Y’en a marre de la hausse des dépenses publiques surtout pour les contribuables

Posté par ippolito le 27 juillet 2013

Pour financer les dépenses publiques, ils devaient cette année travailler jusquau 26 juillet…

Ce vendredi est une date à marquer d’une pierre blanche pour les 21,5 millions de salariés français. A compter de ce jour, ce qu’ils vont gagner ira vraiment dans leur poche.

 En effet, «en 2013, le salarié moyen français travaillera jusqu’au 26 juillet pour financer les dépenses publiques», révèle une étude menée par le cabinet Ernst & Young et l’Institut économique Molinari. Un calcul théorique, mais qui éclaire le niveau de pression fiscale pratiqué en France.

Les salariés français les mieux payés

Car pour disposer de 100 euros de pouvoir d’achat réel, un travailleur devra gagner 230 euros, contre 213 euros en Allemagne ou 209 euros en Italie parmi nos voisins les plus proches. 

En effet, il lui faudra défalquer 76 euros de charges patronales, 38 euros de charges salariales, 9 euros d’impôts sur le revenu et 7 euros de TVA. «Le salarié moyen français est en théorie un des mieux payés (53.647 euros), mais il est aussi particulièrement fiscalisé (30.371 euros). 

À elles seules, les charges sociales (26.583 euros) représentent plus que son pouvoir d’achat (23.276 euros), ce qui constitue le record de l’Union européenne», constate l’étude.

Malgré cela, les auteurs de l’enquête, en se basant notamment sur l’Indice de développement humain 2013 des Nations unies qui place la France en 20ème position sur 177 pays, estime que «la pression fiscale n’est pas un gage de qualité des services publics». 

L’Allemagne, les Pays‐Bas, la Suède ont des meilleurs résultats malgré des impôts proportionnellement plus faibles. Un constat déjà dressé en début d’année par la Cour des comptes à l’occasion de la remise de son rapport annuel selon laquelle en France «le niveau de qualité des services publics ne correspond pas toujours au montant de ces dépenses!»

Les Belges libérés le 8 août

La France prend ainsi la deuxième place des pays qui taxent le plus dans les 27  de l’Union européenne avec un taux de prélèvement obligatoire de 56,61%. Le premier du classement est la Belgique, avec un taux de 60,25%. Nos voisins doivent ainsi travailler jusqu’au 8 août pour être fiscalement libres. Autrement dit, pour avoir 100 euros de pouvoir d’achat réel, ils devront avoir accumulé 252 euros.

En moyenne, le taux d’imposition des salariés du vieux continent est de 45,06% en hausse de 0,95% depuis un an. Sous le coup de la crise, 23 pays ont augmenté leur pression fiscale pour équilibrer leurs finances publiques. 

Ainsi, «dans un contexte de faible croissance voire de croissance négative des économies, ils subissent de plein fouet la hausse des prélèvements obligatoires qui représentent pour eux une «double peine». 

D’une part leurs employeurs, qui supportent des impôts et charges en hausse, sont moins enclins à accorder des augmentations de salaires bruts dans un contexte économique morose. D’autre part leur salaire net est amputé par diverses augmentations de charges sociales, d’impôts sur le revenu et de TVA», analyse l’étude.

Pas d’amélioration pour 2014

C’est dans l’ordre à Chypre, en Irlande, à Malte et au Royaume-Uni que les impôts sont les plus faibles avec une libération fiscale en 2013 respectivement au 14 mars, 24 avril, 29 avril et 13 mai.

Les contribuables français devront eux continuer à prendre leur mal en patience. En effet, «dans le contexte actuel, il est à craindre que l’édition 2014 soit encore plus austère pour le salarié moyen français» en raison d’une hausse de la TVA au 1er janvier prochain  (20% au lieu de 19,6% et 10% au lieu de 7%) et de possibles augmentations de charges sociales liées aux retraites par répartition.

