Yen a marre de l’accord pour l’emploi surtout pour les salariés

Posté par ippolito le 7 mars 2013

Accord sur l’emploi : ce qui va changer pour les salariés

Le gouvernement présentera ce mercredi son avant-projet de loi en Conseil des ministres. Transposition de l’accord négocié par les partenaires sociaux, il consacre de nouveaux droits pour les salariés mais permet aussi aux entreprises de s’adapter plus facilement.

Le gouvernement présentera ce mercredi en Conseil des ministres son avant-projet de loi sur la sécurisation de l’emploi. Cette transposition fidèle de l’accord du 11 janvier ouvre de nouveaux droits aux salariés, mais octroie aussi aux entreprises davantage de flexibilité.

Le gouvernement, qui compte sur cette loi pour stimuler l’embauche et faire baisser le chômage, espère une mise en œuvre du texte début mai. En voici les principaux points.

Ce qui change pour les salariés:

• Tous les salariés devront bénéficier, au plus tard au 1er janvier 2016, d’une couverture santé complémentaire financée en partie par leur employeur. À ce jour, environ 3,5 millions de salariés s’acquittent seuls des frais non pris en charge par la Sécurité sociale, essentiellement dans les petites entreprises. Les branches professionnelles pourront imposer tel ou tel organisme à leurs entreprises, mais les obligations de transparence et de mise en concurrence seront renforcées. Les salariés devenus demandeurs d’emploi pourront continuer à en bénéficier pendant un an.

• Les salariés bénéficieront d’un «compte personnel de formation», alimenté à raison de 20 heures par an, dans la limite de 120 heures. L’avant-projet de loi prévoit aussi la création d’une «période de mobilité externe sécurisée». 

Les salariés bénéficiant d’au moins deux ans d’ancienneté dans une entreprise de plus de 300 salariés pourront s’absenter pour «développer leurs compétences» à l’extérieur, par exemple dans une autre entreprise. À leur retour, ils devront pouvoir retrouver chez leur premier employeur un poste similaire à celui qu’ils ont quitté.

• L’accord prévoit la mise en œuvre de «droits rechargeables» à l’Assurance- chômage. Il s’agit, selon le projet du gouvernement, «de ne pas pénaliser les chômeurs qui retrouvent un emploi puis reviennent au chômage». 

Le texte leur permet «de conserver des droits à indemnisation non consommés lors de la première période de chômage, puis de les cumuler en tout ou partie avec les nouveaux droits acquis». Le détail de ces droits cumulables sera précisé dans la nouvelle convention d’Assurance-chômage, à négocier cette année.

• Les emplois à temps partiel seront encadrés. Le texte prévoit une durée de travail hebdomadaire minimale de 24 heures par semaine, sauf pour les étudiants de moins de 26 ans ou les salariés de particuliers employeurs. 

Des dérogations pourront être prévues par accord de branche, à la condition que soient apportées des contreparties. Dans tous les cas, la rémunération des heures supplémentaires devra être majorée de 10%.

• Les salariés non-actionnaires feront leur entrée au conseil d’administration des grandes entreprises. Le projet prévoit qu’un à deux salariés siègent au conseil d’administration des entreprises comptant plus de 5000 salariés en France ou plus de 10.000 dans le monde. Ces représentants disposeront au conseil d’une voix délibérative. Les entreprises ont un peu plus de deux ans pour concrétiser cette représentation.

Ce qui change pour les entreprises:

• Pour favoriser l’embauche en CDI, le principe d’une taxation des CDD a été acté. Les employeurs devront s’acquitter, à partir du 1er juillet 2013, d’une cotisation sociale alourdie. Selon le projet, cette «surcotisation» atteindra trois points pour les CDD de moins d’un mois, 1,5 point pour ceux compris entre 1 et 3 mois et 0,5 point pour ceux de plus de trois mois.

• Les entreprises gagneront cependant en flexibilité. La mobilité interne sera facilitée: le texte prévoit une nouvelle obligation de négociation collective, tous les trois ans, sur ce sujet et indépendamment de tout projet de licenciement. 

Le texte ne prévoit pas de limites géographiques à la mobilité dans l’entreprise, mais le salarié se voit garantir son niveau de revenu. S’il refuse un accord de mobilité ainsi négocié, son licenciement «lui ouvre droit à des mesures de reclassement».

