Y’en a marre des promesses et des mensonges de François Hollande

Posté par ippolito le 5 mars 2014

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Hollande : Fausses promesses, vrai mépris

Économie. Chômage, impôts, retraite, dépense publique, déficits… La liste des mensonges du président de la République s’allonge depuis sa prise de fonctions.

Recul du chômage

« J’inverserai la courbe du chômage d’ici un an », avait annoncé François Hollande le 9 septembre 2012 sur TF1, promesse réitérée lors des voeux du 31 décembre 2012. Pari perdu… Non seulement la courbe du chômage n’a pas été inversée — il aurait fallu pour cela une croissance solide, bien supérieure à 1,7 % —, mais le nombre de chômeurs n’a cessé de progresser pour atteindre 3,3 millions de demandeurs d’emploi en catégorie A à la fin de décembre, soit une hausse annuelle de 5,7 %.

Pourtant, le gouvernement a usé de tous les stratagèmes pour inverser cette fameuse courbe, multipliant le nombre de radiations de chômeur pour défaut d’actualisation — il n’a jamais été aussi haut (plus de 60 000 en décembre) — et les emplois d’avenir, et menaçant d’une taxe de 1 % de leur masse salariale les entreprises qui ne jouaient pas assez le jeu des contrats de génération.

Baisse des impôts

« Il n’y aura pas d’augmentation générale des prélèvements obligatoires hors TVA et réduction des niches fiscales », promettait le gouvernement il y a six mois. Encore raté ! Après 45,3 % du PIB en 2012 contre une moyenne de 34 % pour les pays de l’OCDE, les prélèvements obligatoires ont atteint un record à 46 % en 2013 et ils progresseront encore en 2014 puisque les impôts devraient augmenter de près de 10 milliards d’euros.

Consommateurs (hausse de la TVA), contribuables (gel du barème de l’impôt sur les revenus, tranche à 45 %), salariés (fiscalisation de la part des contrats santé payée par l’employeur), familles (baisse du plafond du quotient familial, suppressions de niches fiscales…), retraités (fiscalisation de la majoration de 10 % des pensions), épargnants (changement de la fiscalité des revenus du capital), entrepreneurs (taxation des plus-values), entreprises (alourdissement de l’impôt sur les sociétés, taxe à 75 %)… Tous sont mis à l’amende pour renflouer les caisses parce que le gouvernement, incompétent, est incapable de faire des économies.

Retour aux grands équilibres

« Le déficit public sera réduit à 3 % du produit intérieur brut en 2013. » C’était la 9e promesse du candidat Hollande. Elle ne sera pas tenue… Entre-temps, le gouvernement a dû reconnaître l’importance de la crise, ce qui l’a contraint à aller négocier auprès de Bruxelles un délai supplémentaire de deux ans pour revenir aux 3 %. À la fin de 2012, le déficit représentait 4,8 % du PIB ; en 2013 le déficit a encore dérapé et devrait être supérieur aux 4,1 % de la richesse nationale escomptés, en raison de rentrées fiscales moins importantes.

Le pourcentage définitif sera connu à la fin mars lorsque l’Insee dévoilera ses chiffres. On sait d’ores et déjà que le déficit s’est établi à 74,9 milliards d’euros en 2013, soit un dérapage de 13,3 milliards par rapport au projet de loi de finances initial et non pas, comme le gouvernement essaie de nous le faire croire, 2,7 milliards d’euros sur la base du projet de loi de finances rectificative.

Baisse de la dépense publique

« Nous allons réaliser en 2014 un effort d’économies sans précédent de 15 milliards d’euros qui porteront pour 9 milliards sur l’État et ses agences et sur les collectivités locales, et pour 6 milliards sur la sphère sociale », se sont félicités Pierre Moscovici et Bernard Cazeneuve dans la présentation du budget 2014.

Seul problème, et de taille, ces économies ne sont malheureusement que virtuelles… elles sont en effet calculées par rapport à une évolution tendancielle : parce que les dépenses augmenteront moins que prévu, Bercy estime donc faire des économies.

Sur les 9 milliards annoncés sur l’État, 7 sont gagnés sur le tendanciel. En analysant le budget tel qu’il a été présenté, les dépenses s’élèveront à 379,9 milliards d’euros en 2014 contre 373,3 milliards en 2013… Où sont donc les économies ? L’Ifrap relève par ailleurs que « la méthode retenue par le gouvernement n’est pas homogène en fonction des dépenses », ce qui complique donc un peu plus encore la comparaison.