 «À la hausse des cotisations aux régimes de retraites complémentaires pourrait s’ajouter, cet automne, une hausse des cotisations retraite de base», envisage ainsi et l’Institut économique Molinari.

http://www.20minutes.fr/economie/1192829-20130726-salaries-francais-enfin-liberes-fiscalement

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Y’en a marre des dépenses publiques surtout pour les contribuables

Posté par ippolito le 25 juillet 2013

Les salariés français travaillent jusqu’au 26 juillet pour financer les dépenses publiques

Seuls les salariés belges sont davantage taxés en Europe. Suivent ensuite l’Autriche, la Hongrie, l’Allemagne et l’Italie.

Voilà qui ne va pas améliorer la réputation fiscale de l’Hexagone… et qui risque d’agacer plus d’un Français: le salarié moyen travaille jusqu’au 26 juillet pour financer les dépenses publiques. 

Ce «jour de libération fiscale et sociale», calculé par Ernst & Young et l’Institut économique Molinari (un think-tank libéral basé à Bruxelles), confirme à quel point la France est peu compétitive dans ce domaine…

Comme l’an passé, les «champions de la fiscalisation» – l’étude prend en compte les charges sociales patronales, les charges sociales salariales, l’impôt sur le revenu et la TVA, comparés dans 27 pays – sont la Belgique et la France. Les taux de prélèvements obligatoires y sont respectivement de 60,3 % et 56,6 %.

Suivent ensuite l’Autriche, la Hongrie, l’Allemagne et l’Italie. Les taux de prélèvements obligatoires y varient entre 55,77 % et 52,12 % et les jours de libération fiscale et sociale s’y échelonnent entre les 10 et 23 juillet. 

«Dans ces six pays, plus de la moitié des revenus liés au travail sont prélevés au titre des impôts et taxes», souligne le document. A contrario, le pays où la taxation du salarié est la plus légère est Chypre, où l’on est «libéré» le 14 mars.

2014 s’annonce encore «plus austère»

L’étude constate que le salarié français est en théorie «un des mieux payés» (53 647 euros). Mais c’est aussi celui dont le niveau de vie est le plus pénalisé par la fiscalité. Impôts, charges et TVA s’élèvent à 30.371 euros. 

Et, à elles seules, les charges sociales (26.583 euros) représentent plus que le pouvoir d’achat (23.276 euros). «La France est le seul pays en Europe dans une telle situation!», souligne Nicolas Marques, chercheur à l’Institut Molinari.

L’importance des prélèvements obligatoires pesant sur le salarié français pourrait s’expliquer par une gestion rigoureuse des finances publiques, «permettant d’éviter des impasses budgétaires conduisant à reporter à plus tard une partie des dépenses publiques», souligne l’étude, avant de constater que… «ce n’est malheureusement pas le cas». 

Au point d’en déduire que la France a un «profil atypique et peu enviable». Non seulement le niveau de prélèvements ne conduit pas à des comptes sociaux équilibrés. 

Mais l’étude souligne aussi qu’aucun autre pays ne pratiquait l’an dernier «une fiscalité plus importante et n’avait des finances publiques aussi déséquilibrées».

Bref, le gouvernement va devoir maintenant faire preuve de la plus grande pédagogie pour justifier que la loi de finances qu’il prépare pour 2014 comporte encore des hausses d’impôts!

 Et dans ce contexte – et notamment parce que la TVA doit augmenter au 1er janvier prochain -, «il est à craindre que l’édition 2014 du classement soit encore plus austère pour le salarié français», conclut l’étude.

http://www.lefigaro.fr/impots/2013/07/24/05003-20130724ARTFIG00498-les-salaries-francais-travaillent-jusqu-au-26juillet-pour-financer-les-depenses-publiques.php

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Y’en a marre du site de Carla Bruni Sarkozy et surtout de son coût pour les contribuables

Posté par ippolito le 24 juillet 2013

Carla Bruni Sarkozy : Anatomie d’une cyber catastrophe à 410 000 euros pour le contribuable

Depuis deux jours, ça troll assez sec sur Twitter au sujet du site web de Carla Bruni Sarkozy. A l’origine,un rapport de la cour des comptes (pdf), et un article publié sur Politique.net qui révèle que le site de l’ancienne première dame aurait coûté 410 000 euros au contribuable.

