Y’en a marre du Qatar et de la corruption

Posté par ippolito le 2 juin 2014

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Mondial au Qatar : nouvelles accusations de corruption

Mohamed Bin Hammam, un ancien haut responsable du football qatari aurait déboursé 5 millions de dollars pour obtenir le soutien de plusieurs représentants du football international à la candidature du Qatar pour le Mondial 2022, révèle le Sunday Times, dimanche 1er juin.

Le quotidien britannique avait été le premier à dénoncer dès décembre 2010, les soupçons de corruption quant à l’attribution de de la Coupe du monde à l’émirat. « A la suite d’articles de presse d’aujourd’hui, nous nions avec véhémence toutes les allégations de mauvaise conduite », a réagit, dimanche soir, le comité de candidature du Qatar, dans un communiqué

DES MILLIERS DE COURRIELS POUR PREUVE

Le Sunday Times assure être en possession de milliers de courriels et d’autres documents attestant de présumés versements d’argent effectués par Mohamed Bin Hammam, alors membre exécutif de la Fédération international de football (FIFA) pour le Qatar.

Ces documents démontrent que Bin Hammam, qui était également président de la Confédération de football asiatique, se servait de caisses noires pour verser des espèces à des personnalités éminentes du football international, afin d’obtenir un soutien massif à la candidature du Qatar.

Le journal britannique ajoute que M. Bin Hammam a versé des pots-de-vin à hauteur de 200 000 dollars sur des comptes contrôlés par les présidents de 30 associations de football africaines, et a organisé des soirées caritatives en Afrique, au cours desquelles il avait également délivré des fonds pour soutenir la candidature du Qatar.

1,6 MILLION À L’EX-VICE PRÉSIDENT DE LA FIFA

Toujours selon le Sunday Times, Bin Hammam aurait également versé 1,6 million de dollars sur des comptes appartenant à l’ex-président de la Concacaf — la Confédération de football d’Amérique du Nord, d’Amérique centrale et des Caraïbes —, Jack Warner, également ex-vice président de la FIFA, démissionnaire en juin 2011. Quatre cent cinquante mille dollars lui auraient ensuite été versés avant le vote pour désigner le pays organisateur du Mondial 2022.

Les révélations du Sunday Times surviennent deux mois après que le Daily Telegraph avait affirmé que Jack Warner ainsi que des membres de sa famille auraient reçu environ 1,43 million d’euros d’une entreprise du Qatar détenue par Mohamed Bin Hammam, alors proche des organisateurs du Mondial 2022.

Après s’être lancé dans l’élection à la présidence de la FIFA contre le dirigeant actuel Joseph « Sepp » Blatter, Mohamed Bin Hammam a été reconnu coupable de corruption par le comité d’éthique de la Fédération et suspendu à vie en 2012.

Le président de la FIFA, Joseph Blatter, a récemment reconnu que confier l’organisation du Mondial 2022 au Qatar en été avait été une « erreur », relançant une polémique qui ne cesse d’enfler sur les conditions d’attribution de la compétition à l’émirat.

http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2014/06/01/mondial-au-qatar-nouveaux-soupcons-de-corruption_4429842_3218.html

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Y’en a marre de la corruption et surtout du Qatar

Posté par ippolito le 20 mars 2014

Football – Mondial 2022 : corruption, FBI, Qatar… et si on revotait ?

Une enquête de la police fédérale américaine en remet une couche sur les éléments à charge démontrant l’attribution irrégulière du Mondial 2022 à l’émirat.

Mondial au Qatar : nouvelles accusations de corruption

Trop, c’est trop. Jamais dans l’histoire du sport l’attribution d’une compétition à un pays ou à une ville n’aura suscité autant de polémiques. Pourtant, dans ce domaine, la sphère sportive traîne de sacrées casseroles : la Coupe du monde de 1934 dans l’Italie fasciste de Mussolini, les JO de Berlin en 1936 et ses saluts nazis au kilomètre, le Mondial argentin de 1978 sous la dictature militaire du général Videla qui exécutait les prisonniers politiques à quelques dizaines de mètres des stades accueillant la compétition.