Cadeaux aux entreprises

Dérouler le tapis rouge aux grands groupes étrangers pour les inciter à venir investir en France en leur promettant une stabilité fiscale et déjeuner dans la Silicon Valley avec les patrons de Twitter, Facebook, Google et Mozilla… Voici résumé le paradoxe de François Hollande qui aime moins les entreprises françaises. Celles-ci — elles sont pourtant les seules à pouvoir créer de la richesse et de l’emploi — sont aujourd’hui assommées par les taxes, le coût du travail, les réglementations tatillonnes, une inspection du travail haineuse et un code du travail à l’épaisseur exponentielle…

Sans compter la loi Florange qui oblige les entreprises à chercher un repreneur dès qu’elles veulent se séparer d’une activité, la passivité du gouvernement qui laisse des syndicalistes prendre en otages des cadres d’une entreprise, la loi sur l’économie sociale et solidaire qui contraint les patrons à informer les salariés de leur intention de vendre leur société, ainsi que la ré forme à venir sur les stagiaires.

Choc de simplification

« Les entrepreneurs ne demandent pas d’argent mais de la liberté. Ils ne demandent pas des facilités, mais des simplifications », a déclaré François Hollande lors de son voyage en Californie. Sur le papier, on ne peut être que d’accord avec lui…

Mais dans les faits, où est la simplification ? Le code du travail et le code du commerce comptent chacun plus de 3 500 pages, celui des impôts, 3 600, et le code des marchés publics, plus de 2000.

Les normes s’accumulent, les effets de seuils jouent à plein entraînant une avalanche de formalités nouvelles, l’instabilité fiscale est à son comble, tandis que les cotisations sociales et patronales alourdissent les fiches de paie en diminuant le pouvoir d’achat. Et que dire, en matière de simplification voulue par François Hollande, du renforcement du pouvoir répressif des inspecteurs du travail et de la création d’un conseil de la simplification. Et si la première consistait en la suppression de toutes ces commissions inutiles ?

Comportements avec les partenaires sociaux

« Moi président de la République, je ferai en sorte que les partenaires sociaux puissent être considérés. » C’était une des anaphores lancées par François Hollande lors du débat qui l’opposait à Nicolas Sarkozy avant le second tour de l’élection présidentielle. Les récentes négociations montrent que la considération du gouvernement envers les partenaires sociaux est à géométrie variable.

En décembre 2013, alors que les partenaires sociaux négocient sur le financement de la réforme de la formation, Michel Sapin déclare : « Les partenaires avaient dit que le 12 [décembre] serait la dernière réunion, je ne vais pas donner des ordres. Mais ils ont bien compris que la loi serait présentée en Conseil des ministres [le 22 janvier]. »

Principale visée, la CGPME. La négociation autour du pacte de responsabilité s’annonce tout aussi serrée. Jean-Marc Ayrault a souhaité que « M. Gattaz, quand il sera revenu en France, rencontre vite les organisations syndicales comme c’était prévu pour engager le dialogue social vraiment sur le pacte… Je pense que le décalage horaire peut parfois poser des problèmes. » Avant d’ajouter devant les députés PS : « Le dialogue social ne peut pas reposer sur des oukazes. »…

http://www.valeursactuelles.com/fausses-promesses-vrai-mépris

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Y’en a marre de la pression fiscale en France

Posté par ippolito le 26 août 2013

Le gouvernement face au ras-le-bol fiscal

C’était censé être une plaisanterie. Vendredi après-midi, quand il arrive dans son hôtel rochelais, Philippe Martin se fait gentiment taquiner par ses camarades, surpris par son annonce d’une « contribution climat énergie ». 

Quand il monte dans l’ascenseur, il se tourne vers eux et leur lance : « Je vais tous vous taxer. » Alors que pour la première fois depuis l’élection de François Hollande, les données économiques s’améliorent, les couacs fiscaux font désordre.

 Car cette semaine, le ministre de l’Économie Pierre Moscovici s’est dit sensible au « ras-le-bol fiscal », un mot doux à l’oreille de ceux qui ne veulent plus de hausse d’impôts, avant que son collègue de l’Écologie n’annonce une vraie fausse taxe carbone. 

