Y’en a marre des dettes et des déficits mais surtout de l’Europe

Posté par ippolito le 29 juillet 2013

On va encore entendre parler du problème des dettes publiques en Europe

La reprise «est là», nous dit François Hollande. La réalité est un peu moins réconfortante: l’Europe reste plombée par la dette de beaucoup de ses Etats et ses dirigeants font comme si le problème avait disparu. Malheureusement, la politique de l’Autruche donne rarement de grands résultats.

Notre Président n’a pas tort de vouloir combattre le pessimisme excessif des Français: il est difficile de préparer l’avenir si l’on ne croit pas que son pays en ait un. 

Un certain nombre d’indicateurs montrent que la tendance au ralentissement perd de sa vigueur et qu’une croissance égale voire très légèrement supérieure à zéro est possible dans les prochains trimestres. Mais il faut être vraiment audacieux pour parler de reprise.

A l’échelle européenne, aucun des deux leviers de politique économique ne peut être actionné. Les politiques budgétaires sont partout restrictives et la politique monétaire ne donne pas de grands résultats: les banques ne sont pas en mesure de faire bénéficier l’économie des taux directeurs très bas de la Banque centrale européenne.

Cercle vicieux

Même si elle se termine mieux qu’elle n’a commencé, 2013 sera une année de récession pour la zone euro. Et les perspectives restent peu enthousiasmantes. Les économistes de l’OFCE, dans leurs prévisions 2013-2014, estiment que l’Europe est en train de boire «le calice de l’austérité jusqu’à la lie». 

Même si la croissance revient timidement en 2014, ce sera trop tard. Ils craignent, au moins pour certains pays, le risque d’un enfoncement «dans le cercle vicieux d’une hausse du chômage, d’une récession qui se prolonge et de doutes croissants quant à la soutenabilité des finances publiques».

On en revient toujours là: la dette publique! Pour freiner sa hausse, les Etats européens mènent simultanément des politiques d’austérité plus ou moins prononcées (ce que l’on connaît en France est sans commune mesure avec ce que subissent les Grecs, les Portugais ou les Espagnols), mais comme la croissance est faible, le poids de cette dette dans le PIB ne cesse de grandir. 

Dans les prochaines années, selon les calculs des économistes de Natixis, il pourrait atteindre 112% du PIB en Espagne, 126% en Irlande, 135% en Italie, 150% au Portugal, voire 205% en Grèce.

Revenir à des niveaux plus soutenables impliquerait des efforts budgétaires tels qu’il semble absolument impossible de l’envisager. Dans ces conditions, le problème de la dette publique en Europe risque de se poser de nouveau. 

On en a eu un petit aperçu avec la crise politique portugaise au cours des dernières semaines, on en reparle un peu avec les suppressions de postes dans la fonction publique en Grèce, mais on fait comme si le problème était derrière nous et qu’il ne s’agissait là que des derniers remous.

C’est une erreur. Car chaque jour qui passe rend la solution du problème plus difficile. Les gouvernements ne peuvent revenir chaque année pour demander de nouveaux efforts alors qu’aucun progrès n’est perceptible. Même les citoyens les plus vertueux et les moins contestataires finissent par se lasser.

L’inflation, le remède dont personne ne veut

L’idéal serait un regain d’inflation. Avec une hausse des prix de 4% ou 5% l’an, la valeur de la dette baisserait chaque année et le paiement des intérêts serait plus léger. L’inflation est toujours le meilleur allié des débiteurs.

 Dans le cas présent, elle aurait un autre avantage: avec des hausses de salaires qui suivraient l’inflation en Allemagne, mais resteraient en retrait dans les pays de la zone euro ayant besoin de relancer leur économie par les exportations, les écarts de compétitivité se résorberaient progressivement et sans trop de douleur.

Evidemment, une telle solution n’a pas que des avantages: elle ruine les créanciers. Dans la première moitié du XXe siècle, l’inflation est à l’origine de ce qu’on a appelé «l’euthanasie des rentiers». En schématisant, on peut dire qu’elle est néfaste pour les vieux et les inactifs et favorise les jeunes et les entrepreneurs. Les vieux ne vont pas se laisser faire!