Et même si, à ces époques respectives, des contestations de toutes parts s’étaient fait entendre, aucune n’a jamais conduit à une remise en cause sérieuse d’une décision émanant du CIO ou de la Fifa. Sauf qu’aujourd’hui c’est tout un processus corrupteur qui est mis au jour et qui pourrait amener l’instance ultime du foot mondial à tout recommencer en ce qui concerne la Coupe du monde 2022 au Qatar, y compris son vote d’attribution.

Scandales

En confiant l’organisation de la Coupe du monde de football au Qatar en 2022, la Fifa ne pensait pas se mettre à ce point une balle dans le pied. Au-delà de l’étonnement général qui a accompagné la décision de la Fifa le 2 décembre 2010, ce sont les scandales qui se succèdent depuis qui laissent craindre le pire pour l’émirat du golfe Persique.

Après l’imbroglio (toujours pas réglé) relatif à la période à laquelle se déroulera la compétition – été ou hiver -, la polémique qui entoure les conditions de travail des ouvriers immigrés sur les chantiers de construction des futurs stades (1), ce sont les soupçons de corruption lors du vote de 2010 qui prennent de plus en plus de place dans les chaussures des dirigeants qataris et les ralentissent dans leur fuite en avant.

Déjà en janvier 2013, le bihebdomadaire France Football mettait les pieds dans le plat en révélant qu’une corruption massive avait rythmé l’attribution du Mondial 2022. Le titre faisait notamment état d’une savoureuse réunion en novembre 2010 – quelques semaines avant l’ultime vote – au palais de l’Élysée entre Nicolas Sarkozy, l’émir du Qatar al-Thani, Sébastien Bazin – président du PSG de l’époque – et Michel Platini, le patron du l’UEFA…

Il aurait été alors question d’un « échange de bons procédés » assez irréel : contre le vote de « Platoche », qui était plutôt tenté par le dossier américain à l’époque des faits, l’émir se serait engagé à racheter le PSG, à créer une chaîne sportive concurrente à Canal+ (beIN) et a offrir une part non négligeable aux entreprises françaises du bâtiment au moment de construire la dizaine de stades accueillant la compétition ! Démentis à la pelle, colère noire de Platini, puis plus rien… jusqu’à aujourd’hui ! Et cette fois-ci, le dossier gagne en densité.

Le FBI entre dans la danse

Les révélations sur les coulisses de l’attribution du Mondial ne sont désormais plus uniquement la chasse gardée des journalistes d’investigation mais aussi… des instances fédérales américaines. Le Daily Telegraph révèle ainsi que le FBI se serait emparé du dossier. Sur quels motifs ? Le premier symbolique, le second juridique. En effet, ce fameux 2 décembre 2010, jour du vote, le principal pays lésé n’est autre que… les États-Unis.

Avec seulement 8 votes (contre 14 pour le Qatar), le pays qui n’a plus organisé de Coupe du monde de foot depuis 1994 s’incline lors du quatrième et dernier tour. Rageant. Au point même que Barack Obama avait exprimé publiquement sa désapprobation alors que le décorum en de telles circonstances veut que le vaincu accepte sa défaite et félicite le vainqueur.

Or, le pays du soccer fait rarement les choses à moitié – encore plus en matière de sports – et, s’il peut balayer d’un revers de la main le double échec JO 2016-Mondial 2022, il ne lâchera rien. L’entrée en lice du FBI n’est donc pas anodine même si elle s’appuie sur des éléments concrets. En cause, deux anciens dignitaires de la Fifa :

Jack Warner, l’ancien vice-président de l’instance, et Mohamed Bin Hammam, proche des dirigeants émiratis et ancien patron de la Confédération asiatique (AFC) dont le Qatar fait partie. Deux personnages-clés qui ont été suspendus en 2011 par la Fifa de toute activité dans le football… pour avoir (déjà) tenté d’acheter des votes au moment de l’élection du président de la Fifa !

Mais ce qui a mis la puce à l’oreille au FBI, c’est un étrange transfert de fonds versé via une banque à New York. Ni une ni deux, la police fédérale américaine ouvre une enquête sur Jack Warner.