Président de l’Assemblée nationale, Claude Bartolone s’inquiète : « Grâce aux augmentations d’impôt de 2012 et 2013, on a des marges de manœuvre, mais il faut stabiliser la pression fiscale, pour ne pas enrayer la consommation des ménages qui est à l’origine du regain de croissance. 

Attention à l’effet triple lame, on ne peut pas faire cotisation, taxe et impôts. »

1.000 euros par habitant

À l’Élysée, on mise encore sur un scénario dans lequel les Français seront un peu mis en contribution l’année prochaine, mais plus du tout en 2015, 2016, 2017. 

Les économies déjà faites et l’amélioration de la conjoncture économique pourraient permettre au chef de l’État de gagner son pari fiscal. Jean-Marc Ayrault l’a confié à la presse samedi à La Rochelle :

  »L’effort fiscal demandé doit être de plus en plus réduit, il faut être extrêmement attentif au dosage pour ne pas pénaliser la croissance. » Et quand on l’interroge sur le ras-le-bol fiscal, le Premier ministre rétorque : « L’impôt a un sens, ce n’est pas l’impôt pour l’impôt », justifie-t-il.

«L’impôt a un sens, ce n’est pas l’impôt pour l’impôt»

Au-delà des spéculations et des promesses de l’exécutif, il y a la réalité des chiffres. Celle d’un raz de marée fiscal qui s’abat sur les ménages et les entreprises depuis deux ans? 

Entre 2012 et 2014, les hausses des prélèvements fiscaux auront grimpé de 61 milliards d’euros, soit une charge d’environ 1.000 euros par habitant. 

Un chiffre théorique puisqu’il mêle taxes directes et indirectes, impôts sur le revenu et les sociétés et fiscalité du capital. Mais il donne la mesure du fardeau. L’opposition, elle, s’est aussitôt emparée du sujet. « Il faudra assumer une baisse massive des impôts », déclare Jean-François Copé.

La pression de Bruxelles

Depuis la fin des Trente Glorieuses, tous les gouvernements de gauche comme de droite se sont ingéniés à fabriquer de nouveaux impôts. À cette aune, la France rivalise désormais avec les pays d’Europe du Nord. 

Dans le même temps, le budget de l’État n’a cessé de grossir. Aujourd’hui les dépenses publiques s’élèvent à 100 milliards d’euros (hors charge de la dette et fonctionnaires). 

Certes, pour la première fois depuis de nombreuses années, le budget de l’État devrait reculer de 1,5 milliard d’euros en 2014 sous la pression de Bruxelles. 

Un signe que la France s’attelle enfin à ramener son déficit structurel – déconnecté de la conjoncture – au seuil de 3% du produit intérieur brut en 2015. Bruxelles appréciera même si le grand ordonnateur de la rigueur budgétaire, Olli Rehn, s’inquiète du tempo des réformes françaises et considère que la fiscalité a atteint « un seuil fatidique ».

http://www.lejdd.fr/Politique/Actualite/Le-gouvernement-face-au-ras-le-bol-fiscal-625581

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Y’en a marre des mirages et surtout des mensonges de Francois Hollande

Posté par ippolito le 24 août 2013

Hollande et le mirage de la croissance

Interrogés sur leur vision de la France en 2025, les membres du gouvernement ont rendu des copies bien naïves.

Pour les ministres du gouvernement français, l’été a pris fin le 19 août. Le président Hollande avait fixé la rentrée treize jours avant la fin du mois d’août et leur avait donné comme devoir une rédaction exposant leur vision de la France dans douze ans.

On ne peut que le féliciter d’avoir invité son équipe à voir loin – espérons néamoins qu’il aura également la sagesse de reléguer rapidement ces compositions aux archives, car elles relèvent d’un optimisme naïf là où le réalisme était de mise. 

Certaines frôlent même le délire, et aucune ne s’attaque aux grandes priorités de la France : réduire les dépenses publiques, repousser l’âge légal de départ à la retraite et mettre fin au blocage de la réforme du travail par les syndicats.

Si l’on entend soutenir la reprise glaciale que connaît le monde développé depuis le krach de 2008, la priorité est d’empêcher une autre crise dans la zone euro. 

Pour cela, il faut favoriser la croissance en France et s’assurer que le pays ne suivra pas la Grèce, l’Espagne et le Portugal sur le chemin d’un chômage en hausse constante, d’une dette débridée et d’une austérité forcée.

Elu sur la promesse de ne pas imposer l’austérité, M. Hollande a été contraint d’en inventer sa propre version. Il a augmenté les impôts à deux reprises et promis de recommencer l’année prochaine.

