Y’en a marre des banquiers, des hommes affaires, des rentiers et surtout de notre système capitaliste actuel

Posté par ippolito le 7 juillet 2013

Les riches, les pauvres et les autres

Altermonde sans frontières – Conscience Citoyenne Responsable 

Une classe mondialiste qui s’enrichit, faite d’hommes d’affaires, de banquiers, de rentiers. De plus en plus de millionnaires et même de milliardaires, bref des gens qui nous abreuvent du mot travail, mais qui eux même sont des parasites vivant sur le dos de l’État et des plus faibles. 

Ils nous parlent des heures et du travail acharné qu’ils font : s’ils comptent dans ces heures les voyages et les séjours dans des hôtels de luxe, les repas dans les trois étoiles, les visites et réceptions en tout genre : je crois que beaucoup sont prêts à les remplacer !

Une autre classe de plus en plus déconnectée de la mondialisation et des réalités, une classe que l’on maintient dans un état d’ignorance. Le nombre de pauvres augmente, c’est pour ça qu’il faut les abrutir, pour les empêcher de réfléchir. Il faut sans cesse trouver de quoi les détourner des vrais problèmes : 

l’insécurité, le foulard ou même le réchauffement planétaire reste des valeurs sûres. L’État remplit de moins en moins son rôle de protecteur et répartiteur des richesses, car la banque et la finance endettent sans cesse l’État pour le contrôler.

Et enfin une classe moyenne qui paye la mondialisation et les profits à outrance d’une minorité de privilégiés. Mais une classe qui a longtemps eu l’impression de faire partie de l’élite et qui préfère chercher les causes de son mal-être dans la criminalisation de la pauvreté. 

Le retour à la réalité n’est pas facile, lorsque le système a profité de vous jusqu’à la corde et qu’ensuite il vous renvoie dans les cordes. Le retour de manivelle est terrible, vous ne faites effectivement pas partie de leur monde : à leurs yeux vous n’êtes ni plus ni moins qu’un larbin !

Cette classe moyenne a permis de faire tampon entre les ultras riches et les plus pauvres. Tandis que la partie supérieure de cette classe aspirait à « faire partie de l’élite », les plus pauvres tentaient, eux, de rejoindre cette classe moyenne. 

Chacun avait ses objectifs dans cette « course à l’échalote », et tous pensaient que les plus riches le permettraient. Oublié le combat collectif et la lutte des classes, vive la promotion sociale et l’ascension individuelle. Le piège mis en place se referme lentement sur tout le monde… 

Ceux qui contrôlent les politiques, l’économie, et la finance, ont divisé la société et la population, semé la crainte et le doute, pour mieux en manipuler et stigmatiser les composantes.

Comme autrefois la royauté contrôlait la pensée du peuple par la parole de l’église, la classe dominante contrôle le cerveau des citoyens par la puissance des médias à leur service. 

Performance, rentabilité, mérite rejoignent travail, famille, patrie et laissent loin derrière liberté, égalité, fraternité ! On fabrique du « winner », on flatte la réussite et la cupidité, on présente l’homme comme un loup pour l’homme, on cultive le mythe de l’homme qui en veut toujours plus et l’on fait croire que la seule loi c’est celle de la jungle. 

Et bien non, un homme normal n’a pas envie de voler son voisin, non une société n’est pas la jungle, non, la prédation n’est pas inscrite dans les gènes humains.

Et si à la place de concurrence on parlait de coopération, si à la place de réussite professionnelle on pensait épanouissement humain, si à la place de système capitaliste….. on inventait autre chose. « Il y a assez de ressources sur cette planète pour répondre aux besoins de tous mais pas assez pour satisfaire l’avidité de quelques uns » disait Gandhi. Un autre monde est possible !

http://resistanceinventerre.wordpress.com/2011/06/08/les-riches-les-pauvres-et-les-autres/

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Y’en a marre du monde de la finance et surtout des promesses non tenues

Posté par ippolito le 25 mars 2013

Combien rapporte la taxe Tobin ?
 
