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Y’en a marre de la réforme des retraites complémentaires

Posté par ippolito le 2 mai 2015

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Réforme des retraites complémentaires : elle va vous coûter cher

Les partenaires sociaux négocient pour trouver des solutions afin de combler le déficit de l’Agirc et de l’Arcco. Quelles que soient les réformes, les salariés doivent s’attendre à une baisse de leurs pensions ou à travailler plus longtemps. Nos calculs exclusifs dans Capital du mois de mai.

La thérapie de choc, c’est pour bientôt ! Après la réforme du régime général des retraites en 2013, les complémentaires des salariés du secteur privé doivent aujourd’hui trouver une solution pour s’en sortir. Le régime Agirc (réservé aux cadres), le plus mal en point, a ainsi affiché un trou de près de 2 milliards d’euros en 2014, contre 1,2 milliard pour l’Arcco (pour tous les salariés). Quant à leurs réserves financières, elles devraient être épuisées en 2018 pour le premier et en 2027 pour le second. Autant dire que le gel des pensions décidé cette année ne suffira pas, loin de là !

Patronat et syndicats se sont donc donnés jusqu’à fin juin 2015 pour trouver des solutions parmi lesquelles la fusion des régimes Agirc et Arcco . Celles-ci ne seraient toutefois qu’une première étape permettant de donner un peu d’air au régime des cadres qui connaît une situation particulièrement dégradée. Plusieurs autres options sont à l’étude, pour une mise en application en 2017.

Avec l’aide de notre partenaire, le cabinet spécialisé Optimaretraite, nous avons procédé à des simulations pour 5 profils de salariés, que nous publions dans le numéro de mai de Capital.

Prenons l’exemple d’une femme cadre de 40 ans aujourd’hui, mère de deux enfants, dont le salaire en fin de carrière se situerait à 32.000 euros nets annuels, pourrait compter, si rien ne change, sur un taux de remplacement de 65% à 62 ans (pourcentage calculé à partir de son dernier salaire), à l’âge de sa retraite. En choisissant de travailler plus longtemps, elle pourrait escompter 76% à 65 ans et même 92% à 67 ans.

Dans l’hypothèse où une reforme « modérée » serait décidée, elle ne pourrait plus espérer que 62% (62 ans), 70% (65 ans) ou 76% (67 ans). Dans ce cas, elle subirait à la fois la hausse pendant 3 ans du coût d’achat des points (+3,5%/an), soit une augmentation du salaire de référence. Mais surtout, elle supporterait la suppression de la GMP, la garantie minimum de points. Ce mécanisme permet aujourd’hui aux salariés relevant de l’Agirc d’obtenir au moins 120 points par an si leur niveau de revenu ne leur permet pas d’atteindre ce nombre minimum (salaire brut inférieur à 3492,82 euros). En contrepartie, le salarié cotise 66,34 euros/mois pour bénéficier de la GMP.

Dans une hypothèse plus « dure », cette cadre verrait son taux de remplacement baisser à 60% (62 ans), 69% (65 ans) ou 73% (67 ans). Ceci serait dû à la hausse du salaire de référence de 3,5% pendant 10 ans qui entraîne mécaniquement une baisse du montant des pensions. Mais également à une mesure plus radicale : la mise en place de pénalités temporaires de 2% à 20% pour tout départ avant 67 ans. Au final, les salariés seraient donc incités à travailler au-delà de l’âge auquel ils auront la totalité de leurs trimestres, pour échapper aux pénalités.

Dans tous les cas, une réforme « douce » ou « dure » des régimes Agirc-Arcco aboutira à un nouveau recul de l’âge de la retraite … sans le décréter officiellement puisque les futurs pensionnés n’auront d’autre choix que de travailler plus longtemps s’ils ne veulent pas voir fondre leur retraite.

Enfin, la baisse de la pension de réversion paraît, elle aussi, inévitable. Dans notre exemple d’une femme cadre âgée de 40 ans, elle peut compter sur une pension de réversion de 36% aujourd’hui. Avec la réforme qui se prépare, ce taux tombera entre 32 et 33% selon le scénario envisagé. Voilà qui devrait alléger sa pension encore un peu plus…

Sylvain Deshayes

http://www.capital.fr/retraite/actualites/reforme-des-retraites-complementaires-elle-va-vous-couter-cher-1033871

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Y’en a marre de l’envolée du déficit des retraites complémentaires

Posté par ippolito le 14 avril 2015

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L’inquiétante envolée du déficit des retraites complémentaires

Le dérapage est conséquent. Le déficit des régimes de retraites complémentaires Agirc-Arrco est passé à 3,138 milliards d’euros en 2014, quasiment le double par rapport à 2013 où il s’était établi à 1,627 milliard, ont-ils annoncé ce mercredi 1er avril dans un communiqué.