A ce prix, là on s’attend naturellement à une véritable merveille, d’une qualité de code irréprochable, d’un design somptueux, d’une horde de hackers chinois qui met à jour le site toutes les heures… bref quelque chose de bling bling et bien vivant.

Je suis donc naturellement allé jeter un œil, et assez rapidement, j’ai pu prendre la mesure de la catastrophe.

Première surprise, à ce prix là, on s’attend à une technologie exotique avec de nombreux développements spécifiques… et paff, on tombe sur un WordPress, le même CMS utilisé pour ce blog, ou que nous utilisons également pour Reflets.info.

Si je devais chiffrer techniquement le développement d’un site comme Reflets.info, ce dernier n’excéderait pas les 4000 euros pour une petite semaine de customisation de skin et modules. Comment celui de Carla Bruni Sarkozy a t-il pu être facturé 100 fois plus cher ?… Nous allons tenter d’essayer d’y répondre.

Visiblement, ce coût exorbitant n’est pas imputable aux postes infogérance (semble t-il réalisée par Integra à en croire les DNS et le whois de l’ip du serveur qui héberge le site) et maintenance applicative.

Car, c’est une autre surprise de taille, le WordPress n’est techniquement pas maintenu. Le fichier readme.html arbore fièrement une version 3.0.4. Une version qui date quand même du 29 décembre 2010. Depuis 2010, le WordPress à 410 000 euros, financé par nos impôts, n’a pas été mis à jour. A titre d’information nous en sommes, à l’heure où nous écrivons ces lignes, à la version 3.5.2 !

Troisième surprise (et pour le coup vu la seconde, ce n’est pas franchement une surprise), le site de Carla Bruni Sarkozy est une véritable passoire. On en déduira donc que les 410 000 euros du budget de ce site ne sont  pas non plus imputables à des audits de sécurité réguliers. C’est un véritable festival niveau vulnérabilités…

On commence par un beau XSS dans le module d’upload de média en flash dans l’admin (impact limité car ceci implique un accès à l’admin)
On a ensuite la possibilité de se servir du site pour scanner des cibles en exploitant une vulnérabilité dans l‘API XMLRPC des rétroliens

Toujours au niveau des rétroliens, on notera diverses autres vulnérabilités
Quand on part d’une base aussi moisie, on se doute bien que niveau plugins, ça doit un peu être la fête du slip string…Bingo !

On arrive dans le plus violent avec ce module très populaire NextGEN Gallery, ici, comme le montre le fichier changelog.txt du module, dans sa version 1.3.5 datée du 17 juillet 2009. Aujourd’hui, nous en sommes à la version 1.9.13. Évidemment ce plugin, dans cette version antédiluvienne, est vulnérable à quelques joyeusetés

Un XSS par ci
Un XSS par là
Encore un petit par là
Et un splendide upload arbitraire de fichiers images…
Le site utilise un autre plugin vulnérable à un XSS, le plugin Subscribe2.

Si les 410 000 euros n’ont ni servi à l’infogérance, ni à la veille sécurité, ni à l’administration système et aux mises à jour pro-actives, ni aux développements spécifiques de fonctionnalités extraordinaires, ce budget à peut être servi à autre chose, comme le design. La skin aurait donc été développée par Zeni (site aujourd’hui disparu mais dont on trouve encore des traces sur la waybackmachine), « concepteur de sites web complexes » aujourd’hui racheté par Keyrus, spécialiste en « business intelligence« .

Comme le montre ce joli full path disclosure renvoyé par une fatal error, le nom du thème est TAMAYA-V2.

Mouais… ben ça fait quand même un peu cher la skin.

Il y a bien un petit hack du plugin zdmultilang comme en atteste le répertoire zdmultilang-forked dans le répertoire de plugins, mais quand on voit comment il a été utilisé, on se dit que même si le fork a représenté du développement, c’était en pure perte, de simples pages statiques intelligemment nommées auraient parfaitement fait l’affaire.

Il nous reste donc la gestion de contenus : le site est encore mis à jour mais aux frais de la fondation cette fois ci. Politique.net nous explique que ce site a coûté au contribuable la bagatelle de plus de 25000 euros par mois ! Mais combien étaient ils pour poster des billets dans un WordPress !