Selon le Daily Telegraph, l’ancien vice-président de la Fifa et sa famille auraient touché 1,43 million d’euros d’une entreprise qatarie détenue par Mohamed Bin Hammam juste après l’attribution du Mondial. Concrètement, pour obtenir le vote en faveur du Qatar de plusieurs membres du comité exécutif de la Fifa, Bin Hammam aurait demandé à Warner d’utiliser sa position pour arrondir certains angles, voire graisser des pattes.

Nouveau vote pour le Mondial 2022 ?

Si ces informations sont avérées, il y a peu de chances que la Fifa adopte sa politique préférée, celle de l’autruche. En effet, les révélations de la presse, sans relais juridique, sont faciles à contester, à démentir ou à attaquer en diffamation.

Or, si les investigations du FBI aboutissent, il y a fort à penser que les États-Unis n’en resteront pas là et demanderont réparation. Ayant les infrastructures et les moyens financiers pour organiser un tel événement en un temps record, la probabilité d’une annulation de la décision du 2 décembre 2010 et d’un nouveau vote n’a jamais été aussi forte.

Bémol : un nouveau vote constituerait un aveu de la part de la Fifa. Des têtes devraient alors tomber puisque certains membres impliqués occupent toujours des postes à la Fifa. Des individus qui ont été défendus par leur hiérarchie, Michel Platini et Sepp Blatter, le président de la Fifa, en première ligne.

Un tremblement de terre sur la planète foot est sur le point de tout dévaster sur son passage. Et la collaboration d’un des fils de Jack Warner avec le FBI n’est pas une bonne nouvelle pour les fautifs. Tout comme le rapport – attendu dans l’année – de la nouvelle chambre d’investigation du comité d’éthique de la Fifa portant sur ce dossier. Son président depuis 2013 n’est autre de Michael Garcia, ancien d’Interpol et ancien procureur de New York… L’étau se resserre autour de la Fifa, qui va devoir rendre des comptes.

(1) Le rapport du comité de coordination népalais Pravasi fait état de plus de 400 migrants népalais morts sur les chantiers qataris. En parallèle, The Guardian estime à 500 le nombre de travailleurs indiens qui ont succombé aux conditions de travail depuis 2012.

http://www.lepoint.fr/sport/football/football-mondial-2022-corruption-fbi-qatar-et-si-on-revotait-19-03-2014-1803097_1858.php

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Y’en a marre du Qatar et surtout du retour de l’esclavage

Posté par ippolito le 28 septembre 2013

Au Qatar, des ouvriers broyés pour la Coupe du monde 2022

Un reportage du «Guardian» rapporte les conditions de travail effroyables des immigrés népalais employés sur les chantiers. La Fédération internationale de foot exprime sa préoccupation.

Des ouvriers népalais travaillant au Qatar sont morts par dizaines ces dernières semaines, au taux de presque un par jour, et des milliers d’autres endurent des conditions de travail épouvantables selon un reportage publié hier par le Guardian.

L’enquête, qui soulève de sérieuses questions sur les préparatifs qataris pour accueillir la Coupe du monde de foot en 2022, montre que des milliers de Népalais sont victimes d’exploitation et d’abus, entrant dans la définition d’esclavage des temps modernes, comme défini par l’Organisation internationale du travail.

Selon des documents fournis aux journalistes du Guardian par l’ambassade népalaise à Doha, au moins 44 travailleurs sont morts entre le 4 juin et le 8 août; la plupart étaient des jeunes hommes qui ont succombé à des crises cardiaques ou des suites d’un accident du travail. Une grande majorité de ces décès sont survenus à Lusail City, ville nouvelle qui sort du sable pour répondre aux attentes de la Coupe du Monde 2022.

L’enquête révèle que le travail forcé, le non-paiement des salaires et la confiscation des passeports sont des pratiques courantes pour la construction d’infrastructures pharaoniques pour la Coupe du Monde. Des ouvriers affirment n’avoir pas eu accès à l’eau potable alors qu’ils travaillent dans une chaleur intense, supérieure parfois à 50°.