De toute façon, l’inflation ne se décrète pas. On le voit bien avec les efforts effectués actuellement par le Japon pour en créer un peu: beaucoup d’économistes restent sceptiques sur les chances du gouvernement Abe de réussir sur ce point. Et une fois lancée, la hausse des prix peut échapper au contrôle. En Europe, aucun dirigeant n’est prêt à accepter une telle thérapeutique.

Après avoir mené depuis le milieu des années 80 une politique de «désinflation compétitive», les hommes politiques  français ne s’imaginent pas venir maintenant devant les électeurs expliquer que, tout compte fait, un peu d’inflation ne serait pas une mauvaise chose. 

Quant à l’Allemagne, elle s’y opposerait catégoriquement, de même que la Banque centrale européenne. Il suffit de se rappeler le tollé déclenché par la proposition du chef économiste du FMI, Olivier Blanchard, en février 2010, de fixer un objectif d’inflation de 4% au lieu de 2% pour se convaincre que jamais cette solution ne sera retenue.

Le mot qui fâche: restructuration

Puisqu’on refuse ainsi la solution la plus douce, il faudra inévitablement employer un remède plus douloureux: celui de la restructuration de la dette de certains pays. Le FMI le dit maintenant: pour la Grèce, on a trop tardé à envisager une telle solution et on a aggravé les difficultés. Mais sans doute faudra-t-il y recourir une nouvelle fois, et pas seulement pour la Grèce. 

A trainer de trop gros boulets, l’Europe ne peut pas avancer. Les solutions peuvent être multiples. La plus radicale est certainement l’effacement pur et simple d’une partie de la dette, mais on peut aussi envisager un étalement dans le temps ou une baisse des taux d’intérêt. A tout le moins, une mutualisation d’une partie de la dette publique des Etats de la zone euro s’imposera inévitablement.

Les arguments contraires ne manquent pas: les pays vertueux vont payer pour les pays endettés, les banques vont devoir subir des pertes alors que beaucoup d’entre elles sont déjà dans une situation difficile, etc. Mais il ne faut pas se leurrer: si l’Europe ne redémarre pas, les marchés financiers, aujourd’hui bercés par les propos rassurants de Mario Draghi, président de la BCE, manifesteront bruyamment leur inquiétude et on devra procéder à chaud à des réformes qui auraient pu être réussies à froid.

Avant les élections allemandes, rien ne se fera. A Athènes, Wolfgang Schäuble, le ministre des finances, est venu proposer le 18 juillet une aide aux PME grecques, mais s’est déclaré hostile à toute restructuration de la dette publique. Espérons qu’on commencera à discuter sérieusement après le 22 septembre.

Gérard Horny

http://www.slate.fr/story/75670/va-encore-entendre-parler-du-probleme-des-dettes-publiques-en-europe

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Y’en a marre u chômage et surtout des mensonges de François Hollande

Posté par ippolito le 27 juillet 2013

Chômage : les astuces du gouvernement

 Chaque semaine, Nicolas Prissette, journaliste au service politique du JDD, décrypte les politiques économiques et sociales. Cette semaine, il se penche sur l’inversion de la courbe du chômage, un pari que le président pourrait remporter.

Bien sûr, Michel Sapin ne pavoise pas. Pas encore. « Non, le retournement n’est pas là », a constaté le ministre du Travail ce jeudi matin sur Europe 1 en évoquant les derniers chiffres du chômage. Il aurait été malhonnête de prétendre le contraire. 

Pôle emploi vient d’annoncer 14.900 demandeurs d’emploi supplémentaires. Les statistiques montrent toutefois que le gouvernement est en passe d’obtenir ces prochains mois la stabilisation qu’il espère, voire la fameuse « inversion de la courbe ». Grâce à la multiplication des emplois aidés, beaucoup, et à la conjoncture, un peu.

L’évolution du nombre de chômeurs se tasse. Si l’on calcule par périodes de trois mois, le coup de frein apparaît nettement : 3,2% en mars (par rapport à décembre), puis 3% en avril, puis 2,4% en mai, puis 1,7% en juin. Cela ne change certes rien aux moments difficiles vécus par les chômeurs et leurs familles.