A cette occasion, Matignon avait glissé qu’auparavant, deux prestataires externes assuraient la gestion du site de Carla Bruni, pour un coût de… 25 714 euros par mois

Mais ce n’est pas tout, car, oui, , il a bien fallu faire vivre les contenus du site et là, c’est le NouvelObs qui nous annonce la couleur, soit 8 collaborateurs pour une rémunération nette globale de plus de 36 000 euros. Soit en tout 60 000 euros par mois pour faire fonctionner un WordPress qui n’a jamais été mis à jour.

Les services du Premier ministre avaient complété cette réponse d’une comparaison avec le dispositif dont bénéficiait Carla Bruni-Sarkozy, qui n’était pas nommément citée : « huit collaborateurs étaient affectés au service de la Première dame en janvier 2012 pour une rémunération mensuelle nette globale de 36.448 euros ».

« A celle-ci s’ajoutaient tous les mois les facturations de deux prestataires externes assurant pour la Première dame la gestion d’un site internet pour un montant de 25.714 euros, soit une dépense mensuelle totale de plus de 60.000 euros », avait conclu Matignon.

Bref… Pour avoir vu un paquet de sites WordPress, du modeste blog à l’Intranet de la mort avec des tonnes de développements spécifiques, je dois dire que je reste sidéré de constater le coût pour le contribuable de ce site si mal entretenu.

Je suis en train d’essayer de me contenir, mais voilà, il faut que ça sorte, le contribuable s’est fait escroquer, c’est pour moi une évidence. Les ingrédients pour arriver à ça sont :

- Des prestataires multiples ;
- Une gestion de projet qui respire l’incompétence ;
- Des choix techniques douteux (des hacks de plugins qui ne sont plus maintenus et qui empêchent les mises à jour) ;
- Une folie des grandeurs ;
- Et un doigt tendu bien haut au contribuable.

http://bluetouff.com/2013/07/21/carla-bruni-sarkozy-anatomie-dune-cyber-catastrophe-a-410-000-euros-pour-le-contribuable/

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Y’en a marre des hausses d’impôts prévues pour 2014… et surtout de celles qui pourraient suivre

Posté par ippolito le 2 juillet 2013

Les hausses d’impôts prévues pour 2014… et celles qui pourraient suivre

TVA, quotient familial, taxe à 75%… quoiqu’en dise François Hollande, les ménages vont encore voir leur facture fiscale s’alourdir l’an prochain. 

« Nous n’alourdirons pas la pression fiscale des Français », a répété le chef de l’Etat ce lundi matin dans les colonnes du quotidien Ouest-France. Pourtant, plusieurs hausses d’impôts ont déjà été annoncées par l’exécutif pour 2014. Et d’autres devraient suivre…

1. Les hausses déjà annoncées

> Le quotient familial raboté

Le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, a annoncé début juin un nouveau coup de rabot sur le quotient familial. L’avantage fiscal tiré de ce mécanisme, qui consiste à diviser les revenus imposables du ménage par un nombre de parts, va être réduit à 1.500 euros par demi-part supplémentaire en 2014, contre 2.000 euros actuellement et 2.336 euros en 2012.

Certes, seuls les contribuables les plus aisés seront touchés. Mais cela affectera très fortement les familles nombreuses, comme l’ont démontré nos simulations. Par exemple, un célibataire avec 4 enfants à charge, déclarant 83.300 euros de revenus, devra payer 8.392 euros d’impôt sur le revenu avec le futur plafond, contre 5.392 euros avec l’actuel. Soit une hausse de 55,64%.

> La TVA relevée

Afin de financer en partie la réduction des charges des entreprises (le fameux crédit d’impôt compétitivité emploi), le gouvernement a prévu de relever la TVA.

 Le taux normal va passer de 19,6 à 20% et le taux intermédiaire (valable pour la restauration, les travaux de rénovation…) de 7 à 10%. Seul le taux réduit, qui s’applique notamment aux produits de première nécessité (alimentation, boissons non alcoolisées…) sera ramené de 5,5 à 5%.