DU PARRAINAGE À L’ESCLAVAGE

Le voyage depuis le Népal jusqu’aux déserts de la péninsule arabique coûte une fortune aux migrants, qui sont souvent déjà endettés. Sans documents officiels, ces travailleurs sont en outre réduits au statut d’immigrés clandestins, ce qui veut dire qu’ils ne peuvent quitter leur lieu de travail sans crainte d’être arrêtés par la police et qu’ils n’ont droit à aucune protection juridique.

Dans le cadre du système de parrainage «kafala», qui est géré par l’Etat et régit d’autres pays du Golfe, comme Oman, les travailleurs ne peuvent ni changer d’emploi ni quitter le pays sans la permission de l’entreprise qui les a initialement parrainés, qui de plus leur paie leurs salaires avec plusieurs mois de retard pour les empêcher de fuir. Cette situation est dénoncée depuis des mois par des ONG.

«Pas de Coupe du monde sans les droits des travailleurs» : manifestation à Londres en mai 2013. (Photo Carl Court.AFP)

Le Guardian dépeint une chaîne d’exploitation tendue entre de pauvres villageois népalais et les puissants dirigeants du Qatar pour les préparatifs du tournoi sportif le plus populaire au monde. Les ouvriers népalais constituent le plus grand contingent de travailleurs étragers au Qatar, dans un pays où plus de 90% de la main-d’œuvre est issue de l’immigration.

Le Qatar aurait besoin d’1,5 million d’ouvriers supplémentaires pour construire les stades, routes, ports et hôtels exigés par la compétition. «Ce n’est plus un risque que la Coupe du Monde repose sur le travail forcé, déclare Aidan McQuade, directeur d’Anti-Slavery International. C’est déjà en train d’arriver.»

Invitée à réagir aux révélations du Guardian, la Fédération internationale de foot (Fifa), qui a confié l’organisation du Mondial 2022 à l’émirat, s’est déclarée «très préoccupée à propos des rapports dans les médias faisant état d’abus en matière de droit du travail et des conditions des travailleurs de la construction des projets menés à Lusail City, au Qatar». «La Fifa va de nouveau entrer en contact avec les autorités du Qatar et la question sera également discutée lors de la réunion du comité exécutif les 3 et 4 octobre 2013 à Zurich», a ajouté le porte-parole.

La Coupe du monde au Qatar est en train de devenir un dossier brûlant pour la Fifa. Des rumeurs de corruption reviennent régulièrement entacher le processus de désignation de l’émirat comme hôte de l’événement sportif le plus médiatisé avec les JO. Alors que l’organisation de la compétition en plein été, sous des températures dépassant les 50 degrés, suscite de plus en plus de critiques, le comité exécutif de la Fifa pourrait décider de déplacer la compétition en hiver, obligeant à une problématique refonte des calendriers.

Récemment, Sepp Blatter, président de la fédération internationale, a parlé d’une «erreur» à propos de cette désignation, qui, selon lui, aurait pu répondre à des impératifs plus politico-économiques que sportifs. Sans la citer, il pensait très fort à la France: en novembre 2010, un mois avant la désignation du Qatar, une réunion à l’Elysée aurait réuni Nicolas Sarkozy, l’émir du Qatar et Michel Platini. En échange du rachat du PSG et du lancement de BeInSports, l’émirat aurait obtenu que la France, par l’intermédiaire de Michel Platini, membre influent de la Fifa, soutienne le dossier qatari.

http://www.liberation.fr/monde/2013/09/26/au-qatar-des-ouvriers-broyes-pour-la-coupe-du-monde-2022_934881

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Y’en a marre du Qatar

Posté par ippolito le 6 avril 2013

Le Qatar s’offre le Printemps

Alors que l’on ne parlait que d’une participation à hauteur de 70% du Printemps, les investisseurs qataris vont finalement acheter la totalité du capital du grand magasin parisien, pour un montant de 1,6 milliard d’euros selon Mediapart.

Le Qatar poursuit ses emplettes en France. Mais en s’achetant tout un magasin. Des investisseurs qataris vont en effet devenir les uniques propriétaires du Printemps, après avoir racheté les participations non seulement de la Deutsche Bank mais aussi du groupe italien Borletti, selon des documents dont l’AFP a eu connaissance ce jeudi.