Dans le détail, le déficit de l’Agirc (cadres) était de 1,985 milliard d’euros en 2014, contre 1,233 milliard un an plus tôt. Pour l’Arrco (tous les salariés du privé), il a triplé à 1,153 milliard, contre 394 millions en 2013.

Des réserves qui pourraient être épuisées dès 2018

Ces résultats, traditionnellement annoncés en juin, sont dévoilés avec trois mois d’avance à la demande des pouvoirs publics, précisent les deux caisses, alors que les partenaires sociaux sont engagés dans des négociations pour renflouer leurs caisses.

L’Agirc-Arrco a précisé à l’AFP que les deux régimes disposent toujours de 60 milliards d’euros de réserve.

Le cycle de négociation, commencé en février, doit s’achever en juin et la prochaine réunion aura lieu le 10 avril. Si rien n’est fait, les réserves seront épuisées dès 2018 pour l’Agirc et en 2027 pour l’Arrco.

http://bfmbusiness.bfmtv.com/votre-argent/l-inquietante-envolee-du-deficit-des-retraites-complementaires-agirc-arrco-873560.html

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Y’en a marre de la dette publique

Posté par ippolito le 29 mars 2015

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Les faux-semblants de la baisse du déficit

Le déficit de la France en légère baisse, c’est beaucoup de bruit pour pas grand-chose! Le gouvernement a annoncé le 26 mars que l’Hexagone avait enregistré en 2014 un déficit public de 4%, subtilement inférieur aux 4,1% de 2013, et à la prévision de 4,4%. Mais ce taux reste loin des 3% imposés par Bruxelles. Le journal L’Opinion a livré un meilleur titre à propos de la situation actuelle: « c’est mieux que si c’était pire »!

Par rapport à la fin de l’année 2013, les comptes publiques de l’année 2014 se sont dégradés. Les prévisions de déficit avaient été de 3,6% en 2014. Au mois de septembre, il est monté à 4,4%. Et à la fin de l’année, il était de 4%. Donc, mieux que les chiffres des mois précédents. Le déficit est quasi stable depuis deux ans, autour de 4%.

Pourtant, la dépense publique a augmenté. Elle a atteint un niveau record à cause des dépenses de fonctionnement. Le point d’indice, qui est le socle de base du salaire des fonctionnaires, a bien été gelé, mais la masse salariale a pourtant augmentée: l’ancienneté est riche de compétences, il est difficile de s’en séparer. Et les fonctionnaires les plus mal payés ont, eux, vu leur traitement revalorisé. Or ils sont majoritaires dans la fonction publique.

Un « jardinier qui déboise au coupe-ongle »

La dette publique a atteint les 2.000 milliards d’euros, alors que la croissance est restée plate. Toujours 0,4% depuis trois ans. On ne peut pas à continuer imaginer qu’on va réussir à baisser la dépense publique comme un « jardinier qui déboiserait au coupe-ongle ». Ce n’est pas possible. C’est tout simplement un dérapage moins important que prévu.

Pourtant, le taux de marges des entreprises stagne. On pensait que le Crédit d’impôts compétitivité emploi (CICE) allait l’améliorer, et qu’elles allaient investir avec la marge dégagée de la valeur ajoutée. Actuellement, ce taux se situe juste en dessous des 30%. Le fait est que le salaire réel a augmenté de 1,1% de plus que la productivité. Le CICE est donc venu nourrir les « traditionnelles négociations salariales ». Comme un crédit à la consommation !

http://bfmbusiness.bfmtv.com/france/le-deficit-en-baisse-beaucoup-de-bruit-pour-rien-872047.html

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Y’en a marre des collectivités locales

Posté par ippolito le 5 mars 2015

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LES COLLECTIVITÉS LOCALES GASPILLENT L’ARGENT PUBLIC : ELLES DOIVENT RÉDUIRE LEURS DÉPENSES !