Pour l’anecdote, rappelons que François Hollande avait fait annuler au début de son mandat la « TVA sociale » de Nicolas Sarkozy, qui prévoyait de relever le taux de 19,6 à 21,2%.

> La fiscalité écologique alourdie

C’est l’autre source de financement du crédit d’impôt compétitivité emploi. L’exécutif est censé élaborer une nouvelle fiscalité écologique, afin de générer 3 milliards d’euros de recettes supplémentaires. 

Parmi les pistes explorées : l’alignement des taxes sur le diesel, qui bénéficie actuellement d’un régime de faveur, sur celles de l’essence. Mais cette solution est pour l’instant exclue par Bercy, du moins pour 2014.

> Les niches fiscales encore rabotées

Le ministre de l’Economie, Pierre Moscovici, l’a confirmé en avril : il y aura encore des coupes réalisées sur les niches fiscales en 2014. Le gouvernement a le choix, parmi les 433 dispositifs recensés. 

Pour trouver l’inspiration, il pourra toujours consulter le récent rapport de la Cour des comptes sur la situation des finances publiques, dans lequel les magistrats ont listé plusieurs avantages au coût prohibitif ou dont l’utilité est contestée.

> Les très hauts salaires taxés à 75%

Après de multiples tergiversations, la fameuse taxe à 75% sur les hauts revenus, promesse de campagne de François Hollande, verra bien le jour. Il s’agira d’une contribution payée directement par les employeurs, sur la fraction du salaire supérieure à 1 million d’euros. 

Cette mesure, qui doit être intégrée au budget 2014, selon Pierre Moscovici, est vivement contestée par les clubs de football, pour qui l’addition risque d’être salée, comme nous l’avions expliqué dans un récent article.

2. Les mesures à venir

> Les avantages fiscaux des retraités menacés

Le gouvernement osera-t-il toucher aux petits privilèges dont bénéficient encore les retraités ? En tout cas, les appels en ce sens se multiplient. Récemment, le rapport Moreau a notamment suggéré d’aligner la CSG payée par les retraités (6,6%) sur celles des salariés (7,5%) et de supprimer l’abattement de 10% sur les pensions dans le cadre de l’impôt sur le revenu. Deux avantages déjà pointés du doigt par la Cour des comptes.

La suppression de ces dispositifs coûteraient cher aux personnes concernées : pour un retraité touchant une pension de 35.422 euros par an, le manque-à-gagner annuel se chiffrerait à 935 euros, d’après nos simulations.

> La fiscalité de l’assurance vie devrait être retouchée

François Hollande a confirmé en mai que l’assurance vie serait réformée dans le cadre du projet de loi de finances 2014. Pour ce faire, l’exécutif devrait s’inspirer des propositions du rapport Berger-Lefebvre sur l’épargne, publié en avril. Les deux députés suggèrent notamment la création de nouveaux contrats, plus risqués. 

Les ménages possédant plus de 500.000 euros d’assurance vie seraient obligés d’y investir pour pouvoir bénéficier de la taxation à 7,5% des intérêts au bout de huit ans de détention.

Autre piste : la réduction des avantages liés à la succession. 

Actuellement, les sommes versées sur un contrat d’assurance vie avant les 70 ans du titulaire peuvent être transmises en toute franchise de droits, jusqu’à 152.500 euros. 

Le rapport suggère d’aligner cet abattement, ou tout du moins de le rapprocher de celui applicable aux donations en ligne directe, qui a été réduit l’an dernier de 159.325 euros à 100.000 euros.

Thomas Le Bars

http://www.capital.fr/finances-perso/actualites/les-hausses-d-impots-prevues-pour-2014-et-celles-qui-pourraient-suivre-856362

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Y’en a marre de Bernard Tapie surtout pour les contribuables

Posté par ippolito le 29 juin 2013

La vie de nabab de Bernard Tapie, la suite : les contribuables sont ainsi informés des dernières emplettes réalisées par l’intéressé

Depuis que son ami Nicolas Sarkozy a pesé sur le cours de la justice dans l’affaire Adidas-Crédit lyonnais et lui a permis de mettre la main sur 403 millions d’euros, dont 304 millions, prélevés sur les deniers publics, sont tombés, en net, dans sa poche, Bernard Tapie vit dans l’opulence.