Au départ, il était prévu que le groupe Borletti, qui possède actuellement 30% du Printemps, resterait propriétaire du groupe de grands magasins, et ne ferait que s’associer aux qataris pour financer le rachat des 70% détenus par Deutsche Bank (Rreef).

« Face au souhait de désengagement de Rreef, le groupe Borletti a décidé de s’appuyer sur des investisseurs de long terme », la société luxembourgeoise Disa « fonds d’investissement regroupant des investisseurs qataris », indique le document reçu par l’AFP.

Ces « investisseurs ont manifesté leur intérêt pour le rachat de cette participation tout en souhaitant également acquérir l’intégralité du capital de Borletti Group. C’est dans ce cadre que les actionnaires de Borletti Group ont également choisi de céder la totalité de leur participation dans Borletti Group à Disa », est-il ajouté.

« De sorte qu’à la fin de l’opération, cette dernière (Disa) serait propriétaire de 100% de Borletti Group, qui serait elle-même propriétaire de 100% de PHL » (Printemps Holding Luxembourg, qui détient l’intégralité du Printemps, ndlr). Le montant de cette opération, qui devrait se conclure d’ici l’été, n’est pas spécifié dans le document.

Le Printemps, qui dispose de 16 magasins en France, dont son vaisseau amiral Printemps-Haussmann sur les Grands Boulevards parisiens, avait été cédé en octobre 2006 par PPR sur la base d’un prix des actifs de 1,075 milliard d’euros.

Depuis le chiffre d’affaires du groupe a bondi de 30% pour atteindre 1,45 milliard d’euros en 2011, et le résultat opérationnel a été doublé. Les Galeries Lafayette, qui avaient elles aussi pris contact avec les Qataris pour mettre la main sur le Printemps -qu’elles convoitaient déjà en 2006- avaient fait une offre de 1,8 milliard fin 2012 rejetée.

Un article de Médiapart indiquait mercredi que le montant de la cession du Printemps aux qataris serait de 1,6 milliard d’euros. Selon les documents reçus jeudi, « Disa dispose des fonds nécessaires au financement du projet envisagé » mais n’exclut pas d’avoir « recours à un financement bancaire » pour cet investissement.

L’équipe de direction actuelle du Printemps sera maintenue, avec à sa tête l’actuel PDG Paolo de Cesare. Borletti resterait également pour « fournir aux investisseurs des conseils d’ordre opérationnel et stratégique en continuité avec le plan d’affaires actuellement mis en oeuvre », est-il noté dans les documents.

Selon Médiapart, le groupe Borletti pourrait ainsi obtenir « au moins 500 millions d’euros sur cinq ans » en contrepartie de ces conseils.

http://lexpansion.lexpress.fr/entreprise/le-qatar-s-offre-le-printemps_378847.html

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Y’en a marre du Qatar et de ce qu’il détient en France

Posté par ippolito le 21 février 2013

Immobilier, médias, sport : ce que détient le Qatar en France

Le petit émirat richissime place des milliards de dollars dans l’Hexagone. Le Qatar détient des hôtels de luxe, des parts dans nos fleurons industriels, des chaînes de télévision, le PSG… Tour d’horizon.

Ce petit pays richissime prépare depuis plusieurs années l’après-hydrocarbures. Ces dernières années, le Qatar a tissé une toile d’investissements dans une quarantaine de pays et dans des secteurs diversifiés tels que la finance, l’industrie, l’énergie, l’hôtellerie, le luxe, l’immobilier, les médias, etc.

En France, le Qatar est accueilli en ami: à peine élu, en 2007, Nicolas Sarkozy soigne ses relations avec l’émir du Qatar, Hamad ben Khalifa al-Thani, qui enclenche alors une série d’investissements dans l’Hexagone. François Hollande au pouvoir, les relations ne se sont pas pour autant ternies. Tour d’horizon de ce que possède le Qatar et des Qataris en France.

• L’immobilier de luxe dans le viseur

Alors que des investisseurs qataris sont prêts à mettre deux milliards d’euros sur la table pour s’offrir Le Printemps , ces derniers mois, la liste des hôtels et autres immeubles de prestige que le Qatar s’est offert s’est allongée.

