenus la plus soutenue concerne encore les 10 % des salariés les mieux payés (+ 2,1 % en euros constants), alors que pour les 10 % de salariés les plus modestes, les revenus n’ont cessé de baisser depuis 2008. 

Cette aggravation des inégalités s’explique d’abord par l’augmentation des disparités salariales, avec notamment la faible revalorisation du SMIC horaire brut (en moyenne, le SMIC baisse de 0,3 % en euros constants). Inversement, les revenus salariaux du haut de l’échelle ont évolué plus favorablement.

La pauvreté des jeunes augmente

Quant à la pauvreté, dont le seuil s’établissait à 911 euros mensuels en 2011 (soit 60 % du niveau de vie médian), elle a continué d’augmenter mais plus modérément qu’en 2010. Elle concernait 8,7 millions de personnes, soit 14,3 % de la population, contre 14 % en 2010. Il était de 13 % en 2008.

Si le taux de pauvreté des retraités a baissé, passant de 10 % à 9,3 % entre 2010 et 2011, le nombre d’actifs vivant sous le seuil de pauvreté a progressé fortement, notamment parmi les chômeurs (35,8 % en 2010, 38,9 % en 2011). L’augmentation des durées de chômage est un des facteurs d’explication. 

Par ailleurs, les revalorisations des allocations chômage ont été inférieures à l’inflation, selon l’étude de l’Insee. Enfin, le taux de pauvreté des jeunes (18-29 ans) s’est accru de 1,7 point pour atteindre 19,4 % de cette catégorie, y compris chez les jeunes ayant un emploi (11,5 %).

Marie Bellan

http://www.lesechos.fr/economie-politique/france/actu/0203000714291-niveau-de-vie-les-inegalites-continuent-de-se-creuser-604781.php

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Y’en a marre de la pauvreté et surtout de la politique d’austérité menée en Europe

Posté par ippolito le 13 septembre 2013

25 millions: le nombre de pauvres en Europe en 2025 si l’austérité se poursuit (Oxfam)

Quelque 10 millions de personnes supplémentaires risquent de tomber dans la pauvreté en raison des politiques de rigueur, selon l’association Oxfam. La Grèce est particulièrement en danger.

Oxfam se préoccupe habituellement plus des pays en développement. Cette fois, l’ONG s’inquiète pour l’Europe. En 2025, près de 10 millions de personnes en Europe risquent de rejoindre les rangs de la pauvreté, portant à 25 millions le nombre de pauvres au sein de l’UE, selon l’association humanitaire. 

L’ONG se fonde sur des recherches du groupe de réflexion Institute of fiscal studies (institut des études fiscales) dans 27 pays des 28 pays de l’UE. Est considérée en situation de pauvreté toute personne vivant avec moins de 80% du revenu médian (soit 14.811 euros annuels en 2011)

« Un remède qui cherche à soigner la maladie en tuant le patient »

L’organisation craint une « décennie perdue » à cause des politiques d’austérité. Évoquant les précédents en Amérique latine, en Asie et en Afrique, dans les années 1980 et 1990 lorsque des pays ont reçu le soutien du Fonds monétaire international, l’ONG fustige les contreparties exigées, autrement dit les plans de rigueur.

  »Ces politiques ont été des échecs : c’est comme un remède qui cherche à soigner la maladie en tuant le patient. Elles ne peuvent être à nouveau autorisées », est-il écrit dans le texte accompagnant le rapport. 

Oxfam craint de devoir renvoyer des secours en Grèce

L’ONG s’inquiète surtout pour les pays les plus touchés par la crise, à commencer par la Grèce. « En 1942 (…) Oxfam a été créé pour pousser le gouvernement britannique à alléger le blocus contre la Grèce occupée par le Nazis », rappelle l’association. 

« Soixante-dix ans ans après, et un miracle européen plus tard, devrions-nous une fois de plus envoyer des secours en Grèce? », s’attristent les auteurs de ce rapport. 

http://www.latribune.fr/actualites/economie/union-europeenne/20130912trib000784646/25-millions-le-nombre-de-pauvres-en-europe-en-2025-si-l-austerite-se-poursuit-oxfam.html

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Y’en a marre que la pauvreté continue de progresser en France

Posté par ippolito le 12 septembre 2013

Pauvreté : l’enquête alarmante du Secours populaire‏

La pauvreté progresse en France. Ce n’est pas une surprise. Selon le sondage Ipsos pour le Secours populaire, les femmes célibataires sont les principales victimes d’une situation sociale qui ne cesse de se dégrader.

En 2013, ils sont 41 % à déclarer avoir connu une situation de pauvreté. C’est l’information révélée par le sondage Ipsos pour le Secours populaire (1). Aujourd’hui, l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) estime à 8,6 millions le nombre de personnes en France vivant sous le seuil de pauvreté. Pour rappel ce dernier est de 964 euros pour une personne vivant seule. 

