Y’en a marre de la fraude des entreprises

Posté par ippolito le 2 octobre 2014

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Sécurité sociale : la fraude des entreprises est estimée à plus de 20 milliards d’euros par an

Le déficit de la Sécurité sociale devrait atteindre 13,4 milliards d’euros en 2015 (contre 15,4 milliards en 2014). Pour tenter de réduire ce déficit, le gouvernement a décidé de réduire les prestations familiales : « division par trois de la prime à la naissance à compter du deuxième enfant (250 millions d’euros), réforme du congé parental , diminution des aides à la garde d’enfants pour les 20% de familles les plus riches, et report de 14 à 16 ans de l’âge des enfants ouvrant droit à un majoration d’allocations familiales, précise Libération. Le tout, pour une économie attendue de 700 millions d’euros.

Sans toucher aux familles, le gouvernement aurait pu s’attaquer à la fraude. Non pas celle des chômeurs et des « bénéficiaires » du RSA comme le répète à longueur d’interview la droite, mais la fraude sociale… des entreprises. Selon un rapport de la Cour des comptes, remis le 17 septembre, et cité par Libération, « des progrès restent possibles [...] dans la lutte contre la fraude aux cotisations sociales, qui doit constituer une priorité accrue en termes d’efficience et d’équité ».

Et pour cause : « Le montant de cette fraude, largement sous-estimé, pourrait avoir atteint 20 à 25 milliards d’euros en 2012, soit un quasi doublement en huit ans ». Plus de 20 milliards d’euros ? Sachant que le « trou » de la Sécu est de 13 milliards d’euros, autant dire quand sans la fraude des entreprises, la Sécurité sociale serait… excédentaire. Mais chut ! C’est un chiffre à ne pas répéter…

*** Source
- Luc Peillon, « Sécu : le déficit se réduit moins », Libération, 30.09.2014

http://www.politique.net/2014093002-fraude-entreprises.htm

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Y’en a marre de l’assistanat

Posté par ippolito le 3 juin 2014

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COMBIEN COÛTE LE RSA ?

Le RSA coûte chaque année 10 milliards d’euros au total à l’ensemble de la collectivité.

A elles seules, les dépenses nettes liées au RSA ont progressé de 18,3 % l’année dernière pour atteindre 2,20 milliards d’euros à la charge des départements. Dans l’arrosage financier destiné à lutter contre l’exclusion, le RSA est l’une des allocs les plus fraudées : 800 millions d’euros de trop-perçus en 2012. Les deux tiers des malversations concernent les minima sociaux, les aides au logement et les prestations familiales.

Une enquête de la DRESS ( Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques) de février 2013 permet d’en savoir davantage sur la sociologie des assistés. Elle révèle notamment qu’à la fin 2012, près de 3,6 millions de prestations ont été attribuées au titre des aides aux personnes âgées, aux handicapées et à l’enfance. De leur côté, 1,5 million d’allocataires ont touché de l’argent lié à l’insertion ( RSA « socle » + contrats uniques d’insertion).

Le nombre des prestations sociales versées a augmenté de 4 % entre 2011 et 2012, notamment en raison de « l’accroissement du nombre de titulaires du revenu de solidarité active – RSA (+ 5 % en 2012) et, dans une moindre mesure, de celui des aides aux personnes handicapées (+ 3 %) », observe la DREES.

Depuis la mise en place du RSA ( 2009), les prestations versées au titre de l’insertion sont la catégorie reine des aides départementales. Celles-ci ont bondi de 44 % entre 2008/2012, loin devant les aides aux personnes âgées (+ 10 %), les aides aux personnes handicapées (+ 30 %) et l’aide sociale à l’enfance (+ 6 %).