Dernières emplettes en date, l’immeuble où est installé le Figaro et un autre dans le VIIIe arrondissement de Paris, pour 600 millions d’euros. L’annonce est intervenue juste après l’achat, par un investisseur privé du Qatar de quatre hôtels de luxe: le Martinez à Cannes, le Palais de la Méditerranée à Nice, et le Concorde Lafayette et l’hôtel du Louvre à Paris.

Autres propriétés qatariennes en France, l’immeuble qui abrite encore le Virgin sur les Champs Élysées, l’hôtel Raffles à Paris (ex-Royal Monceau), le Centre de conférences international qui deviendra l’hôtel Peninsula, et la Société fermière des casinos de Cannes (27%), qui comprend deux casinos (Barrière Croisette et Les Princes), l’hôtel Majestic et le Gray d’Albion.

Le Qatar possède en outre 35.000 mètres carrés sur les Champs-Élysées, dont la galerie commerciale Élysée 26. Ainsi qu’une maison à Marnes-la-Coquette (dans les Hauts-de-Seine), l’hôtel d’Évreux sur la Place Vendôme (230 millions d’euros), le somptueux hôtel Lambert sur l’île Saint-Louis à Paris et Le Carlton de Cannes.

Depuis 2008, les Qataris bénéficient d’un régime fiscal particulier: ils sont exonérés de taxe sur les plus-values immobilières. Par ailleurs, un Qatari ne paie pas d’impôt sur la fortune (ISF) durant ses cinq premières années de résidence en France.

• Des parts dans les sociétés du CAC 40 et un fonds pour les PME

Le Qatar s’est infiltré dans le capital de plusieurs fleurons de la cote française. le fonds souverain qatarien est notamment propriétaire de 12,8% de Lagardère , de 7,5% d’EADS, de 5,6% de Vinci, un peu moins de 5% de Veolia, de 3% de Total , un peu moins de 2% de Vivendi et de 1% de LVMH .

Pour les analystes financiers, ces investissements ne doivent pas être vus d’un mauvais œil, au regard de la stratégie pacifiste adoptée par le Qatar, qui crédibilise les entreprises françaises en tant que sociétés solides et prometteuses.

En novembre dernier, le Qatar a indiqué vouloir investir 10 milliards d’euros «pour prendre des parts dans des grands groupes français, monter des projets ensemble ou faire des partenariats dans des pays tiers». En outre, un fonds franco-qatari à destination des PME françaises, dont le montant total atteindra 300 millions d’euros, est en cours de création.

En retour, les sociétés françaises obtiennent de juteux contrats au Qatar: dans le cadre du Mondial de 2022 à Doha, Vinci construira notamment certains des neuf stades prévus pour la Coupe du Monde de football.

Également dans la course, Bouygues est en train de monter une co-entreprise avec l’émirat et monte un ensemble immobilier majestueux. Total, présent au Qatar depuis 75 ans, tire du pays ses plus gros profits. Gemalto va doter les Qatariens d’une carte d’identité nationale numérique. GDF-Suez, EDF, Air Liquide, Technip font également partie des sociétés hexxagonales qui ont raflé des contrats importants au Qatar.

Hors de la cote, l’épouse de l’émir du Qatar a mis la main sur les sacs Le Tanneur via le fonds Qatar Luxury Group.

• Le sport, pour une visibilité internationale

Dans le sport, le rachat du PSG reste le plus emblématique des investissements du Qatar. Avec des joueurs comme Zlatan Ibrahimovic et tout récemment David Beckham, le Paris Saint-Germain offre à l’émirat une visibilité internationale sur la scène sportive, alors que Doha organisera en 2022 la Coupe du monde de football.

Côté chevaux, le Qatar Racing and Equestrian Club est le sponsor du Prix de l’Arc de Triomphe, qui s’organise tous les premiers dimanches d’octobre, à l’hippodrome de Longchamp (Paris). Enfin, le fond Qatar Sports Investiments a jeté son dévolu sur le Paris Handball, pour «construire une équipe de premier plan au niveau national et européen».