Depuis 1982, les dépenses des collectivités territoriales sont en augmentation constante : on est ainsi passé, hors groupements de communes, de 370 milliards de francs de dépenses en 1982 (soit 56,4 milliards d’euros – Mds €) à 195,5 Mds € en 2012 (et 225,9 Mds, groupements de communes inclus). (source : vie-publique.fr)

Les collectivités se plaignent de la réduction annoncée de la dotation globale de fonctionnement, alors même que l’Etat leur confie de plus en plus de nouvelles compétences : elles affirment que cela va nuire au service public et prédisent un avenir catastrophique. Et quand la Cour des comptes déclare qu’elles doivent réduire leurs dépenses, elles répondent qu’elles vont devoir couper dans les investissements…  ou bien laissent déjà entendre qu’elles seront « forcées » d’augmenter les impôts.

Contribuables Associés dénonce ce discours de façade : pour notre association de défense des contribuables fondée il y a 25 ans, l’explosion des dépenses des collectivités locales au cours des dix dernières années (même malgré la crise) n’est pas justifiable, et s’explique surtout par deux phénomènes : le recrutement continu de nouveaux agents, et le clientélisme qui s’exprime notamment par les subventions. Le tout étant aggravé par l’opacité et la complexité du millefeuille administratif, encore accru avec l’ajout de cet échelon intercommunal.

1. « Les dépenses d’aujourd’hui sont les impôts de demain et la dette d’après-demain »

  • 1.1. Les dépenses de fonctionnement plombent les finances locales

C’est dans les dépenses de fonctionnement qu’il faut tailler, avant de toucher aux investissements.  Au lieu d’augmenter les impôts, les collectivités doivent couper dans leurs dépenses de fonctionnement ! En particulier au niveau des charges de personnel.

 

Les dépenses de fonctionnement sont très lourdes : globalement plus importantes que les dépenses d’investissement. En 2012, elles représentaient 69,8% de leurs dépenses totales avec 157,6 Mds €. Elles regroupent principalement
– les frais de rémunération des personnels, qui constituent le premier poste de dépenses (54,8 Mds € en 2012, soit 24,2% des dépenses totales) ;
– les intérêts de la dette, c’est-à-dire les intérêts des emprunts (4,5 Mds € en 2012, soit près de 2% des dépenses totales)

On constate de très fortes disparités : pour les départements par exemple, on passe du simple au double entre les Yvelines (706 euros/par habitant en 2013) et la Lozère (1446). La densité démographique joue pour beaucoup (1 435 448 habitants dans les Yvelines contre 81 281 en Lozère), mais n’explique pas tout : ainsi les Alpes-Maritimes ont un nombre d’habitants comparable à celui des Yvelines (1 094 579) pour une dépense de fonctionnement nettement plus élevée (1013 euros par habitant). Cela veut dire que pour servir des populations de taille similaire, dans un pays qui a les mêmes lois, qui impose donc les mêmes genres de production de papiers, de contrôles, le département des Yvelines dépense 30% moins en fonctionnement que les Alpes-Maritimes. (source Argus des départements)

Ce constat se retrouve à tous les niveaux, et est particulièrement flagrant au niveau des communes, dont certaines dépensent deux ou trois fois plus que des communes de même taille.

Il y a évidemment là des potentiels de réduction des dépenses sans dégrader le service aux citoyens.

…Par exemple en réduisant les embauches, en constante hausse.

  • A l’intérieur des dépenses de fonctionnement, les charges de personnel sont énormes

La fonction publique territoriale est un énorme employeur : 1,91 million de personnes (contrats aidés inclus) au 31 décembre 2012, soit un peu plus du tiers de l’ensemble des personnels des trois versants de la fonction publique. Les communes et les groupements intercommunaux concentrent un peu plus des trois quarts de cet effectif.

Depuis 2008, la croissance des effectifs tend à ralentir, car les transferts de personnels de l’Etat s’achèvent. Mais ils augmentent toujours d’année en année !

Car un nouveau facteur entre en compte : l’intercommunalité +28% de nouveaux agents pour les EPCI à fiscalité propre de 2008 à 2012. Chaque semaine, les intercommunalités embauchent de nouveaux agents, et ils ne reprennent pas des employés communaux, mais des personnes supplémentaires !

