Y’en a marre de l’explosion du déficit des collectivités locales

Posté par ippolito le 10 octobre 2014

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Collectivités locales : leur déficit a explosé en un an

Le déficit des collectivités locales est passé de 3,7 milliards d’euros en 2012 à 9,2 mds en 2013, une hausse de l’endettement due notamment à des embauches et au recours à des emprunts, selon un rapport cité par Le Journal du dimanche.

Cet «état des finances locales» rédigé pour les ministères des Finances et de l’Intérieur, chargés de la réforme territoriale, montre que les dépenses des administrations publiques locales (communes, agglomérations, départements, régions…) ont augmenté de 3,4% alors que les recettes n’ont progressé que de 1%, selon le JDD.

Les rapporteurs écrivent que «les investissements se sont accrus, entraînant une augmentation de leur endettement. Parmi les causes avancées par le rapport, qui doit être rendu public d’ici fin octobre : la masse salariale a augmenté de 3,1% en 2013 après avoir déjà crû de 3,5% en 2012, en raison notamment de recrutements nouveaux.

Les dépenses d’investissement ont augmenté de 8,1% en 2013, «un taux jamais égalé depuis 2009» selon le journal. Les collectivités ont puisé dans leur épargne et ont eu recours à l’emprunt, dans un contexte de baisse des dotations de l’Etat. Le trou dans les caisses des finances locales (9,2 mds en 2013) équivaut à 10% de l’ensemble des déficits publics, contre moins de 3% en 2012.

http://www.leparisien.fr/economie/collectivites-locales-leur-deficit-a-explose-en-un-an-05-10-2014-4189003.php

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Y’en a marre de la fraude des entreprises

Posté par ippolito le 2 octobre 2014

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Sécurité sociale : la fraude des entreprises est estimée à plus de 20 milliards d’euros par an

Le déficit de la Sécurité sociale devrait atteindre 13,4 milliards d’euros en 2015 (contre 15,4 milliards en 2014). Pour tenter de réduire ce déficit, le gouvernement a décidé de réduire les prestations familiales : « division par trois de la prime à la naissance à compter du deuxième enfant (250 millions d’euros), réforme du congé parental , diminution des aides à la garde d’enfants pour les 20% de familles les plus riches, et report de 14 à 16 ans de l’âge des enfants ouvrant droit à un majoration d’allocations familiales, précise Libération. Le tout, pour une économie attendue de 700 millions d’euros.

Sans toucher aux familles, le gouvernement aurait pu s’attaquer à la fraude. Non pas celle des chômeurs et des « bénéficiaires » du RSA comme le répète à longueur d’interview la droite, mais la fraude sociale… des entreprises. Selon un rapport de la Cour des comptes, remis le 17 septembre, et cité par Libération, « des progrès restent possibles [...] dans la lutte contre la fraude aux cotisations sociales, qui doit constituer une priorité accrue en termes d’efficience et d’équité ».

Et pour cause : « Le montant de cette fraude, largement sous-estimé, pourrait avoir atteint 20 à 25 milliards d’euros en 2012, soit un quasi doublement en huit ans ». Plus de 20 milliards d’euros ? Sachant que le « trou » de la Sécu est de 13 milliards d’euros, autant dire quand sans la fraude des entreprises, la Sécurité sociale serait… excédentaire. Mais chut ! C’est un chiffre à ne pas répéter…

*** Source
- Luc Peillon, « Sécu : le déficit se réduit moins », Libération, 30.09.2014

http://www.politique.net/2014093002-fraude-entreprises.htm

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Y’en a marre de la dette publique

Posté par ippolito le 2 octobre 2014

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La dette publique franchit les 2.000 milliards d’euros

La dette française a dépassé, au deuxième trimestre 2014, les 2.000 milliards d’euros, pour la première fois de l’histoire. Elle atteint, selon l’Insee ce 30 septembre, 95,1% du PIB.

2.000 milliards d’euros. Un montant record qu’a atteint la dette publique française au deuxième trimestre 2014 selon l’Insee ce 30 septembre. Plus précisément 2.023,7 milliards d’euros, dépassant pour la première fois la barre symbolique des 2.000 milliards.

Cette dette atteint 95,1% de la richesse nationale produite chaque année, ajoute l’institut de la statistique. Un ratio en hausse de 1,1 point par rapport à la fin du premier trimestre.

Outre la dette de l’Etat, la dette publique au sens de Maastricht inclut celles des administrations de sécurité sociale (212,4 milliards fin juin), des administrations publiques locales (179 milliards) et des organismes divers d’administration centrale (20,1 milliards).