• En cas de «graves difficultés conjoncturelles», des «accords de maintien dans l’emploi» permettront aux entreprises de négocier une baisse de la durée du travail et/ou de la rémunération de ses salariés. Le texte prévoit cependant des garde-fous: 

les salaires de moins de 1,2 smic ne pourront pas être diminués, et pour être valables, ces accords devront être majoritaires à 50%. Ils ne seront par ailleurs valables que deux ans. Si le salarié refuse les conditions imposées par l’accord, il s’expose en revanche à un licenciement individuel pour motif économique.

• L’avant-projet de loi modifie en profondeur la législation des plans sociaux, baptisés depuis dix ans «plans de sauvegarde de l’emploi» (PSE). Les entreprises auront dorénavant deux voies pour mener à bien un PSE: 

soit elles concluent un accord collectif majoritaire, approuvé par l’administration sous huit jours, soit elles mettent au point un plan unilatéral, qui devra être homologué par l’administration sous 21 jours. Les entreprises y gagnent en contrepartie une plus grande sécurité juridique.

Par Marie Bartnik

http://www.lefigaro.fr/emploi/2013/03/05/09005-20130305ARTFIG00283-accord-sur-l-emploi-ce-qui-va-changer-pour-les-salaries.php

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Y’en a marre du recul de l’industrie en France et surtout du chômage

Posté par ippolito le 4 mars 2013

Le recul de l’industrie s’accélère en France

En zone euro, l’activité manufacturière est également en baisse pour le 19ème mois consécutif.

L’activité du secteur manufacturier a continué de se contracter en février dans la zone euro, pour le dix-neuvième mois consécutif, mais au même rythme que le mois précédent, selon les données publiées vendredi 1er mars par la société Markit, qui publie l’indice PMI.

Le PMI manufacturier s’est inscrit à 47,9, inchangé par rapport au mois de janvier, où il avait atteint un plus haut de 11 mois, selon une seconde estimation, supérieure à la précédente (47,8).

L’activité se contracte quand l’indice est inférieur à 50 et accélère quand il dépasse ce seuil.

La récession du secteur s’accélère en France

Le fait que l’indice reste au même niveau qu’en janvier « confirme le ralentissement de la récession du secteur manufacturier en ce début d’année 2013 par rapport au rythme de contraction enregistré sur la quasi-totalité de l’année 2012″, note Chris Williamson, économiste à Markit.

« La récession semble montrer des signes d’affaiblissement », ajoute l’économiste, qui souligne que la contraction pourrait encore ralentir en mars, étant donné le faible niveau du repli des nouvelles commandes.

Mais cela cache de « fortes divergences » entre pays, met-il en garde : contrairement à l’Allemagne, qui enregistre un indice à 50,3, son plus haut niveau en 13 mois, et à l’Irlande, où l’indice atteint 51,3, « la contraction s’accélère en France, en Espagne et en Italie ».

L’indice est particulièrement faible en France, à 43,9, même s’il s’agit de son plus haut niveau en deux mois, tandis qu’il est à 45,8 en Italie (un plus bas de trois mois) et 46,8 en Espagne, son meilleur niveau en 20 mois.

L’inflation passe sous le seuil des 2%

L’inflation est par ailleurs passée sous le seuil des 2% en février dans la zone euro, à 1,8%, en baisse de 0,2 point par rapport à janvier et de près d’un point sur un an, a annoncé Eurostat dans une première estimation.

Ce chiffre, le plus bas enregistré depuis septembre 2010, confirme le ralentissement constant de l’inflation observé l’année dernière, dans un contexte de crise et de récession en Europe.

Le taux de chômage toujours plus haut

Inversement, le taux de chômage de la zone euro n’en finit plus de grimper. Il s’est établi à 11,9% de la population active en janvier, un niveau record, selon Eurostat.

Quelque 18,99 millions de personnes étaient au chômage en janvier dans les 17 pays de la zone euro. En un mois, 201.000 personnes sont venues grossir les rangs des chômeurs au sein de l’Union monétaire et environ 1,90 million en un an.

La situation est particulièrement critique en Espagne et en Grèce, deux pays lourdement frappés par la crise, où le chômage touche plus d’un actif sur quatre et plus d’un jeune sur deux.

Le taux de chômage s’est établi à 26,2% en janvier en Espagne. En Grèce, où les dernières données disponibles datent du mois de novembre, il s’est élevé à 27%.

http://www.challenges.fr/economie/20130301.CHA6864/le-recul-de-l-industrie-s-accelere-en-france.html

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Y’en a marre de pôle emploi et surtout des gaspillages de l’argent public

Posté par ippolito le 27 février 2013

Pôle emploi a dépensé 53 773 euros dans un cocktail dînatoire pour ses cadres et ses salariés

Les chômeurs seront contents d’apprendre que l’année sera bonne. Du moins, ce sont les souhaits de Pôle emploi qui a mis le paquet… pour souhaiter la bonne année à ses cadres. 