Mais si l’on prolonge cette courbe-là, la stabilisation va intervenir autour de la rentrée, les chiffres afférents étant publiés en octobre ou novembre. La baisse pourrait ensuite intervenir à l’hiver, elle serait publiée avant les municipales. 

Un heureux hasard? Un soulagement pour François Hollande et sa promesse jugée intenable? Le chef de l’Etat et son ministre du Travail n’ont pas hésité à dépenser de l’argent pour qu’il en soit ainsi.

Le tassement en cours s’explique par la création de jobs para-publics. Les emplois d’avenir produisent leurs premiers effets : le nombre de chômeurs de moins de 25 ans baisse depuis deux mois. 

Environ 40.000 postes auraient déjà été pourvus, 60.000 sont attendus dans la seconde moitié de l’année, et les conditions d’accès ont été assouplies. De quoi tarir quelque peu les inscriptions de jeunes à Pôle emploi. En outre, le gouvernement va accélérer le mouvement général en faisant passer des chômeurs en formation (environ 30.000 supplémentaires).

 Cela aura pour effet de les « sortir » du baromètre officiel. Par ailleurs,  l’industrie connaît un frémissement de reprise, ce qui explique pourquoi les entrées au chômage pour cause de fin d’intérim ou de CDD reculent.

Cette politique de crise n’est évidemment pas durable. Pour que la courbe s’inverse vraiment, il faudra que les entreprises recrutent à nouveau, dans tous les secteurs. On en est loin. 

Les petites annonces qu’elles déposent auprès de Pôle emploi ont atteint un niveau très faible (203.700), au plus bas depuis 1997. Pour 4,8 millions de demandeurs en catégorie ABC en juin, seules 91.000 personnes sont sorties des statistiques car elles ont trouvé un emploi. 

A ce stade, et en dépit du léger redressement dans l’industrie, les perspectives ne sont pas suffisamment solides. La croissance économique est annoncée autour de 1% l’an prochain. 

Un rythme trop faible pour provoquer des embauches massives. Autrement dit, si la conjoncture ne s’améliorait pas davantage, le chômage baisserait à l’hiver mais il remonterait après les municipales.

http://www.lejdd.fr/Economie/Actualite/Chomage-les-astuces-du-gouvernement-620918

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Y’en a marre des sombres perspectives de l’Insee pour 2013 et surtout des mensonges de François Hollande

Posté par ippolito le 21 juin 2013

Croissance, chômage, impôts, pouvoir d’achat: les sombres perspectives de l’Insee pour 2013

Le PIB tricolore va reculer de 0,1% cette année, le taux de chômage grimper à 11,1%, les salaires vont encore ralentir et le pouvoir d’achat va stagner, selon la note de conjoncture publiée par l’Insee jeudi soir.

2013, annus horribilis pour la France, selon la note de conjoncture publiée par l’Insee jeudi 20 juin. La preuve en huit chiffres.

Croissance: -0,1%

Malgré une accélération de la demande extérieure adressée à la France – les exportations vont progresser de 1,3% au second semestre selon l’Insee-, le climat des affaires reste dégradé.

 L’activité devrait enregistrer un rebond de 0,2% au deuxième trimestre, après -0,2% début 2013 et fin 2012, ce qui permettrait à la France de sortir de récession… provisoirement. 

Ce rebond serait en effet de courte durée et l’activité devrait à nouveau manquer de ressort au second semestre (0% au troisième trimestre et +0,1% au quatrième). Sur l’ensemble de l’année 2013, l’activité reculerait ainsi de 0,1%. Une prévision conforme à celles du FMI et de la Commission européenne.

Chômage: 11,1%

Le recul de l’emploi marchand a été limité au premier trimestre 2013 (-8000) : l’emploi intérimaire s’est redressé mais l’emploi, hors intérim, dans l’industrie a reculé. Avec la faiblesse de l’activité, la situation sur le marché du travail continuerait de se détériorer d’ici fin 2013, même si la baisse de l’emploi marchand serait atténuée par les premiers effets du crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE). 