Une vie de nabab ! Les contribuables qui ont financé le cadeau seront ainsi heureux d’apprendre qu’après avoir acheté l’un des plus beaux yachts du monde pour 40 millions d’euros, puis s’être tourné vers l’une des plus belles villas de Saint-Tropez (47 millions d’euros), l’intéressé vient de faire l’acquisition d’un hôtel particulier à Neuilly-sur-Seine, dans l’un des lieux les plus chics et les plus chers de la ville.

Selon nos informations, cet hôtel particulier se situe rue du Bois-de-Boulogne, l’un des lieux les plus prisés de la ville qui a longtemps été administrée par Nicolas Sarkozy et où vivent quelques-unes des plus grandes fortunes françaises. 

Mediapart n’est toutefois pas parvenu à connaître le montant exact de la transaction, qui aurait été réalisée par l’agence spécialisée de Sotheby’s. Selon un spécialiste, qui connaît le dossier, le montant serait toutefois nettement inférieur aux 47 millions d’euros déboursés par Bernard Tapie à Saint-Tropez, car les prix de l’immobilier à Neuilly, pour être très élevés, n’atteignent pas ces sommets faramineux.

Interrogé par nos soins, Sotheby’s s’est refusé à tout commentaire. Mediapart n’est ainsi pas parvenu à savoir si l’hôtel particulier était celui que l’agence a proposé à la vente sur son site Internet (l’annonce est ici), dont sont extraites les deux captures d’écran ci-dessous.

Quoi qu’il en soit, cette acquisition somptuaire vient donc s’ajouter aux autres achats, à des prix faramineux, effectués par Bernard Tapie ces derniers mois.

Comme Mediapart l’a récemment révélé (lire La vie de nabab de Bernard Tapie), l’intéressé est ainsi actuellement en passe de faire l’acquisition d’une villa luxueuse à Saint-Tropez, pour le prix pharaonique de 47 millions d’euros.

À l’époque où nous avions découvert cette acquisition, Bernard Tapie nous avait confirmé cet achat et nous avait indiqué que son souhait était de céder son hôtel particulier de la rue des Saints-Pères à Paris pour vivre une partie de l’année dans le Midi. Il n’avait pas évoqué que son domicile principal serait… à Neuilly.

La villa que Bernard Tapie acquiert à Saint-Tropez, et qui se trouve sur les hauteurs du célèbre village provençal, appartient à Catherine Schneider, l’une des héritières de l’empire industriel Schneider. 

Elle est l’une des ex-épouses de Roger Vadim. Richissime, Catherine Schneider possède, avec son fils Plemiannikov Vania Vadim et sa sœur, d’impressionnantes superficies et maisons dans le village et dans ses environs. C’est donc l’une de ces maisons, sans doute l’une des plus belles du village, que Bernard Tapie acquerrait.

Quelques mois auparavant, Mediapart avait révélé que Bernard Tapie avait par ailleurs fait l’acquisition d’un yacht de plus de 70 mètres, dénommé le Reborn (lire Yacht de luxe, 800.000 €/sem., à louer, s’adress. A Bernard Tapie), figurant dans la liste des 100 plus beaux yachts du monde, pour le prix de 40 millions d’euros.

Ce bateau, Bernard Tapie le met en location, pour la somme de 800 000 euros par semaine. Mais il est convenu entre lui et la société à qui il a confié la gestion du navire qu’il peut lui-même en user, avec une décote de 20 %.

 Selon nos informations, Bernard Tapie se serait toutefois lassé de son joujou et envisagerait de le céder, pour en acquérir un autre de taille plus modeste – si l’on peut dire – ne dépassant pas… 50 mètres !