Il suffit de feuilleter les documents budgétaires pour découvrir le chiffre: la fameuse taxe sur les transactions financières, ou taxe Tobin, ne rapportera à l’ Etat que de 600 à 800 millions d’euros, au lieu du 1,6 milliard annoncé.

Votée sous Nicolas Sarkozy en février 2012, la taxe Tobin devrait frapper à hauteur de 0,1% les achats des principales actions cotées à Paris. Mais seuls les titres de 110 grandes entreprises, ayant leur siège social en France, sont concernés. 

Arrivée au pouvoir, la gauche a doublé le montant de la taxe Tobin ( 0,2% au lieu de 0,1%) et tenté d’élargir le champ de cette taxe à l’occasion du collectif budgétaire. 

Mais Pierre Moscovici a fini par reculer devant les financiers de Wall Street et de la City, qui menaçaient de vendre massivement leurs titres Total, Vivendi et autres Renault et Sanofi.

Cette perte de recettes s’explique aisément. Comme l’a souligné Bertrand de Saint Mars, délégué général adjoint de l’ Association française des marchés financiers: 

« beaucoup d’investisseurs étrangers ont préféré ne plus traiter les grandes actions françaises ( pour échapper à la taxe Tobin). Ou se tourner vers les produits dérivés qui répliquent le produit réel sans être soumis à la TTF ( taxe Tobin). Un comble, pour une taxe censée décourager la spéculation« .

En 2015, la taxe Tobin à la mode française, au taux de 0,2%, devrait disparaître, pour être remplacée par une taxe Tobin européenne. Son assiette devrait être plus large et concerner, notamment, les obligations et les produits dérivés. 

Rendement espéré: de 20 à 30 milliards. Mais les anglais ont déjà claironné qu’il était hors de question de voir la taxe Tobin s’appliquer à la City.

La commissaire européen à la fiscalité, Algirdas Semeta, a assuré que l’ Europe saurait établir « des garde-fous solides contre la délocalisation d’activités financières ou l’évasion fiscale« . Bon courage.

source: le canard enchainé

http://www.impots-economie.com/combien-rapporte-la-taxe-tobin/

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Y’en a marre des marchés financiers et des bourses qui s’envolent

Posté par ippolito le 14 mars 2013

Malgré la crise, les bourses s’envolent : c’est quoi le truc ?

Petite question qui fâche : c’est la crise – partout, en France, en Europe, aux Etats-Unis… – et pourtant la Bourse se porte comme un charme. Comment est-ce possible ?

Petite question qui fâche : c’est la crise – partout, en France, en Europe, aux Etats-Unis… – et pourtant la Bourse se porte comme un charme. Comment est-ce possible ? 

Partout, on taille dans les dépenses publiques ; partout, on augmente les impôts pour désendetter les Etats, mais les cours de la bourse, eux, ont pratiquement retrouvé leur niveau d’avant le déclenchement de la Grande Crise de 2007-2008. 

A New York, le Dow Jones s’envole ; à Paris, la bourse a refait son retard. Partout, les dividendes coulent à flot. C’est quoi le truc ? 
  
Jeff Madrick, analyste au Roosevelt Intitute et auteur du livre « Le triomphe de la finance et le déclin de l’Amérique », offre ce matin dans les colonnes de « Libération », une explication iconoclaste, mais qui mérite qu’on s’y attarde. 

Résumons sa pensée : les marchés financiers ont le sourire parce que les profits des grandes entreprises sont très élevés – jusque-là, on comprend tout. 

Et si les multinationales dégagent des bénéfices aussi élevés malgré la crise, c’est qu’elles ont réussi à maintenir des niveaux de salaires très bas. 

Et ce, alors que tous les experts de la pensée économique dominante nous expliquent matin, midi et soir, que le problème, c’est la compétitivité, le coût trop élevé du travail. Bref que les salariés sont trop payés ! 
  
Jeff Madrick va même plus loin : il ne se contente pas de déplorer ce faible niveau de rémunération des salariés – quand les managers des mêmes multinationales, eux, continuent à se goinfrer dans des proportions qui confinent à l’impudeur. 

Il ne se contente pas de constater les dégâts récessionnistes que cette politique salariale provoque sur la consommation, principal moteur de la croissance. Il fustige aussi ces Etats, notamment en Europe, qui ont fait de la limite à 3% du déficit public, un dogme indépassable.