Au total, 114.000 postes seraient supprimés en 2013 dans le secteur marchand. La baisse de l’emploi serait toutefois plus limitée grâce à la forte augmentation du nombre d’emplois aidés, en particulier avec la montée en puissance des emplois d’avenir. La hausse du chômage se poursuivrait néanmoins : le taux de chômage augmenterait de 0,3 point à 11,1% fin 2013 (y compris Dom).

Inflation : +0,8%

Le niveau élevé du chômage et la faiblesse des capacités productives continueraient de peser sur les prix. En outre, avec la stabilisation du prix du pétrole, les prix énergétiques progresseraient peu. En moyenne annuelle, le ralentissement des prix à la consommation serait net: ils augmenteraient de 0,8% en 2013 après +1,9% en 2012.

Salaires : +0,3%

Les salaires nominaux seraient freinés par la dégradation du marché du travail et par la baisse de l’inflation. Leur progression sur un an s’établirait ainsi à 1,2% fin 2013 alors qu’elle était de 1,7% fin 2012. Toutefois, la baisse de l’inflation ne se transmet que progressivement aux salaires, de sorte que les salaires réels se redresseraient légèrement. Sur un an, leur progression resterait néanmoins limitée (+0,3% fin 2013).

Impôts : +1,1%

Les nouvelles mesures prévues la loi de finances pour 2013 induisent une hausse des cotisations et des impôts payés par les ménages de l’ordre de 1,1 point de revenu en 2013, une ampleur comparable à 2012. Les prélèvements effectifs ralentiraient néanmoins nettement en 2013 car leur évolution spontanée, hors mesures nouvelles, serait affectée par la faiblesse des revenus en 2012.

Pouvoir d’achat : +0,2%

Malgré le ralentissement des revenus d’activité, le recul du pouvoir d’achat – -0,9% en 2012, un recul historique – s’interromprait en 2013. Grâce à la baisse de l’inflation et à la moindre vigueur des prélèvements obligatoires, le pouvoir d’achat se redresserait légèrement cette année, de +0,2%.

Consommation des ménages: -0,1%

La baisse de la consommation des ménages en 2012 (-0,4%) a été plus faible que celle de leur pouvoir d’achat (-0,9%) : le taux d’épargne des ménages a reculé de 0,5 point. Ce comportement était attendu car les ménages tendent à lisser à court terme les chocs à la hausse ou à la baisse sur leurs revenus, particulièrement lorsqu’il s’agit de chocs d’impôts. 

Mais ce lissage n’est que temporaire et les ménages finissent par ajuster leur niveau de dépenses à leur niveau de pouvoir d’achat. La forte baisse du pouvoir d’achat en 2012 aurait donc un impact baissier sur les dépenses de ménages en 2013. 

Par ailleurs, la détérioration du marché du travail entraînerait de nouveau une hausse de l’épargne de précaution. Dès lors, le taux d’épargne se redresserait légèrement en 2013 (+0,3 point). Ainsi, les dépenses de consommation reculeraient légèrement en 2013 (-0,1%).

Investissement des entreprises: -2,4%

L’investissement des entreprises non financières continuerait de baisser d’ici la fin de l’année. Le contexte resterait en effet peu propice à l’expansion des capacités productives : 

les perspectives d’activité sont dégradées et le taux d’utilisation des capacités est faible. Le taux d’investissement des sociétés non financières s’établirait à 18,8% de leur valeur ajoutée au quatrième trimestre 2013, significativement plus bas que le pic de 19,9% atteint fin 2011. 

Au total, sur 2013, l’investissement des entreprises devrait reculer de 2,4% après -1,9% en 2012.

http://lexpansion.lexpress.fr/economie/croissance-chomage-impots-pouvoir-d-achat-les-sombres-perspectives-de-l-insee-pour-2013_390690.html#xtor=AL-189

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Y’en a marre de Hollande et surtout des mensonges

Posté par ippolito le 1 mai 2013

1ère année présidentielle : Les 5 mensonges de François Hollande
  
Chômage, fiscalité, niveau de vie, réduction de la dépense publique, croissance : l’élu corrézien promettait un flot de miel et les français pataugent dans une vallée de larmes.