Voilà donc les contribuables informés des dernières emplettes réalisées par Bernard Tapie.

http://resistanceinventerre.wordpress.com/2012/10/19/la-vie-de-nabab-de-bernard-tapie-la-suite-les-contribuables-sont-ainsi-informes-des-dernieres-emplettes-realisees-par-linteresse/

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Y’en a marre de Tapie et de Sarkozy et surtout de leurs magouilles

Posté par ippolito le 25 juin 2013

Les relations troubles entre Tapie et Sarkozy
 
Au lendemain de la victoire de Sarkozy, lundi 7 mai 2007, Bernard Tapie exulte: « Le « petit » est élu. Je suis sauvé dans Adidas, maintenant le pognon va couler« , confie-t-il à un proche.

Il a bien coulé, vidant les caisses de l’ Etat de 400 millions d’euros. Et les dernières péripéties de l’enquête judiciaire le confirment: c’est grâce à Sarkozy et au feu vert donné à la procédure d’arbitrage que le « pognon » a « coulé ».

 Pourquoi cette munificence ? Comment expliquer un tel soutien de Sarkozy, lourd de conséquences financières mais aussi – on le voit aujourd’hui – judiciaires et politiques ? ( voir Bernard Tapie braque les contribuables)

L’histoire commence il y a plus de 30 ans à Neuilly. En 1983, Tapie et Sarkozy se rencontrent chez le publicitaire Jacques Seguela. A l’époque, Nanard fréquente plutôt Gérard Longuet et Alain Madelin, et proclame: « je suis un libéral. » Au point que le RPR ( devenu l’ UMP) lui propose une circonscription aux législatives de 1986. Qu’il refuse. 

Autre lien entre Tapie et Sarkozy, Martin Bouygues, qu’ils connaissent l’un et l’autre. Dès lors, leurs chemins ne cessent de se croiser. Tapie fait rigoler Sarkozy, qui manifeste à son égard une amitié débordante. Le maire de Neuilly, lui, se retrouve dans ce personnage qui na lâche jamais prise et croit, comme lui, que « la victoire appartient à ceux qui la désirent le plus ».

En 1987, touché par la grâce, Nanard s’engage à gauche. Il gagne ainsi quelques bonnes relations socialistes mais n’en perd aucune à droite. Sarkozy, lui, voit l’utilité politique de ce très populaire bateleur, susceptible d’aspirer les voix de gauche.

 Tapie en fait la démonstration en 1994, sur instruction de Mitterrand, pour couler la liste Rocard aux élections européennes. Et puis mieux vaut avoir dans sa poche celui qui a acheté le parti radical pour une poignée de cerises et se vante d’avoir torpillé Jospin en poussant la candidature de Christiane Taubira à la présidentielle de 2002.

En Mars 2004, Sarkozy à peine installé à Bercy, il est l’un de ses tout premiers visiteurs. Et, 3 ans plus tard, Tapie appelle évidemment à voter Sarkozy, dézinguant à tout-va Ségolène Royal. Tapie est alors un élément central dans la stratégie de « triangulation » – la capture de personnalités de gauche – de Sarkozy. C’est encore lui qui organise, à la fin de mars 2007, une rencontre secrète entre le futur président et Bernard Kouchner ( officiellement soutien de Ségolène) pour sceller son ralliement.

Sarkozy à l’ Elysée, Tapie ne le lâche pas d’un pouce. Il est – encore ! – le premier visiteur du ministre de l’ Economie, Jean-Louis Borloo, le lendemain de sa nomination à Bercy. Parallèlement, il multiplie les appels téléphoniques au Président. 

Cela tourne même au harcèlement. Il s’incruste ( au moins une fois par mois) à l’ Elysée. Sujet de l’ordre du jour: un arbitrage pour Adidas. « Il ne parlait que de ça », a expliqué Stéphane Richard au Canard enchainé. Lassé, le Président tente de refiler le bébé à Hortefeux. Lequel en a vite marre. Il affirme, en privé, qu’il « n’en peut plus ». Fin juillet, c’est le tour de Guéant, qui donne dans son bureau le feu vert présidentiel pour l’arbitrage en or massif.

Personne ne se doute alors que, 5 ans plus tard, la justice présentera l’addition…

Article extrait du Canard enchaîné du  19/06/13

http://www.impots-economie.com/les-relations-troubles-entre-tapie-et-sarkozy/

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