 « Une erreur tragique », dit-il. « L’austérité représente une terrible faillite intellectuelle, comme on a pu le voir en Grande-Bretagne, en France, en Espagne, au Portugal, en Italie, en Grèce ou en Irlande ». 

Et d’ajouter : « Dans vingt-cinq ou cinquante ans, ces politiques d’austérité apparaitront comme un âge noir de la pensée économique ». Tout simplement parce que ces politiques à courte vue ne font qu’ajouter de la crise à la crise, de la récession à la récession, du malheur au malheur. 
  
D’autant que les marchés financiers, malgré toutes les promesses, malgré toutes les lois, continuent à fonctionner comme si la crise n’avait pas eu lieu, comme si personne n’avait tiré les leçons des dérives de la finance folle. 

Ainsi, apprend-on, que la crise des subprimes n’a pas servi d’exemple, que les emprunts des étudiants américains, surendettés comme jamais, ont été titrisés par les établissements financiers comme le furent, hier, les emprunts immobiliers pourris. Avec les conséquences que l’on sait. 
  
Plus d’un Italien sur deux a voté pour Silvio Berlusconi et Pepe Grillo ; 500.000 personnes manifestaient le week-end dernier au Portugal ; les Grecs sont étranglés, les Espagnols, au bord de l’explosion ; les Chypriotes, à bout de souffle. Et les Français… 
  
On attend quoi au juste ? 

LAURENT NEUMANN 

http://www.marianne.net/Malgre-la-crise-les-bourses-s-envolent-c-est-quoi-le-truc_a227129.html

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Y’en a marre des parachutes dorés et surtout des promesses non tenues

Posté par ippolito le 1 mars 2013

Vivendi et SFR: parachute doré de 3,9 millions pour les présidents Lévy et Esser

L’ex-PDG de l’opérateur SFR (groupe Vivendi), Franck Esser, qui a quitté ses fonctions en mars 2012, et l’ancien président du directoire de Vivendi Jean-Bernard Levy qui a quitté le groupe en juin, ont chacun touché une indemnité de départ de 3,9 millions d’euros.

Cette information, qui figure dans le rapport financier du groupe qui a publié mardi ses résultats annuels, a été dévoilée mercredi par BFM Business.

L’indemnité de départ de Jean-Bernard Lévy «s’élève à 16 mois de rémunération fixe + variable (6 mois + 1 mois par année d’ancienneté à compter de 2002), soit à un montant de 3,9 millions d’euros», indique le document financier.

«M. Jean-Bernard Lévy, conformément aux dispositions approuvées par l’assemblée générale du 30 avril 2009, conserve le bénéfice de l’ensemble de ses stock-options et actions de performance, sous réserve de la réalisation des conditions de performance les concernant», est-il indiqué.

Par ailleurs, le rapport indique que M. Lévy «percevra en mars 2013 la rémunération variable due au titre de l’exercice 2012 prorata temporis, telle qu’arrêtée par le conseil de surveillance du 22 février 2013», précise le rapport.

Quant à Franck Esser, «conformément à son contrat de travail», son indemnité de départ «s’élève à 3,9 millions d’euros (dont 2,3 millions d’euros versés en 2012 et le solde en janvier 2013) correspondant à ses indemnités contractuelle (24 mois de salaire fixe + bonus cible) et conventionnelle.

Il est par ailleurs précisé que MM. Lévy et Esser «ont perdu leurs droits à la retraite au titre du régime de retraite additif».

Frank Esser, à la tête du deuxième opérateur télécoms français depuis dix ans, avait quitté ses fonctions en mars 2012, victime du chamboulement sur le marché du mobile causé par l’arrivée de Free Mobile.