Vingt quatrième Président français depuis le 15 mai 2012, la première année du locataire de l’Elysée fournit une bonne occasion de soumettre les rodomontades du candidat socialiste à l’épreuve des faits alors que les manifestations vont se succéder durant tout le mois de mai.

1  : Chômage : 

Le candidat promettait d’inverser la courbe du chômage grâce à l’ouverture d’une boite à outils.

En vrac, on y trouvait un accord sur la « flexisécurité », la réforme du marché du travail, le crédit d’impôt compétitivité emploi, les emplois d’avenir, les contrats génération, et, depuis le 29 avril, des mesures de soutien aux PME.

La plupart de ces mesures ont été mises en place. Les autres suivent. Résultats ? Après 23 mois de hausse consécutive, dont 11 sous la juridiction de Michel Sapin, ministre du travail, le chômage officiel touche 3,22 millions de français (et plus si l’on prend toutes les catégories). Le record historique de 1997 est dépassé.

En un an, le chômage progresse de 11,5 % avec une poussée symétrique chez les jeunes et chez les séniors.

2 : Fiscalité : 

la hausse du chômage a pour principal effet collatéral de faire bondir le montant des prestations sociales et les recettes fiscales requises pour les financer.

Là aussi, le candidat Hollande a failli à sa promesse : il affirmait que les hausses d’impôts épargnerait la classe moyenne. Elles sont en train de l’étouffer. Comme l’alourdissement de l’ISF, la taxe à 75% est un rideau de fumée. Elle dissimule le gel du barème de l’impôt sur le revenu, l’alignement de la fiscalité du capital sur celle du travail, l’alourdissement des droits de succession, de donation, le durcissement de la fiscalité de l’épargne, la fin de l’exonération fiscale sur les heures supplémentaires. 

Ces mesures ont touché tout le monde. Au bas mot, elles ont coûté 10 milliards d’impôts aux ménages.

Pour 2014, le gouvernement a promis que la seule menace planant sur les contribuables se bornerait au relèvement de la TVA au 1er janvier prochain. Il ment. C’est oublier la mise sous condition de ressources des prestations familiales et la menace de la fiscalité écologique défendue par les pires ennemis des contribuables : les verts.

3- Pouvoir d’achat :

 à l’époque où il promettait des lendemains fleuris aux ouvriers d’Arcelor Mittal, le candidat Hollande déclarait sa volonté de transfuser un peu de pouvoir d’achat à des contribuables exténués.

Exténués  par les interminables effets de la crise de 2008. Exténués par un quinquennat  Sarkorzy où l’on jouait sur le niveau des taxes (fin de exonération sur les plus-values immobilières au bout de 15 ans, etc.) afin de limiter la morsure de la fiscalité directe.

Depuis, les choses ont empiré. Toutes les formes d’impôts ont flambé. Si les batailles se gagnent grâce au moral, les français sont en route pour une débâcle : selon un sondage réalisé pour le magazine 60 millions de consommateurs en avril, 77% des français estiment que leur pouvoir d’achat se ratatinera en 2013 après déjà chuté en 2012.

La baisse du niveau de vie des français a récemment été confirmée par l’Insee qui vient d’indiquer que, pour la première fois depuis 30 ans, le pouvoir d‘achat des français a reculé en 2012.

4 – Dépense publique : 

c’est sans doute là que l’on trouve le plus beau plantage économique du gouvernement. L’objectif de réduction du déficit public n’a pas été tenu et les recrutements de fonctionnaires (60.000 fonctionnaires dans l’Education nationale, etc.) sont repartis à la hausse.

Interrogé par BVA, 54% des sondés déclaraient récemment préférer que les dépenses de l’Etat diminuer plutôt que de voir leurs impôts augmenter. Le gouvernement n’en à cure. Il annonce des économies dont on ne trouve jamais la trace. 

 Le jour de carence imposé aux fonctionnaires lors des arrêts maladie a même été supprimé ! C’est un geste que tous les fraudeurs de la fonction publique apprécieront.

Au final, la situation de la France se résume avec une dépense publique atteignant 56,6% du PIB, soit le taux de dépense publique le plus fort de l’OCDE après celui du Danemark !