Les pro-assistanat souhaiteraient quant à eux automatiser le versement du RSA après recoupement des données sociales. En effet, à la fin de l’année 2013, une enquête a démontré que 1,7 million de bénéficiaires potentiels du RSA ne l’ont pas demandé. Selon les spécialistes, cette généralisation occasionnerait un coût supplémentaire de 4 à 5 milliards pour les finances publiques et les collectivités locales.

Article extrait des Enquêtes du Contribuable avril/mai 2014: l’assistanat ruine la France

http://www.observatoiredessubventions.com/2014/combien-coute-le-rsa/

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Y’en a marre de la crise

Posté par ippolito le 20 mai 2014

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La France à l’arrêt, le déficit risque de déraper

Le PIB a fait du surplace au premier trimestre, selon l’Insee.L’objectif d’une croissance de 1 % sur l’ensemble de l’année s’éloigne.

L’économie française a de nouveau calé en début d’année. L’Insee a annoncé hier que le PIB avait fait du surplace au premier trimestre, alors que l’institut, les économistes et la Banque de France tablaient sur une croissance, même très légère.

Aucune des composantes n’affiche une progression, exceptés les stocks.
La consommation des ménages a chuté de 0,5 % comme l’investissement des entreprises, et le commerce extérieur a pesé sur la richesse nationale, les importations progressant plus vite que les exportations.

Certes, il s’agit en partie d’un contrecoup après une fin d’année 2013 relativement bonne. Certes, l’activité en zone euro reste atone, à l’image de l’Italie qui a vu son PIB reculer de 0,1 %. Seule l’Allemagne et l’Espagne sont en forme. L’économie a crû de 0,8 % outre-Rhin au premier trimestre (lire page 4).

Mais pour le gouvernement, c’est la douche froide. « La France n’est pas du tout dans une phase de retournement. Aucun signal ne valide ce scénario. L’activité économique reste fragile. Les questions de compétitivité des entreprises françaises restent entières », considère Philippe Waechter, directeur des études économiques chez Natixis Asset Management.

« Convalescence longue »

N’en déplaise au ministre des Finances, Michel Sapin, pour qui l’objectif d’une croissance de 1 % cette année reste « parfaitement raisonnable », cette stagnation complique largement une équation budgétaire qui était déjà complexe. A la fin du premier trimestre, l’acquis de croissance (c’est-à-dire si le PIB devait rester stable jusqu’à la fin de l’année) est de 0,3 %.

Pour tenir l’objectif de 1 %, il faudrait que la croissance progresse de 0,5 % sur chacun des trois prochains trimestres. Si la croissance s’élève seulement à 0,2 % au deuxième trimestre comme l’attend la Banque de France, alors il faudrait que le PIB progresse de 0,7 % par trimestre par la suite. « Ce n’est pas impossible, mais cela va être très difficile », prévient Denis Ferrand, directeur général de COE-Rexecode. Ce serait en tout cas du jamais vu depuis début 2007, avant la crise.

Or l’effort de réduction du déficit public va encore constituer un frein pour l’activité. Comme le fait remarquer Jean-Paul Betbèze, économiste chez Deloitte, « les sorties de crise liées à un surendettement sont toujours compliquées car il faut se désendetter et faire redémarrer l’activité en même temps. La convalescence sera longue et douloureuse ».

Les enquêtes de conjoncture ne laissent pas présager d’une accélération de la croissance. Le moral des chefs d’entreprises stagne depuis plusieurs mois, en dessous de sa moyenne de long terme, sauf dans l’industrie.
C’est donc toute la trajectoire de redressement des comptes publics qui est fragilisée.

Et ce, alors que Paris vient d’envoyer son nouveau programme de stabilité à la Commission européenne. L’objectif d’un déficit ramené à 3,8 % de PIB en 2014 nécessite déjà le vote de 4 milliards d’économies supplémentaires dans le collectif budgétaire de juin.