Selon le site Mediapart, « la direction générale de Pôle emploi a dépensé plus de 75 000 euros (hors taxes) pour ses vœux de fin janvier ». Avec une facture de traiteur particulièrement (trop) salée : 

« 53 773 euros nets pour un cocktail dînatoire servi à 900 invités (notamment des cadres de la direction générale de Pôle emploi basée à Paris), soit tout de même 60 euros de vins et petits fours par personne, alors que certaines administrations ont supprimé leur cérémonie cette année pour réaliser des économies », s’étonne Mediapart

Du côté de la direction de la communication de Pôle emploi, on précise que cette facture est moins élevée de 4000 euros par rapport à l’an dernier. Ouf ! Pas sûr pour autant de faire passer la pilule car les dépenses paraissent indécentes. 

Pôle emploi a par exemple fait appel à un traiteur qui se présente comme « créateur de réception » et revendique « une clientèle de prestige ». Des bus ont également été mobilisés pour transporter le personnel parisien vers le lieu de réception alors que le métro était… à 200 mètres de la salle. 

Suggestion d’éléments de langage à la direction pour l’an prochain : « Pôle emploi a massivement investi dans la formation des traiteurs et des chauffeurs de bus ». Ça passera beaucoup mieux.

*** Source
- Mathilde Mathieu, « Pôle emploi : des petits fours qui passent mal », Mediapart, 22.02.2013

http://www.politique.net/2013022501-pole-emploi-cocktail.htm

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Y’en a marre de pôle emploi et surtout des gaspillages de l’argent public

Posté par ippolito le 23 février 2013

Pôle emploi a dépensé plus de 75 000 euros pour sa cérémonie de vœux

Soixante-quinze mille euros. C’est la somme dépensée par Pôle emploi pour sa cérémonie de vœux, fin janvier, affirme Mediapart, vendredi 22 février. Dans le détail, le cocktail dînatoire pour 900 invités a coûté 53 773 euros nets, soit 60 euros par personne, précise le site. Le traîteur était Butard Enescot, qui revendique une « clientèle de prestige ».

La réception avait lieu au palais des congrès de Montreuil (Seine-Saint-Denis) à 200 mètres du métro. Mais l’organisme a tout de même pris soin de réserver des cars pour les « Parisiens », ajoute encore Mediapart.

Si le coût de l’opération peut choquer certains, Pôle emploi a indiqué au site que ces vœux ont été moins onéreux que ceux de 2012. « On doit être à 3 000 ou 4 000 euros en dessous de l’an dernier », a précisé la direction de la communication.

Francetv info

http://www.francetvinfo.fr/pole-emploi-a-depense-plus-de-75-000-euros-pour-sa-ceremonie-de-voeux_257235.html

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Y’en a marre du chômage et surtout de la détresse des gens

Posté par ippolito le 20 février 2013

La détresse des chômeurs en fin de droits : Outre le suicide à Nantes et le drame survenu à Saint-Ouen, la journée de vendredi a été marquée par trois autres tentatives d’immolation.

Après un suicide à Nantes, le chômage semble à l’origine de plusieurs tentatives d’immolation par le feu

Un homme de 49 ans qui a tenté de s’immoler par le feu en pleine rue, vendredi 15 février, à Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis), a affirmé aux secours être un chômeur en fin de droits d’indemnisation. Transporté à l’hôpital Saint-Louis à Paris, il souffre de  » quelques brûlures sérieuses, mais ses jours ne sont pas en danger « , a indiqué la préfecture de Seine-Saint-Denis. 

Ce drame intervient deux jours après le décès d’un chômeur en fin de droits, qui s’est suicidé, mercredi 13 février, à Nantes, en s’immolant par le feu devant l’agence Pôle Emploi dont il dépendait.

Ces derniers jours, plusieurs autres tentatives d’immolation par le feu ont été constatées. Le 15 février au matin, un adolescent de 16 ans a tenté de faire de même dans un collège de La Rochelle, affirmant avoir été traumatisé par le drame de Nantes. 

Un homme d’une trentaine d’années a également menacé de s’immoler par le feu devant un supermarché à Beaune (Côte-d’Or), avant d’être maîtrisé par les secours. 