  • 1.2. Plus les collectivités dépensent, plus elles augmentent les impôts
 
  • Les régions les plus dépensières en dépenses de fonctionnement, sont aussi celles qui taxent le plus lourdement les habitants

C’est un peu facile de faire payer les contribuables en augmentant les impôts, après avoir dépensé sans compter… tous ces agents sont-ils vraiment utiles par exemple ? Certes, il y a eu beaucoup de transferts de personnel de l’Etat : c’est un autre problème : le statut de la fonction publique. Quand on recrute un fonctionnaire, on devra les payer jusqu’à la fin de sa vie, même si les besoins diminuent… C’est un verrou de taille. La France est l’un des derniers pays à conserver un statut aussi rigide et cela nuit clairement à l’état de nos finances publiques.

Mais les intercommunalités n’ont même pas embauché parmi le personnel des communes : elles ont recruté des fonctionnaires supplémentaires ! Aujourd’hui, on se retrouve avec un bon nombre de personnels communaux qui sont payés à ne rien faire, au fur et à mesure que les intercommunalités acquièrent du pouvoir et des compétences.

  • 1.3. Plus les collectivités dépensent, plus elles s’endettent

Endettement des départements

Quand on compare la carte des dépenses de fonctionnement à la carte de l’endettement, on observe qu’un bon nombre de départements fortement endettés font aussi partie de ceux qui ont de lourdes charges de fonctionnement (ou dans l’autre sens c’est peut être encore plus clair : les départements non endettés ont des charges de fonctionnement relativement peu élevées).

  • Endettement des communes. 

L’échelon communal est de loin le plus dépensier : les dépenses des communes représentent près des 2/3 des dépenses des collectivités. Ce qui n’est pas étonnant, quand on voit que les communes consacrent 1/3 de leurs dépenses aux charges de personnel (contre un peu plus de 11% pour les départements et de 3% pour les régions)

3 exemples (données DGCL 2013) :

Argenteuil (Val d’Oise) : les charges de personnel représentent plus de 145% le montant des taxes locales (taxe d’habitation + taxe sur le foncier bâti), soit 754 euros par habitant !
Avec une capacité d’autofinancement de 62 euros par habitant, cela porte à 41 ans le nombre d’années nécessaire pour que la commune se désendette…

Aubagne (Bouches-du-Rhône) : les charges de personnel représentent quasiment 120 % du montant des taxes locales (taxe d’habitation + taxe sur le foncier bâti), soit 814 euros par habitant !
Avec une capacité d’autofinancement de 86 euros par habitant, cela porte à 40 ans le nombre d’années nécessaire pour que la commune se désendette…

L’Isle Jourdain (Gers) : les charges de personnel représentent plus de 125% le montant des taxes locales (taxe d’habitation + taxe sur le foncier bâti), soit 603 euros par habitant !
Avec une capacité d’autofinancement de 215 euros par habitant, cela porte à 12 ans le nombre d’années nécessaire pour que la commune se désendette.

 

Les dépenses sociales ne cessent de s’alourdir, elles plombent les budgets départementaux. On observe que c’est un phénomène géographiquement bien ciblé…

2. Les collectivités doivent guérir de leurs pratiques clientélistes

2.1. Les investissements inutiles et coûteux, un fléau très répandu

Dans ses Argus, Contribuables Associés note les communesdépartements et régionsde France sur le critère principal de la dépense par habitant, sans distinguer l’investissement du fonctionnement, notamment parce que les dépenses d’investissement sont parfois clientélistes et non systématiquement profitables à l’ensemble des contribuables.

Rappel : Les dépenses d’investissement concernent les remboursements des emprunts (13 Mds € en 2012, soit 5,8% des dépenses totales) ; mais également les travaux d’équipement et les acquisitions immobilières et mobilières. Elles représentaient 68,2 Mds € en 2012, contre 51,63 Mds en 2003. (source vie-publique.fr)

Exemples : Une piscine, un stade de sports, un carrefour giratoire sont des dépenses d’investissement souvent très visibles, dont un maire peut se prévaloir pour être réélu. Non seulement ces investissements entraînent dans l’avenir des dépenses supplémentaires de fonctionnement, mais parfois ce sont des investissements inutiles, les installations étant peu utilisées : le but poursuivi n’était pas d’offrir un service aux habitants mais de « faire plaisir à un ami » dans le BTP par exemple…  Ce n’est pas un hasard si la moitié des carrefours giratoires existant dans le monde sont en France : c’est parce que les dépenses d’investissement sont trop systématiquement considérées dans notre pays comme des dépenses vertueuses, bénéficiant à la population.