Et pour tenir les 3 % de déficit l’an prochain, la France fait le pari d’une croissance de 1,7 % et compte réaliser un effort sans précédent de 21 milliards d’économies. « Ralentissement de la croissance et difficulté de contrôler les dépenses des collectivités locales » font douter les experts d’Exane-BNP Paribas. Le FMI a souligné hier les risques pesant sur l’exécution du plan (lire page 3).

Reste surtout à savoir ce que va en dire la Commission, qui a mis la France sous surveillance renforcée et doit valider, ou non, le plan le 2 juin. En théorie, elle « pourrait exercer plus de pression sur le pays si elle le souhaitait », poursuivent les économistes d’Exane. Mais ces derniers n’y croient pas. Alors que l’accent est mis sur l’effort structurel (hors effet de la conjoncture), « l’Europe est susceptible d’accepter un léger dérapage budgétaire en France tant que les réformes sont sur ​​la bonne voie ».

Guillaume de Calignon

http://www.lesechos.fr/economie-politique/france/actu/0203499952943-la-france-a-l-arret-le-deficit-risque-de-deraper-671308.php

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Y’en a marre des privilèges des fonctionnaires

Posté par ippolito le 20 mai 2014

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Les fonctionnaires sont des privilégiés: que faut-il penser de ces cinq idées reçues?

Ils ont choisi la grève pour fêter les deux années de François Hollande à l’Elysée. Tous les syndicats -contrairement au rassemblement du 1er mai- appelaient en effet les fonctionnaires à descendre dans la rue ce jeudi 15 mai pour protester contre la politique d’austérité de la majorité.

Constatant « que le gouvernement demeure sourd à leurs exigences en matière de salaires et d’emploi public », sept syndicats (CFDT, CFTC, CGT, FA-FP, FSU, Solidaires et Unsa) ont lancé un appel commun aux plus de 5 millions d’agents pour qu’ils se mobilisent « massivement ». FO les a aussi appelés de son côté à cesser le travail.

Et les fonctionnaires de l’Hexagone se sont mobilisés avec des cortèges plutôt fournis, pour dire qu’il « faut que cesse » le gel de leurs salaires, bloqués depuis 2010. En début d’après-midi, Jean-Marc Canon (CGT, premier syndicat de fonctionnaires) a assuré que la mobilisation était « très importante ».

Selon le sondage Yougov pour iTélé et le HuffPost, cette manifestation est soutenue par une petite moitié des Français. Peut-être la conséquence de clichés persistants. Sont-ils pour autant pertinents?

Il n’ y a jamais eu autant de fonctionnaires en France

Durant son quinquennat, Nicolas Sarkozy avait instaurée la RGPP pour révision générale des politiques publiques dont l’un des piliers était le non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite. D’où la réduction de 150.000 du nombre de postes dans la fonction publique d’Etat. A son arrivée à l’Elysée, François Hollande a mis fin à cette règle, lui substituant la Map pour modernisation de l’action publique.

L’actuel gouvernement entend maintenir les effectifs d’ici à 2017, les créations de postes dans les domaines de l’éducation, la police et la justice devant être compensés par des coupes dans d’autres ministères.

Mais tous comptes faits, l’Insee a récemment fait savoir que fin 2012, près de 5,5 millions de Français travaillaient dans la fonction publique. Sur un an, cela représente une hausse de 0,3% car la baisse de 1% dans la fonction publique d’Etat n’est pas compensée par une hausse de 1,6% dans la Territoriale et de 0,7% dans l’Hospitalière.

La France est le pays le plus administré d’Europe

C’est une certitude, il y a en France beaucoup d’emplois publics si l’on compare avec d’autres pays développés. Les dernières statistiques publiées par l’OCDE remontent à 2011 et portent sur des chiffres de 2008. Cette année là, on comptait 21,9% d’emplois publics dans l’Hexagone. C’est nettement plus que la moyenne des 32 pays étudiés (15%).