Le total des prélèvements obligatoires que contribuables et entrepreneurs doivent acquitter pour que l’Etat et ses affidés préservent leur train de vie atteindra 46,5% du PIB en 2014. Il est déjà de 46,3% en 2012. Bientôt, les contribuables travailleront 1 jour sur 2 pour ravitailler les caisses de Bercy.

Malgré ces coups de main fiscaux, la dette ne cesse de grimper. Elle représente 90,2% du PIB. C’est le second poste de dépense de l’Etat.

5 – Croissance : 

rien de nouveau sous le soleil des mourants, affirment les économistes. Après avoir annoncé 2 fois la fin prématurée d’une crise dont il sous estimait l’importance avant son élection, François Hollande est pris à son propre piège. Il niait la crise. Elle l’a rattrapée, dépassée. Ses effets le paralyse.

Après de longues tergiversations, Matignon, puis Bercy ont fini par admettre que la croissance sera de 0,1 % en 2013 contre 0,8% initialement revendiqués. Pour 2014, le gouvernement espère + 1,2 %.
Cette estimation 2014 fait ricaner certains économistes. 

Semaine après semaine, les mauvais chiffres s’enchaînent et aucun rebond ne s’amorce en France. Outre-Rhin les cinq économistes conseillant le gouvernement allemand, prévoient une croissance plus proche de 0,3% que des 0,8% attendus. La vigueur du rebond américain est moins forte que prévue. La France est un des rares pays a croire à une embellie.

Si la croissance est inférieure à 1,2%, on voit mal comment l’Etat pourrait l’engagement de ramener le déficit  à 2,9% du PIB sans lorgner à nouveau vers la poche revolver des contribuables.

Le détail de la prochaine loi de finances risque encore d’apporter son lot de mauvaises surprises et, d’ici là, il peut y avoir un collectif budgétaire durant l’été prochain…

DL

http://www.lecri.fr/2013/04/30/1ere-annee-presidentielle-les-5-mensonges-de-francois-hollande/40095

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Y’en a marre des mensonges et surtout des promesses non tenues

Posté par ippolito le 2 avril 2013

Croissance, TVA, Renault : les intox de François Hollande sur France 2

L’intervention de François Hollande, jeudi soir sur France 2, a été émaillée de quelques approximations ou contre-vérités. Revue de détail.

L’accord de compétitivité chez Renault et le salaire de Carlos Ghosn

François Hollande veut ériger en modèle l’accord de compétitivité que Renault a passé en mars avec ses syndicats. Hier, alors qu’il abordait la nouvelle mouture de la taxe à 75% sur les hauts salaires, le Président a vu dans l’accord de Renault un exemple en matière de limitation des hautes rémunérations : 

«Il y a un exemple qui nous a été donné, l’accord qui a été passé par Renault pour garder ses sites en France et faire qu’il y ait plus d’emplois en France. Qu’est-ce qu’on a demandé au président de Renault ? De diminuer sa rémunération, c’est le même esprit.» En une seule phrase, deux intox se sont nichées.

Primo, l’accord de compétitivité prévoit bien, en échange de sacrifices des salariés (hausse du temps de travail, austérité salariale), le maintien des sites français et une hausse de la production des véhicules au losange sur le territoire.

 Mais les salariés de Renault ont dû s’étrangler en entendant le président de la République affirmer qu’il prévoyait davantage d’emplois, puisqu’il se base, au contraire, sur la suppression de 7 500 postes.

Deuxio, la limitation du salaire de Carlos Ghosn : contrairement à ce qu’affirme François Hollande, ce n’est pas l’exemple rêvé en matière de limitation des plus hauts revenus.

 Dans le cadre de l’accord de compétitivité, le patron de Renault a effectivement annoncé que la part variable de son salaire sera amputée de 30% pendant trois ans. Soit une baisse de 400 000 euros par an, modique au regard des émoluments du patron le mieux payé de France (en 2011, il a touché 12,8 millions d’euros : 2,9 millions chez Renault et 9,9 millions comme PDG de Nissan). 

Mais, surtout, la baisse du variable n’implique pas un renoncement de Ghosn, puisque celui-ci pourra récupérera la somme non perçue après trois ans. Bref, le patron de Renault a seulement changé les conditions d’attribution de son salaire variable… sans modifier le montant de celui-ci.