2.2. Les élus sont souvent atteints par la « subventionnite »

Contribuables Associés lutte contre les subventions d’argent public, à tous niveaux, parce qu’elles sont souvent distribuées dans une grande opacité, ce qui favorise le clientélisme.

Les collectivités qui distribuent le plus de subventions sont aussi celles qui ont les impôts les plus lourds (et aussi qui ont les dépenses de fonctionnement les plus élevées, cf. carte plus haut)

2.3. Un millefeuille administratif et une fiscalité illisible, ça rend la transparence difficile…

  • La clause de compétence générale permet à chaque échelon de tout financer. Il y a un manque de transparence énorme, du simple fait de l’impossibilité de tracer simplement qui finance quoi : les dépenses sont fréquemment co-financées par la commune, l’intercommunalité, le département et la région ensemble !

Exemple : Il y a parfois des manques de coordination qui touchent à l’absurde : certaines rues ont parfois un tronçon géré par la commune,  l’autre par l’intercommunalité. L’intercommunalité décide de refaire son tronçon, dans la foulée les ouvriers employés par l’intercommunalité refont aussi le tronçon géré par la commune ; après quoi l’intercommunalité envoie la facture à la commune… c’est ainsi entre autres que les communes, en particulier de petite taille, voient leurs dépenses s’envoler à mesure que l’intercommunalité se développe. Et aussi parce que la loi de finances 2010 a institué un fonds de péréquation intercommunal et communal, qui implique des flux entre les communes et les intercommunalités.

-> Contribuables Associés demande depuis des années une simplification et clarification de ce système illisible, afin que chacun puisse « tracer » où va l’argent de ses impôts.

  • L’intercommunalité, moyen pratique de dépenser incognito 

Focus sur les intercommunalités, où il y a des abus parce qu’il n’y a aucun contrôle, beaucoup de citoyens ignorent même qu’elles ont récupéré une bonne partie des compétences des communes

Les intercommunalités ont obtenu quelques ressources : elles perçoivent une partie de la taxe d’habitation, une partie des taxes foncières, la CET, la majorité de la CFE…

On constate d’abord un problème de lisibilité : on lève l’impôt au niveau de l’intercommunalité, et on le repasse en grande partie aux communes sans que les contribuables puissent le voir et comprendre réellement, une fois que le total est obtenu.

Plus grave encore, on constate qu’elles dépensent souvent bien plus qu’elles ne perçoivent par leurs ressources propres…

… car l’’intercommunalité est par nature dépensière

Plus l’intercommunalité est grande, plus la dépense de fonctionnement par habitant est élevée : alors qu’on aurait pu s’attendre à des économies d’échelle. Cela s’explique sans doute par le fait qu’au fur et à mesure que l’intercommunalité grossit, elle délivre de plus en plus de services, et donc dépense de plus en plus. Or, tous ces services sont-ils bien utiles ?

  1. Une piste pour s’en sortir : les citoyens-contribuables doivent s’impliquer !

Il y a des réformes qui s’imposent, un changement d’état d’esprit à implanter dans les collectivités…

mais dès maintenant il y a des choses à faire, chacun peut faire bouger les choses au niveau local.

C’est dans cette idée que Contribuables Associés a créé les 3 Argus, conçus pour être des outils participatifs, pour encourager le débat entre les élus et les contribuables.

Peu de citoyens savent qu’ils ont la possibilité de consulter, sur le portail des collectivités locales, les comptes de toutes les communes de France et des groupements de communes depuis quelques années.

Nous en avons tiré un outil plus accessible et qui permet de comparer facilement la propension des collectivités à dépenser, recruter, subventionner

http://www.contribuables.org/2015/02/les-collectivites-locales-gaspillent-largent-public-elles-doivent-reduire-leurs-depenses/

 
 

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Y’en a marre des promesses non tenues

Posté par ippolito le 12 février 2015

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Déficit public : 3 ans de promesses non tenues

La Cour des comptes craint une nouvelle dérive du déficit public cette année. Pas étonnant : le gouvernement n’a jamais su tenir ses objectifs en la matière depuis l’arrivée au pouvoir de François Hollande.

Le déficit public, véritable boulet du gouvernement… chaque année, l’exécutif promet une réduction sensible de ce trou, qui fait grossir peu à peu la dette de l’Etat. Mais à chaque fois depuis l’arrivée au pouvoir de François Hollande en 2012, il a dû revoir ses prévisions (voir graphique plus bas). Retour sur ces 3 années de promesses non tenues.