La France comptait un taux deux fois supérieur à l’Allemagne (9,6%) et largement supérieur à celui des Etats-Unis (14,6%). Mais les pays nordiques ont des taux supérieurs, la Norvège frôlant même les 30%.

La fonction publique c’est l’emploi à vie

La remise en cause du statut des fonctionnaires n’est pas à l’ordre du jour. L’emploi garanti à vie reste bien la norme dans la fonction publique. Mais ce n’est pas le cas pour tous.

Environ 17% des effectifs, soit 900.000 personnes, sont en effet composés de non-titulaires qui ont, comme dans le secteur privé, signé des CDD ou des CDI. Néanmoins, contrairement au secteur privé où la durée totale des contrats précaires ne peut légalement pas excéder 18 mois, ils peuvent s’étirer sur six ans dans le privé.

Le gel du point d’indice est compensé par les primes

L’un des principaux moteurs de la contestation est la décision du gouvernement de geler le point d’indice (qui sert de base au calcul du salaire des fonctionnaires) jusqu’en 2017. Ce point qui n’a pas bougé depuis juillet 2010 (4,63 euros) est multiplié par l’indice de traitement de chaque fonctionnaire qui varie de 300 à 800 selon le grade de celui-ci. En conséquence de quoi, le traitement ne peut être inférieur aux 1445 euros du Smic. S’il s’agit de la majeure partie de la rémunération du fonctionnaire, ce n’est pas la seule. En 2011, environ 20% était constitué de primes et autres indemnités qui varient fortement selon les personnes.

Mais la hausse éventuelle de ces primes n’a pas compensé l’inflation et la hausse des cotisations retraites. Selon l’Insee, les agents de la fonction publique d’Etat ont perdu 0,8% de pouvoir d’achat en 2012 par rapport à 2011. Leurs collègues de la Territoriale ont perdu 0,5% et ceux de l’Hospitalière, 0,6%.

Selon la Fondation Ifrap (Institut français pour la recherche sur les administrations et les politiques publiques), ils ne sont pourtant pas à plaindre. En 2013, la directrice Agnès Verdier-Molinié affirmait à Challenges que « depuis 2007, en euros constants, les agents de l’Etat ont été augmentés de 3%, tandis que les salariés du privé ont perdu près de 1% de leur pouvoir d’achat ».

Les professeurs sont les mieux lotis

Publié début mai, le bilan social du ministère de l’Education 2012-2013 évoque une rémunération moyenne pour les enseignants s’établissant à 2470 euros. C’est, à 20 euros près, le même salaire moyen que dans le secteur privé et à 10 euros près, le même que dans le reste de la fonction publique d’Etat.

Mais selon l’OCDE, « les enseignants français du primaire et du secondaire ont des salaires statutaires nettement inférieurs à la moyenne de pays de l’OCDE et aux salaires des autres diplômés du supérieur… ». En début de carrière, la France se situe 25e sur 36. Et malgré un rattrapage qui s’opère au fil de la carrière, les instituteurs finissent leur carrière à la 16e place.

http://www.huffingtonpost.fr/2014/05/15/fonctionnaires-privilegies-que-faut-il-penser-idees-recues_n_5321400.html?utm_hp_ref=economie

 

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Y’en a marre du montant des aides alimentaires

Posté par ippolito le 14 mai 2014

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1 MILLION D’ EUROS D’ AIDES ALIMENTAIRES POUR LA CISJORDANIE ET GAZA

La France a débloqué une subvention d’ 1 million d’euros pour des aides alimentaires destinées à la Cisjordanie et Gaza.

Cette enveloppe d’ 1 million d’euros pour des aides alimentaires dans les Territoires palestiniens a été accordée par la France dans le cadre de son programme d’aide alimentaire. Cette subvention sera versée à l’UNRWA et au Programme alimentaire mondial.