Confiance dans l’Etat

La semaine dernière, il a reçu une nouvelle aussi bonne que rare : l’économie française a enregistré une croissance de 0,5 % au deuxième trimestre 2013. C’est mieux que de rester dans la récession, mais ce n’est probablement qu’une brève éclaircie dans un ciel bien sombre, et manifestement cette nouvelle ne fait qu’encourager le président à retarder encore plus les réformes structurelles dont la France a tant besoin.

Ce qu’il attendait de son gouvernement, c’était la vision d’une France prospère en 2025, car plus productive, moins grevée par les impôts et suffisamment porteuse de perspectives d’avenir pour empêcher les cerveaux les plus brillants de fuir vers Londres, New York et Shanghai. 

Ce n’est pas du tout ce qu’il a récolté.Ainsi, son ministre des Finances, Pierre Moscovici, reconnaît l’importance de réduire la dette et le chômage, mais laisse entendre qu’on peut y parvenir en augmentant les dépenses publiques, pas en les diminuant. 

M. Moscovici projette même une nouvelle Europe sociale, avec des dépenses mieux coordonnées. De son côté, le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, décrit à son patron une France au premier rang mondial dans tous les domaines, des nanotechnologies à l’optimisation des procédés industriels, mais ne dit pas vraiment comment y parvenir si ce n’est en faisant confiance à l’Etat pour choisir les chevaux gagnants. 

La ministre de la Justice imagine pour ses successeurs un rôle nouveau comme pourvoyeurs d’espoir et de réhabilitation plutôt que de condamnations. Quant à la ministre du Logement, elle promet 6 millions de nouvelles habitations et un accès au logement pour tous sans aucun stress.

Comment la France va-t-elle financer tout cela ? La réponse est sans doute détaillée dans les annexes, car elle n’est visible nulle part dans les comptes rendus officiels. Laurent Wauquiez, étoile montante du centre droit, a salué, hilare, la performance en la qualifiant de “surréaliste”. La Commission européenne et le FMI n’ont plus qu’à espérer que rien de tout cela ne se traduira par des mesures politiques.

Les ministres de M. Hollande n’ont apparemment pas apprécié d’avoir eu des devoirs à faire. En retour, ils fournissent de la matière pour des gros titres embarrassants et donnent l’impression qu’ils préféreraient revenir aux Trente Glorieuses plutôt que de réduire les dépenses et soumettre les syndicats. Venant du pays amateur de grands projets fantasques, il fallait peut-être s’y attendre. Cela n’en reste pas moins inquiétant.—

http://www.courrierinternational.com/article/2013/08/23/hollande-et-le-mirage-de-la-croissance

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Y’en a marre de la hausse des dépenses publiques surtout pour les contribuables

Posté par ippolito le 27 juillet 2013

Pour financer les dépenses publiques, ils devaient cette année travailler jusquau 26 juillet…

Ce vendredi est une date à marquer d’une pierre blanche pour les 21,5 millions de salariés français. A compter de ce jour, ce qu’ils vont gagner ira vraiment dans leur poche.

 En effet, «en 2013, le salarié moyen français travaillera jusqu’au 26 juillet pour financer les dépenses publiques», révèle une étude menée par le cabinet Ernst & Young et l’Institut économique Molinari. Un calcul théorique, mais qui éclaire le niveau de pression fiscale pratiqué en France.

Les salariés français les mieux payés

Car pour disposer de 100 euros de pouvoir d’achat réel, un travailleur devra gagner 230 euros, contre 213 euros en Allemagne ou 209 euros en Italie parmi nos voisins les plus proches. 

En effet, il lui faudra défalquer 76 euros de charges patronales, 38 euros de charges salariales, 9 euros d’impôts sur le revenu et 7 euros de TVA. «Le salarié moyen français est en théorie un des mieux payés (53.647 euros), mais il est aussi particulièrement fiscalisé (30.371 euros). 

À elles seules, les charges sociales (26.583 euros) représentent plus que son pouvoir d’achat (23.276 euros), ce qui constitue le record de l’Union européenne», constate l’étude.

Malgré cela, les auteurs de l’enquête, en se basant notamment sur l’Indice de développement humain 2013 des Nations unies qui place la France en 20ème position sur 177 pays, estime que «la pression fiscale n’est pas un gage de qualité des services publics». 