Une enquête récente de l’Insee montre par ailleurs que les femmes sont moins touchées par le chômage que les hommes. Toutefois, le taux de chômage de celles-ci augmente plus rapidement. Elles sont aussi plus nombreuses à occuper des emplois à temps partiel et sont moins bien rémunérées que les hommes pour un poste équivalent. 

Parmi elles, les mères célibataires sont frappées de plein fouet par la pauvreté, selon le sondage publié le 5 septembre, par le Secours populaire.  

Problème pour payer son loyer dans les temps, pour se procurer une alimentation saine et équilibrée, ainsi que pour régler certains actes médicaux ou encore s’acheter des vêtements convenables, voilà la situation de ces mères parfois victimes de violences conjugales ou sans nouvelles d’un compagnon qui ne verse pas de pension alimentaire. 

Les sacrifices pour leurs enfants sont alors nécessaires. 51 % déclarent se priver de loisir et de sorties. 53 % disent se passer de l’achat d’un vêtement. « L’étude révèle ce que nous constatons sur le terrain au jour le jour dans nos 1 300 permanences », confie Henriette Steinberg, secrétaire nationale du Secours populaire, dans les colonnes du journal Libération. Si ces mères célibataires jugent plutôt satisfaisantes leurs conditions de logement, d’accès au soin, de déplacement, ou du soutien de leur entourage, elles sont 77 % à être mécontentes de leur niveau de vie et 95 % se disent inquiètent pour leur avenir. 

Pour ces mères, leur situation ne pourra s’améliorer qu’en luttant en priorité contre les écarts de salaire entre les hommes et les femmes à postes équivalents. 

La réforme du système des retraites pour assurer de meilleures pensions aux femmes qui ont interrompu leur carrière est aussi évoquée. Najat Vallaud-Belkassem, chargée du droit des femmes, était présente dans les locaux du Secours populaire lors de la présentation de l’enquête. Elle a rappelé qu’un projet de loi sur « l’égalité femme-homme » sera prochainement examiné devant le Parlement. 

Présenté en Conseil des ministres le 3 juillet dernier, le projet prévoit entre autre d’interdire l’accès aux marchés publics aux entreprises qui ne respecteraient pas les dispositions sur l’égalité professionnelle. L’expérimentation dans dix départements d’un mécanisme contre les impayés de pension alimentaire en collaboration avec les caisses d’allocation familiale est également prévue. 

La réforme des retraites qui sera présentée en Conseil des ministres le18 septembre prochain contient elle aussi des dispositions en faveur des femmes. Cependant elles ne devraient pas parvenir à réduire la différence de 25 % qui sépare en moyenne leurs pensions de celles des hommes. 
  
(1) Sondage Ipsos-Secours populaire réalisé par Internet du 18 au 24 juillet auprès d’un échantillon représentatif de la population française de 849 personnes (méthode des quotas)

THIBAULT LE BERRE

http://www.marianne.net/Pauvrete-l-enquete-alarmante-du-Secours-populaire_a231938.html

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Y’en a marre du chômage et de la montée de la précarité

Posté par ippolito le 11 septembre 2013

Au premier trimestre, les embauches en CDI en chute de 12,7 % sur un an

Par rapport au trimestre précédent, ce type d’embauches accuse une baisse de 6% et touche tous les grands secteurs d’activité.

Les déclarations d’embauche en contrat à durée indéterminée (CDI) au premier trimestre 2013 ont chuté de 6% par rapport au trimestre précédent et de 12,7% sur un an, selon des données publiées mercredi par l’Acoss, la caisse nationale des Urssaf.

Plus généralement, pour l’ensemble des contrats de plus d’un mois (hors intérim), la baisse mesurée par la banque de la Sécurité sociale est de 3,3% sur un trimestre (-7,2% en glissement annuel), portant les recrutements «au niveau enregistré fin 2009».

Le recul est davantage marqué dans les entreprises de 20 salariés ou plus (-4,7% sur le trimestre, -9,4% sur un an), plus modéré dans les très petites entreprises (-1,4% et -4,2%). Les embauches de plus d’un mois diminuent sur un an dans la quasi-totalité des régions (sauf Guadeloupe, Guyane et Corse).

Sur un an, le repli concerne pour le cinquième trimestre consécutif tous les grands secteurs d’activité : -9,9% dans l’industrie, -7,5% dans le BTP et -7% dans le tertiaire. 

En revanche, les embauches en Contrats à durée déterminée (CDD) de moins d’un mois progressent légèrement (+0,9% sur le trimestre, +6,9% sur un an).

Au total, 5,3 millions d’embauches (hors intérim) ont été déclarées auprès des Urssaf au cours du premier trimestre, dont 13,5% en CDI, 18% en CDD supérieurs à 1 mois et 68,5% en CDD de moins d’1 mois.

http://www.liberation.fr/economie/2013/04/24/au-premier-trimestre-les-embauches-en-cdi-en-chute-de-127-sur-un-an_898555

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