Dans les Territoires palestiniens, 1,57 millions de personnes sont aujourd’hui en situation d’insécurité alimentaire, notamment à cause du blocus de Gaza et de la hausse des prix des denrées alimentaires. La France a donc décidé de renouveler son soutien à l’UNRWA et au Programme alimentaire mondial pour venir en aide aux réfugiés des Territoires palestiniens.

La France devrait renouveler cette aide aux Territoires palestiniens cet été en débloquant une nouvelle subvention.

source: consulfrance-jerusalem.org

http://www.observatoiredessubventions.com/2014/1-million-d-euros-d-aides-alimentaires-pour-la-cisjordanie-et-gaza/

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Y’en a marre des arnaques a la carte bancaire

Posté par ippolito le 3 mai 2014

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Arnaque à la carte bancaire

En augmentation de 44 % en 2 ans et sur Internet 37 % : Explosion de la fraude, quelques conseils d’élémentaires précaution

Voilà une statistique qui a de quoi faire frémir les adeptes des achats en ligne. Car si le e-commerce explose, les arnaques à la carte bancaire aussi

Les fraudes à la carte bancaire explosent : comment vous protéger ?

Plus de 700 000 ménages se sont déclarés victimes d’une arnaque à la carte bancaire en 2012, une augmentation de 44% en deux ans

A mesure que les transactions par carte bancaires se multiplient, les fraudes explosent, sur le net mais a

Plus d’un million de victimes en deux ans, une augmentation de 44% des cas entre 2010 et 2012 : la fraude à la carte bancaire a explosé ces dernières années. Selon un rapport de l’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP), le montant total de la fraude en France s’élève à 450,7 millions d’euros en 2012.

Le nombre de fraudes augmente aujourd’hui deux fois plus vite que le nombre de cartes bancaires mises en circulation. Dans plus de deux cas sur trois, les victimes ne sont débitées qu’une seule fois, pour un montant moyen de 900 € environ.

Comment procèdent les fraudeurs ?

« Ce ne sont plus des fraudes individuelles à petite échelle. Aujourd’hui on a affaire à des réseaux internationaux technologiquement hyper sophistiqués », explique Patrice Maître, président de l’Association française des usagers de banque (AFUB).

Avec l’essor des transactions en ligne, les fraudeurs ont multiplié les tentatives d’arnaques. La fraude sur internet a progressé de 37% entre 2011 et 2012 selon le dernier rapport de l’Observatoire de la sécurité des cartes de paiement de la Banque de France.

La vente à distance reste le moyen privilégié par les fraudeurs : 60% des cas d’arnaques recensés en 2012 mettaient en cause un achat sur internet, par téléphone ou par courrier.

Les techniques les plus fréquemment utilisées sont :

Le phishing (ou hameçonnage). Il s’agit de mails trompeurs envoyés aux consommateurs, qui ressemblent trait pour trait à ceux de fournisseurs ou à des prestataires de services biens connus : banque, EDF, opérateur téléphonique… Ces courriels renvoient souvent à des pages où sont repris les logos et les identifiants de ces entreprises. Les victimes remplissent alors sans méfiance des questionnaires leur demandant de fournir des coordonnées bancaires.

Les spywares. Il s’agit de logiciels espions qui s’installent en douce sur un ordinateur lors d’un téléchargement ou de l’ouverture d’un mail anodin. Une fois tapis derrière l’écran, ils enregistrent tout ce qui se passe et capturent les numéros qui seront tôt ou tard frappés sur le clavier au moment d’un paiement en ligne.

Mais la fraude existe également chez les commerçants traditionnels. Outre le vol de carte de crédit, la simple copie des données confidentielles écrites sur la carte permet aux fraudeurs de réaliser des achats sur internet.

Un geste simple qui ne prend que quelques secondes.

Dans la plupart des cas, les victimes dont les informations bancaires personnelles ont été dérobées ignorent le mode opératoire de leurs arnaqueurs.« Plus de 700 000 ménages se sont déclarés victimes d’une arnaque à la carte bancaire en 2012, une augmentation de 44% en deux ans.