La dette des administrations à 1.800 milliards

La dette nette des administrations publiques s’élevait à 1.813,9 milliards d’euros fin juin, soit 85,3% du PIB, contre 84,3% à la fin du premier trimestre, en progression de 23,7 milliards sur trois mois, ajoute l’Insee.

A la veille de la présentation du projet de budget 2015 de l’Etat au conseil des ministres, l’entourage du ministre des Finances, Michel Sapin, assure que « la politique du gouvernement doit permettre de stopper la croissance de la dette avec l’assainissement des comptes publics grâce à des économies d’une part, et une stratégie de croissance d’autre part, avec le CICE et le pacte de responsabilité et de solidarité ».

http://bfmbusiness.bfmtv.com/france/la-dette-publique-franchit-les-2-000-euros-milliards-d-euros-837236.html

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Y’en a marre de la fraude à Pôle emploi

Posté par ippolito le 25 mai 2014

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Pôle emploi : 58,7 millions d’euros de fraude non recouvrée en 2013

Pôle emploi a détecté en 2013 100 millions d’euros de fraude mais a pu récupérer 41,8 millions de ce préjudice, soit 13% de mieux qu’en 2012, selon un bilan du Comité national de lutte contre la fraude rendu public jeudi.

Finalement ce sont 58,7 millions d’euros qui ont donc été perdus par Pôle emploi. En 2012, l’établissement public avait détecté 76 millions d’euros de fraudes, dont 39 millions subis et 37 millions évités.

Le chiffre de 58,7 millions de préjudice liés à la fraude – détectés mais non recouvrés – est en forte hausse (50%) par rapport à l’année précédente, du fait des «efforts considérables» mis en oeuvre par Pôle emploi pour les détecter, salués par le Comité national de lutte contre la fraude. Cette somme ne représente qu’une faible part (0,2%) des 30 milliards d’euros d’allocations chômage versées en 2013 aux demandeurs d’emploi.

Une réforme de l’inspection du travail en cours

Par ailleurs, le Comité a détecté en 2013 141 millions d’euros de fraudes dans la branche famille de la Sécurité sociale, en hausse de 18% par rapport à 2012. Les données des autres organismes de sécurité sociale pour 2013 ne sont pas disponibles.

En 2012, la fraude détectée par l’ensemble des caisses de sécurité sociale avait atteint 562,3 millions d’euros (+17,2% par rapport à 2011), dont 290,7 millions au titre de la fraude aux prestations sociales. Le travail dissimulé avait quant à lui représenté 260 millions d’euros en 2012 (+18% par rapport à 2011).

Face à la fraude qui «se complexifie, notre réponse doit s’étoffer», a déclaré jeudi le ministre du Travail François Rebsamen lors de la réunion du Comité national de lutte contre la fraude. «C’est le sens de la réorganisation de l’inspection du travail», actuellement en débat au Parlement, et du «plan de lutte contre le travail illégal», a poursuivi le ministre. Concernant les fraudes liées au détachement des travailleurs, «la proposition de loi Savary (votée fin février à l’Assemblée, NDLR) renforce fortement notre capacité d’action dès à présent et sans attendre les décisions européennes», assure-t-il.

http://www.leparisien.fr/economie/emploi/pole-emploi-58-7-millions-d-euros-de-fraude-non-recouvree-en-2013-22-05-2014-3861849.php

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Y’en a marre de la crise

Posté par ippolito le 20 mai 2014

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La France à l’arrêt, le déficit risque de déraper

Le PIB a fait du surplace au premier trimestre, selon l’Insee.L’objectif d’une croissance de 1 % sur l’ensemble de l’année s’éloigne.

L’économie française a de nouveau calé en début d’année. L’Insee a annoncé hier que le PIB avait fait du surplace au premier trimestre, alors que l’institut, les économistes et la Banque de France tablaient sur une croissance, même très légère.

Aucune des composantes n’affiche une progression, exceptés les stocks.
La consommation des ménages a chuté de 0,5 % comme l’investissement des entreprises, et le commerce extérieur a pesé sur la richesse nationale, les importations progressant plus vite que les exportations.

Certes, il s’agit en partie d’un contrecoup après une fin d’année 2013 relativement bonne. Certes, l’activité en zone euro reste atone, à l’image de l’Italie qui a vu son PIB reculer de 0,1 %. Seule l’Allemagne et l’Espagne sont en forme. L’économie a crû de 0,8 % outre-Rhin au premier trimestre (lire page 4).