Les prévisions de croissance

Alors que la France a finalement dû renoncer à son objectif de réduction du déficit à 3%, le chef de l’Etat s’est défendu jeudi de tout optimisme en matière de prévision de croissance depuis son élection.

 «Quand je suis arrivé aux responsabilités, les prévisions de la Commission européenne, de tous les instituts, pour l’année 2013, c’était 1,2%. Moi-même, j’ai considéré que cette prévision n’était pas réaliste. J’ai déjà corrigé au mois de septembre, en disant : « On ne fera pas 1,2%, on ne fera que 0,8 au mieux. »» Un regard rétrospectif montre en fait que l’exécutif français a quasiment toujours été plus optimiste que les conjoncturistes. 

Quand Hollande arrive au pouvoir, son programme prévoit non pas 1,2% de croissance pour 2013 comme il le dit, mais 1,7%. Cette projection est supérieure à celles de la Commission européenne (1,4%) ou du FMI (1%). Ce décalage ne se réduira pas par la suite, même si Bercy, en juillet puis septembre, révise deux fois à la baisse la prévision pour 2013(1,2% puis 0,8%).

 A l’automne, quand Bercy prépare son budget 2013 en se basant sur 0,8% de croissance, la quasi-totalité des conjoncturistes (dont le FMI, la Commission européenne ou l’OCDE) misent sur une croissance deux fois moindre. Il faudra attendre février pour que la France annonce que la prévision de croissance de 0,8% et, donc, l’objectif de 3% de déficit, ne sera pas tenue.

La modulation des taux de TVA

Alors que le gouvernement avait promis de mettre un coup d’arrêt à la hausse des impôts après 2013, François Hollande a essayé jeudi soir de minimiser l’impact de la hausse de la TVA prévue pour 2014 (pour financer une partie du crédit compétitivité des entreprises), en insistant sur le fait que si les taux supérieur et intermédiaire de la TVA vont augmenter (de 19,6 à 20% et de 7 à 10%), le taux réduit, lui, va baisser (de 5,5% à 5%) «pour que le pouvoir d’achat des Français ne soit pas affecté… trop».

En réalité, la baisse du taux réduit – qui concerne les produits dits de première nécessité – ne représentera qu’environ 1 milliard de recettes en moins, alors que les hausses des taux normaux et intermédiaires rapporteront près de 3 milliards chacune. 

Au total, c’est plus de 5 milliards d’euros qui seront ponctionnés sur le pouvoir d’achat des Français. Au moins François Hollande a-t-il eu, après une seconde de blanc, l’honnêteté minimale d’ajouter que la baisse du taux réduit permettrait d’éviter que le pouvoir d’achat des Français ne soit pas affecté… «trop».

Par CÉDRIC MATHIOT, BAPTISTE BOUTHIER

http://www.liberation.fr/politiques/2013/03/29/croissance-tva-renault-les-intox-de-francois-hollande-sur-france-2_892407

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Y’en a marre de l’allongement des durées des cotisations pour les retraites et surtout des promesses non tenues

Posté par ippolito le 29 mars 2013

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Vers des durées de cotisation plus longues pour les retraites

L’économie a dominé l’intervention télévisée jeudi de François Hollande, qui a promis la mise en place de la taxe à 75% pour les plus riches via les entreprises et jugé nécessaire l’allongement de la durée de cotisation pour les retraites, excluant en revanche une fiscalisation des allocations familiales. 

Pendant 75 minutes d’entretien assez technique -une demi-heure de plus que prévu- sur le plateau France 2, le président s’est efforcé d’expliquer la cohérence de la politique menée depuis 10 mois, réaffirmant d’emblée sa « confiance dans la France » pour sortir de la crise.

Trois mois après la censure de la « super taxe » à 75% par le Conseil constitutionnel, il a confirmé la mise en oeuvre de cette promesse majeure de campagne, qui se fera via les entreprises. Elles paieront une contribution de 75% sur la part des salaires supérieure à un million d’euros.