Les spywares. Il s’agit de logiciels espions qui s’installent en douce sur un ordinateur lors d’un téléchargement ou de l’ouverture d’un mail anodin. Une fois tapis derrière l’écran, ils enregistrent tout ce qui se passe et capturent les numéros qui seront tôt ou tard frappés sur le clavier au moment d’un paiement en ligne.

Mais la fraude existe également chez les commerçants traditionnels. Outre le vol de carte de crédit, la simple copie des données confidentielles écrites sur la carte permet aux fraudeurs de réaliser des achats sur internet. Un geste simple qui ne prend que quelques secondes.

Que faire en cas d’arnaque ?

En premier lieu, prévenir sa banque pour faire opposition et obtenir un remboursement. « Les banques sont tenues par la loi de rembourser la totalité de la somme perdue, ainsi que les frais éventuellement occasionnés » précise Patrice Maître.

Le remboursement est quasiment systématique : après déclaration, les banques ont remboursé l’intégralité de l’argent perdu par leurs clients dans 85% des cas. Un chiffre qui arrive presque à 100% pour les sommes supérieures à 1000€.

Aujourd’hui, seule la moitié des victimes déposent plainte dans un commissariat ou une gendarmerie. Selon l’ONDRP, les enquêtes aboutissent rarement. Les auteurs présumés n’auraient été identifiés que dans 3% des cas.

« L’Etat a démissionné en demandant la prise de mains courantes plutôt que de plaintes pour les cas de fraude à la carte bancaire », déplore Patrice Maître. Aujourd’hui, l’AFUB reçoit plus de 200 courrier de plaintes par jour et a fait de la fraude le deuxième sujet le plus important après les frais bancaires.

Comment s’en prémunir ?

Face aux arnaques, les banques annoncent une sécurisation toujours plus importante du système. L’association 60 millions de consommateurs estime que 3% des transactions par carte seraient la cible d’une tentative de fraude. Seulement une sur trente réussirait.

Sur internet, certains sites garantissent un paiement sécurisé, et un système supplémentaire, 3D Secure, a été mis en place depuis 2008, proposant aux clients de recevoir un code secret par SMS sur leur numéro de portable personnel, enregistré par leur banque, avant de pouvoir effectuer toute transaction.

L’AFUB émet une réserve : « Le problème n’est pas nouveau et pourtant les cas de fraude continuent d’augmenter, alors que font les banques ? Les usagers sont très protégés a posteriori mais avant la fraude, les choses ne bougent pas. »
Au quotidien, certains gestes simples permettraient de limiter le risque de récupération de ses informations bancaires.

En premier lieu, utiliser sa carte le moins possible et privilégier d’autres modes de paiement. Les Français sont champions d’Europe du paiement par carte bancaire, avec deux fois plus d’utilisation que les Allemands ou les Anglais.

Ensuite, masquer par une petite étiquette ou un vernis le cryptogramme de trois chiffres présent au dos des cartes bleues. Sans lui, les fraudeurs ne pourront effectuer aucune transaction s’ils ont une carte un court instant entre les mains.

Privilégier les sites internet sécurisés et connus. Aujourd’hui, les paiements sécurisés ne représentent que 27,5 % de la totalité des paiements en ligne, et beaucoup de sites d’e-commerce restent encore imprudents.

Enfin, il est impératif de surveiller ses relevés bancaires. En 2012, c’est ce qui a permis à 65% des victimes de constater la fraude et d’agir rapidement. Les banques, elles, ne contactent leur client qu’en cas d’activité inhabituelle représentant de grosses sommes d’argent.

http://resistanceinventerre.wordpress.com/2014/05/02/arnaque-a-la-carte-bancaire-en-augmentation-de-44-en-2-ans-et-sur-internet-37-explosion-de-la-fraude-quelques-conseils-delementaires-precaution/

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