Mais pour le gouvernement, c’est la douche froide. « La France n’est pas du tout dans une phase de retournement. Aucun signal ne valide ce scénario. L’activité économique reste fragile. Les questions de compétitivité des entreprises françaises restent entières », considère Philippe Waechter, directeur des études économiques chez Natixis Asset Management.

« Convalescence longue »

N’en déplaise au ministre des Finances, Michel Sapin, pour qui l’objectif d’une croissance de 1 % cette année reste « parfaitement raisonnable », cette stagnation complique largement une équation budgétaire qui était déjà complexe. A la fin du premier trimestre, l’acquis de croissance (c’est-à-dire si le PIB devait rester stable jusqu’à la fin de l’année) est de 0,3 %.

Pour tenir l’objectif de 1 %, il faudrait que la croissance progresse de 0,5 % sur chacun des trois prochains trimestres. Si la croissance s’élève seulement à 0,2 % au deuxième trimestre comme l’attend la Banque de France, alors il faudrait que le PIB progresse de 0,7 % par trimestre par la suite. « Ce n’est pas impossible, mais cela va être très difficile », prévient Denis Ferrand, directeur général de COE-Rexecode. Ce serait en tout cas du jamais vu depuis début 2007, avant la crise.

Or l’effort de réduction du déficit public va encore constituer un frein pour l’activité. Comme le fait remarquer Jean-Paul Betbèze, économiste chez Deloitte, « les sorties de crise liées à un surendettement sont toujours compliquées car il faut se désendetter et faire redémarrer l’activité en même temps. La convalescence sera longue et douloureuse ».

Les enquêtes de conjoncture ne laissent pas présager d’une accélération de la croissance. Le moral des chefs d’entreprises stagne depuis plusieurs mois, en dessous de sa moyenne de long terme, sauf dans l’industrie.
C’est donc toute la trajectoire de redressement des comptes publics qui est fragilisée.

Et ce, alors que Paris vient d’envoyer son nouveau programme de stabilité à la Commission européenne. L’objectif d’un déficit ramené à 3,8 % de PIB en 2014 nécessite déjà le vote de 4 milliards d’économies supplémentaires dans le collectif budgétaire de juin.

Et pour tenir les 3 % de déficit l’an prochain, la France fait le pari d’une croissance de 1,7 % et compte réaliser un effort sans précédent de 21 milliards d’économies. « Ralentissement de la croissance et difficulté de contrôler les dépenses des collectivités locales » font douter les experts d’Exane-BNP Paribas. Le FMI a souligné hier les risques pesant sur l’exécution du plan (lire page 3).

Reste surtout à savoir ce que va en dire la Commission, qui a mis la France sous surveillance renforcée et doit valider, ou non, le plan le 2 juin. En théorie, elle « pourrait exercer plus de pression sur le pays si elle le souhaitait », poursuivent les économistes d’Exane. Mais ces derniers n’y croient pas. Alors que l’accent est mis sur l’effort structurel (hors effet de la conjoncture), « l’Europe est susceptible d’accepter un léger dérapage budgétaire en France tant que les réformes sont sur ​​la bonne voie ».

Guillaume de Calignon

http://www.lesechos.fr/economie-politique/france/actu/0203499952943-la-france-a-l-arret-le-deficit-risque-de-deraper-671308.php

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Y’en a marre des promesses d’Anne hidalgo et surtout du coût de son programme

Posté par ippolito le 30 mars 2014

PROMESSES D’ANNE HIDALGO POUR PARIS : 200 MILLIONS DE DÉFICIT EN PLUS DÈS 2015!

Anne Hidalgo vit-elle au pays d’Alice au Pays des Merveilles ? Elle dit être sûre de pouvoir financer ses mirobolants projets sans augmenter les impôts d’un centime. En fait, quand on examine le budget 2015 qu’elle propose, la candidate socialiste à la mairie de Paris et première adjointe du maire sortant Bertrand Delanoë annonce… plus de 200 millions d’impôts supplémentaire pour 2015.

Les projets merveilleux d’Anne Hidalgo pour Paris

On a beau aimer les arbres, l’idée d’Anne Hidalgo d’en planter 20.000 dans Paris devient moins sympathique quand on réalise qu’au prix moyen de 2.350 euros, on arrive vite à une facture de 47 millions d’euros. Il y avait aussi ce projet d’ouvrir un centre de soins pour les animaux de la faune parisienne qui permettrait de soigner les petites bêtes sauvages ( renards, hérissons, oiseaux, écureuils)… c’est mignon, mais il y a peut-être d’autres priorités ?