L’Allemagne, les Pays‐Bas, la Suède ont des meilleurs résultats malgré des impôts proportionnellement plus faibles. Un constat déjà dressé en début d’année par la Cour des comptes à l’occasion de la remise de son rapport annuel selon laquelle en France «le niveau de qualité des services publics ne correspond pas toujours au montant de ces dépenses!»

Les Belges libérés le 8 août

La France prend ainsi la deuxième place des pays qui taxent le plus dans les 27  de l’Union européenne avec un taux de prélèvement obligatoire de 56,61%. Le premier du classement est la Belgique, avec un taux de 60,25%. Nos voisins doivent ainsi travailler jusqu’au 8 août pour être fiscalement libres. Autrement dit, pour avoir 100 euros de pouvoir d’achat réel, ils devront avoir accumulé 252 euros.

En moyenne, le taux d’imposition des salariés du vieux continent est de 45,06% en hausse de 0,95% depuis un an. Sous le coup de la crise, 23 pays ont augmenté leur pression fiscale pour équilibrer leurs finances publiques. 

Ainsi, «dans un contexte de faible croissance voire de croissance négative des économies, ils subissent de plein fouet la hausse des prélèvements obligatoires qui représentent pour eux une «double peine». 

D’une part leurs employeurs, qui supportent des impôts et charges en hausse, sont moins enclins à accorder des augmentations de salaires bruts dans un contexte économique morose. D’autre part leur salaire net est amputé par diverses augmentations de charges sociales, d’impôts sur le revenu et de TVA», analyse l’étude.

Pas d’amélioration pour 2014

C’est dans l’ordre à Chypre, en Irlande, à Malte et au Royaume-Uni que les impôts sont les plus faibles avec une libération fiscale en 2013 respectivement au 14 mars, 24 avril, 29 avril et 13 mai.

Les contribuables français devront eux continuer à prendre leur mal en patience. En effet, «dans le contexte actuel, il est à craindre que l’édition 2014 soit encore plus austère pour le salarié moyen français» en raison d’une hausse de la TVA au 1er janvier prochain  (20% au lieu de 19,6% et 10% au lieu de 7%) et de possibles augmentations de charges sociales liées aux retraites par répartition.

 «À la hausse des cotisations aux régimes de retraites complémentaires pourrait s’ajouter, cet automne, une hausse des cotisations retraite de base», envisage ainsi et l’Institut économique Molinari.

http://www.20minutes.fr/economie/1192829-20130726-salaries-francais-enfin-liberes-fiscalement

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Y’en a marre des dépenses publiques surtout pour les contribuables

Posté par ippolito le 25 juillet 2013

Les salariés français travaillent jusqu’au 26 juillet pour financer les dépenses publiques

Seuls les salariés belges sont davantage taxés en Europe. Suivent ensuite l’Autriche, la Hongrie, l’Allemagne et l’Italie.

Voilà qui ne va pas améliorer la réputation fiscale de l’Hexagone… et qui risque d’agacer plus d’un Français: le salarié moyen travaille jusqu’au 26 juillet pour financer les dépenses publiques. 

Ce «jour de libération fiscale et sociale», calculé par Ernst & Young et l’Institut économique Molinari (un think-tank libéral basé à Bruxelles), confirme à quel point la France est peu compétitive dans ce domaine…

Comme l’an passé, les «champions de la fiscalisation» – l’étude prend en compte les charges sociales patronales, les charges sociales salariales, l’impôt sur le revenu et la TVA, comparés dans 27 pays – sont la Belgique et la France. Les taux de prélèvements obligatoires y sont respectivement de 60,3 % et 56,6 %.

Suivent ensuite l’Autriche, la Hongrie, l’Allemagne et l’Italie. Les taux de prélèvements obligatoires y varient entre 55,77 % et 52,12 % et les jours de libération fiscale et sociale s’y échelonnent entre les 10 et 23 juillet. 

«Dans ces six pays, plus de la moitié des revenus liés au travail sont prélevés au titre des impôts et taxes», souligne le document. A contrario, le pays où la taxation du salarié est la plus légère est Chypre, où l’on est «libéré» le 14 mars.

2014 s’annonce encore «plus austère»

L’étude constate que le salarié français est en théorie «un des mieux payés» (53 647 euros). Mais c’est aussi celui dont le niveau de vie est le plus pénalisé par la fiscalité. Impôts, charges et TVA s’élèvent à 30.371 euros. 