Jean-Bernard Lévy, resté dix ans à la tête de Vivendi comme directeur général adjoint puis président du directoire, avait pris l’intérim avant de jeter l’éponge en juin 2012, «suite à une divergence sur l’évolution stratégique du groupe». Il a depuis pris la tête du groupe électronique de défense Thales.

http://www.liberation.fr/economie/2013/02/27/vivendi-et-sfr-parachute-dore-de-39-millions-pour-les-presidents-levy-et-esser_885034

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Y’en a marre des salaires indécents des grands patrons et surtout du salaire de monsieur Carlos Ghosn

Posté par ippolito le 20 février 2013

Carlos Ghosn : l’affront

Le patron de Renault a fait un geste sur son salaire. Qui ressemble fort à un bras d’honneur… 

Il y a quelques années, les gazettes françaises et japonaises l’avaient surnommé « le samouraï » pour la maestria quasi militaire avec laquelle il avait redressé Nissan. Un titre largement usurpé : les samouraïs avaient un sens du devoir qui pouvaient les mener jusqu’au sacrifice suprême. 

Pas Carlos Ghosn. En guise de sacrifice, le ci-devant patron de Renault-Nissan se fend d’une aumône : il vient d’annoncer qu’il acceptait de reporter 30 % de son salaire variable au 31 décembre 2016, sous réserve que l’accord de compétitivité qu’il veut imposer aux salariés de Renault soit validé par les syndicats. 

Un accord qui prévoit 8 260 suppressions de postes – en théorie sans fermeture d’usine ni licenciements secs – ainsi que le gel des salaires et l’allongement du temps de travail des ouvriers.

Comprenons bien : Monsieur Ghosn devrait gagner en 2013 plus de 12 millions d’euros, en incluant ces émoluments impériaux comme Pdg de Nissan, soit un revenu journalier – oui, oui, journalier – de 33 000 euros. 

En renonçant à toucher cette année 430 000 euros de variable, il va devoir se contenter de 31 800 euros/jour. Le plus fort, c’est qu’il n’y renonce même pas : il diffère seulement dans le temps le versement de cette somme.

S’il tient sa promesse de ne pas faire de plan social, il récupérera cette partie de son bonus. Les Japonais, qu’il connaît bien, fuient rarement leurs responsabilités : lorsqu’ils ont fauté, ils démissionnent. Monsieur Ghosn se prive temporairement de 3,5 % de son salaire. C’est un autre choix. 

http://www.marianne.net/Carlos-Ghosn-l-affront_a226580.html

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Y’en a marre du CAC 40

Posté par ippolito le 28 janvier 2013

Le CAC 40 n’a plus rien à voir avec l’économie française

Si la Bourse de Paris a réalisé en 2012 sa meilleure performance depuis 2009, c’est grâce au développement international des entreprises phares françaises. Les ressorts de l’indice boursier sont aujourd’hui en Asie, plus en France.

Comment la Bourse peut-elle être à ce point déconnectée de l’économie réelle? La progression de 15,23% du CAC 40 à Paris en 2012 pourrait laisser penser que l’optimisme est revenu. Ou, à tout le moins, que la Bourse anticipe un retour à meilleure fortune en France.

Mais la progression du PIB français de 0,1% au troisième trimestre 2012 selon l’Insee, après une baisse de 0,1% au deuxième trimestre, ne justifie en rien la dynamique boursière de la fin de l’année sur la place parisienne. Et la perspective d’un sursaut de 0,4% en 2013 selon le FMI n’a rien de très encourageant non plus.

Le chômage ne cesse de croître et la tendance sur le marché de l’emploi ne devrait pas s’inverser avant fin 2013, d’après François Hollande lui-même. Et la Bourse, elle, reprend des couleurs! On s’y perd.

La crise n’est plus planétaire

En réalité, le CAC 40 est déconnecté de la réalité économique du pays car les quarante valeurs qui le composent reflètent la santé d’entreprises dont l’activité est majoritairement tournée vers l’international. 

La progression de l’indice traduit plus la confiance des investisseurs dans le dynamisme de ses grandes entreprises et des économies émergentes que la perspective d’un rebond de l’économie française.

Après une croissance de 3,3% en 2012 au niveau mondial, le FMI, dans ses dernières prévisions, table sur 3,6% en 2013 uniquement grâce aux économies qu’on continue à appeler «émergentes»: 8,2% pour la Chine, 6% pour l’Inde, 4% pour le Brésil. Rien à voir avec les projections anémiques de croissance en France.