Un autre homme a fait une tentative à Saint-Jean-de-Maurienne (Savoie) dans sa voiture, sur le parking du magasin dont il est le gérant.

Série d’immolations après le suicide de Nantes

Vendredi, un homme de 49 ans, lui aussi chômeur en fin de droits, a tenté de se tuer par le feu

Détresse liée au chômage, à des problèmes personnels ou psychologiques, phénomène de contagion ? Deux jours après le décès d’un chômeur en fin de droits qui s’est immolé par le feu devant une agence de Pôle emploi à Nantes, un homme de 49 ans, lui aussi sans emploi, a tenté, vendredi 15 février, de se suicider de la même manière en pleine rue, à Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis). 

Hospitalisé à l’hôpital Saint-Louis à Paris, il souffre de brûlures aux premier et deuxième degrés, mais ses jours ne sont pas en danger.

Alors que le premier cas avait suscité de nombreuses réactions jusqu’au plus haut niveau de l’Etat, le drame de Saint-Ouen n’a donné lieu à aucune prise de parole officielle.  » Ce chômeur était bien inscrit à Pôle emploi, mais il n’avait jamais fait part de son intention de se suicider « , indique Jean Bassères, le directeur de Pôle emploi. 

Mercredi, juste après l’immolation de Djamal Chaab, à Nantes, M. Bassères avait immédiatement rendu public l’enchaînement des événements qui avaient précédé l’immolation. Il est vrai que le chômeur avait publiquement mis en cause l’agence nationale pour justifier son suicide.

Vendredi, la direction de Pôle emploi insistait sur la différence de contexte et refusait de rentrer dans les détails de la situation du chômeur tant que ses motivations n’ont pas été éclaircies. Même silence au ministère du travail et de l’emploi, alors que Michel Sapin avait sauté dans le premier train mercredi pour se rendre à Nantes.

Le drame de Saint-Ouen s’est déroulé rue Emile-Zola, en face d’une école élémentaire. Vers 11 heures du matin, l’homme a mis le feu à ses vêtements, en bas de l’immeuble où il vivait depuis près de six ans. 

C’est Valérie Renault, la directrice de l’école primaire voisine, qui a rapidement alerté les pompiers. Sa fille a éteint les flammes du pantalon, tandis qu’un ouvrier retirait la chemise enflammée de l’homme.  » En attendant les secours, il a dit à ma fille qu’il était seul et sans travail « , raconte la directrice.

Selon l’un de ses voisins, l’homme, propriétaire de son appartement, aurait perdu sa femme en décembre 2009. Il avait travaillé dans le commerce avant d’enchaîner depuis quelques années stages et petits boulots dans la vente.

 » Il était un peu désespéré, déstabilisé par la solitude « , témoigne Thomas Dangin, un ancien voisin.  » Il avait du mal à trouver ses repères, il passait beaucoup de temps dans le café Internet en bas de l’immeuble et ne parlait que de Facebook. «  Un autre voisin, qui a tenu à garder l’anonymat, rapporte que l’homme pouvait  » passer des journées à hurler « .  » Il me semblait un peu déséquilibré, parfois incohérent dans ce qu’il disait. Il a récemment cassé sa fenêtre en pleine journée. « 

Selon la préfecture de Bobigny, la victime touchait l’allocation de solidarité spécifique (ASS), réservée aux demandeurs d’emploi ayant épuisé leurs droits au chômage. Il aurait été reçu la semaine dernière par l’agence de Saint-Ouen dans laquelle il était inscrit.

Même si les raisons qui poussent une personne à mettre fin à sa vie sont souvent insondables, pour le psychiatre et professeur de médecine légale Michel Debout, la crise économique n’est pas étrangère à l’augmentation de ces gestes de désespoir. 

En 2012, ce médecin, qui alerte depuis plusieurs années les pouvoirs publics sur la détresse psychologique des chômeurs, a calculé que le marasme économique avait généré 750 suicides et 10 780 tentatives supplémentaires entre 2008 et 2011.

La majorité des suicides se passent dans l’espace privé, mais certains choisissent de montrer leur désespérance à la face du monde par un acte spectaculaire comme l’immolation par le feu.  » Ce geste est à la fois sacrificiel et protestataire, analyse M. Debout.