« Le déficit sera réduit à 3% du Produit intérieur brut en 2013″ : c’était l’un des 60 engagements de campagne pris par François Hollande début 2012. En dépit des signaux économiques très défavorables publiés au fil des mois, le chef de l’Etat mettra longtemps à capituler sur ce point : il faudra attendre mars 2013 pour qu’il admette que cet objectif est impossible à atteindre.

Lors du même mois de mars 2013, l’exécutif prend un nouveau coup sur le nez suite à la publication du déficit 2012 par l’Insee : celui-ci ressort à 4,8% du PIB (ce chiffre sera ensuite révisé à 4,9%), contre 4,5% anticipé. Un dérapage lié à la recapitalisation de la banque Dexia et à la faiblesse de la croissance, expliqueront les ténors de Bercy du moment, Pierre Moscovici et Bernard Cazeneuve.

En avril 2013, le gouvernement croyait encore à un rétablissement rapide des finances publiques : à l’époque, il prévoyait une réduction du déficit à 3,7% du PIB cette même année, puis un passage sous la barre des 3% (2,9% plus exactement) en 2014. Las : quelques mois plus tard, l’équipe de Jean-Marc Ayrault est obligée de revoir ses prétentions et reconnaît que le déficit atteindra plutôt 4,1% en 2013.

Rebelote pour 2014 : au début de cette même année, le gouvernement espère que le déficit sera réduit à 3,6% du PIB. Cette prévision sera revue deux fois, à 3,8% en avril puis à 4,4% en octobre.

Autant d’erreurs d’appréciation qui nourrissent évidemment les doutes sur la prévision 2015, actuellement fixée à 4,1%… et sur le reste de la trajectoire, qui augure actuellement un passage du déficit public sous 3% du PIB en 2017 (à 2,7%), puis une réduction à 0,7% d’ici 2019. Reste à savoir si Bruxelles, qui doit rendre son verdict sur le budget français en mars, sera convaincu…

Les prévisions de déficit public réalisées par le gouvernement en décembre 2012… et ce qu’il s’est réellement passé :

Source : Ministère de l’Economie, Commission européenne

Thomas Le Bars

http://www.capital.fr/a-la-une/politique-economique/deficit-public-3-ans-de-promesses-non-tenues-1012309

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Y’en a marre des prêts toxiques

Posté par ippolito le 11 février 2015

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Prêts toxiques : la dette des hôpitaux a augmenté de 500 millions d’euros en seulement deux semaines à cause de la Suisse

Les hôpitaux n’avaient pas besoin de ça. Le 15 janvier, la Suisse a décidé de rendre sa monnaie « flottante » et de ne plus l’indexer sur l’euro. Conséquences : le français suisse s’est apprécié de 17%. Une opération purement monétaire, aux conséquences catastrophiques pour… les hôpitaux français. Car des hôpitaux ont souscrit à des prêts toxiques.

Pour bien comprendre, il faut remonter au lancement du « plan hôpital 2007″. Comme l’a expliqué Le Parisien, l’Etat a incité les hôpitaux à s’autofinancer en contractant des prêts. Les banques leur ont alors proposé des prêts intéressants mais risqués, car indexés sur des taux très variables, comme le taux de change entre l’euro et le franc suisse. C’est ce qu’on appelle des « prêts toxiques », dans la mesure où ils peuvent entraîner une explosion de la dette.

Et c’est exactement ce qui s’est passé pour les hôpitaux français. Quand la monnaie helvétique a pris 17%, leur dette a explosé… de 500 millions d’euros en seulement deux semaines. « Les 730 millions d’euros empruntés avant la crise helvétique se sont en transformés d’un coup en 1,2 milliard d’euros », constate Marianne. Pas une mince affaire car ces 500 millions d’euros de dette correspondent à une année complète de financement des hôpitaux français. Pire : les hôpitaux ont d’autres emprunts toxiques, indexés sur d’autres valeurs que le franc suisse. Une vraie bombe à retardement.

*** Sources
- « Hôpitaux, la fièvre suisse », Marianne, 06.02.2015
- Odile Plichon, « Hôpitaux : maudit franc suisse », Le Parisien, 30.01.2015

http://www.politique.net/2015021002-prets-toxiques-hopitaux.htm

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