Et, à elles seules, les charges sociales (26.583 euros) représentent plus que le pouvoir d’achat (23.276 euros). «La France est le seul pays en Europe dans une telle situation!», souligne Nicolas Marques, chercheur à l’Institut Molinari.

L’importance des prélèvements obligatoires pesant sur le salarié français pourrait s’expliquer par une gestion rigoureuse des finances publiques, «permettant d’éviter des impasses budgétaires conduisant à reporter à plus tard une partie des dépenses publiques», souligne l’étude, avant de constater que… «ce n’est malheureusement pas le cas». 

Au point d’en déduire que la France a un «profil atypique et peu enviable». Non seulement le niveau de prélèvements ne conduit pas à des comptes sociaux équilibrés. 

Mais l’étude souligne aussi qu’aucun autre pays ne pratiquait l’an dernier «une fiscalité plus importante et n’avait des finances publiques aussi déséquilibrées».

Bref, le gouvernement va devoir maintenant faire preuve de la plus grande pédagogie pour justifier que la loi de finances qu’il prépare pour 2014 comporte encore des hausses d’impôts!

 Et dans ce contexte – et notamment parce que la TVA doit augmenter au 1er janvier prochain -, «il est à craindre que l’édition 2014 du classement soit encore plus austère pour le salarié français», conclut l’étude.

http://www.lefigaro.fr/impots/2013/07/24/05003-20130724ARTFIG00498-les-salaries-francais-travaillent-jusqu-au-26juillet-pour-financer-les-depenses-publiques.php

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Y’en a marre que le déficit de l’état continue de se creuser

Posté par ippolito le 10 avril 2013

Le déficit de l’Etat se creuse en février, en cause : une conjoncture déprimée

Le ministère du Budget indique ce mardi que l’Etat voit son déficit budgétaire s’accentuer à 27,1 milliards d’euros à fin février.

Les recettes sont stables, les dépenses augmentent, résultat : le déficit budgétaire de la France s’accentue. Il atteint 27,1 milliards d’euros en février 2013 selon les données publiées ce 9 avril par le Ministère du Budget. C’est 2,9 milliards de plus que l’an dernier à la même période.

 Dans un communiqué, le ministère du Budget souligne que cet écart tient cependant pour l’essentiel à la perception, début 2012, de 2,6 milliards d’euros de recettes liée à l’attribution des licences de téléphonie mobile « 4G ».

Les dépenses de personnel augmentent

Pour le reste, il indique que l’évolution des dépenses, en hausse de 1,3% à 64,4 milliards d’euros sur les deux premiers mois de l’année, « est conforme à la prévision de dépenses de la loi de finances pour 2013″.

 Elle intègre une baisse de 7,3% de la charge de la dette de l’Etat, à 2,6 milliards, grâce à la faiblesse des taux de refinancement de la France. 

Les dépenses de personnel progressent de 0,4% à périmètre constant par rapport à 2012 et le prélèvement sur recettes au profit de l’Union européenne s’élève à 7,2 milliards au 28 février, soit un milliard de plus qu’un an plus tôt.

Moins de TVA perçue

Dans le même temps, les recettes ont diminué à 44,1 milliards contre 45,4 milliards un an plus tôt, et ce malgré la forte hausse des prélèvements prévue dans la loi de finances 2013. Les recettes fiscales nettes sont restées stables à périmètre constant, à 43,4 milliards. 

Les rentrées de TVA accusent un recul de 0,3%, à 24,6 milliards, qui témoigne de l’environnement difficile pour la consommation, et le produit de la taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques a plongé de 18,1%.

+ 7,6% d’impôt sur le revenu

Mais l’impôt sur le revenu enregistre pour sa part un bond de 7,6% à 14,3 milliards. Le gouvernement prévoyait dans la loi de finances 2013 de ramener les déficits publics, dont le déficit budgétaire est la principale composante, à 3% du PIB en fin d’année, un objectif auquel il a renoncé en raison de la faiblesse de la croissance en ce début d’exercice.

Cet objectif reposait sur un déficit budgétaire ramené à 62,3 milliards d’euros à fin 2013 contre 87,2 milliards en 2012. La France est en discussions avec la Commission européenne sur les conditions d’un report de ses objectifs de déficits publics.

http://www.latribune.fr/actualites/economie/france/20130409trib000758370/le-deficit-de-l-etat-se-creuse-en-fevrier-en-cause-une-conjoncture-deprimee.html

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