Dans ces conditions, seule l’exposition des entreprises aux économies émergentes dispose d’un potentiel de croissance attractif pour les investisseurs et entretient la dynamique sur ces valeurs.

Des valeurs propulsées par la croissance des émergents

L’analyse des résultats de ces entreprises le confirme. Par exemple, Sanofi, devenue première capitalisation boursière à Paris, et Total, qui le talonne, ne réalisent que le quart de leur chiffre d’affaires en Europe de l’ouest et moins de 10% en France.

En revanche, pour Sanofi, alors que les ventes ont reculé de 8% en 2012 en Europe, elles ont progressé en Asie, Amérique latine et Moyen-Orient de plus de 10%, là où, précisément, les perspectives de croissance sont les plus fortes. Quant à Total, il subit en France la baisse de consommation des carburants.

LVMH et L’Oréal, respectivement troisième et quatrième valeurs du CAC, n’enregistrent plus que le tiers de leurs ventes en Europe alors que leurs marques continuent d’être aspirées par le développement des classes moyennes aisées dans les pays émergents. 

Pour LVMH, 12% des ventes sont effectuées en France, 35% sont réalisées en Asie (Japon compris), soit plus qu’en Europe. L’Oréal atteint lui 20% sur la zone Asie-Pacifique.

Or, à elles seules, ces quatre valeurs représentent déjà près de 320 milliards d’euros de capitalisation boursière, soit le tiers de celle du CAC.

Des chiffres d’affaires qui se construisent à l’international

Ces groupes de tête ne sont pas les seuls à être fortement investis sur les pays émergents. Danone, qui ne puise plus que 56% de son chiffre d’affaires en Europe, poursuit sa percée sur l’Asie où ses ventes augmentent de 18% lorsqu’elles baissent de 1,8% sur le Vieux continent.

Pour Renault, l’Hexagone ne représente plus que le quart des ventes et le marché européen 45%, alors que le chiffre d’affaires hors d’Europe sera passé de 37% en 2010 à 55% en 2012. Les banques ne sont pas en reste. 

BNP Paribas ne déserte pas l’Hexagone, mais ses opérations sur le marché domestique ne pèsent plus que 40% de son produit net bancaire suite à son essor à l’international.

Le marché français représente seulement 50% des ventes de France Télécom, 27% de celles de Saint-Gobain, 57% pour EDF, 64% pour Vinci, 43% pour Carrefour… et 6% pour Schneider Electric.

Toutes les valeurs du CAC sont à l’unisson. Et si l’indice progresse, c’est que les économies émergentes inspirent confiance, mais pas l’économie française.

La Bourse de Paris, dont la capitalisation est à 43% aux mains d’investisseurs étrangers, évolue dans une bulle d’où l’on ne regarde qu’au-delà des frontières européennes, et surtout, au-delà des limites de l’Hexagone. Il est loin le temps où elle pouvait être considérée comme un indicateur avancé de l’économie française.

Une facette du débat sur la compétitivité

Certes, la croissance à l’international de ces entreprises est nécessaire pour soutenir l’activité nationale et pour permettre à ces groupes de se renforcer. Elle est même la condition première pour augmenter les exportations et réduire –voire effacer– le déficit de la balance commerciale. 

Dans la mesure, toutefois, où l’internationalisation de ces entreprises ne s’accompagne pas d’une délocalisation des productions plus rapide encore. Et où les services ne suivent pas le même chemin.

Dans l’automobile, par exemple, l’expérience montre que la conquête de marchés extérieurs n’est pas systématiquement suivie d’effets positifs dans l’Hexagone: en cumul, la production de voitures de Renault et PSA y a été divisée par deux en sept ans!

Il peut s’agir d’une transition industrielle. Mais problème: aucune activité de substitution n’a permis de maintenir l’activité industrielle.

Ainsi, à travers la déconnexion entre les grandes valeurs de la Bourse de Paris et l’économie réelle en France, le débat sur la compétitivité et l’adéquation des stratégies industrielles trouve une nouvelle illustration.

Gilles Bridier

http://www.slate.fr/story/66701/bourse-cac-40-croissance

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