Oui mais « La nature ne doit pas se cantonner à des parcs fermés », selon la candidate socialiste. C’est pourquoi, si elle élue, elle veut « végétaliser » 100 hectares de terrasses sur les toits des immeubles parisiens. Quand on aime la verdure on ne compte pas : ce sympathique projet coûtera pas moins de 150 millions d’euros aux contribuables : un quart de la taxe foncière annuelle !

Nous voulons tous que Paris reste la plus belle ville du monde… mais pas à n’importe quel prix !

Les projets d’Anne Hidalgo pour embellir les places de la Nation, de la Bastille, Denfert-Rochereau, Montparnasse, du Panthéon et d’Italie coûteraient entre 89 et 169 millions. Et la restructuration des boulevards des Maréchaux, de la liaison porte d’Auteuil-porte Dauphine et de l’avenue Foch est évaluée entre 65 et 140 millions d’euros. Quant au projet de téléphérique entre la gare d’Austerlitz et la gare de Lyon… espérons que cela reste un projet.

Côté logement, Anne Hidalgo promet 6 500 nouveaux logements sociaux par an, pour un coût estimé entre 2,2 et 2,7 milliards pour Anne Hidalgo. Or on sait que les logements sociaux sont une très mauvaise solution pour résoudre les problèmes de logement.

Bertrand Delanoë laisse des comptes calamiteux

N’oublions pas qu’Anne Hidalgo est la première adjointe du maire sortant, Bertrand Delanoë, en place depuis 2001. Ensemble, ils ont laissé dériver les dépenses de fonctionnement par habitant (+89.4% !), les effectifs ont bondi de 30% à la mairie (et voir aussi le nombre de hauts fonctionnaires) et engagé des centaines de millions d’euros dans des projets pharaoniques à l’utilité discutable.

L’Observatoire des subventions recense régulièrement les avatars de cette folie dépensière : il y a notamment cette « immense feuille translucide », la canopée des Halles, future couverture en tôle du jardin des Halles, que Delanoë voit comme le grand œuvre de son mandat (coût du chantier : 1 milliard d’euros).

On pourrait aussi parler des subventions aux associations (réelles ou virtuelles) en forte hausse, de la vidéosurveillance « intelligente » dans les piscines (1 million d’euros), des coûteuses mesures anti-bruit (que Mme Hidalgo souhaite renforcer) et des « Pierrots de la Nuit », du financement des salles de shoot, des aides distribuées en Afrique ou en Tunisie…

Pour financer tout cela, l’équipe de M. Delanoë a déjà eu recours à la recette miracle : impôts et taxes. Entre l’explosion de la taxe foncière (+63.3%), de la taxe d’habitation (+42% depuis 2007 en moyenne), de la taxe de balayage et le triplement des droits de mutation immobiliers généré par la hausse du prix du mètre carré, la douloureuse des ménages a grimpé de 82% depuis 2001 (ou 58% en comptant l’inflation) .

Quant à la dette de la ville, en douze ans, elle a été multipliée par quatre !

Cette tendance risque de continuer avec Mme Hidalgo.

A l’horizon : pluie d’impôts pour les contribuables !

Selon les calculs de l’Institut Montaigne, au total, Anne Hidalgo dépensera largement plus que sa concurrente Nathalie Kosciuzko-Moriset. La candidate UMP a elle aussi pas mal de projets ruineux en tête, mais on notera qu’elle promet de réaliser un milliard d’euros d’économies (sans trop détailler comment) et de baisser les effectifs de 2500.

Voici quel serait le budget 2015 d’Anne Hidalgo selon l’estimation de Capital :

Dépenses : 8.2 milliards
Recettes : 8 milliards

Conclusion : il manque 202 millions d’euros, qui seront financés par les impôts.

202 millions d’euros de taxes dès l’an prochain, car les collectivités n’ont pas le droit d’être en déficit : l’équivalent d’une hausse de 30% de la taxe d’habitation !
Madame Hidalgo, le compte n’y est pas…

Les contribuables qui voteront pour vous ne pourront se plaindre ensuite devant leurs feuilles d’impôts !

Marie Villeneuve

Sources :
Capital n°270 mars 2014
Les Echos, analyse de l’Institut Montaigne sur le coût des promesses des deux candidates principales à la Mairie de Paris

http://www.contribuables.org/2014/03/26/les-promesses-danne-hidalgo-pour-paris-200-millions-dimpots-des-2015/

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