« L’Assemblée générale des actionnaires sera consultée sur les rémunérations et, lorsqu’elles dépassent un million d’euros, l’entreprise aura une contribution à payer qui, toutes impositions confondues, atteindra 75% », a-t-il expliqué, émettant le souhait que cette mesure incite les groupes à modérer les plus hauts salaires.

Sur la question des retraites, le président a mis la balle dans le camp des partenaires sociaux, qu’il s’agisse de la durée de cotisation et de l’indexation, lors du débat qui va s’ouvrir avant la fin de l’année pour assurer leur financement.

Mais il a précisé qu’il faudrait des durées de cotisation plus longues, au risque de braquer les syndicats.

ALLOCATIONS FAMILIALES DIFFÉRENCIÉES

« Inacceptable », a rétorqué d’emblée sur France 2 le secrétaire général de Force Ouvrière, Jean-Claude Mailly. « Ce n’est pas simplement une règle comptable. Il y a d’autres manières de régler le problème des retraites ».

Sur un autre sujet sensible, François Hollande a repoussé l’idée d’une fiscalisation des allocations familiales tout en estimant que « les plus hauts revenus ne peuvent pas avoir les mêmes allocations que les plus modestes ».

Conscient que le chômage qui vient d’augmenter pour le 22e mois consécutif est la préoccupation majeure des Français, le président a promis un « choc de simplification » des démarches administratives pour les entreprises et appelé à utiliser la « boîte à outils » déjà en place contenant notamment les emplois d’avenir, les contrats de génération et le crédit d’impôt.

Bien que jugé irréaliste par nombre d’observateurs, son objectif d’inverser la courbe du chômage d’ici à la fin 2013 demeure.

« Ce n’est pas un voeu, pas non plus un pronostic, c’est un engagement et une bataille », a-t-il dit.

Malgré une croissance atone, il a assuré qu’il n’y aurait aucune augmentation des prélèvements ni en 2013 ni en 2014, sauf la hausse de TVA déjà prévue pour l’an prochain, soit une augmentation du taux normal de 19,6 à 20%, de 7% à 10% pour le taux intermédiaire et de 5 à 5,5% pour le taux réduit.

Cet entretien télévisé était aussi l’occasion pour celui qu’on n’appelle plus le « président normal » d’asseoir son autorité.

« Je suis en ordre de bataille, je suis le chef de cette bataille », a dit le président, affirmant avoir le « sang-froid » et le « cuir solide » face aux critiques. « J’avance parce que j’ai ce cap: c’est la croissance. Elle doit revenir, c’est une condition essentielle de la cohésion sociale, du retour vers l’emploi et de la confiance du pays en lui-même. »

« DEUX ANS POUR NOUS REDRESSER »

Au plus bas dans les sondages, où sa cote oscille autour de 30%, le locataire de l’Elysée s’est projeté dans l’avenir: « Deux ans pour nous redresser et trois ans pour nous dépasser ».

François Miquet-Marty, de l’institut Viavoice, a vu dans le discours « excessivement technique » du président un « manque de lisibilité » mais aussi « une volonté d’apaisement ».

« On comprend qu’il faudra faire des efforts mais on ne comprend pas bien ce que ces efforts auront comme effet sur la politique menée », a dit le politologue à Reuters.

Du côté des politiques, la droite s’est montrée sévère, à l’image de l’ancienne ministre UMP Nathalie Kosciusko-Morizet.

« Le seul outil qu’on voit dans sa boîte, c’est les taxes, il n’y a qu’un outil pour lui c’est la fiscalité, toujours plus d’impôts, toujours plus de taxes », a-t-elle déclaré sur BFM-TV.

Pour le vice-président du Front national, Florian Philippot, « on en attendait pas grand-chose, on n’a pas été déçus, on a vu malheureusement une confirmation qui s’accentue année après année: nous n’avons plus la main sur notre destin ».

A gauche, Pierre Laurent a écrit sa déception dans un communiqué. Pour le secrétaire national du Parti communiste, « les mots de François Hollande sont restés totalement déconnectés des urgences sociales et des solutions nouvelles nécessaires ».

Elizabeth Pineau, avec Service France, édité par Yves Clarisse

http://www.capital.fr/retraite/actualites/vers-des-durees-de-cotisation-plus-longues-pour-les-retraites-823576

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