• Introduction dans les médias

Le 1er juin 2012, al-Jazeera a lancé sa version française d’al-Jazeera Sport, BeIN Sport, pour seulement onze euros par mois. Pour ce prix, volontairement bas, les téléspectateurs ont notamment accès à des matchs de la Ligue 1 et à plus de 100 matchs de la Ligue des Champions.

Canal+ a fait part de son inquiétude à «long terme» face à l’arrivée de BeIn Sport, un acteur qu’il juge «potentiellement irrationnel économiquement». Par ailleurs, des rumeurs courent fréquemment sur un possible futur lancement de la chîane d’informations Al-Jazeera en français.

Par Marine Rabreau

http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2013/02/20/20002-20130220ARTFIG00632-immobilier-medias-sport-ce-que-detient-le-qatar-en-france.php

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Y’en a marre du Qatar et surtout des magouilles et de la corruption

Posté par ippolito le 30 janvier 2013

Comment le Qatar s’est payé la Coupe du monde de foot

Une enquête fouillée publiée par l’hebdomadaire France Football dénonce un système de « type mafieux » et propose de réattribuer la Coupe du monde 2022.

« Echange club de foot de renommée mondiale en quête de capitaux dans capitale européenne romantique contre vote d’attribution de la Coupe du Monde 2022. Contactez Nicolas Sarkozy.

Présidence de la République Française ». C’est à ce type de petite annonce qu’a répondu l’émirat qatari si l’on  en croît l’enquête fouillée publiée par l’hebdomadaire France Football. Pas de Zlatan, Ronaldo ou autres Messi à la Une cette semaine mais un titre provocateur « le Qatargate » et une question « Et si on réattribuait la Coupe du Monde 2022  ? ».

De forts soupçons de corruption pesaient déjà sur la décision de la Fifa d’attribuer les Coupe du Monde 2018 et 2022 à la Russie et au Qatar. Le Wall Street Journal avait ainsi révélé dès décembre 2010 que la Fédération argentine avait reçu près de 60 millions d’euros de la part du Qatar pour lui accorder son vote dans la désignation du pays hôte.

Julio Grondona, le président de l’AFA, la fédération argentine de football, avait démenti l’information. « Je refuse que l’on joue avec mon honneur. Je refuse donc de donner de l’importance à ce qui est dit», avait rétorqué Grondona. Un  peu court.

France Football va plus loin dénonçant un véritable système de « type mafieux ». Dessous de table, conflits d’intérêts, achats de votes et aveuglement complice des instances dirigeantes du foot mondial, Sepp Blatter et Michel Platini compris.

Au centre de ces soupçons, Mohammed Bin Amman, membre du Comité Exécutif de la FIFA et président de l’AFC (Confédération Asiatique de Football). L’intéressé a été banni à vie de toute activité liée au football samedi par la FIFA à la suite d’une affaire d’achat de voix dans l’élection présidentielle de l’instance.

Cette suspension résulte du rapport final de Michael J. Garcia, le président de la chambre d’instruction de la Commission d’Éthique de la FIFA. Ce rapport mettait en évidence des violations répétées de l’article 19 (Conflit d’intérêts) de l’édition 2012 du Code d’éthique de la FIFA, commises par Mohamed bin Hammam durant ses mandats de président de l’AFC et de membre du Comité Exécutif de la FIFA entre 2008 et 2011. Des violations multiples à l’origine de sa suspension à vie de toute activité liée au football.

PLATINI, ZIDANE, BECKENBAUER ET GUARDIOLA, LA DREAM TEAM DU QATAR

Mohamed Bin Hammam  est justement né à Doha, la capitale de l’Emirat et  n’est pas étranger à la stratégie de conquête de la planète sportive par le minuscule émirat du Qatar. Il a en outre apporté à Blatter un soutien décisif lors des élections de 1998 et de 2002 à la tête de la FIFA.

Car l’intérêt de la pétro-monarchie pour le sport n’a rien à voir avec une passion subite du peuple qatari pour le ballon. Au Qatar, les stades sont désespérément vides.  Même nos vedettes finissantes exilés pour quelques dollars supplémentaires s’en plaignent.