 L’individu qui a recours à cette forme de suicide le fait non seulement parce qu’il estime que c’est la dernière façon de se faire entendre, mais aussi pour interpeller la société. « 

Outre le drame survenu à Saint-Ouen, la journée de vendredi a été marquée par trois autres tentatives d’immolation. En soirée un gérant de magasin de sport, à Saint-Jean-de-Maurienne (Savoie), s’est aspergé d’un liquide inflammable. Gravement blessé, il a été transporté à l’hôpital. 

Plus tôt dans la journée, un collégien de 16 ans de La Rochelle et un homme d’une trentaine d’années de Beaune (Côte-d’Or) ont menacé de commettre le même geste.

Malgré des profils et des motivations a priori différents, ces immolations en série ne surprennent pas les spécialistes.  » Il peut y avoir un effet d’imitation, voire d’identification chez certaines personnes fragiles, qui voient dans le suicide des autres un signe, un déclic pour franchir à leur tour le pas « , explique M. Debout, pour qui la création d’un observatoire sur le suicide pour mieux connaître et prévenir ce risque est plus que jamais une nécessité en temps de crise.

Une revendication ancienne qui pourrait aboutir. Mardi 12 février, la ministre de la santé, Marisol Touraine, lors un discours devant le Conseil économique, social et environnemental, s’est engagée dans ce sens.

http://resistanceinventerre.wordpress.com/2013/02/19/la-detresse-des-chomeurs-en-fin-de-droits-outre-le-suicide-a-nantes-et-le-drame-survenu-a-saint-ouen-la-journee-de-vendredi-a-ete-marquee-par-trois-autres-tentatives-dimmolation/

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Y’en a marre des licenciements boursiers et surtout des promesses non tenues

Posté par ippolito le 7 février 2013

Goodyear : quand Hollande, candidat, promettait une loi

En visite à l’usine Goodyear d’Amiens, en octobre 2011, François Hollande promettait une loi pour empêcher les licenciements boursiers. Le moment a été immortalisé dans une vidéo amateur.

La scène se déroule le 14 octobre 2011, à l’usine Goodyear d’Amiens Nord. À deux jours du second tour de la primaire socialiste, le candidat Hollande est venu rencontrer les salariés en lutte pour la sauvegarde de leur emploi. Il drague les électeurs d’Arnaud Montebourg, en position d’arbitre grâce aux 17,19% des votes qu’il a obtenus au premier tour avec un discours inscrit à gauche.

« Je ne suis pas comme [un] autre qui vient devant les travailleurs et leur promet ce qu’il n’est pas capable de tenir après », introduit François Hollande (2’30). « L’État peut fixer les règles », promet-il alors (3’30), « dans les cas de licenciements dont le seul but est boursier, la saisine d’un tribunal doit être possible pour suspendre ce plan et obliger le groupe à revenir dans la négociation. »

Cette promesse de légiférer contre les licenciements boursiers, intégrée dans le programme du candidat socialiste, est aujourd’hui menacée. Alors que les salariés tentaient, mardi, d’organiser une mobilisation interprofessionnelle pour faire pression sur le sujet (voir notre reportage), le gouvernement se cache derrière les « accords pour la compétitivité et la sécurisation du travail », conclus le 11 janvier entre des syndicats de patrons et de salariés.

« Il ouvre la possibilité aux instances représentatives du personnel au sein des entreprises d’être associées beaucoup plus en amont que par le passé à toutes les décisions prises par la direction », se réjouissait lundi sur RMC et BFM la porte-parole du gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem. L’accord prévoit une réforme des procédures de licenciement économique qui suffira, selon le gouvernement, à empêcher les licenciements boursiers.

Aucune loi sur le sujet n’est donc pour l’heure inscrite au calendrier de la majorité, ni au gouvernement ni au Parlement. « Les licenciements boursiers n’étaient pas légaux et ne le seront pas plus demain puisque le contrôle du motif économique va continuer », justifie un membre du gouvernement cité lundi par Les Échos, même si Najat Vallaud-Belkacem estime qu’il « n’est pas exclu d’aller plus loin », que l’accord sur l’emploi.

La direction de Goodyear a confirmé ce jeudi matin la fermeture de son usine d’Amiens Nord et la suppression de 1173 postes. Réunis deux jours plus tôt devant le ministère du Travail avec les salariés de Renault et PSA Peugoet-Citroën notamment, les salariés de Goodyear s’estimaient déjà « trahis » par le chef de l’État. « On a tous voté pour lui. Il nous a bien baisés », lâchait un salarié en promettant de « tout brûler ».

http://www.politis.fr/Goodyear-quand-Hollande-etait,20832.html

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