La fédération paye donc des immigrés –qui représentent les 2/3 de la population du pays- pour occuper les tribunes ! De véritables stades Potemkine aux seules fins de propagande histoire de rassurer la FIFA que la ferveur sera au rendez-vous.

L’hebdomadaire cite aussi les nombreuses personnalités (Platini, Beckenbauer, Gullit mais aussi les « ambassadeurs de luxe » Guardiola et Zidane) qui ont participé à l’intense campagne de lobbying en faveur du Qatar.

Michel Platini évacuant les nombreuses questions techniques (climat, infrastructures) pour affirmer que jouer cette Coupe de Monde en hiver « ne serait pas un problème ». L’hypothèse de stades climatisés voire de nuages artificiels positionnés au dessus des stades sont même à l’étude. Le tout pour éviter les fortes chaleurs (40 à 50°) redoutées en période estivale.

LA RENCONTRE SECRÈTE ENTRE SARKOZY, PLATINI ET LE PRINCE DU QATAR…

France Football publie également le témoignage d’un ex dirigeant de la Fifa. Guido Tognoni, a été viré de l’instance dirigeante du foot mondiale en 2003 par Sepp Blatter après  13 ans de bons et loyaux services.

Comme beaucoup d’autres, ce n’est qu’une fois parti, qu’il balance ses dossiers : « culture de la corruption et du sport pourri » où « tout le monde se tient par la barbichette ».

Aujourd’hui conseiller en affaires, il n’hésite pas à  dénoncer les alliances politiques qui ont amené Sarkozy à pousser « en faveur du Qatar » ainsi que le monde musulman qui a beaucoup « œuvré pour promouvoir cette candidature ».  Sans compter Mohamed Bin Hammam, toujours lui, que craignait Sepp Blatter, le président de la FIFA.

Ancien procureur pour le district sud de New-York, chargé de la criminalité financière et du terrorisme, Michael J. Garcia a été nommé en juillet 2012 président de la chambre d’instruction de la commission d’éthique de la Fifa. Jugé indépendant de « la grande famille du football », il mène notamment une enquête  sur les conditions d’attribution des coupes du monde 2018 et 2022 à la Russie et au Qatar, émaillées de commissions diverses, compromissions et autres conflits d’intérêts complexes.

PSG oblige, la France n’échappe pas à ces soupçons. Ainsi, le journal affirme que le président de la République Française de l’époque, Nicolas Sarkozy, aurait reçu en secret à l’Elysée, le prince du Qatar, Tamin Bin Hamad al-Thani, Michel Platini le président de l’UEFA et Sébastien Bazin, le représentant de Colony Capital en novembre 2010 :

«  il a tour à tour été question du rachat du Paris Saint-Germain par les Qataris, d’une montée en puissance de leur actionnariat au sein du groupe Lagardère, de la création d’une chaîne pour concurrencer Canal Plus, le tout en échange d’une promesse :

que Platini ne donne pas sa voix aux Etats-Unis, comme il l’avait envisagé, mais au Qatar » pour l’obtention du Mondial 2022. Une affirmation démentie par Michel Platini qui dit avoir « voté en toute indépendance pour une région qui n’avait jamais eu la Coupe du monde, pas parce que Sarkozy me l’a demandé ».

Au final, une instance sportive complètement vérolée, dont la seule implantation de son siège en Suisse en dit déjà long sur son souci de transparence financière, une politique d’attribution d’événements sportifs internationaux motivée par de seules considérations économiques comme autant de marchés à conquérir et une monarchie autoritaire pour laquelle le sport ne représente rien d’autre qu’un outil d’influence.

L’attribution de la Coupe du Monde au Qatar aura au moins le mérite d’attirer l’attention des médias et du public sur les mœurs douteuses des instances dirigeantes et la culture de « tromperie » qui gangrènent le football à tous les niveaux. De même que sur l’instrument de lobbying économique, politique et diplomatique qu’est devenu ce qui n’était au départ qu’un sport.

RÉGIS SOUBROUILLARD – MARIANNE

http://www.marianne.net/Comment-le-Qatar-s-est-paye-la-Coupe-du-monde-de-foot_a226164.html

Publié dans Y'en a marre du Qatar | 1 Commentaire »

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